Informations syndicales
" Rentrée scolaire en musique "... Les revendications avant toute chose !
* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
Rythmes scolaires : pour revenir à un cadre national, 4 jours par semaine sur 36 semaine pour tous
Alors que la grande majorité des enseignants souhaitent revenir à 4 jours et que les prises de positions d'écoles se multiplient partout en France en faveur du retour à un cadre national de 4 jours sur 36 semaines, alors que l'exigence d'un cadre national, et le refus de la territorialisation de l'école est quasi-unanime, le SNUDI FO 35 appelle les enseignants à se réunir et à prendre position :
pour le retour sur tout le territoire national à la semaine de 4 jours d'enseignement sur la base de 24 heures hebdomadaires sur 36 semaines annuelles ;
contre toute remise en cause du calendrier scolaire national fixant les congés et vacances scolaires ;
pour la séparation du scolaire et du périscolaire, contre les ingérences municipales dans l'école, pour en finir avec les PEdT.
* Signer et faire signer la prise de position « 4 jours pour tous sur 36 semaines »
* Signer la pétition en ligne " Rythmes scolaires : 4 jours par semaine sur 36 semaines pour tous ! "
* Lire le communiqué FNEC-FP FO - FSPS FO (territoriaux)
CP dédoublés : non aux remises en cause statutaires et à la dégradation des conditions de travail
Le dispositif de dédoublement des CP en REP+, non préparé et imposé dans la précipitation, entraîne dans la quasi-totalité des départements la mise en œuvre de dispositions aussi aberrantes que non réglementaires :
● appel à candidatures avec commission d'entretien, le tout assorti de l'obligation de renoncer au droit à temps partiel, de la nomination avec lettre de mission et de la vérification de la compétence à enseigner en CP (sic);
● pressions exercées sur les PE pour qu'ils renoncent à leur affectation sur les postes PDQMC dûment prononcée en CAPD ;
● missions de postes PDQMC modifiées sans autre forme de procès ;
● utilisation de simples paravents pour séparer physiquement les élèves (sic) ;
● ponction de postes pris sur la dotation départementale initiale (postes classe, brigades, postes E).
Le SNUDI-FO s'adresse au ministre pour que :
● des consignes précises soient adressées aux autorités académiques pour leur rappeler la réglementation et son nécessaire respect en toute circonstance. Les CTSD et les CDEN doivent être convoqués.
● soit fait appel immédiatement à la liste complémentaire, seule à même de garantir que ce dispositif ne soit pas le moyen de déroger aux garanties statutaires et de dégrader davantage les conditions de travail des PE.
Le 4 juillet prochain, l'IA 35 met en place un CTSD carte scolaire extraordinaire pour mettre en place la mesure en Ille-et-Vilaine, ce qui va dans le sens des exigences de Force Ouvrière. Dans ce cadre, la position de FO sera celle évoquée plus haut : pas question de refaire le mouvement, ni la carte scolaire : la mesure doit être entièrement financée, le rectorat doit recruter à hauteur des besoins !
* Lire le communiqué du SNUDI-FO
Loi travail : ni 49.3, ni ordonnance, maintien des droits collectifs !
Rassemblement intersyndical
FO-CGT-Solidaires-FSU
mercredi 28 juin à 12h30
Place de la République à Rennes
M. Macron projette de pulvériser le Code du travail en légiférant par « ordonnances » :
● abrogation de la plus grande part du Code du Travail et des Conventions collectives au profit d'accords d'entreprises (sur les salaires et classifications, les congés payés, les conditions de travail, la sécurité au travail...) ;
● instauration du « referendum » à l'initiative des employeurs pour leur permettre d'imposer leurs mesures ;
● fusions et réductions des institutions représentatives du Personnel ;
● plafonnement des dommages et intérêts accordés par les prud'hommes en cas de licenciement abusif.
Mais, après le Code du travail, M. Macron a prévu de s'attaquer à la Fonction publique, à l'Assurance Chômage, à la Sécurité sociale, aux régimes de retraite... :
● suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires (lors du CTM du 21 juin le ministère a cru bon de rassurer les syndicats en indiquant qu'il y aurait moins de 20 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale) ;
● destruction du statut de la fonction publique et du code des pensions civiles et militaires ;
● généralisation du salaire au mérite chez les fonctionnaires ;
● amplification de la territorialisation de l'école ;
● basculement des cotisations sociales vers la TVA et la CSG ;
● baisse considérable des pensions de retraite avec l'instauration d'un « régime par points » ;
● …
Empêcher les ordonnances aujourd'hui, c'est interdire la mise en œuvre de la casse sociale prévue par Macron demain.
* Lire le tract de l'Union Départementale FO d'Ille--et-Vilaine
* Lire la déclaration intersyndicale