Informations syndicales

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22 mars 2018 : pour les services publics, les statuts, les postes, les salaires, grève unitaire !

Le gouvernement, après avoir cassé le code du travail, s'attaque aux fonctionnaires. La propagande médiatique n'est pas nouvelle, mais elle connaît une ampleur inédite. Présentés comme des nantis, des privilégiés, des tire-au-flanc (rétablissement du jour de carence), on leur fait porter la responsabilité de toutes les difficultés de l'économie du pays.

Soyons clairs : l'attaque portée contre les fonctionnaires, et plus récemment contre les cheminots, est purement idéologique, comme l'était celle menée contre le code du travail. Le gouvernement Macron-Philippe est engagée dans une vaste opération de privatisation de larges pans des services publics, de même que le financement par la CSG en lieu et place des cotisations de la Sécurité Sociale, prépare en réalité sa privatisation (le produit d'un impôt n'étant pas dédié à un type de dépense, contrairement aux cotisations collectées par la Sécurité Sociale).

Pour Force Ouvrière, le gouvernement s'en prend aux piliers de la République sociale : droits collectifs (code du travail, conventions collectives nationales, statuts, services publics, Sécurité Sociale).

Le 22 mars, c'est l'affaire de tous ! L'UD FO d'Ille et Vilaine appellera à la grève interprofessionnelle, en défense des services publics, pour le maintien et l'amélioration du statut général de la Fonction Publique et des statuts particuliers. Pas de République sans services publics !

Mobilisation unitaire
CFTC - CGC - CGT - FAFP - FO - FSU - Solidaires
 grève et manifestations
jeudi 22 mars 2018

POUR :

  Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
  L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
  Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
  Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;
  L’abrogation du jour de carence ;
  La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.

Lire l'appel interfédéral

Carte scolaire

C'est manifeste, la rentrée 2018 sera très difficile dans nombre d'écoles. La dotation départementale sera essentiellement consacrée au CP et CE1 "100% de réussite" en éducation prioritaire. Le nombre de classes dont les effectifs dépasseront largement les 25 élèves est considérable. Dans le même temps, les exigences institutionnelles, notamment liées à l'inclusion des élèves "à besoins éducatifs particuliers", les carences de remplacements... pèsent lourdement sur les conditions de travail.

La mobilisation des personnels se développe dans tous les départements. Elle ne fait que commencer. Le SNUDI FO 35 a déposé un préavis de grève pour le jeudi 22 février, jour du CTSD.

Continuez de nous tenir informés de l'évolution de vos effectifs, des actions engagées dans les écoles (motions, réunions d'information, demandes d'audience, courriers, blocages...)

Non au recrutement d'enseignants contractuels dans le premier degré

Cette décision de l'IA, inédite dans le département prend une tout autre dimension après les annonces gouvernementales concernant le statut de la fonction publique, sa volonté de recourir plus largement au contrat de droit privé.

Signez et faites signer la pétition intersyndicale FO-CGT-SUD
Signer la pétition en ligne

Rythmes scolaires

Après Marseille, Lille..., c'est au tour de Lyon d'annoncer le retour à la semaine de 4 jours pour les 200 écoles de la ville.  La mairie de Rennes, elle, s'obstine : sans consultation aucune, elle a décidé de maintenir le rythme des 4 jours et demi.

En quelques jours, la pétition en ligne a déjà recueilli près de 200 signatures.

Pour exiger le retour à un calendrier national de 4 jours par semaine sur 36 semaines, signez et faites signer la pétition du SNUDI-FO :

Télécharger la pétition papier
Signer la pétition en ligne

Réforme du bac et des lycées : une machine pour détruire les disciplines, les statuts et les diplômes !

Le 14 février, le ministre Blanquer a présenté son projet de réforme du baccalauréat et du lycée. La réforme du Baccalauréat répond à l’injonction présidentielle : réduire le Bac à 4 épreuves finales et au contrôle continu. Cette réforme forme un tout avec « Plan étudiants » et Parcoursup contenus dans la loi « Orientation et Réussite des Etudiants », votée en première lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat le 15 février.
Ces contre-réformes constituent, en lien avec l’apprentissage, une régression pour les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation mais aussi pour les élèves. Or en 2015, la France avait le taux d’étudiants diplômés le plus élevé d’Europe (selon Eurostat). C’est bien le diplôme et la possibilité, pour le futur bachelier, de poursuivre ses études dans la filière de son choix qui sont dans le collimateur.

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