Informations syndicales
Evaluation PPCR : ne pas accepter des avis injustifiés et iniques
Les premières retombées néfastes de l'évaluation PPCR apparaissent :
● d'un côté une CAPD hors-classe dont il ressort que les deux tiers des enseignants expérimentés du département sont simplement médiocres (avis "satisfaisant" pour 67 % des collègues), voire mauvais (avis "à consolider" pour 2%), seuls une minorité d'heureux élus se voyant gratifiés de "très satisfaisants" (23 %) ou "excellents" (8 %) sur des critères que l'administration ne juge pas bon de communiquer ;
● de l'autre côté des rendez-vous de carrière qui laissent parfois pantois les collègues qui les ont vécus (décalage entre le discours tenu suite à l'entretien et la grille d'évaluation communiquée via I-prof, incompréhension des appréciations portées...).
La hiérarchie a beau jeu de prôner la bienveillance dans les pratiques pédagogiques quand elle traite ainsi par le mépris la grande majorité des enseignants, alors que ceux-ci sont très majoritairement investis dans leur métier (et ce malgré des conditions de travail sans cesse dégradées).
FO, qui a refusé de signer l'accord PPCR, a toujours dénoncé l'opacité, l'arbitraire et l'injustice inhérentes au protocole. Nous avions, hélas, raison.
Le SNUDI-FO 35 invite individuellement chaque collègue insatisfait de son évaluation à :
● contacter le syndicat ;
● à envoyer, à réception du compte rendu, un courrier au DASEN, sous couvert de l'IEN, exposant les motifs de leurs mécontentement.
A réception de l'appréciation du DASEN, les enseignants auront 30 jours pour formuler auprès du recteur une demande de révision de ladite appréciation.
Le SNUDI FO invite les enseignants à faire de même , concernant l'avis de l'IEN, et l'appréciation du DASEN pour l'établissement du tableau d'avancement à la hors classe, en utilisant notre courrier type à faire remonter par le biais de l'IEN.
Collectivement, le SNUDI-FO rappelle ses revendications :
► Un ratio promus/promouvables de 18 %, ce qui permettrait une augmentation significative du nombre de promus !
► Pas un PE retraitable sans être promu à la hors classe !
► Un barème basé essentiellement sur l’ancienneté générale des services ;
► Abandon de PPCR, source d’arbitraire et de division entre les personnels !
* Lire le compte rendu de la CAPD du 21 juin 2018
* Lire le communiqué de la FNEC FP FO sur la hors classe
Elèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP) : la FNEC-FP FO reçue au ministère
S'appuyant sur le nombre considérable d'incidents qui mettent en péril la sécurité physique des élèves et des enseignants, les représentants de la FNEC FP-FO ont exposé les revendications des personnels en insistant sur le caractère d'urgence que revêtait la situation dans les écoles.
Les représentants du ministère ont reconnu l'existence des difficultés auxquelles ils envisagent d'apporter les solutions suivantes :
● baisse du nombre de notifications MDPH ;
● baisse du nombre de saisies des CHSCT sur les problèmes découlant de I'inclusion scolaire systématique ;
● remise en cause de l'accompagnement individuel par un AVS (à l'instar de l’académie de Versailles où le rectorat veut faire passer le taux d'AVS mutualisé de 33% à 80% sur 5 ans).
En conclusion, si le malaise est reconnu, les réponses ministérielles ne sont pas rassurantes.
Pour le SNUDI-FO 35, la prise en compte des élèves à besoins éducatifs particuliers ne peut passer que par :
● l'analyse au cas par cas des besoins de l'enfant, analyse pouvant conduire soit à une inclusion, soit à une scolarisation dans une classe ou un établissement spécialisés ;
● la création d'un corps d'AESH correctement formés ;
● le rétablissement des RASED et de leurs missions pour qu'ils puissent à nouveau intervenir auprès des élèves ;
● la création de postes dans les écoles afin de pouvoir proposer une inclusion satisfaisante ;
● la création de structures spécialisées et de postes dans l'ASH afin de pouvoir scolariser de manière satisfaisante tous les élèves qui ne peuvent pas être inclus.
* Lire le compte rendu de la FNEC-FP FO
* Sur le site de la Confédération : pourquoi FO dit OUI à l'inclusion mais NON à l'inclusion systématique
La logique de l'austérité à l'oeuvre : menaces sur la carte scolaire et les temps partiels
De nombreux collègues reçoivent un avis de refus possible de leur demande de temps partiel sur autorisation et de nombreuses écoles s'inquiètent des fermetures (ou des non ouvertures) prévues ou possibles à la rentrée. Pour le SNUDI FO, ces situations, qui découlent d'une politique d'austérité aussi néfaste aux individus qu'aux services publics, ne sont pas acceptables.
Concernant les refus de temps partiels, le SNUDI FO invite tous les collègues concernés, une fois le refus notifié, à formuler immédiatement une demande recours auprès du DASEN.
En ce qui concerne la carte scolaire, le SNUDI FO appelle les écoles à contacter le syndicat pour l'informer de leur situation et à lui faire parvenir la fiche de préparation de la rentrée 2018 récapitulant la situation au jour de la rentrée (et ce le jour même, le CTSD se tenant 2 ou 3 jours après la rentrée).
* Télécharger le modèle de recours de refus de temps partiel
* Télécharger la fiche de préparation de la rentrée 2018
Mobilisation interprofessionnelle, jeudi 28 juin 2018
Rassemblement 11h30
Préfecture Martenot à Rennes
Les organisations CGT, FO, FSU d’Ille et Vilaine continuent d’apporter leur soutien aux cheminots, aux étudiants, aux travailleurs, aux chômeurs, aux retraités des secteurs publics comme du privé mobilisé pour la défense de leurs droits et pour en acquérir de nouveaux.
Depuis déjà plusieurs mois et avec ténacité, bon nombre de salariés se mobilisent, se font entendre pour défendre leurs emplois, leurs statuts, leurs salaires... dans des secteurs divers : La Poste, la SNCF, l’Energie, Carrefour, Les EHPAD, la Fonction Publique … Tous combattent la politique libérale du gouvernement mise en place par M. Macron qui engendre toujours plus de précarisation du travail.(...)
* Lire le communiqué intersyndical
Sur le site de la Confédération
* Pour FO, les pensions de réversion ne peuvent être harmonisées que par le haut
* Offensive gouvernementale contre les aides sociales
* Pascal Pavageau : « Défendre le service public, c’est faire la République. Le construire, c’est faire l’Histoire »