Informations syndicales
Stop à toutes les tâches annexes :
les PE n'en peuvent plus !
Déclaration des sorties sur TOUTATICE, inscriptions aux animations pédagogiques sur GAIA, animations pédagogiques (la plupart du temps très éloignées des besoins et des attentes des enseignants) qui passent de 18h à 30h par ajout de la journée de solidarité (qui devrait réglementairement être consacrée au projet d'école, à un moment arrêté par l'IEN, après consultation du conseil des maîtres) et de la "2e journée de prérentrée" (qui ne peut être qu'imputée, et non ajoutée, aux 18h), remontée de la programmation des APC, mise en place d'outils pour le remplacement..., les tâches annexes, toutes plus "urgentes" les unes que les autres, nous éloignent d'année en année un peu plus de notre métier : enseigner dans nos classes.
Toutes ces injonctions, toute cette paperasserie, auxquelles s'ajoutent les tâches de plus en plus prenantes liées à l'inclusion (équipes éducatives, constitution des dossiers MDPH, relations avec les différents intervenants : psychologues, orthophonistes, services sociaux...) et, pour les enseignants de CP/CE1, les évaluations nationales chronophages (aussi bien en classe qu'en dehors, pour la saisie des résultats) épuisent les collègues. Quelques semaines après la rentrée, ceux-ci sont à cran et ne sont plus en état, dans leur classe, d' "assurer un mode de fonctionnement favorisant l'apprentissage et la socialisation" (comme le leur enjoint l'évaluation PPCR).
Car notre métier exige de pouvoir prendre du recul, le temps de la réflexion, ce qui nécessite un minimum de sérénité, à l'opposé de l'urgence permanente qu'on nous impose.
Face à cette situation, pour éviter le burn-out, il faut parler, ne pas rester seul. Résister, mais collectivement. Le SNUDI-FO 35 invite donc tous les collègues à :
- contacter le syndicat quand la situation devient difficile, voire impossible à vivre,
- participer aux réunions d'information syndicale,
- remplir et faire remonter une fiche du registre santé et sécurité au travail.
Nous avons des droits,
faisons-les respecter, faisons-nous respecter !
Réunion d'information syndicale du SNUDI FO 35
Évaluations nationales, évaluation PPCR, carte scolaire, inclusion, APC... :
Mercredi 17 octobre de 13 h à 16 h
Ecole élémentaire Jacques Prévert à Saint Gilles
Chaque collègue peut participer à trois demi-journées d'information syndicale (9h) dans l'année, dont une sur temps de classe, les autres pouvant être imputées aux 108 heures annualisées. Elles peuvent par exemple venir en remplacement d'animations pédagogiques (y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN).
Depuis le début de l'année scolaire, certains IEN tentent d'entraver la tenue de RIS en indiquant aux collègues que le temps consacré aux RIS ne pourra être déduit du temps d'animations pédagogiques que si RIS et animation pédagogique ont lieu au même moment. Cela n'a aucune base légale. Contactez-nous si vous vous trouvez confronté à cette situation.
* Télécharger le modèle de courrier à adresser à l'IEN
Evaluations CP-CE1 : ne pas remonter les résultats
Les évaluations CP-CE1, telles qu’elles sont conçues, ne sont pas une aide aux apprentissages des élèves et à la conception de l’enseignement. Les évaluations doivent rester au service des élèves et des enseignants.
L’intersyndicale SNUipp-FSU35, SNUDI-FO35, CGT Educ’action35 et SUD éducation 35 réunie le jeudi 4 octobre 2018 réaffirme que les enseignants sont des professionnels concepteurs et non de simples exécutants.
Elle appelle les enseignants à reprendre la main sur le métier en ne saisissant pas les résultats des évaluations CP et CE1. Elle affirme son soutien aux personnels ayant choisi des modalités de passation différentes du protocole. Elle soutient les enseignants dans leur démarche de non remontée des résultats.
* Lire la déclaration de l'intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp, CGT et Solidaires
Inclusion : FO demande audience à la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées
Force Ouvrière a toujours milité dans le sens d’une pleine et entière intégration sociale et scolaire des personnes handicapées dans l’Ecole de la République dans les meilleures conditions possibles, ce qui ne signifie pas pour autant que tous les enfants handicapés doivent être accueillis en classe ordinaire ou en établissement scolaire ordinaire.
Ainsi, la réussite de la scolarisation des enfants handicapés nécessite le respect de quelques principes fondamentaux : examen au cas par cas de la situation de chaque enfant, respect des notifications MDPH, création de places en établissements médico sociaux et structures adaptées, ouverture de négociation concernant le métier d’AVS.
PPCR , mouvements inter et intra-départementaux, évaluations CP-CE1, retraites, point d’indice, postes : déclaration du SNUDI FO à la commission administrative paritaire nationale (CAPN)