Informations syndicales
Réunion d'information syndicale
Retraites, inclusion, évaluation CP/CE1, mise en œuvre de la loi Blanquer (avec, entre autres, les PIALs).., venez vous informer et faire part de ce que vous vivez :
Réunion d'information syndicale
mercredi 9 octobre (13h30-16h30)
à l'école élémentaire Jacques Prévert, à Saint-Gilles
Chaque collègue peut participer à trois demi-journées d'information syndicale (9h) dans l'année, dont une sur temps de classe, les autres pouvant être imputées aux 108 heures annualisées. Elles peuvent par exemple venir en remplacement d'animations pédagogiques (y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN).
Pour participer à une réunion d'information syndicale :
- Avant la RIS, envoyez à votre IEN un courrier l'informant de votre intention de participer à la RIS (voir modèle en lien suivant).
- Après la RIS : envoyez à votre IEN l'attestation de participation à la RIS qui vous sera remis au cours de celle-ci.
NON au régime universel par points, NON à la suppression des 42 régimes de retraite
Mercredi 11 septembre, le Premier Ministre a confirmé devant l'Assemblée nationale I'objectif du gouvernement de mettre en place un régime unique par points conduisant à supprimer le système de retraites actuel et ses régimes. Ce régime universel, à la pseudo-équité vantée par le gouvernement, c'est :
l'universalité de la misère : la prise en compte de l'ensemble de la carrière (au lieu des 6 derniers mois ou des 25 meilleures années) ainsi que le mode de calcul des pensions entraineront des baisses importantes des retraites (la déclaration du ministre indiquant que l'objectif était « que les personnes qui ont travaillé toute leur vie ne gagnent pas moins de 85 % du SMIC » n’a rien de rassurant) ;
l'universalité du recul de l'âge de départ : il faudra travailler plus longtemps (« âge d'équilibre » ou allongement de la durée de cotisation) pour espérer partir avec un niveau de pension se rapprochant du niveau actuel ;
l'universalité de l'incertitude : ce n'est qu'au moment de liquider sa retraite que l'on connaitra le montant de la pension en fonction de ce que sera à ce moment-là la valeur de service du point, fixé par le gouvernement compte-tenu de la situation économique et des aléas de la finance.
Pour évaluer cette réforme des retraites, on peut se fier au gauchiste échevelé qu’est François Fillon qui déclarait en mars 2016 : « Le système par points, en réalité, ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année le montant des points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions.»
NON au régime universel par point ! NON à la suppression des 42 régimes de retraite !
TOUS A LA MANIFESTATION
DU 21 SEPTEMBRE 2019 A PARIS
* Lire le communiqué de FO
* Lire le 8 pages "retraites" de la FNEC-FP FO
* Lire le tract de la FGF FO
Mardi 24 septembre 2019, dans l'unité CGT-FO-Solidaires-FSU
Retraites, emplois, salaires
Stoppons les projets de régression sociale !
• contre le projet Macron / Delevoye de réforme des retraites
• pour la défense et l'amélioration de notre système de retraite
• pour l'emploi, les salaires, les services publics
La FNEC FP FO a déposé un préavis de grève. Le SNUDI FO 35, avec l'interpro, appelle à la grève et à manifester :
• À Rennes : Esplanade Charles de Gaulle à la CARSAT, à partir de 11H
• À Fougères : 17h30, place Aristide Briand
• Dans les autres localités, selon les modalités définies par les unions locales.
* Lire l'appel unitaire CGT-FO-FSU-Solidaires
Rentrée : des conditions inadmissibles
- Dans de nombreux départements, les postes de brigades sont utilisés pour ouvrir des classes, reportant ainsi le recrutement à plus tard et réduisant d'autant le possibilités de remplacement.
- Partout en France, nombre d'enfants porteurs de handicap font leur rentrée sans AVS.
- Enfin le« Décret portant diverses mesures tirant les conséquences de l’extension de la scolarité à 3 ans » instituant « l’école à la carte » pour les petites sections, avec un temps de présence individuel différent d'un enfant à l'autre (pour aligner le fonctionnement des écoles maternelles sur celui des jardins d'enfants), aboutit à une charge de travail supplémentaire pour les directeurs.
Face aux conditions inadmissibles de cette rentrée scolaire, le SNUDI-FO entend bien défendre pied à pied les conditions de travail et le statut des personnels.
Il invite les personnels à se réunir dans les écoles, à participer aux réunions d'information syndicale organisées dès cette rentrée scolaire, à faire remonter les revendications et à agir avec le syndicat pour les faire aboutir.
* Lire le communiqué du SNUDI FO
Stages de formation pendant les vacances : inacceptable
Le décret 2019-935 du 6 septembre 2019 instaure une allocation pour rémunérer les enseignants effectuant une formation pendant « les vacances des classes » « à I'initiative de I'autorité compétente ou après [leur] accord ». Il est donc indiqué explicitement que les personnels pourront être convoqués en stage de formation pendant les vacances, même sans leur accord, pour une durée de 5 jours par an.
Lors du Comite Technique Ministériel du 12 juin, les organisations syndicales avaient voté unanimement contre ce projet. Mais, une nouvelle fois, le gouvernement a fait fi des négociations avec les représentants du personnel.
La FNEC FP-FO n'accepte pas ce passage en force et réaffirme ses revendications :
- NON à la formation continue sur le temps des vacances ;
- OUI à une véritable formation continue, choisie, sur le temps de travail.
* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
Évaluations nationales CP/CE1 : non aux évaluations standardisées imposées, respect de la liberté pédagogique des enseignants
Cette rentrée voit revenir les évaluations nationales de CP /CE1 qui , comme l’an passé, sont synonymes, :
- de perte de temps pour les enseignant·es comme pour les élèves ;
- d’angoisse ;
- de remise en cause de la liberté pédagogique ;
- de salaire au « mérite » et de mise en concurrence des écoles et des établissements.
Les organisations syndicales SUD éducation 35 Solidaires, SNUDI-FO 35, CGT Educ’Action 35 et SNUipp-FSU 35 refusent ces évaluations et informent les enseignant·es qu’elles seront aux côtés de tous ceux et celles qui seraient confronté·es à des pressions.
Les organisations syndicales appellent les conseils des maitres à se réunir et à décider :
- de ne pas prendre part aux évaluations de CP et / ou CE1 ;
- de sélectionner une partie des items qui correspondraient aux besoins de la classe ;
- d'assurer la passation en vue d'avoir une discussion réflexive dans les conseils de cycles sans en faire remonter les résultats auprès de l'administration.
* Lire le communiqué intersyndical SNUDI FO 35, CGT Educ'Action 35, SUD Education 35, SNUipp 35
* Lire le communiqué du SNUDI FO
Agressions et menaces sur les personnels : l’Education nationale doit assurer la santé physique et morale des personnels
Suite aux décès par suicide de plusieurs collègues, le Ministère de l’Éducation Nationale vient de publier deux guides : « en cas d’incivilité ou d'agression dans le cadre de nos fonctions » et « accompagnement des personnels visés par un dépôt de plainte ».
Le Ministre Blanquer a beau jeu d’affirmer en préambule du premier guide que « le respect de I'autorité du professeur est la condition absolue d'un enseignement serein" et que " tout fait qui va à l'encontre du respect de cette autorité doit être signalé et sanctionné, et chaque professeur doit se sentir pleinement soutenu par l'institution dans sa mission éducative » quand, dans le même temps :
- les plaintes de parents qui se multiplient sont la résultante des contre-réformes dégradant l’École de la République ;
- le ministre reste sourd aux demandes des représentants FO qui, depuis 2013, demandent à avoir un état précis du nombre de suicides dans l’Éducation Nationale ;
- la circulaire 97-175, dite circulaire Royal, en préconisant la suspension de l'agent faisant l’objet d’une plainte, remet en cause la présomption d'innocence de l'agent ;
- suite à un dépôt de plainte, la hiérarchie demande aux collègues de se justifier, d'apporter eux-mêmes la preuve que ce dont on les accuse n'est pas fondée ;
- une note de service du Ministère circule dans les rectorats les incitant à anonymiser les pièces des dossiers à charge contre les personnels, empêchant ceux-ci de se défendre et de se retourner contre l'auteur de la plainte ;
- la mise en place de RH de proximité pour « accompagner » les collègues les isole et les rend plus fragiles ;
- les guides ignorent complètement l'existence des Registres de santé et sécurité au travail et de dangers graves et imminents et que le loi de « transformation de la fonction publique » entend mettre fin à l'existence des CHSCT.
L'employeur se doit d'assurer la santé physique et morale de ses salariés et cela passe avant tout par le soutien qu'il se doit de leur apporter. La FNEC FP-FO n'accompagnera pas le Ministère dans sa tentative de se dédouaner de son obligation de protection envers ses agents. Elle exige :
- l'application automatique de l'article 11 du Statut général de la Fonction publique qui garantit aux fonctionnaires la « protection fonctionnelle » quand l'agent la demande ;
- le recrutement urgent de médecins de prévention et de psychologues du travail pour accompagner les collègues (et non l'externalisation vers les réseaux PAS) ;
- le retrait de la circulaire Royal ;
- la possibilité pour tout agent de se faire accompagner par un représentant syndical lors des différents entretiens auxquels il serait convié dans le cas d'un dépôt de plainte ;
- la tenue des enquêtes obligatoires des CHSCT en cas d'acte suicidaire.
* Lire la note de la FNEC-FP FO
AESH : Mutualisation, précarité accrue et dégradation des conditions de travail
Dans le cadre de la loi Blanquer et de l’école inclusive, la volonté affichée du ministre est de passer de 30% d'accompagnement mutualisé aujourd'hui à 80% ! Cet objectif, combiné à la mise œuvre des PIAL, n'a qu'un but : diminuer drastiquement le nombre d'AESH dans une logique d’économie budgétaire contre le droit des enfants en situation de handicap à bénéficier d'un enseignement adapté.
Suite à la publication de la circulaire n° 2019-090 le 5 juin 2019, les AESH sont confrontés à de nombreux problèmes :
- modification de leur contrat de travail par avenant,
- calcul du temps de service difficilement compréhensible et par conséquent difficilement contrôlable,
- missions non inscrites dans le décret ni dans la circulaire 2017-084 définissant « les activités et les missions des AESH » mais énoncées dans la circulaire 2019-090,
- inscription des PIAL dans les lieux d'affectation,
- période d'essai,
- entretien professionnel...
Toutes les dispositions contenues dans la circulaire renforcent leur précarité et instaure des dispositions différentes selon les académies sans apporter, bien au contraire, aucune augmentation salariale ni aucune perspective d’intégration dans un corps de la Fonction publique.
Pour mettre fin à la précarité des AESH :
> Intégration de tous les AESH dans un corps de la fonction publique pour garantir un vrai salaire, un vrai déroulement de carrière et une revalorisation salariale immédiate
> Réemploi de tous les AESH
> Respect des notifications MDPH - Non aux PIAL
> Limitation des déplacements entre deux lieux d'exercice