Informations syndicales

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Réforme des retraites : Non aux pensions de misère et au travail sans fin ! Retrait du projet Macron-Delevoye !

Basée sur le rapport Delevoye remis en juillet et présentée aux syndicats en fin de semaine dernière, la réforme des retraites, si elle voyait le jour, serait une catastrophe pour tous, notamment pour les fonctionnaires.

D'une part parce que le montant des pensions ne serait plus calculé sur le salaire des 6 derniers mois (ou des 25 meilleures années dans le privé) mais sur les salaires et les primes de l'ensemble de la carrière, d’où une baisse mathématique du niveau des pensions. D'autre part parce que le régime par points, en instaurant le calcul des pensions sur la base de points dont la valeur est fluctuante en fonction de la conjoncture économique, n'offre plus aucune garantie de revenus fixes versés. Enfin parce que la réforme prévoit de faire travailler tous les salariés plus longtemps (par le biais soit d'un âge pivot - 64 ans -, soit d'un allongement du nombre de trimestres cotisés).

France Info avance une perte sèche de 478€/mois en moyenne pour un enseignant, ce qui n'a pas été démenti par le ministre. Nos simulations montrent que malheureusement ce chiffre est en dessous de la réalité (ainsi un PE, célibataire, sans enfant, ayant tous ses trimestres cotisés et touchant une ISAE de 1200 €/an, perdrait 1 033 € bruts par mois).

Le Medef espérant « que cette réforme ait lieu dans la première partie de l'année 2020 », le gouvernement a annoncé que le projet de loi serait « présenté dans le courant de l'année 2020 », sans doute après les élections municipales.

FO rejette cette réforme des retraites et exige le maintien des 42 régimes de retraite et du code des pensions des fonctionnaires d'Etat.

Rassemblement national à PARIS le 21 septembre
dans l’objectif de préparer la grève si le gouvernement persiste

Lire le tract de la FNEC-FP FO

Ecole inclusive : le "Spécial inclusion" fait le point et offre des moyens d'action

Le SNUDI FO, qui dénonce seul depuis des années l'inclusion scolaire systématique, a organisé le 20 juin un stage de formation syndicale sur cette question. Une trentaine de collègues a pu y participer, faire part de leurs expériences, de leurs difficultés, de leurs attentes et revendications. Le SNUDI FO y a réaffirmé sa position :

NON à l'inclusion systématique, indifférenciée,
OUI à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves,
- en milieu ordinaire chaque fois que c'est possible,
- en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire.

En ce début d’année qui verra, hélas, nombre d’enseignants et d’AESH mis en difficulté du fait d’inclusions problématiques, le SNUDI-FO publie un bulletin de 12 pages « Spécial inclusion ».

Lire le "Spécial inclusion"

Lire le tract du SNUDI FO 35 et du SNFOLC 35 (2nd degré) : "difficultés liées à l'inclusion, que faire ?"


Évaluations nationales de CP et de CE1

En cette rentrée le ministre Blanquer annonce « jouer l‘apaisement » mais maintient l’essentiel de ses mesures et en particulier la mise en œuvre des évaluations nationales en CP et en CE1.

Nous ne pouvons accepter cette «culture de l’évaluation» qui ne répond ni à une évaluation efficiente des élèves, ni à la prise en compte de la nécessaire relation enseignants/élèves, ni au respect de la liberté pédagogique des collègues.

C’est pourquoi le SNUDI-FO continuera de soutenir les collègues refusant ce protocole d’évaluation, qui ne peut être considéré comme obligatoire en l'absence de tout cadre réglementaire d’application.

Le SNUDI FO, CGT Educ’action, Solidaires et le SNUipp appellent les enseignants à se réunir sur cette question :

jeudi 12 septembre, 17h30
à l’école élémentaire Clémenceau

Lire le courrier du SNUDI-FO au ministre

Ecole de la confiance : quel avenir pour l'école maternelle ?

En application de la loi Blanquer, 4 nouveaux décrets ont été publiés le 9 août modifiant fondamentalement l’école maternelle et les conditions de travail des enseignants qui y exercent. Lors du CSE du 13 juillet, FO et la CGT avaient voté contre ces décrets, le SE-UNSA et la CFDT avaient voté pour, la FSU s’était abstenue, le SNALC avait refusé de prendre part au vote. La circulaire de rentrée confirme le danger dénoncé par la FNEC et le SNUDI-FO pour l’avenir de l’école maternelle et des enseignants qui y sont affectés.

Lire le spécial maternelle du SNUDI FO

300 € annuels d'augmentation, en moyenne : merci patron !

Alors que le ministre Blanquer communique sur les 300 € bruts d'augmentation « en moyenne », il convient de mettre les choses au point :

  cette augmentation royale correspond à 17 € nets par mois ;
  tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne : certains gagneront quelques dizaines d'euros de plus, d'autres rien du tout ;
  cette augmentation était prévue par le protocole PPCR mis en place par le gouvernement Hollande, augmentation différée d'une année par le gouvernement Macron ;
  cette pseudo-revalorisation du protocole PPCR (que FO n'a pas signé) s'est opérée au détriment de l'augmentation du point d'indice (bloqué depuis 10 ans) ;
  cette charité sera contrebalancée par l'augmentation des retenues pour pension civile (déjà passées de 7,85 % en 2010 à 11,10 % en 2020).

Moralité, certains verront leur salaire stagner voire baisser au 1er janvier 2020.

Avec cette « largesse », notre ministre grand seigneur est bien loin de compenser la baisse du pouvoir d’achat des enseignants (400 € par mois en moins depuis 2000).

Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

CTSD, CAPD et CDEN de rentrée

Lire la déclaration de la FNEC FP FO au CTSD du 4 septembre 2019
Lire le compte rendu de la FNEC FP FO au CTSD du 4 septembre 2019
Lire la déclaration de la FNEC FP FO au CDEN du 5 septembre 2019
Lire le compte rendu de la FNEC FP FO au CDEN du 5 septembre 2019
Lire la déclaration du SNUDI FO 35 à la CAPD du 5 septembre 2019
Lire le compte rendu du SNUDI FO 35 à la CAPD du 5 septembre 2019