Informations syndicales

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Réunions d'information syndicale

Retraites, inclusion, évaluations CP/CE1, mise en œuvre de la loi Blanquer (PIALs...) et de la loi de Transformation de la Fonction Publique (disparition des CAP...)

Réunion d'information syndicale
mercredi 9 octobre (13h30-16h30)
à l'école élémentaire Jacques Prévert, à Saint-Gilles

Rythmes scolaires : obtenir le retour à 4 jours sur 36 semaines pour toutes les écoles de la république

Réunion d'information syndicale
mercredi 13 novembre (9h30-12h30)
à l'Union départementale FO (35 rue d'Echange, Rennes)

Chaque collègue peut participer à trois demi-journées d'information syndicale (9h) dans l'année, dont une sur temps de classe, les autres pouvant être imputées aux 108 heures annualisées. Elles peuvent par exemple venir en remplacement d'animations pédagogiques  (y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN).

* Télécharger le modèle de courrier à envoyer à l’IEN avant la RIS

Loi de Transformation de la Fonction publique : mutations et promotions à la tête du client

Jusqu'à maintenant les décisions de l’administration concernant la carrière des fonctionnaires (mutations, avancement...) sont contrôlées par les organisations syndicales siégeant dans les commissions administratives paritaires (CAP). Mais la loi de Transformation de la Fonction publique, publiée au mois d’août, va bouleverser tout cela.

Dès 2020, les organisations syndicales ne disposeront plus des documents relatifs au mouvement. Comment garantir la transparence et le respect de l’égalité de traitement ? L'administration aura toute latitude pour faire ce qu'elle veut. Le syndicat ne pourra plus défendre que les collègues qui le mandateront.

De plus, le recours aux barèmes est remis en cause : «On peut objectiver des situations autrement et ça marche», dit la DRH. Les postes à profil, les recrutements à la tête du client vont se multiplier.

A terme, la loi prévoit aussi que les commissions paritaires ne soient plus organisées par corps mais par grades A, B, C. Dès lors les garanties statutaires des PE voleront en éclat, au profit d'un droit local, à géométrie variable.

Cette offensive contre les statuts est indissociable de l'offensive contre les régimes de retraites et tous les droits qui y sont rattachés.

Face à la gravite de la situation, l’heure est à la tenue des Assemblées Générales dans les services, les écoles et les établissements, pour préparer l'action commune qui fera reculer ce gouvernement, pour la défense de nos statuts, pour les salaires, pour nos retraites.

     Retrait de la loi de Transformation de la Fonction publique
     Retrait du plan Macron-Delevoye sur les retraites

* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

Régime universel par points = baisse des retraites + allongement des durées de cotisation

Êtes-vous prêt à travailler jusqu’à 64 ans, voire au-delà, pour partir à taux plein ?

Le maintien du départ à 62 ans s'accompagne d'une décote (10% à 62 ans ; 5% à 63 ans), décote qui vient s’ajouter à celle appliquée lorsque l’on n’a pas tous ses trimestres. L'âge de départ a 62 ans devient complètement virtuel. Qui pourra, en effet, partir à 62 voire à 64 ans avec 43 années de cotisations ?

Annuités ou points ? Horizon connu ou incertain ?

Dans un régime de retraite solidaire par annuités, l'employeur s'engage à verser au salarié un certain niveau de pension, les prestations sont donc définies à l'avance. Dans un système universel par points, le Gouvernement peut faire baisser les pensions au regard d’indicateurs macro-économiques en diminuant la valeur du point.

Qui sont les premières victimes du nouveau régime ? Les fonctionnaires

En prenant en compte l'ensemble de la carrière (à la place du traitement des 6 derniers mois) et tous les éléments de rémunération, le projet organise des baisses importantes des pensions des fonctionnaires qui ne perçoivent pas ou peu de primes.

    Retrait du plan Macron-Delevoye sur les retraites
    Maintien des 42 régimes dont le code des pensions civiles et militaires

* Lire le communiqué de FO Fonction Publique

Évaluations nationales CP/CE1 : la lutte ne peut être que collective

Le ministre se heurte à la résistance des PE face aux évaluations nationales CP/CE1. C’est la raison pour laquelle il a fait opérer des retenues sur salaire dans certains départements (Hérault, Gard, Lozère) pour tenter d’intimider les PE. Il tente également de combler le déficit de réglementation avec la circulaire de rentrée 2019 qui indique que « tous les professeurs de CP et de CE1 assureront la passation des évaluations nationales pour leurs élèves ».Rappelons qu’une circulaire ne revêt pas un caractère réglementaire contraignant.

Pour le SNUDI-FO, en l’absence de texte réglementaire, ces évaluations ne devraient pas revêtir de caractère obligatoire.

Cependant, rien ne garantit l’absence de sanction, a fortiori maintenant que la loi Blanquer est promulguée. Seules les initiatives syndicales regroupant les PE pour une action collective sont à même d’assurer une protection des collègues. Pour autant le SNUDI-FO défendra tous les collègues qui décideraient de ne pas faire passer tout ou partie des évaluations.

Le SNUDI-FO revendique le respect de la liberté pédagogique individuelle et donc de pouvoir utiliser les évaluations nationales en fonction du contexte local ou de pouvoir recourir à ses propres évaluations. Il intervient auprès du ministre et des autorités locales en ce sens.

A noter : Dans un courrier du 11 septembre 2019, le DGESCO indique que pour la saisie des résultats des évaluations nationales CP/CE1 « cinq heures prises sur le temps des Activités Pédagogiques Complémentaires  seront dégagées pour les enseignants concernés».

* Lire le communiqué intersyndical 35 sur les évaluations CP/CE1

Inclusion scolaire systématique : NON à la souffrance des personnels

En cette rentrée nombre d’entre vous ont été confronté aux premières difficultés (parfois importantes) posées par l’inclusion d’un élève à besoin éducatif particulier.

Le SNUDI FO 35 vous rappelle la marche à suivre :

1.    Discutez avec les collègues
2.    Programmez le plus rapidement possible une équipe éducative ou une ESS
3.    Notez tous les jours ce qui se passe (factuellement, avec date et heure)
4.    Informez le syndicat
5.    Dans le cas de violences, de menaces ou d’insultes, il convient systématiquement de remplir une fiche SST (disponible dans le registre Santé et Sécurité au Travail de l’école). Dans le cas où il s’agirait du premier signalement SST, exposez les faits dans un courrier et fournissez tous les documents pertinents (lettres de menaces, IP...). Restez factuel, sauf pour la conclusion («Je me sens menacé...»). Indiquez dans le courrier, en objet «Fiche SST, demande de protection fonctionnelle, demande d’audience». Par la suite, une simple fiche SST suffira pour chacun incident. Appelez le syndicat pour vous faire aider lors de la rédaction de la fiche SST et du courrier ; le syndicat veillera en outre à ce que l’administration apporte une réponse adaptée au problème.
6.    En cas de coups ou d’état psychologique altéré, consultez votre médecin traitant et demandez-lui une déclaration d’accident du travail.

* Lire la note de la FNEC-FP FO sur les AESH
* Lire le "Spécial inclusion"
* Lire le tract du SNUDI FO 35 et du SNFOLC 35 (2nd degré) : "difficultés liées à l'inclusion, que faire ?"
* Télécharger un registre SST sur le site du SNUDI FO 35 (lien «Registre santé et sécurité» situé dans la zone de droite → faire défiler la page vers le bas pour y accéder)