Informations syndicales
Réunions d’information syndicale
Conditions de travail (RIS intersyndicale SNUDI-FO, CGT, SUD)
mercredi 6 novembre (9h à 12h)
à la Maison des associations (Rennes)
Rythmes scolaires
mercredi 13 novembre (9h30-12h30)
à l'Union départementale FO (35 rue d'Echange, Rennes)
AESH
mardi 7 janvier (17h)
à l'Union départementale FO (35 rue d'Echange, Rennes)
Retraites, inclusion, mise en œuvre de la loi Blanquer (PIALs, ...)
et de la loi de transformation de la fonction publique
( disparition des CAP, ...)
mardi 19 novembre (16h30)
à l’école primaire Le chat perché à Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
Participer à une RIS est un droit, cela ne nécessite donc pas une demande d’autorisation d’absence mais une simple information à l’IEN qui peut se faire jusqu'à 48 heures avant la tenue de la RIS.
* Télécharger le modèle de courrier à envoyer à l’IEN avant la RIS
* Télécharger le document "réunion d'information spéciale AESH"
Réforme des retraites : grève interprofessionnelle à partir du 5 décembre
Macron vient de déclarer qu’il irait jusqu’au bout sur sa réforme des retraites. Mais le gouvernement réfléchirait quand même à un plan B qui en repousserait la date d’application. Le gouvernement a peur de la grève qui se prépare dans tous les secteurs.
La mobilisation contre le projet Macron-Delevoye est un tournant historique que les travailleurs, tant du public que du privé, ne peuvent pas se permettre de rater : si nous ne bloquons pas le gouvernement sur cette question c’est notre avenir et celui de nos enfants qui seront hypothéqués.
Le SNUDI-FO appelle tous les personnels à poursuivre dans les écoles, dans les établissements, et dans les services, les assemblées générales pour décider et préparer la grève, dans l’unité partout où cela est possible.
Tous en grève reconductible à partir du 5 décembre
- Retrait du projet Macron‐Delevoye de régime universel par points
- Maintien des 42 régimes dont le Code des pensions civiles et militaires
- Abandon de la loi de transformation de la Fonction publique et des contre‐réformes
* Lire le tract FO
* Lire le document "Réforme des retraites : FO vous répond"
Conditions de travail et direction d’école : ça suffit !
Suite au suicide de Christine Renon, le SNUDI-FO a été reçu au ministère le 22 octobre sur la question de la direction d’école.
Le SNUDI-FO a tout d'abord fait part de son indignation sur l'utilisation par le ministre du suicide de notre collègue pour promouvoir le statut de directeur supérieur hiérarchique et les établissements publics d'enseignement primaire (EPEP).
Face à la dégradation sans précédent des conditions de travail des directeurs, qu'a annoncé le ministère lors de cette réunion ? Un questionnaire (que tous les directeurs seraient invités à remplir après les vacances de Toussaint) et un "grand débat" (les directeurs seraient conviés à des réunions, en petits groupes, avec leurs IEN) !
De qui se moque le ministre ? Les revendications concernant la direction d’école sont connues et doivent être satisfaites immédiatement :
- amélioration significative des quotités de décharge
- réelle revalorisation indiciaire : 100 points d'indice pour tous les directeurs
- mise en place d'une aide administrative statutaire
- respect du décret de 1989 sur les missions des directeurs
Le SNUDI-FO a également indiqué que les directeurs, comme les adjoints, attendaient un soutien indéfectible de leur hiérarchie (IEN, IA-DASEN) face aux problèmes qu'ils pouvaient rencontrer, face aux agressions ou aux diffamations dont ils peuvent être victimes. « Pas de vague »... ça suffit !
Il est clair que le ministre n'a pas pris la mesure de la dégradation des conditions de travail des enseignants et joue la montre attendant que retombe la colère qui s'est exprimée suite au suicide de Christine Renon.
A nous de lui démontrer qu’il fait fausse route.
Mercredi 6 novembre
Réunion d’Information Syndicale de 9h à 12h
à la Maison des associations (Rennes) pour dire et écrire ce qui est une source de souffrance au quotidien.
Rassemblement devant la DSDEN de Rennes à 12h30.
* Lire le communiqué du SNUDI-FO sur la direction d’école
* Lire l’appel FO-CGT-SUD-CNT 35 au 6 novembre
Mise en œuvre de la Loi de transformation de la Fonction publique : la rupture conventionnelle pour licencier des fonctionnaires
Durant l’été a été adoptée la loi de transformation de la fonction publique, publiée au journal officiel le 7 août 2019.
Le 24 octobre dernier s’est tenu à la DGAFP (direction générale de l'administration et de la fonction publique) un groupe de travail sur la mise en œuvre de la rupture conventionnelle dans le cadre de cette loi : le projet de décret prévoit que la rupture conventionnelle puisse être demandée soit par le fonctionnaire (ou agent contractuel) soit par un employeur public. Dans ce dernier cas, l’agent concerné reçoit alors une lettre lui demandant de quitter la Fonction publique. Cet agent a alors 8 jours pour trouver un conseiller désigné par une organisation syndicale représentative. Au terme de ce délai, il sera convoqué à un entretien préalable qui a pour but de fixer la date envisagée de cessation définitive des fonctions et le montant envisagé de l’indemnité de rupture conventionnelle. La signature de la convention peut intervenir 8 jours après l’entretien. Dès lors, le fonctionnaire ne disposera plus que d’un délai de 15 jours francs pour exercer son droit de rétractation.
Pour Force Ouvrière, rien ne justifie qu’un employeur public demande à un fonctionnaire de quitter la Fonction publique, en dehors des cas prévus par le droit disciplinaire. Force Ouvrière a donc exigé que la rupture conventionnelle ne puisse s’envisager qu’à l’initiative de l’agent. La réponse négative de la DGAFP démontre bien que ce dispositif répond à une commande politique du gouvernement pour déguiser des licenciements de fonctionnaires.
* Lire le Compte-rendu FO Fonction publique
AESH : mobilisation le 20 novembre pour exiger l’amélioration des conditions
Les AESH vivent une dégradation de leurs conditions de travail : temps incomplets subis, non-renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés.
La flexibilité imposée par la mise en place des PIAL et la poursuite des mutualisations pour gérer le manque de recrutements aggravent la situation, tant au niveau de l’accompagnement pour les élèves suivis que des conditions de travail pour les AESH.
Les organisations syndicales de l’enseignement FNEC FP FO, CGT, SUD, FSU, SGEN-CFDT, Se-Unsa, Snalc appellent a participer à une journée de mobilisation nationale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH :
> Réemploi de toutes les AESH
> Pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH ...
> Le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH
> L’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIAL
> Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante
> La fin du recrutement par les EPLE
> La création du nombre d'emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins
> Une revalorisation immédiate des salaires
> La création d'un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH
* Lire le communiqué de l'intersyndicale
* Télécharger le document "réunion d'information spéciale AESH"
Obligatoire le conseil école-collège ? NON
La participation à la liaison école/collège ne peut se faire que sur la base du volontariat. Il ne peut y avoir d’obligation à se rendre à un conseil école-collège.
En cas de pression de la hiérarchie, contactez le SNUDI-FO.
* Télécharger le document "obligatoire le conseil école-collège ?"