Informations syndicales
Régime universel par points : paupérisation de tous les retraités
Fonctionnaires nés avant 1975
Le calcul de la pension se fait sur la base du code des pensions civiles et militaires mais intègre l’âge pivot (10 % de malus pour un départ à 62 ans, 5 % pour un départ à 63 ans). Ce malus ne vient pas en plus de la décote : entre la décote et le malus l’élément le plus défavorable est retenu.
Fonctionnaires nés entre 1975 et 2003
Le calcul de la pension se fait sur les deux systèmes (code des pensions et régime universel) selon une dégressivité liée à l’âge de naissance et à l’entrée dans la Fonction publique.
Ainsi, un PE avec un enfant (né après le 1er janvier 2004) né en 1981 et commençant sa carrière de fonctionnaire d’Etat en 2006, aura les 19,5 premières années (45%) calculées dans le système actuel, et les 23,5 suivantes (55%) dans le système par points. Après 43 ans de carrière sans interruption (30 ans en classe normale et 13 ans en hors classe), ce PE partira en retraite à 68 ans avec une pension de 2 417,83 € bruts (contre 2804,58 € sans la réforme) soit une baisse de 13,8% par rapport au système actuel.
Fonctionnaires nés après 2003
Le système du régime universel s’applique intégralement.
Le gouvernement avance qu’il va augmenter les indemnités et primes pour compenser la perte de pension due au passage au régime universel. En effet, malgré une carrière complète de 43 ans, les fonctionnaires de l’Etat perdront selon les catégories entre 16 % et 37 % de pension. Ainsi un PE sans enfant, après 43 ans de carrière sans interruption (30 ans en classe normale et 13 ans en hors classe), touchera 1771,81 € de pension brute mensuelle (contre 2804,58 € sans la réforme) soit une baisse de 36,82% par rapport au système actuel. Pour compenser ces pertes, le gouvernement devrait verser une prime mensuelle de 1 500 € à un professeur des écoles !
Grève jusqu’au retrait ! Maintien du Code des Pensions civiles et militaires !
* Lire la note de la FNEC-FP FO
Régime universel par points : grève et manifestations jusqu’au retrait
Alors que l’année commence en pleine grève historique contre la réforme des retraites, Macron et son gouvernement continuent de mépriser l’immense majorité des salariés qui refuse la destruction des droits collectifs et ne veut pas léguer aux générations futures un système basé sur la capitalisation, géré par les fonds de pensions : aucune prise en compte des propositions des organisations syndicales, qui appellent à renoncer à un tel projet et à ouvrir des négociations immédiates pour améliorer le système par répartition actuel pour tous les secteurs professionnels et toutes les générations (retraite à 60 ans, taux de remplacement de 75 %, minimum des pensions au SMIC, prise en compte de la pénibilité et des années d'étude).
Plus que jamais, les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL réaffirment leur appel à renforcer la mobilisation par la grève interprofessionnelle reconductible à partir du 9 janvier, par les manifestations et par la tenue d’AG dans tous les secteurs.
AG de secteur Tinténiac/Combourg (ouverte à tous)
mardi 7 janvier, 18h00, école de St Domineuc
TOUTES et TOUS en GRÈVE et en MANIFESTATION le jeudi 9 JANVIER
Départ de la manifestation à Rennes : 11h, Esplanade Charles De Gaulle
AG Éducation : 14h30, Carrefour 18 (7, rue d’Espagne - métro Henri Fréville)
TOUTES et TOUS en GRÈVE et en MANIFESTATION le samedi 11 JANVIER
Pensez à envoyer vos déclarations préalables pour toute la période allant du 9 au 19 janvier avant le lundi 6 janvier minuit (à adresser à l'IEN via la boîte professionnelle).
* Lire le communiqué national CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL
* Lire le communiqué 35 CGT, FO, FSU, Solidaires
* Lire le tract pour l'AG
A l’ombre de la réforme des retraites, la casse des statuts et services publics continue
Tranquillement, alors que les travailleurs se battent contre le projet de réforme des retraites, le gouvernement poursuit la casse des statuts et des services publics (malgré l’opposition de la majorité des organisations syndicales, dont FO) :
- publication de décrets d’application de la loi de transformation de la Fonction publique permettant l'ouverture de la Fonction publique à des non fonctionnaires et l'expérimentation de ruptures conventionnelles ;
- publication d’un décret d’application de la loi pour "une école de la confiance" sur le financement des écoles maternelles privées par les communes ;
- publication de décrets donnant encore plus de pouvoirs aux recteurs de région académique ;
- publication de la loi de financement de la sécurité sociale, avec notamment un nouveau plan d’économies de plusieurs milliards dans la santé et la poursuite de la sous-indexation des pensions de retraite et de la plupart des prestations familiales (+0,3% à comparer à une inflation de 1,2%) synonyme de baisse du pouvoir d’achat.
Il faut les arrêter ! Grève jusqu’au retrait !
Maintien du Code des Pensions civiles et militaires !
* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
École inclusive : les enseignants spécialisés ne peuvent se voir imposer la prise en charge des formations
Dans un courrier en date du 5 décembre adressé aux enseignants spécialisés du département, le DASEN leur demande de participer à l’animation d’un module « école inclusive », sur des mercredis matins, de la mi-mars à la fin juin.
Il se réfère ainsi au volet « personne ressource » contenu dans le CAPPEI, nouveau diplôme d’enseignant spécialisé.
Cette participation sera décomptée comme les heures dues pour la journée de solidarité.
Pour autant, pour le SNUDI FO, ce courrier pose de nombreux problèmes : si le CAPPEI comprend bien un volet « personne ressource », il n’est pas le CAFIPEMF, et ne forme pas des maîtres formateurs, ni des conseillers pédagogiques. Plus encore, les enseignants spécialisés non titulaires du CAPPEI n’ont pas signé pour être « personne ressource ».
Ce n’est pas la journée de formation proposée par le DASEN, pour répondre à « l’appréhension » des collègues qui y changera quelque chose. Les collègues contestent donc le caractère obligatoire et demandent que leur participation repose sur le volontariat.
A noter que l’emploi de la journée de solidarité pour mener ces actions « école inclusive » n’est pas conforme à la règlementation qui prévoit que « pour les enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres et dans le second degré, par le chef d’établissement après consultation des équipes pédagogiques.(...) Ce dispositif sera consacré, hors temps scolaire, à une activité concourant directement à la conduite de la politique éducative de l’école ou de l’établissement scolaire. (...) Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. »
Enfin, le courrier du DASEN semble considérer que ce module « école inclusive » répondra aux problématiques relatives à la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers soulevées par les personnels, notamment à travers les fiches SST, en construisant « une culture commune au service d’une école inclusive au bénéfice des élèves », en faisant l’économie des moyens nécessaires (personnels spécialisés, classes et structures spécialisées, RASED, baisse des effectifs par classe).
Le SNUDI FO continue de s’opposer à cette politique d’inclusion systématique, et revendique les moyens pour que chaque élève bénéficie des conditions de scolarisation adaptées à ses besoins, en milieu ordinaire quand c’est possible en établissement ou classe spécialisée.
Réunion d’information syndicale AESH
Mardi 7 janvier 2020 à 17h
à l'Union départementale FO (35 rue d'Echange, Rennes)
Aucune convocation n’est nécessaire pour participer à cette RIS. Il suffit de simplement prévenir le chef d’établissement (2nd degré ) ou l’IEN de circonscription (1er degré).