Informations syndicales

Publié le

Réunion d'information syndicale

Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…

Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30
dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Crise sanitaire

Le SNUDI FO 35 défend la protection des personnels vulnérables

La semaine dernière, la FNEC FP FO a rencontré le DASEN pour évoquer la situation individuelle de personnels vulnérables mis en grande difficulté par l’insuffisance des mesures mises en œuvre pour assurer leur protection.

Nous avons également défendu le cas d’un collègue vulnérable qui exerce son droit de retrait depuis la rentrée en CHSCT-D extraordinaire. L’administration continue de demander au collègue de retourner dans sa classe de maternelle, alors que de l’aveu même du DASEN « le virus galope partout », c’est effectivement le cas dans son école, et qu’il ne bénéficierait pour toute protection que d’un masque chirurgical qui ne le protège pas des contaminations aériennes. L’inspectrice du travail reconnait d’ailleurs que les masques fournis ne protègent pas des aérosols mais estime que l’aération des locaux suffit à écarter tout danger, même lorsqu’on lui rappelle les conditions de promiscuité et d’hygiène d’une classe de maternelle. La circulaire du premier ministre parue le 31 août, et qui n’est toujours pas déclinée et donc appliquée dans l’éducation nationale, stipule pourtant que les personnels vulnérables présentant une pathologie mentionnée sur la liste du mois de juin doivent être placés en télétravail lorsque les missions s’y prêtent. Dans le cas contraire, ils doivent bénéficier d’une adaptation de leur poste de travail garantissant notamment une limitation du contact avec le public et la garantie du respect de la distanciation physique, ce qui exclut de fait tout retour en classe. La décision de l’administration est donc complètement incompréhensible et inacceptable, et montre encore une fois que l’accueil d’un maximum d’élèves prime sur la protection des personnels. Nous avons réussi à obtenir un vote unanime de toutes les organisations syndicales contre la décision de l’administration et nous continuons de demander le placement en ASA de tous les personnels vulnérables.

Crise sanitaire (2)

Une gestion des cas COVID inadaptée qui met en danger les personnels et les élèves

De nombreux signalement de collègues mettent en évidence le caractère complètement inopérant de la chaîne d’alerte et de la gestion des cas COVID dans certaines écoles. Dans plusieurs écoles, des élèves identifiés comme cas contact ont continué de fréquenter l’école parfois pendant plusieurs jours avant d’être isolés et testés par l’ARS, et lorsqu’ils sont enfin isolés, le reste de la fratrie a parfois été envoyée à l’école. Comment cette situation pourrait-elle permettre d’empêcher la propagation du virus et garantir la sécurité de tous ?  De la même façon, lorsqu’un enseignant présente une suspicion de COVID, ses élèves sont accueillis normalement à l’école et un remplaçant est envoyé dans la classe, ce qui parait injustifiable sur le plan sanitaire. Dans de nombreux cas, des enfants symptomatiques reviennent à l’école sans avoir été testés : dans l’hypothèse où ils seraient effectivement porteurs du COVID, aucune alerte n’aura été déclenchée pour protéger les éventuelles personnes qui ont été en contact avec eux. Nous avons sollicité une audience en urgence auprès du rectorat et auprès de la préfète avec l’union départementale des syndicats Force Ouvrière pour alerter sur ces dysfonctionnements graves et exiger que l’Etat assure la santé des personnels et des élèves.

Crise sanitaire (3)

Le SNUDI FO 35 continue d’exiger que l’Etat assure la protection de ses personnels

Nombreux sont les collègues qui s’interrogent sur l’efficacité des masques fournis par l’éducation nationale, de nombreuses fiches SST ont été rédigées en ce sens depuis la semaine dernière par les collègues et sont restées sans réponse de l’administration. L’ARS de Bretagne a en effet déclaré que les masques en tissu mis à disposition par l’éducation nationale ne permettaient pas une protection suffisante. Ce n’est pas une surprise, puisqu’il s’agit de masques non homologués, et que seuls les masques FFP permettent de se protéger contre les l’inhalation d’agents infectieux par voie aérienne. Les masques en tissu ou chirurgicaux n’ont vocation qu’à empêcher les projections émises par le porteur et ne sont pas protecteurs.
Les personnels sont équipés de masques ne garantissant pas leur sécurité, surtout face à un public d’enfants non masqués, le respect des gestes barrières par les élèves est impossible, notamment en maternelle, et la chaîne d’alerte, sur laquelle repose la stratégie du gouvernement pour casser les chaînes de contamination dysfonctionne gravement. Tout cela dans un contexte de circulation de plus en plus active du virus dans le département, passé la semaine dernière en zone rouge, et dont le niveau d’alerte ne cesse d’être relevé par la préfecture. La situation sanitaire est explosive et nous continuons d’exiger :

-    le placement systématique en ASA de tous les personnels vulnérables, qu’ils appartiennent à la liste réduite du mois d’août ou celle plus large de juin, ainsi que pour tous les personnels partageant le foyer d’un proche vulnérable,
-    des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves,
-    une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective,
-    la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
-    La mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
-    Le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas de mise en quatorzaine,
-    L’abrogation du jour de carence,
-    Le suivi médical des personnels par la médecine de prévention.

Crise sanitaire (4)

Informez-nous de la situation dans votre école et utilisez le registre SST pour signaler tout incident

Pour pouvoir alerter et obtenir des réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres outils > Registre Santé et Sécurité au travail).

Les fiches SST permettent de signaler la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN en cas d’incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.


Direction d'école : Oui à l’augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Non aux décharges à la carte, aux décharges territorialisées !

Le SNUDI-FO a participé mercredi 9 septembre au groupe de travail organisé au ministère sur la question des décharges de direction d’école.

En lieu et place d’une augmentation des décharges pour toutes les écoles, fixée par un cadre national, le ministère prévoit des décharges à la carte, des décharges attribuées école par école, des décharges territorialisées liées aux PEdT !

Lors du groupe de travail, le SNUDI-FO a exigé une augmentation de toutes les quotités de décharge de direction fixées pour l’instant par la circulaire du 3 septembre 2014 et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Grève et manifestation interprofessionnelle le jeudi 17 septembre

Aucun licenciement ! Augmentation des salaires
Abandon des réformes mortifères
de l’assurance chômage et de la retraite par point
Défense des services publics
sans lesquels la République n’a ni corps ni cœur

Manifestation à 11h30 esplanade Charles De Gaulle à Rennes