Informations syndicales

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Réunions d'information syndicales

Situation sanitaire, formations en constellation, conditions de travail, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…

Réunion d'information syndicale
mercredi 9 décembre 2020 à 14h30 en visio
Pour la rejoindre, suivre le lien : https://meet.jit.si/snudiris912

Nous pouvons également tenir une RIS en fonction des besoins de chaque école, en respectant les mesures sanitaires ou en visio. N'hésitez pas à en discuter avec vos collègues et à nous contacter.

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
Vous trouverez la marche à suivre auprès de votre l'IEN pour participer ici : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Direction : le ministre reste sourd aux revendications

La semaine dernière, le ministère a convoqué un nouveau groupe de travail sur la direction d’école. Il poursuit sur sa lancée en prévoyant des moyens très insuffisants pour l’amélioration des décharges de direction, puisque les pistes retenues par le ministère ne concernent pas toutes les écoles et dans des volumes très insuffisants. Pas de surprise non plus concernant la revalorisation des directeurs et directrices : le gouvernement prévoit le versement d’une prime de 450 € bruts cette année (soit 37,5€ brut par mois) et envisage que les années suivantes son montant dépende de la taille de l’école.

Loin de répondre aux revendications des personnels en terme de conditions de travail et de rémunération, le ministre, dans sa grande mansuétude, ne prévoit qu’un peu de saupoudrage. En contrepartie, le projet de loi Rilhac entend toujours remettre en cause le fonctionnement des écoles :  la collégialité  ne serait plus qu’un lointain souvenir puisque les directeurs deviendraient décisionnaires, y compris sur le plan pédagogique. Le texte prévoit également de déléguer des compétences de l’autorité académique aux directeurs. Alors qu’ils croulent déjà sous des tâches innombrables, il s’agirait donc de charger un peu plus la barque, et de les soumettre encore davantage aux pressions de leur hiérarchie. Si le texte s’évertue à préciser que les directeurs ne seraient pas des supérieurs hiérarchiques, c’est pourtant bien ce qu’il prévoit dans les faits, à l’image des chefs d’établissement du second degré.

Le SNUDI FO maintient ses revendications :

- Abandon du projet de loi Rilhac !
- Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles !
- Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
- Versement de la prime à tous les directeurs y compris ceux en poste en 2019-2020 !
- Une aide administrative statutaire dans toutes les écoles !
- Un allègement significatif des tâches, avec le respect du décret de 89 sur la direction d’école !
- Augmentation immédiate de 183€ net par mois pour tous les personnels de l’Education Nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers, et rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !

Lire le communiqué du SNUDI FO

Recrutements de contractuels : FO exige des recrutements statutaires pour répondre aux besoins

Dans un courrier intersyndical, les organisations syndicales du département avaient dénoncé le recours à des contractuels par la DSDEN pour pallier le manque d'enseignants du départements. Le DASEN, après 3 semaines a apporté une réponse technique à ce courrier, précisant le nombre de personnes recrutées, les critères et les modalités de recrutement.

Pour le SNUDI FO, c'est une réponse inacceptable, scandaleuse. Alors que la situation sanitaire allait de toute évidence créer des conditions de rentrée très compliquées, ce qui s'est effectivement traduit dans les faits, le ministère s'est refusé à procéder aux recrutements nécessaires, sur liste complémentaire, permettant d'abaisser les effectifs dans toutes les classes, d'assurer les remplacements.

Le ministère, en autorisant les un nouveau plan de recrutement de contractuels, reconnaît que les écoles, les établissements scolaires manquent de personnels.

Mais, au lieu de créer des postes en urgence, au lieu de recruter tous les candidats aux concours inscrits sur  les  listes  complémentaires  et  réabonder  celles-ci,  le  ministre a fait  le  choix  d’avoir  recours  à  des contractuels  précaires  en  CDD. Pour le premier degré en Ille-et-Vilaine, cela se traduit par 70 possibilités de recrutement sur des contrats de 3 mois maximum.

Interpellé en CTSD, le DASEN a admis que certaines personnes recrutées font partie de la liste complémentaire et auraient donc dû l'être sous statut de fonctionnaire-stagiaire.

C'est ce qu'exige le SNUDI FO 35, qui a proposé à l'intersyndicale premier degré d'Ille-et-Vilaine de se réunir et d'organiser un rassemblement devant la DSDEN, avec demande d'audience au DASEN pour porter cette revendication.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO

Interpro : Loi Sécurité globale, défense des libertés publiques et des revendications

5 000 manifestants ont exigé l'abandon total de la loi de sécurité globale dans les rues de Rennes samedi 28 novembre 2020, à l'appel du club de la presse, de la ligue des Droits de l'Homme, avec le soutien des unions départementales Force ouvrière et CGT, de l'Union Solidaires et de la FSU. 5 000 manifestants en défense des libertés publiques sans lesquelles la République n'existe pas.

Mardi 1er décembre, l'Union Départementale des syndicats Force Ouvrière d'Ille-et-Vilaine organisait un rassemblement interprofessionnel place de la République à 12H30 sur le thème "La République toujours, les revendications tout de suite !" Il s'agissait de lier revendications sociales (interdiction des licenciements, augmentation des salaires, pensions, minima sociaux, abandon des réformes de l'assurance chômage et de la "retraite des morts") et exigences démocratiques. Rassemblement rejoint par des AED en grève mobilisés une heure plus tôt devant la DSDEN, avec les organisations syndicales FO, CGT, SUD, FSU pour faire entendre leurs revendications (recrutements, rémunérations, conditions de travail, statut…).

Samedi 5 décembre, l'intersyndicale départementale FO, CGT, Solidaires, FSU appelle à un rassemblement à 11 heures, Esplanade Charles de Gaulle (selon les dernières informations, le lieu de rendez-vous initial ayant été interdit par la Préfecture), pour les emplois, les salaires et le progrès social (avec notamment l'exigence de l'abandon définitif des projets de réforme de l'assurance chômage et des retraites).

Communauté éducative, partenariats, usage du numérique… et les revendications ?

Dans deux courriers récents dans lesquels il associe les directrices et directeurs d'écoles aux personnels d'encadrement, leur attribuant ainsi le même niveau de responsabilité, le Recteur met en exergue l'usage du numérique, le développement des partenariats et l'engagement de toute la communauté éducative.

Que ce soit dans le cadre de l'organisation de la journée de la Laïcité, de l'élaboration des projets d'école, ou tout autre question, toutes les occasions sont bonnes désormais pour faire la promotion d'une école territorialisée, ouverte à tous vents, devenue simple partenaire d'associations de toutes natures, des élus, des parents d'élèves.

Fortement invités à se concerter avec ces "partenaires" sur ce qui constitue en principe leur domaine d'expertise, les enseignants devront-ils soumettre la moindre initiative pédagogique, le moindre projet aux avis plus ou moins informés des membres de la communauté éducative, au prétexte de "favoriser les collaborations" dans des "processus participatifs" qui assureront "une meilleure complémentarité des actions conduites" ?

Dans tous les cas, le numérique devient prioritaire ou obligatoire (pour ce qui concerne par exemple le projet d'école). Ce qui donne tout son sens à la prime annuelle de 150€ que le ministre envisage généreusement de nous octroyer en guise de revalorisation. C'est un des effets collatéraux de la crise sanitaire : l'administration pousse son avantage, l'usage du numérique permettant notamment (le Recteur s'en étant d'ailleurs félicité dans le cadre d'une audience intersyndicale au mois de juin dernier) de faire exploser les cadres horaires des obligations réglementaires de service.

Derrière l'emphase des deux courriers du Recteur, derrière les citations des grandes références intellectuelles et législatives fondatrices de la République laïque et de l'Ecole Républicaine, c'est la poursuite de la casse des cadres nationaux, des statuts des personnels qui est à l'œuvre.

Pour le SNUDI FO 35, la priorité, c'est la satisfaction des revendications des personnels : un plan massif de recrutement pour répondre aux besoins, une véritable revalorisation indiciaire, pour tous, la mise en œuvre de toutes les obligations de l'employeur en matière de protection des personnels.

La défense de la Laïcité, des valeurs de la république est au cœur de l'action quotidienne des personnels de l'Education Nationale, loin des opérations de communication institutionnelles. Il en est de même du lien avec les familles, avec les élus, les associations… Pour mener à bien leur mission républicaine, ils ont besoin de moyens matériels et humains, ils ont besoin de la considération, du soutien et de la protection de leur hiérarchie, en toutes circonstances.