Informations syndicales
Réunions d'information syndicale
Situation sanitaire, formations en constellation, conditions de travail, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…
Réunion d'information syndicale
Mardi 19 janvier à 16h45
Ecole maternelle Colombier à Rennes
Nous pouvons également tenir une RIS en fonction des besoins de chaque école, en respectant les mesures sanitaires ou en visio. N'hésitez pas à en discuter avec vos collègues et à nous contacter.
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
Vous trouverez la marche à suivre auprès de votre l'IEN pour participer ici : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html
Grève et manifestation le 26 janvier 2021
Le SNUDI FO 35 appelle l'ensemble des personnels du premier degré à faire grève et à manifester le 26 janvier prochain (rassemblement 11 heures Place de la République à Rennes).
Depuis 2010, nos salaires stagnent, notre pouvoir d'achat s'effondre, les conditions de travail ne cessent de se dégrader, les contre réformes se multiplient (PPCR, loi de «transformation de la Fonction publique», formation en «constellations», modification du concours de recrutement et des missions des directeurs, gestion de proximité des «ressources humaines», contre-réforme des retraites...) qui détruisent nos statuts et les droits qui y sont attachés.
Le SNUDI FO 35 exige un budget qui acte :
• l'arrêt des suppressions d’emplois
• une revalorisation indiciaire immédiate : 49 points d'indice (183€) pour tous les personnels
• le rattrapage intégral (20%) des pertes salariales subies depuis 2000, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation
• les créations de postes statutaires pour répondre à tous les besoins, la titularisation des précaires dans le cadre de la Fonction publique de l'Etat.
Le SNUDI FO 35 exige un plan urgent de recrutements sur les listes complémentaires des concours pour faire face aux besoins immédiats, notamment de remplacements, en lieu et place des recrutements de contractuels que le ministère a autorisés.
Il exige également l'abrogation de la loi Blanquer et de l'ensemble des contre-réformes, de la maternelle à la terminale, l’abandon du projet de loi RILHAC sur la direction d’école, le rétablissement d'une véritable formation continue, l'abandon de la réforme de la formation initiale et des masters MEEF.
* Lire le communiqué du SNUDI FO 35 et du SNFOLC 35
Stage spécial AESH le 16 mars 2021
Le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 organisent un
stage de formation syndicale spécial AESH
Mardi 16 mars de 9h à 16h
dans les locaux du syndicat, au 35 rue d’Echange à Rennes.
Il s’adresse à tous les AESH, qu’ils soient syndiqués ou non, exerçant dans le premier ou second degré. La participation à cette journée est un droit, vous serez autorisés à vous absenter sur simple demande.
Objectifs du stage :
• Connaître vos droits pour les faire respecter : missions, contrats, temps de travail, affectations, droits à formation, droits à s’absenter, rémunérations, protection…
• Apporter des réponses aux questions et aux problèmes que vous rencontrez
• Informer le syndicat des difficultés rencontrées sur le terrain
• S'organiser collectivement pour faire valoir les revendications : intégration dans un corps de la Fonction publique, meilleur salaire, garantie de réemploi pour toutes et tous, contrats à temps complet…
La participation aux stages de formation syndicale est un droit (dans la limite de 12 jours par an). Votre absence sera déduite du temps de travail et vous n’aurez pas à rattraper les heures que vous auriez dû effectuer.
Pour participer :
- Inscrivez-vous au stage avant le mardi 16 février 2021 par mail :
snudifo35@wanadoo.fr pour le 1er degré
syndicat@snfolc35.fr pour le second degré
Le syndicat vous enverra une convocation en retour.
- Vous devrez alors effectuer, au plus tard le mardi 16 février, une demande d'autorisation d'absence (à l’aide d’un formulaire auquel vous joindrez la convocation). Cette demande doit être transmise au Pôles Aides Humaines (coordavs35@ac-rennes.fr) dans le 1er degré ou au secrétariat du chef d’établissement dans le 2nd degré.
Le jour du stage, nous vous remettrons une attestation de participation.
Repas : Vous avez la possibilité de déjeuner sur place. Nous proposons de fournir un repas avec une participation financière de 4 euros. Dans ce cas, merci de nous signaler votre présence au repas par mail avant le lundi 8 mars.
* Lire le tract « Stage syndical spécial AESH »
Suspension du jour de carence dans le cadre des arrêts de travail liés au covid
Le décret suspendant l’application du jour de carence dans le cas d’arrêts de travail liés au covid est paru le 8 janvier. Lors de sa présentation aux organisations syndicales par le gouvernement, FO avait maintenu son exigence d’une abrogation pure et simple. Ce vœu, adopté à l’unanimité par les organisations syndicales présentes, n’a pas reçu de réponse du gouvernement.
Les dispositions prévues par le décret sont très largement insuffisantes : le jour de carence ne sera suspendu que dans le cas d’arrêts de travail liés au COVID, sans effet rétroactif sur l’année 2020. L’application de ces mesures n’est prévue que du 8 janvier au 31 mars 2021. Les demandes des différents syndicats pour allonger cette période ont toutes été refusées.
Comme à l’accoutumée, aucune information n’a été communiquée ni par le ministère, ni par le rectorat, ni par la direction académique quant à la mise en place de ces nouvelles dispositions et aux démarches à effectuer. Le SNUDI FO 35 s’est adressé au DASEN pour obtenir des réponses. En attendant, voici les informations dont nous disposons :
- Le décret ne prévoit la suspension du jour de carence qu’en cas de test positif au covid, sous réserve d’avoir transmis à l’employeur un arrêt de travail dérogatoire délivré par l’assurance maladie après déclaration en ligne. Impréparation ou cynisme ? A notre connaissance, cette déclaration en ligne, accessible sur le site d’Améli, ne peut pour l’instant pas être remplie par les agents de la fonction publique. Il faut en effet renseigner obligatoirement un numéro de SIREN/SIRET pour pouvoir effectuer la demande…
- Si vous êtes cas contact ou si vous présentez des signes évocateurs du covid, vous ne devez pas fournir d’arrêt maladie pour rester en isolement mais être placé en autorisation spéciale d’absence (ASA). Le jour de carence ne s’applique pas.
Certains collègues nous ont alertés puisqu’ils ont subi un jour de carence en étant placés d’office en arrêt de travail alors qu’ils auraient dû bénéficier d’une ASA. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions organiser un recours auprès de l’administration.
* Lire le décret du 8 janvier : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042895712
Jeudi dernier, le ministre de la santé s’est exprimé à propos de la situation sanitaire. Il reconnaissait alors, à propos du variant britannique : “Il est considéré comme plus contagieux, de l'ordre de 40 % jusqu'à 70 %, que le variant que nous connaissons en France […] il serait plus contagieux chez les enfants. » Et le ministre de déclarer ensuite qu’une « surveillance accrue a été mise en place dans les écoles ». C’est avec une stupéfaction dont ils sont malheureusement devenus coutumiers que les personnels de l’Education nationale ont découvert ces propos. Ni à cette date, ni depuis, n’ont été prises de mesures particulières ni communiquées de quelconques informations en direction des personnels. Pendant des mois, le ministère a martelé que les enfants n’étaient ni contaminés, ni contaminants, mais pourtant incité les familles à s’auto-confiner en prévision des fêtes de fin d’année. Pendant des mois, le ministère a assuré que les contaminations se faisaient en dehors du cadre scolaire, ou exclusivement lors des moments de convivialité entre collègues, tout en ne disposant d’aucune donnée permettant de l’affirmer, en ne fournissant aucun suivi de la situation sanitaire, puis en finissant par avancer des chiffres incohérents avec ceux publiés par les ARS et apparaissant de fait comme largement sous-estimés. En l’absence de suivi médical des personnels par la médecine du travail, en l’absence de mesures permettant d’identifier et d’isoler les chaines de contamination dans les écoles, aucune donnée précise sur la proportion de personnels touchés par le covid n’est ni sera disponible, ni une comparaison avec l’incidence dans la population générale. Depuis des mois, le protocole sanitaire permet au ministère de se dédouaner de ses obligations en matière de protection des personnels. Mais désormais, l’administration ne prend même plus la peine de proposer un semblant de modification du protocole, annoncer dans les médias que la protection est renforcée suffit. La situation dans les écoles parait donc en totale contradiction avec les déclarations du ministre de la santé concernant l’évolution de la situation sanitaire, faisant craindre une mise en danger accrue des personnels, des élèves et de leurs familles.
Le SNUDI FO 35 dénonce l’irresponsabilité du ministère et continuera d’exiger :
- une protection effective des personnels par l’Etat employeur,
- la mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et élèves,
- des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves
- une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective
- la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
- le suivi médical des personnels par la médecine de prévention, le recrutement de médecins du travail
- l’élargissement du régime d’ASA aux proches de personnes vulnérables
Réforme de la formation initiale et des masters MEEF : il faut dire non !
L'intersyndicale FO, FSU, CGT, SUD, SNALC, FAEN-SNCL appelle tous les collègues impliqués dans la formation des enseignantes et enseignants ainsi que des CPE, les étudiantes et étudiants, les stagiaires, à se réunir par tous les moyens possibles et à transmettre leurs motions pour :
- refuser de se voir imposer des maquettes qui ne tiennent pas compte des impératifs de la formation en master (comme l’ont fait les personnels de l’INSPE de Paris) ;
- exprimer leur refus que des étudiantes et étudiants en formation soient mis en responsabilité devant élèves ;
- demander le respect des contenus disciplinaires, didactiques et de recherche des masters ;
- demander pour les lauréates et lauréats des concours, fonctionnaires stagiaires ;
- un temps de service qui ne dépasse pas le tiers-temps afin de construire une entrée progressive dans les métiers ;
- demander l'abandon de l’oral d’entretien des concours tel qu'il est présenté : formatage mettant de côté les qualifications disciplinaires, pédagogiques et didactiques ;
- se mettre en grève le 26 janvier dans le cadre du mouvement de toute l'éducation nationale et exiger une toute autre réforme de la formation initiale.
* Lire le communiqué intersyndical
* Questions-réponses Réforme masters MEEF
Fichage au nom de la Sécurité publique, loi sécurité globale, stop à la dérive sécuritaire !
Trois décrets du 2 décembre 2020 (nos 2020-1510, 2020-1512 et 2020-1521) élargissent considérablement l’ampleur des fichiers Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique (GIPASP), Enquêtes administratives liées à la sécurité publique (EASP) et Prévention des atteintes à la sécurité publique (PASP), qui concernent les personnes "dont l’activité individuelle ou collective indique qu’elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État".
Les éléments contenus dans ces décrets ne sont pas sans rappeler le fichier EDVIGE qui, en 2008, avait suscité une vive réaction de la population jusqu’à son retrait par le gouvernement. En 2020, par un tour de passe-passe, le gouvernement s’épargne la consultation de la CNIL sur une des parties les plus sensibles du texte, en ajoutant au dernier moment la mention "des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale". Outre cet aspect des textes déjà hautement contestable, ces décrets autorisent également le fichage de l’activité d’une personne sur les réseaux sociaux ou encore "des données de santé révélant une dangerosité particulière".
C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF, SM, Solidaires, l’UNEF, ainsi que l’association GISTI ont attaqué devant le Conseil d’État ces décrets indignes d’un État de droit censé protéger, entre autres, la liberté d’opinion, d’association et les droits syndicaux. Le conseil d'Etat vient de rendre une décision de rejet. Le combat pour l'abrogation de ces décrets continue.
Ces décrets s'inscrivent dans un contexte sécuritaire, d'atteintes aux liberté fondamentales de plus en plus lourd, auquel participe Le projet de loi dite de "sécurité globale".
Dès ce samedi 16 janvier, le SNUDI FO 35, avec l'UD FO 35 appelle de nouveau à manifester contre la Loi Sécurité Globale. Nous le ferons en participant à un bloc syndical (FO, CGT, FSU, Solidaires) pour rester sur le terrain qui est le nôtre. Nos revendications sont très claires : retrait total de la loi sécurité globale, abrogation des nouveaux textes qui permettent le fichage selon l'appartenance syndicale notamment. L'heure et le lieu de la manifestation sont encore en discussion aujourd'hui. Nous en saurons plus demain.