Informations syndicales

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Les vœux du SNUDI FO 35

Le SNUDI-FO 35 vous présente ses meilleurs vœux pour 2021, que cette année soit celle de la reconquête de nos droits et de la satisfaction des revendications.

Pour 2021, le SNUDI-FO d'Ille-et-Vilaine vous invite rejoindre le syndicat comme le font de plus en plus de collègues chaque année en adhérant ou en renouvelant votre adhésion dès ce début d’année, et contribuer ainsi à la construction de l'outil collectif de défense des intérêts matériels et moraux des personnels de  l'Education Nationale.

Se regrouper, s'organiser dans le SNUDI FO, pour résister, revendiquer, reconquérir :
-    l'abrogation de la loi Blanquer
-    la création des postes statutaires nécessaires pour abaisser réellement les effectifs dans toutes les classes, assurer tous les remplacements, permettre le rétablissement d'une véritable formation continue, sur temps de service, l'abandon du dispositif d'auto-formation en constellations
-    le recrutement massif de fonctionnaires stagiaires, à commencer par le recrutement immédiat des listes complémentaires, non à la précarisation du métier d’enseignant et aux recours aux contractuels, oui à l’ouverture immédiate des listes complémentaires à hauteur des besoins
-    le respect et la protection des personnels par l’institution
-    des mesures de protection sanitaires dans le cadre de la pandémie de Covid (matériel de protection adapté et en quantité suffisante, rétablissement d’une chaîne d’alerte : repérage des cas positifs, dépistage et isolation systématique des cas contacts)
-    l’abrogation du jour de carence, le suivi médical effectif de tous les personnels par une véritable médecine du travail avec recrutement de médecins en nombre suffisant
-    la titularisation des AESH sur des emplois statutaires de la fonction publique d’Etat
-    la création des moyens matériels et humains nécessaires permettant à tous les élèves de bénéficier d'une véritable scolarisation adaptée à leurs besoins, en classe dite ordinaire quand c'est possible, dans une structure spécialisée chaque fois que c'est nécessaire
-    l’arrêt de la destruction de l’enseignement spécialisé et sa reconstruction, l’ouverture de classes, de postes et de structures spécialisées adaptées, l’arrêt de l’inclusion scolaire systématique
-    la reconstitution des RASED
-    l'augmentation des décharges de direction pour tous les directeurs, revalorisation indiciaire pour tous les directeurs, abandon du projet de loi Rilhac
-    l'arrêt de la territorialisation de l’Éducation nationale et des tentatives de remise en cause du calendrier national et de diminution des congés scolaires. Rétablissement d’un rythme (norme) unique fixé par l’Etat, ne dépendant pas des élus locaux : 4 jours pour tous, sur 36 semaines (lundi, mardi, jeudi, vendredi) dans toutes les écoles 
-    l'augmentation de 20% de la valeur du point d’indice et attribution immédiate de 49 points d’indice net supplémentaires pour tous les personnels, soit 183€ net par mois
-    le retrait du PPCR qui a instauré le salaire au mérite, la promotion à la cote d’amour, introduit opacité et arbitraire dans le cadre de la gestion de nos carrières
-    le retrait de la loi de transformation de la Fonction Publique qui institutionnalise le recours aux contractuels, fait disparaitre les CHSCT et les CAPD, et qui, dans la droite ligne de PPCR ajoute de l’arbitraire à l’arbitraire dans la gestion de nos carrières (mouvement, promotions…)
-    l'abandon du projet de réforme de retraite à points
-    l'abrogation de la loi travail et le retrait des ordonnances Macron.

Les jours heureux sont devant nous !

Bonne année à toutes et tous, bon courage pour la reprise.

Réunions d'information syndicale

Situation sanitaire, formations en constellation, conditions de travail, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…

Réunion d'information syndicale
Mardi 19 janvier à 16h45
Ecole maternelle Colombier à Rennes

Nous pouvons également tenir une RIS en fonction des besoins de chaque école, en respectant les mesures sanitaires ou en visio. N'hésitez pas à en discuter avec vos collègues et à nous contacter.

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
Vous trouverez la marche à suivre auprès de votre l'IEN pour participer ici : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Se réunir, établir les cahiers de revendications

Dans plusieurs écoles du département, des collègues se réunissent et discutent de leurs conditions de travail, du manque de reconnaissance, voire simplement de l'attention la plus élémentaire de la part de l'institution. Ils établissent des cahiers de doléances, des cahiers de revendications.

Les raisons de revendiquer sont nombreuses : 
•    L'impact de la situation sanitaire sur les conditions de travail,
•    L'augmentation du temps de travail personnel (préparations, réunions, APC, multiplication des tâches administratives, gestion de la difficulté scolaire…),
•    Le climat scolaire tendu dans certaines écoles, l'exposition quasi quotidienne, anxiogène, à des violences de natures et d'origines diverses,
•    Le manque de moyens humains (aide administrative, vie scolaire…), les interventions de plus en plus réduites des RASED, quand il y en a,
•    La semaine de 4,5 jours là où elle encore en vigueur, et qui est très majoritairement décriée, notamment à Rennes.

Les collègues dénoncent, dans ce contexte, de plus en plus difficile, épuisant, le manque de soutien de la part de la hiérarchie, des modes de communication essentiellement injonctifs ou culpabilisants lorsque des difficultés sont signalées, notamment dans les relations avec les élèves, les municipalités ou les parents. Ils dénoncent également l'absence de médecine de prévention.

Pour le SNUDI FO, c'est la voie à suivre : il invite tous les personnels à se réunir, discuter, définir les revendications, les faire remonter. Le SNUDI FO est disponible pour répondre à toutes les sollicitations, déclarer les réunions d'information syndicale (ces heures peuvent être déduites, à raison de 9h par année scolaire des 108 heures hors APC).

Personnels vulnérables : une nouvelle fois, silence complet du ministère !

Certains collègues placés en ASA en raison de leur vulnérabilité face au covid se sont interrogés sur la possibilité de poursuivre leur isolement au retour des vacances. Nous constatons donc qu’une fois de plus, le ministère, les recteurs et les DASEN ont laissé ces personnels dans l’incertitude la plus totale.

En effet, dans un contexte de poursuite de la pandémie, aucune information n’a été communiquée par le ministère de l’Education nationale ou par celui de la Fonction publique concernant les ASA pour les personnels vulnérables alors que ces dispositions n’étaient pour l’instant prévues pour ne s’appliquer que jusqu’au 31 décembre 2020.

Cependant, les dispositions applicables pour la fonction publique et dans l’Education nationale renvoient à la loi du 25 avril 2020 permettant les mesures d’activité partielle pour les salariés du privé considérés comme vulnérables. Cette loi dont l’application n’était prévue que jusqu'au 31 décembre 2020 vient d’être modifiée pour être prolongée jusqu’à la fin de l’année 2021.

En l’absence, à cette heure, d’autres dispositions, les collègues concernés peuvent donc, sur la base du certificat médical qu’ils avaient adressé à l’administration, informer celle-ci qu’ils demandent leur maintien en télétravail ou ASA.

Circulaire applicable à la fonction publique du 10 novembre 2020 : https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/covid-19/Circulaire_DGAFP_agents_vulnerables.pdf

Article 20 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000042726599/2021-01-01/

Non au fichage des Mineurs et Jeunes Majeurs Isolés Étrangers

Mardi 12 janvier 2021 à 12 heures
Rassemblement devant le Conseil Départemental 35

Préfecture de Beauregard à Rennes

Appel unitaire intersyndical départemental 35 des Collectivités Territoriales, de l'Action Sociale, de la Santé et de l’Éducation Nationale avec le soutien des unions départementales

Pour dire :
•    Non au fichage des mineurs et jeunes majeurs isolés étrangers, pratique infamante, discriminatoire, antirépublicaine que nous combattons !
•    Non au contrôle social de l'exil
•    Oui à la promotion sociale de la jeunesse

Pour exiger :
    L’abrogation des décrets sur le fichier AEM* (fichier d’Appui à l'Évaluation de la Minorité)  avec interdiction de son utilisation ;
    Le droit à l'accompagnement socio-éducatif des Mineurs Non Accompagnés (MNA) dans le cadre exclusif de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) sans conditions ;
    Le maintien et la sauvegarde de la scolarisation de tous les mineurs isolés étrangers et jeunes majeurs au sein du service public d’éducation ;
    Le droit d'accès à l'éducation spécialisée des MNA vulnérables et aux établissements de soins ;
    L'arrêt immédiat de toutes les OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français) et des reconduites à la frontière.

* L'État, par le décret du 30 janvier 2019, a mis en place un fichier national biométrique des mineurs non accompagnés dit fichier « d’Appui à l'Évaluation de la Minorité » (AEM), avec prise d'empreintes, de photos d'identité et de données à caractère personnel à l'usage des préfectures.

La prérogative de l'évaluation de la minorité relève non pas des préfectures, mais de décisions judiciaires incombant au juge des tutelles et au parquet des mineurs, saisis par les départements.

Une nouvelle dérive antidémocratique a été encore franchie avec le nouveau décret du 23 juin 2020 qui conditionne l'obtention de la contribution financière de l'État à la signature d'une Convention Conseil Départemental/Préfecture instituant l'utilisation systématique du fichier AEM.

Il s'agit là d'un sordide chantage financier de l'État pour modifier les choix des politiques d'accompagnement de l'ASE, qui sont pourtant des politiques relevant de la seule responsabilité des Conseils Départementaux et de l'application intégrale du Code de l'Action Sociale et des Familles.

Concrètement cela transformerait les travailleurs sociaux en agent de la préfecture, en exigeant d'eux qu'ils signalent à la préfecture les jeunes réfugiés afin de vérifier leur âge par des tests biométriques. Un tel postulat de suspicion de leur minorité fait courir aux jeunes concernés le risque d’une reconduite à la frontière à effet immédiat ou à l'occasion de leur majorité.

Tous les principes fondateurs républicains d'accès à la protection et à l'éducation se verraient foulés aux pieds.

Nos missions d'instruction et de protection de l'enfance seraient par là-même dévoyées, l'éthique professionnelle et la déontologie de l'Education nationale et du Travail Social seraient réduites à néant.