Informations syndicales
Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe
Les annonces de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille (*) suscitent le rejet chez les collègues. Plus de 100 écoles de Marseille ont ainsi refusé de rentrer dans ce dispositif qui explose le cadre de l’Ecole républicaine.
Conscients que cette expérimentation serait amenée à être généralisée, les personnels, partout en France, prennent position dans les écoles, dans les réunions d’information syndicale, pour l’abandon de l’expérimentation Macron et de la proposition de loi Rilhac. Ils soutiennent les écoles marseillaises qui refusent ce dispositif.
C’est dans cette situation que le maire de Marseille a déclaré ces derniers jours dans les médias locaux : « Ça ne se fera pas », « Je pense que c’est une mauvaise idée. Je le lui ai dit », « Je pense que cette idée est oubliée ».
La FNEC FP-FO s’est alors immédiatement adressée au ministre Blanquer pour lui demander confirmation de l’abandon de l’expérimentation Macron.
Mais le ministre persiste et signe. Il indique dans la presse : « Le maire de Marseille est sorti de ses compétences. C’est l’Education nationale, jusqu’à nouvel ordre, qui gère ces questions-là. Et donc, ce qu’il a dit n’est pas exact. Vous savez, en général, quand le président de la République dit quelque chose, nous le faisons derrière. »
Le recteur de l’académie d’Aix-Marseille soutient que le projet n’est pas abandonné et que les directeurs feront partie, au même titre que les IEN, des commissions chargées de recruter les enseignants dans ces écoles.
Ainsi, malgré des déclarations contradictoires qui témoignent sans doute d’une certaine fébrilité, cette expérimentation visant à bouleverser le fonctionnement de l’Ecole publique et à liquider le statut des personnels, est confirmée.
Plus que jamais, le SNUDI-FO réaffirme les termes de l’appel du bureau national adopté le 22 octobre : « le BN du SNUDI-FO considère que l’heure est à l’organisation de réunions de personnels, à la multiplication des motions d’école, à la préparation d’assemblées générales avec des délégués d’école, de secteurs, pour établir et réaffirmer les revendications, en premier lieu l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron, et décider des initiatives pour les faire aboutir. Les élaborations de motions dans les réunions syndicales, de motions d’école sont autant de points d’appui pour construire le rapport de force, si possible intersyndical. La question de la grève, de la grève pour gagner, est posée. »
(*) Pour rappel : le président Macron a annoncé début septembre à Marseille la mise en place d’un dispositif dans 50 écoles marseillaises, où les directeurs pourraient recruter les autres enseignants de l’école, où les fonctionnements et les rythmes scolaires des écoles pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires. Dans les Bouches du Rhône, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action et SUD Education revendiquent l’abandon de cette expérimentation, revendication exprimée lors du rassemblement organisé par les fédérations FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action et SUD Education lors du retour du président Macron à Marseille le 16 octobre et dans la grève interprofessionnelle le 5 octobre dans le cadre de l’appel des Unions Départementales FO, CGT, FSU et Solidaires.
* Télécharger le communiqué du SNUDI-FO
Appel de la quatrième convention nationale des AESH pour un vrai statut, un vrai salaire et l'abandon des PIAL
La quatrième convention nationale réunie le mercredi 10 novembre afin de faire un bilan concernant la montée à Paris et de réfléchir à une poursuite de nos actions, réaffirme l’appel de la troisième convention du 6 octobre.
Notre mobilisation du 19 octobre, qui était un appel à la grève de l’intersyndicale FSU, FNEC FP FO, CGT éduc'action, Sud éducation, SNALC, SNCL où nous nous sommes greffés et où nous avons nous même œuvré au déroulement de cette journée, a été une réussite. Plus de 3000 personnes de toute la France ont manifesté à Paris ! Mais malgré cela, le ministre reste encore sourd à nos revendications qui sont :
– Un vrai salaire parce que c’est un vrai métier, une réelle revalorisation salariale ainsi que les différentes primes (informatiques, REP/REP+,…) ;
– La création d'un statut de la Fonction Publique ;
– L'abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
– Une vraie formation.
* Lire l’appel de la quatrième convention nationale des AESH
Pour une poignée d’€uros, le gouvernement compte remettre en cause Statut, Sécurité sociale et mutuelles
Au motif de la participation de l’employeur à la complémentaire Santé, le gouvernement est en train de dynamiter la Sécurité sociale, le statut général et les mutuelles.
• Un contrat obligatoire pour la complémentaire
• 15 € pour amorcer la pompe !
• L’Obama Care à la française
• La mise en œuvre du « paquet salarial » !
• Des droits différents pour les actifs et les retraités
• Des droits différents entre fonctionnaires
• Le gouvernement veut la caution syndicale
* Télécharger le 4 pages de la FNEC FP-FO sur la PSC (Protection Sociale Complémentaire)
De la complémentaire « santé » au régime unique