Informations syndicales

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Carte scolaire

Dès le lendemain du comité technique ministériel du 15 décembre 2021, le SNUDI-FO affirmait qu’en décidant de ne créer aucun poste dans le 1er degré pour la rentrée prochaine, qu’en se contentant des emplois supplémentaires générés sur le dos des stagiaires (qui passeront d’un mi-temps à un temps plein devant la classe), le ministre Blanquer préparait une rentrée 2022 catastrophique.

Les faits confirment aujourd’hui cette analyse. Dans les CTSD et les CDEN, c’est une véritable hécatombe qui se déroule : des milliers de classes fermeront à la rentrée prochaine du fait des dotations ministérielles largement insuffisantes !

207 fermetures de classes sont prévues dans le Rhône, 182 en Seine-Saint-Denis, 178 dans les Hauts-de-Seine 163 dans le Val-de-Marne, 112 dans le Val d’Oise, 79 en Gironde, 56 dans le Gard, 50 dans l’Eure, 45 dans les Pyrénées-Atlantiques, 38 dans la Vienne, 34 dans le Puy-de-Dôme, 33 dans les Côtes-d’Armor, 27 dans les Charentes Maritimes, 22 dans les Pyrénées Orientales, 19 dans le Tarn, 17 en Mayenne, 17 dans l’Yonne, 12 en Corrèze...

D’autre part, alors que des élèves sont aujourd’hui renvoyés chez eux faute d’enseignants, les brigades de remplaçants seront encore affaiblies ; alors que l’inclusion systématique continue de faire exploser les écoles, il y aura toujours moins de postes d’enseignants spécialisés...

De la même manière que le ministre Véran détruit l’hôpital public en fermant des lits, le ministre Blanquer détruit l’Ecole publique en fermant des classes et des postes ... alors que ses économies sur ces dernières années s'élèvent à 675 millions d’€ ce qui équivaut à 4000 postes !

Communiqué du SNUDI FO national
Déclaration liminaire du SNUDI FO 35

Point sanitaire

La FNEC FP-FO a participé au point « sanitaire » organisé par le ministre le 11 février. Ce dernier s’est félicité de la nette amélioration de la situation sanitaire et a précisé les mesures prises :

•    La fin du port du masque en extérieur pour les élèves et les personnels ;
•    La possibilité d’effectuer les séances d’EPS sans masque en intérieur (dans le respect des distances donc pas d’activité de contact) ;
•    Le retour au niveau 2 du protocole donc la fin de la limitation du brassage par classe pour le premier degré ;
•    Un seul test sera demandé aux parents en cas de covid dans la classe et plus d’attestation sur l’honneur ; cela se fera sur une base de confiance ;
•    La Foire Aux Questions sera mise à jour en fonction de ces annonces.

La FNEC FP-FO a indiqué pour sa part que la situation était toujours extrêmement chaotique dans les écoles, établissements et services et que la question centrale était celle des postes et du recrutement immédiat des personnels sous statut pour faire face. L’annonce du retour au niveau 2 du protocole dans le premier degré doit s’accompagner des moyens de remplacements nécessaires, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement.

Communiqué de la FNEC FP FO

Le SNUDI-FO exige l’abandon définitif des évaluations CP !

Suite à la grève du 13 janvier, le ministre a décidé de reporter les évaluations CP. Lors d’un groupe de travail le 15 février, il annonce que celles-ci auront finalement lieu au retour des congés d’hiver.

Dans un courrier au ministre le 14 janvier 2019, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education affirmaient de manière unanime: « Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. » Au vu de la situation actuelle, cette exigence reste plus que jamais pour le SNUDI-FO d’actualité.

En effet, l’urgence n’est pas de contraindre les personnels à effectuer coûte que coûte ces évaluations CP ! L’urgence est de rétablir des conditions de travail acceptables pour les collègues de CP, comme pour tous les autres…

Communiqué du SNUDI FO national
Communiqué de presse intersyndical

Instances partenariales de dialogue sur la crise sanitaire

Pour notre organisation syndicale, la réponse prioritaire aux problèmes évoqués par les personnels lors de la grève du 13 janvier ne réside pas dans le fait de multiplier les protocoles, mais dans la création de postes et le recrutement de personnels à hauteur des besoins qu’ils soient enseignants, de vie scolaire, administratifs, psychologues, médecins, infirmières scolaires et assistantes sociales, et donc, pour commencer, par l’ouverture et le ré-abondement de toutes les listes complémentaires.

De plus il existe des instances, les comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT), qui sont largement sollicités par les collègues et qui ont les prérogatives d’émettre des avis, sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur.

Monsieur le DASEN, la FNEC FP-FO 35 ne viendra donc pas « partager sur la mise en œuvre » du renvoi de milliers d’élèves chez eux par manque de remplaçants, des fermetures  de classes envisagées dans les écoles…

Courrier de la FNEC FP FO 35 au DASEN

USEP

Le vote en première lecture à l’Assemblée nationale de la loi sport et d’un amendement qui introduit des « alliances éducatives » possibles avec des associations sportives locales, va mettre en difficulté le sport scolaire et particulièrement l’USEP.

En offrant ainsi la possibilité d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’une « alliance éducative », les parlementaires ouvrent la porte à l’externalisation du sport scolaire et font passer au second plan l’action même de l’USEP.

Or, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré fédère plus de 10 000 associations sportives scolaires et organise avec les équipes dans les écoles des rencontres sportives et associatives sur le temps scolaire, périscolaire et/ou extrascolaire. Par son action, l’USEP contribue non seulement à accueillir et accompagner le sport scolaire mais également à développer des valeurs et à pratiquer une citoyenneté en actes, ce que « les alliances éducatives » ne pourront peut-être pas garantir.

Communiqué intersyndical