Informations syndicales
En grève et dans la rue le 1er octobre
Riposte sociale pour l’abrogation de la réforme des retraite,
nos salaires et les services publiques
* Lire le communiqué intersyndical 35
[…] Alors qu’un budget d’austérité est en préparation, notre pouvoir d’achat continue de s’affaisser, nos services publics sont à l’abandon et nos conditions de travail se dégradent. Côté patronal, la fête continue : versements records aux actionnaires, soutenus par des aides publiques aux entreprises qui représentent deux fois le budget de l’éducation nationale !
Pourtant, ce sont bien nos revendications, les revendications sociales, qui sont majoritaires dans le pays ! Face à l’urgence économique, sociale et environnementale, pour vivre enfin dignement de notre travail, nous exigeons des réponses fortes. Nos organisations syndicales revendiquent :
• L’abrogation de la réforme des retraites
• L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux et l’égalité entre les femmes et les hommes
• Le renforcement, le développement et des moyens pour nos services publics, notamment à la santé et à l’Éducation
• Un projet radical de transformation sociale et environnementale par la planification et la démocratisation des choix de production
Le 1er octobre : organisons partout la grève !
Il n’y a que par la mobilisation que nos revendications seront entendues. Plus précisément, c’est par la construction de la grève, sur la base de nos réalités dans nos entreprises et services, que nous serons en capacité d’instaurer un rapport de force !
Le 1er octobre, c’est le premier jour du vote sur le budget à l’Assemblée. C’est également une journée de mobilisation des retraité·es pour un accès aux soins pour tous·tes.
Pour que gouvernement et patronat entendent enfin nos revendications, faisons du 1er octobre une grande journée de grèves et de mobilisations !
Manifestation à Rennes à 11H esplanade de Gaulle
à Redon 17H sous préfecture
St Malo et Fougères
Des ministres désignés pour maintenir le cap du démantèlement de l’École Publique
Près de trois mois après le résultat des élections législatives, l’insupportable déni de démocratie mis en œuvre par le président Macron se confirme. En dépit des mobilisations des salariés, en dépit du résultat des urnes, le président Macron entend coûte que coûte poursuivre sa politique d’austérité, de remise en cause des droits et garanties collectives, d’attaque contre les services publics. L’Éducation nationale n’échappe pas à cette logique.
La députée Genetet est ainsi nommée ministre de l’Éducation nationale. Elle a été membre de la commission Défense, et coordinatrice politique de la loi de programmation militaire 2024-2030 attribuant à l’armée un budget de 413 milliards d’euros au moment où les services publics manquent de tout, au moment où les salaires sont bloqués… Ce n’est donc pas étonnant qu’elle se soit déclarée « favorable à la généralisation du service national universel (SNU) pour nourrir “l’esprit de résilience" de la jeunesse ».
Anne Genetet n’a aucune compétence ni aucune expertise en matière d’enseignement : elle a exercé quelques années comme médecin, est devenue ensuite journaliste médicale, puis a travaillé pour une compagnie internationale d’assurances pour se pencher enfin sur les rapports entre les employeurs et les “gens de maison” en Indonésie (!) ; elle n’a jamais participé, en tant que parlementaire, à aucune commission liée à l’Éducation Nationale. Cela confirme qu’elle n’aura qu’un rôle de représentation et que les mêmes décisions continueront d’être appliquées par la haute administration de l’Éducation Nationale, dans la droite ligne de celles arrêtées ces dernières années.
D’ailleurs, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec Nicole Belloubet, en plus de mettre en avant ses parents enseignants, ses anciens enseignants et ses 4 enfants pour témoigner de sa grande connaissance de notre profession, la ministre Genetet déclare : « Le navire ne changera pas de cap ». Tout est dit, la nouvelle ministre sait ce qu’elle a à faire : Poursuivre la feuille de route de ses prédécesseurs, maintenir le cap de la casse de l’école Publique, continuer à démanteler…
La ministre sera accompagnée d’un « ministre délégué de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel. » Il s’agit du député Portier, connu pour avoir cosigné une tribune en défense « de l’enseignement privé indépendant ou sous contrat » et pour avoir reproché à l’ex-ministre Ndiaye, de ne pas réagir face à la « menace de l’entrisme islamiste à l’école ». Tout un programme… Artisan d’un rapport consacré à l’instruction des enfants en situation de handicap, il indiquait notamment : « Il faut arriver à intégrer le médico-social dans le scolaire et arrêter de les opposer. Profitons, par exemple, d’enregistrer une baisse de la démographie scolaire avec de nombreux locaux vacants et délocalisons certains dispositifs médico-sociaux dans l’école en y installant des professionnels. » Il est donc tout désigné pour poursuivre la politique des gouvernements précédents qui, dans le cadre de l’Acte 2 de l’École inclusive, se refusent à créer les places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux (estimées à 24 000 par le ministère) et au contraire dissoudre ceux-ci dans les écoles et les EPLE !
Ces nominations confirment le prolongement et l’aggravation de la politique de Macron de destruction de l’École publique et des droits des personnels. Le SNUDI-FO 35 estime ne rien avoir à attendre de ces nouveaux ministres et réaffirme l’intégralité de ses revendications, que nous pouvons obtenir par une mobilisation forte et unitaire.
• Augmentation immédiate des salaires et sans contrepartie !
• Annulation des suppressions de postes !
• Création des postes statutaires nécessaires et urgents !
• Stop à l’économie de guerre ! L’argent pour les services publics pas pour la guerre !
• Fonds public à l’École publique ! Fonds privés à l’École privée !
• Abandon de l’Acte2 de l’École inclusive, du choc des savoirs, du SNU, et de toutes les mesures qui cassent l’École !
• Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
• Abrogation de la réforme des retraites !
Certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2024 ont été refusées par le DASEN. Ces refus sont justifiés notamment par le manque d’enseignants dans le département. Tous les recours déposés lors de cette instance paritaire ont été accordés par le DASEN.
Si vous êtes concerné par un refus, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO pour être conseillé dans les démarches. Un refus n’est pas une fin en soit et chaque année nous obtenons satisfaction lors de la la CAPD ou avant via les recours.
Pour FO, toutes les demandes de temps partiels et de disponibilités doivent être accordées. Rappelons tout de même que ces droits sont autofinancés par ces collègues qui acceptent une perte de salaire partielle ou complète pour pouvoir concilier vie professionnelle et personnelle.
* Déclaration liminaire FO
* Compte rendu de la CAPD
Réunions d’information syndicale
Le SNUDI-FO 35 dépose tous les ans et régulièrement un calendrier de réunions qui vous permet de participer et de déduire ces heures de votre temps de travail. N’hésitez pas à nous solliciter pour organiser une RIS dans votre école.
Mardi 8 octobre 2024 à partir de 17h00
à l’école primaire François Renaud à Saint-Lunaire
Mardi 19 novembre à partir de 17h00
à l'UL FO de Saint-Malo (8 rue Ernest Renan)
Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !
Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.
Elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.
Il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.
Pour toute question, contactez le syndicat : snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67