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Rythmes scolaires : avis adopté pour un retour à 4 jours

Lors du CSA F3SCT (ex CHSCT), la FNEC FP-FO 35 a mis au vote le vœu suivant :

« Considérant que la semaine scolaire de 4 jours est largement majoritaire dans les écoles, que le fonctionnement sur 5 jours engendre des inégalités de traitement entre les personnels (transport supplémentaire, temps de service supplémentaire, formation continue…), dégrade leurs conditions de travail, et entretient une confusion scolaire/périscolaire. La F3SCT d’Ille-et-Vilaine, réunie le 3 octobre 2024 demande que toutes les écoles fonctionnent sur une semaine de 4 jours. »

POUR : FO (1) – UNSA (1)
ABSTENTION : FSU (5) – CGT (1) – SUD (1) – CFDT (1)

Le DASEN a désormais 2 mois pour répondre à cet avis. FO attend qu’il pèse de tout son poids pour convaincre les dernières communes du département de revenir à la semaine de de 4 jours. Plusieurs sont déjà prêtes à le faire comme Vitré ou Vezin-le-Coquet.

Le SNUDI-FO 35 invite les écoles du département à prendre position par des motions de conseil des maitres avant les prochains conseils d’école où la question des rythmes scolaires sera à l’ordre du jour.

Télécharger un modèle de motion pour le retour à 4 jours

Non à l’acte 2 de l’Ecole inclusive
Signez, faites signer la pétition FO

Depuis la rentrée, la question de l’inclusion scolaire est sur le devant de la scène : articles de presse qui pointent le manque d’AESH, publication au BO d’un texte sur le déploiement des DAR, rapport de la cour des comptes sur l’inclusion scolaire…

Le gouvernement lui-même reconnait les difficultés, comme N. Belloubet qui rappelle les 24000 élèves à qui on refuse une scolarisation faute de place dans les établissements sociaux et médicaux-sociaux (ESMS), comme les IME, les IMPRO, les IEM, les ITEP…

Mais au lieu d’en tirer les conclusions qui s’imposent et de renforcer l’enseignement spécialisé, le gouvernement veut poursuivre la fuite en avant de l’acte 2 de l’Ecole inclusive qui aboutit à toujours moins de prise en charge pour les élèves et toujours plus de conditions de travail dégradées.

La cour des comptes dresse un constat fort juste…

Un rapport de la cour des comptes publié en septembre 2024 indique par exemple : « Les effectifs d’élèves en situation de handicap en milieu scolaire ont triplé : 155361 élèves à la rentrée 2006 et 436085 en 2022… Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH-MDA) prescrivent des affectations en établissements médico-sociaux qui n’aboutissent pas toujours, faute de places ou en raison du choix des familles. De telles situations conduisent les écoles et les établissements scolaires, en raison de l’obligation de scolarisation qui incombe au ministère de l’éducation nationale, à accueillir des élèves présentant des troubles face auxquels les intervenants éducatifs se sentent démunis. » On ne saurait mieux dire…

Et d’ajouter : « Il faut également relever le manque de travaux qui permettraient d’analyser en quoi la scolarisation des élèves en situation de handicap est bénéfique pour eux en termes de réussite scolaire et, plus largement, éducative, ainsi que l’impossibilité de distinguer les parcours ou les dispositifs les plus efficaces et efficients. Il en résulte qu’il n’est guère possible de se prononcer sur les performances du modèle français d’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. » Le véritable « bénéfice » ne serait-il donc pas plutôt pécunier, sachant qu’un élève scolarisé en classe ordinaire coûte entre 3 et 10 fois moins cher qu’un élève dans l’enseignement spécialisé ?

Concernant les AESH, le rapport relève « d’importants problèmes de recrutement et une insatisfaction de ces agents par rapport à leurs conditions de travail… La dispersion des services des accompagnants d’élèves en situation de handicap entre plusieurs établissements montrent les limites des pôles inclusifs d’accompagnement localisés qui font l’objet de critiques récurrentes. »

Forts de ces constats, on s’attend donc à ce que le rapport propose de recruter les enseignants spécialisés pour répondre aux notifications de la MDPH, de recruter les AESH nécessaire avec un Statut de la Fonction publique, un vrai salaire et l’abandon des PIAL… Et bien non ! Bien au contraire…

…Mais des préconisations désastreuses ! […]

Lire le communiqué en intégralité
Le rapport de la cour des comptes à télécharger
Signer la pétition FO

Rendez-vous de carrière : derniers jours pour contester l'appréciation finale du DASEN

L’évaluation finale est officiellement arrêtée par le recteur ; même si dans les faits, c’est bien l’appréciation finale du DASEN qui s’exprime sous la forme des 4 niveaux d’expertise possibles : à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent.

Cette appréciation finale a été adressée aux collègues concernés le 16 septembre. Vous avez 30 jours (donc avant le 15 octobre) pour demander la révision de cette appréciation via un recours.

Le SNUDI-FO 35 vous accompagne dans cette démarche. Le recteur (Le DASEN par délégation) dispose alors lui aussi ensuite d’un délai de 30 jours francs pour réviser l’appréciation finale de la valeur professionnelle. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Dans tous les cas, contactez le SNUDI-FO 35 qui vous conseillera dans vos démarches et vous aidera à formuler votre recours. Chaque année, nous obtenons satisfaction pour bien des collègues.

Stage syndical

Le SNUDI-FO 35 organise un stage de formation syndicale « connaitre ses droits »  à destination des personnels du 1er degré (professeurs des écoles, AESH, PSY EN) le mardi 10 décembre 2024 à l’UD FO à Rennes.

Connaître ses droits est un pré requis indispensable pour mieux les faire valoir et apprendre à connaître les rouages administratifs, le déroulement d’une carrière ou encore son statut particulier. Il s’agira également de comprendre les enjeux ​ des réformes ​actuelles.​

En partant de vos questions et problématiques, nous répondrons ​de manière concrète ​afin de vous donner les outils pour défendre vos droits et faire face à la dégradation de nos conditions de travail.

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non. Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 9 novembre 2024 au plus tard.

Au programme : 

​- ​Le statut général​, l​e statut particulier d​u​ corps​ ​ ​des PE, le contrat de travail ;

- La fiche de paie, le point d’indice, les primes et indemnités, l’action sociale ;

​- ​Nos obligations réglementaires de service​, les sureffectifs, la surcharge de travail ;

- Les conditions de travail,​​ la santé et la s​é​curité au travail​,​ l’arrêt de travail, l’accident de travail, le registre SST, la violence au travail, les problèmes liés à l’inclusion systématique, la protection fonctionnelle ; ​​

- ​PPCR : déroulement et RV de carrière (​avancement, ​promotions,​ hors classe,​ évaluations​).

​- Les mutations, le mouvement, ​les différents types de postes, le droit à temps partiel, la disponibilité, le détachement, la formation, la rupture conventionnelle.

​- ​L​es différentes instances ​des personnels​ encore existantes (CAPD, CSA, F3SCT, CDAS…)​ et leur utilité pour se défendre.

Stages syndicaux FO 2024-2025