CDEN du 8 avril 2010

Publié le par SNUDI-FO 35

Chers collègues,

Le CDEN qui devait étudier le projet de préparation de la rentrée 2010 était convoqué ce matin. En l'absence du Préfet (qui n'a à ce jour jamais assisté à cette instance, alors qu'il la préside), du Président du Conseil Général, des élus locaux, la FNEC FP FO, la FSU et la CGT Educ'Action ont décidé de ne pas siéger. Vous trouverez en lien le communiqué de presse intersyndical qui a été rédigé par les trois organisations citées ci-dessus. Un courrier des mêmes syndicats a été adressé au Préfet et au Président du Conseil Général.
Le CDEN s'est néanmoins tenu, sachant que l'IA, qui le présidait, a considéré que le quorum était atteint. L'IA avait annoncé qu'aucune modification de son projet de carte scolaire ne serait présentée dans cette instance.

A midi, des délégations de l'école Pierre Lemaître de VITRE, de l'école maternelle Guillevic , des écoles des Gantelles, de Rennes étaient présentes devant la Préfecture de Région où se tenait le CDEN. La demande d'audience des enseignants et des parents d'élèves des Gantelles, s'est bizarrement perdue. M. Radenac, chef de cabinet du préfet s'est néanmoins engagé à demander à l'Inspecteur d'Académie d'assister au Conseil d'école des Gantelles élémentaire, ce soir, afin d'y apporter des réponses claires quant au projet de fusion qui conduirait à un groupe scolaire de 23 classes avec une direction unique (si ça n'est pas pour aller vers un EPEP, on se demande bien à quoi peut bien servir un tel projet).

Le matin même, parents et enseignants occupaient l'école. M. Salaün, IEN de la circonscription les rencontraient les uns après les autres. Depuis hier, des informations contradictoires circulent : la fusion aura lieu... elle n'aura pas lieu... l'IA suspend sa décision... la préfecture laisse entendre qu'il y aurait un moratoire.

Le SNUDI FO réaffirme son opposition à TOUS les projets de fusion. Cette question ne peut être dissociée de la question des EPEP et du statut des enseignants, ne peut être dissociée de la question budgétaire. L'IA parle de la nécessité de resserrer le réseau des écoles, qui seraient trop petites pour fonctionner correctement. Le SNUDI FO répond : ouvrez des classes, les écoles seront plus grandes. On ne peut revendiquer un autre budget pour l'éducation, revendiquer l'abaissement du nombre d'élèves par classes, exiger le maintien et le renforcement de l'école maternelle et accepter les fusions d'écoles.

C'est pourquoi le SNUDI FO a demandé à l'Inspecteur d'Académie lors du CTPD du 1er avril, vœu adopté par les représentants de la FSU, de renoncer aux 6 projets de fusions d'écoles prévus à la rentrée 2010.