Et maintenant, la grève ?

Publié le par SNUDI-FO 35

Le ministre, s'il reste sourd aux revendications des enseignants, portera la responsabilité de ce conflit.

Les enseignants n'ont pas à accepter une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail. Fonctionnaires d’État, ils n'ont pas à accepter de voir une partie de leurs obligations de service passer sous la tutelle des collectivités locales. Républicains, ils n'ont pas à accepter la "balkanisation" de l'école publique.

Pour Faire reculer le ministre PEILLON et lui faire abandonner ses projets, ils s'adressent de plus en plus nombreux aux organisations syndicales pour qu'elles appellent à la grève. Mais ces interpellations restent essentiellement individuelles. Elles doivent être collectives pour avoir quelque chance d'être entendues.

Nous l'avons dit, nous le répétons, le SNUDI FO 35, y est prêt, sur des mots d'ordre clairs. Mais nous voulons une grève pour gagner. Pour être efficace, ce mouvement doit se construire dans les écoles. C'est ce qu'ont fait les enseignants de l'école maternelle de Retiers en adoptant la motion que vous trouverez en lien suivant. Les prises de position de ce type doivent se multiplier, être adressées aux syndicats. Le SNUDI FO les diffusera toutes.

Par ailleurs, le SNUDI FO 35 travaille à réaliser l'unité syndicale la plus large. Ce matin devant l'Inspection Académique, il a proposé au SNUipp FSU, à SUD Éducation, à la CGT, de mener une action commune pour obtenir satisfaction sur deux mots d'ordre :

  • le projet de loi de refondation de l'école ne doit pas être présenté à l'Assemblée Nationale
  • le projet de décret sur les rythmes scolaires ne doit pas être publié.

Cette proposition a été acceptée. Un vœu sera proposé à la CAPD du 29 janvier. Les organisations syndicales citées se rencontreront pour décider de la forme de l'action commune. Le SNUDI FO proposera la grève, comme va le faire au niveau national la FNEC FP FO aux autres fédérations de l’Éducation Nationale, qui se rencontreront lundi 28 janvier à 17 heures (lire le communiqué en lien suivant).