Informations syndicales

Publié le

Conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait…) et perspectives

Réunion d’Information Syndicale en visio-réunion

mercredi 3 juin à 14h

* S'inscrire à la RIS

Le SNUDI FO continue à appeler les collègues à :

- signaler tout problème lié au protocole sanitaire à  l'aide des fiches Santé et Sécurité au Travail ou Signalement de Danger Grave et Imminent

- renseigner l’enquête « Situation des écoles depuis le début du déconfinement »

 

Le virus ne doit pas tuer l’école de la république !

Alors que la reprise en présentiel se fait partout dans les écoles et les collèges, sur la base d’un protocole inapplicable et sans que les garanties sanitaires ne soient assurées (voir courrier au recteur), alors que le ministère traîne des pieds pour fournir des éléments statistiques sur le confinement et le déconfinement, le gouvernement avance ses pions pour organiser la fin de l’école de la république.

En effet, pour JM Blanquer, "l'école de demain", c’est le 2S2C, c’est-à-dire le recours à des animateurs communaux pour mener, sur temps scolaire, des activités sportives, artistiques ou culturelles (avec des groupes de 15 élèves maximum). La crise du Coronavirus est ainsi l’occasion pour le ministre de faire des économies de postes, tout en sortant le sport, l’art et la culture du champ scolaire. On attend avec hâte les autres « pistes » annoncées par le ministre : « juste place pour le numérique » et  « nouvelle organisation du temps » !

Quand ce n’est pas le gouvernement qui a des « idées » pour construire l’avenir de l’école, ce sont les députés. Après la proposition de loi créant une fonction de directeur d’école (voir informations syndicales de la semaine dernière), c’est une députée Les Républicains qui vient de déposer un projet de loi visant à « instaurer l’enseignement numérique distanciel dans les lycées, collèges et écoles élémentaires » pour « assurer aux élèves un enseignement distanciel comme une alternative au présentiel » .

Pour le SNUDI FO, il n’est pas possible d’accepter encore le désengagement de l’Etat. Nos revendications ne sont pas confinées et doivent être entendues !
C’est pourquoi il exige :

- le retrait du protocole 2S2C,
- l’abrogation de la loi d’urgence sanitaire,
- le maintien du cadre national de l’Education,
- l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires.

* Lire le communiqué du SNUDI-FO sur le 2S2C
* Lire le courrier adressé par la FNEC-FP FO 35 au recteur
* Lire le communiqué de la FNEC FP FO
* Lire le compte-rendu du Comité Technique Ministériel du 20 mai 2020

 

Prime Covid : à vot’ bon cœur m’sieurs dames !

En août ou septembre, la "nation reconnaissante" versera une prime aux enseignants… mais, fidèle à sa doxa, le gouvernement ne montrera pas une reconnaissance collective : comme d'habitude, seuls quelques happy few seront « reconnus ». Pas de prime donc pour les enseignants qui se sont "contentés" d’assurer « l’école à la maison » dans des conditions souvent difficiles, avec leur équipement personnel, des réseaux saturés, avec leurs propres enfants à garder, avec des obligations de service qui ont explosé et des heures supplémentaires qui ne seront pas payées. Seuls ceux qui ont assuré l'accueil des enfants de soignants et d'autres catégories professionnelles indispensables à la gestion de la crise seront concernés par la prime… et encore pas tous ! Voici le cadrage ministériel :
    • 0 € pour moins de 4 jours de présence ;
    • 330 € pour 4 à 9,5 jours ;
    • 660 € pour 10 à 15,5 jours ;
    • 1 000 € pour 16 jours et plus.

Loin des primes (même si elles sont bonnes à prendre quand on les donne) et médailles du mérite, la FNEC FP-FO revendique :

- l’abrogation de PPCR et la mise en place de grilles indiciaires attractives, permettant un déroulement de carrière porteur d’augmentations du salaire ;
- un démarrage de la grille à 120% du SMIC ;
- l’intégration des primes statutaires dans le traitement avec compensations des cotisations qui en découlent ;
- la suppression du jour de carence ;
- le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000 par l’augmentation immédiate de 18% de la valeur du point d’indice.

* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
* Lire le communiqué unitaire sur les salaires

 

Mouvement : continuez à faire appel au syndicat

Depuis la loi de transformation de la Fonction publique, les syndicats qui ont des élus en CAPD ne siègent plus sur le sujet des mutations.  Le SNUDI-FO 35 peut toutefois vous aider dans les étapes à venir du mouvement :

Phase

Date

Contacter le SNUDI FO

1er accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux (sans barème)

 

06 mai 2020 (après-midi)

Nous contacter en cas d’erreur dans vos vœux.

2e accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux avec barème initial

29 mai 2020 (après-midi)

Nous contacter pour vérifier votre barème et/ou pour le faire modifier par l’administration.

Nous contacter pour faire réviser priorité et bonification.

Date limite de demande de correction du barème et/ou d'une priorité et/ou d'une bonification

12 juin 2020

3e accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux avec barème final

18 juin 2020 (après-midi)

Nous contacter pour faire

un recours.

Communication résultats SIAM et I-prof

22 juin 2020 (après-midi)

Phase d'ajustement

Juillet 2020

Phase d'ajustements de rentrée

Septembre 2020

Informations syndicales

Publié le

Réunion d’Information Syndicale : conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait...)

mercredi 3 juin à 14h

en visio-réunion

 * S'inscrire à la RIS

 

COVID 19 et réouverture des écoles : ne pas "faire au mieux", signaler toutes les difficultés par le registre SST et le registre de signalement de danger grave et imminent

La reprise s'est effectuée dans les conditions imposées par le protocole ministériel, décliné localement.
Le SNUDI FO et la FNEC FP FO n'ont eu de cesse de dénoncer ce protocole :

- l'insuffisance des garanties de protection sanitaire : pas de masque FFP2, les seuls reconnus suffisamment protecteurs par le code du travail, pas de dépistage systématique ;

- l'impossibilité d'appliquer strictement ses prescriptions : mesures barrières, règles de distanciation, conditions matérielles (salles trop petites...), manque de personnels (médecins, infirmières scolaires)...

Compte tenu de ces conditions, l'encouragement adressé aux personnels de l’Éducation Nationale, enseignants, AESH, à "faire au mieux" est inacceptable. Certes on leur assure qu'ils ne seront pas poursuivis en cas de problème, que l’État se substituera... on leur annonce aussi qu'ils sont susceptibles de sanctions disciplinaires s'ils n'appliquent pas, volontairement, le protocole. Qui fixera la limite entre le "faire au mieux" et la non application volontaire du protocole ? Pas question d'accepter cette épée de Damoclès !

Pour le SNUDI FO, il n'y a qu'une solution : signaler chaque problème : manque de matériel, locaux inadaptés, impossibilité de faire respecter les gestes barrières ou la distanciation par les élèves, insuffisance du nettoyage (le protocole en prévoit plusieurs, donc au moins deux, par jour)... à  l'aide des fiches Santé et Sécurité au Travail ou  Signalement de Danger grave et Imminent. Les enseignants et AESH ne seront pas responsables des problèmes qui surviendraient, à l’État employeur d'assumer sa décision de rouvrir les écoles sans apporter les garanties nécessaires de sécurité sanitaire!

 

Territorialisation de l'école, casse des statuts, autonomie des écoles et pseudo statut de directeur : la bonne aubaine de la crise sanitaire !

En imposant un protocole sanitaire à la fois insuffisant et inapplicable (absence de masques réellement protecteurs, de dépistage systématique, impossibilité de faire respecter strictement les gestes barrières), en laissant le libre choix aux parents de mettre ou non leurs enfants à l'école, en renvoyant aux municipalité la responsabilité d'ouvrir ou non leurs écoles, le ministère ne cherche en réalité qu'à dérèglementer les missions des enseignants et territorialiser l’école publique.

Car le président de la République et son ministre pouvaient faire d'autres choix. Ils pouvaient, dès l'annonce de la fermeture des écoles, préparer leur réouverture dans de bonnes conditions sanitaires, et donc dans des conditions de fonctionnement beaucoup plus normales (ne serait-ce qu'en faisant respecter l'obligation scolaire).

Les conditions de la reprise entrainent la remise en cause des obligations de service, des missions d'enseignement et du groupe classe, le télétravail imposé en dehors du cadre règlementaire ainsi que la territorialisation, la réouverture et le fonctionnement des écoles étant décidés par les mairies... Autant d' "innovations", en principe temporaires pour faire face à l’épidémie, mais dont le ministre indique déjà qu'elles constituent "l'école de demain".

De plus, profitant de la crise sanitaire, dans le droit fil de la politique du gouvernement qui organise la territorialisation/destruction de l’école publique et remet en cause le statut des enseignants, plusieurs députés ont déposé une proposition de loi créant une fonction de directeur d’école qui serait un premier pas vers la création d’un statut de directeur, et la mise en place d'écoles autonomes.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir et à faire valoir toutes leurs revendications :

- Non à la territorialisation de l’école

- Respect des statuts, des missions, des obligations de service, des conditions de travail et de la santé des personnels

- Des mesures de sécurité et de protection pour tous (dépistage systématique, masques FFP2, désinfection des locaux…), respect des droits notamment dans le cadre des CHS-CT

- NON au statut de directeur et à la mise en place d’écoles autonomes, OUI à la satisfaction des revendications sur la direction d’école :

- augmentation financière significative : 100 points d’indice pour tous

- amélioration des décharges pour tous les directeurs, y compris ceux exerçant dans les petites écoles

- aide administrative statutaire dans toutes les écoles

* Lire le communiqué direction du SNUDI FO

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

* Lire le courrier de FO au ministre de l’Education

 

Stagiaires : La FNEC FP-FO revendique toujours la titularisation pour tous

Lors du CHSCT ministériel du 21 avril, la FNEC FP-FO a déposé l’avis suivant : « Considérant que la carrière des personnels ne saurait être impactée par la crise sanitaire actuelle, considérant que les fonctionnaires-stagiaires ont travaillé comme tous les personnels, faisant preuve comme tous les personnels d’un dévouement sans pareil, malgré les conditions et les incertitudes qui pèsent sur eux, le CHSCTM demande que les titularisations de ces collègues soient prononcées en juillet, sans aucun retard au 1er septembre 2020.» (Pour : FO, UNSA ; Contre : FSU)

Après les premières réponses du ministère, la FNEC FP FO continue de revendiquer la titularisation de tous les stagiaires dès le mois de juillet, avec effet au 1er septembre.

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

 

Réforme des concours et de la «formation des enseignants» : un concentré de  territorialisation et de contractualisation

Dans ce domaine comme dans d’autres, la crise du Covid-19 n’a aucunement infléchi les projets du ministère : en effet la nouvelle présentation le 14 mai du projet d’arrêté «fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters MEEF» enkyste la «masterisation», accroît la contractualisation et constitue une attaque en règle contre les concours et les statuts.

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

 

Quand des hauts fonctionnaires du ministère stigmatisent ce que FO ne cesse de dénoncer depuis des années

Le 14 mai, un groupe d’une quinzaine de hauts fonctionnaires de l’Education nationale (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère), certains de « droite » et d’autres « de gauche », faisait parvenir une tribune à différents médias. Ils y déclarent observer « consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs ».
Les réformes réactionnaires et ultralibérales de l’école, le musellement de toute voix dissidente, la privatisation de l’enseignement ou le mépris des personnels, dénoncés dans cette tribune, sont autant de dérives contre lesquelles le SNUDI FO ne cesse de se battre depuis des années en alertant les collègues, en défendant les dossiers individuels et en oeuvrant à la construction d’un mouvement collectif nécessaire pour obtenir la fin de pratiques mortifères pour notre système éducatif.

* Lire le document de synthèse du SNUDI FO 35 relatif à la tribune du groupe Grenelle

Informations syndicales

Publié le

Réunion d’Information Syndicale : conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait...)

mercredi 20 mai à 14h
en visio-réunion

Si vous souhaitez participer à cette RIS, envoyez un mail au syndicat en indiquant vos nom, prénom, école, adresse mail (perso, pas académique) et un numéro de téléphone portable. Nous vous enverrons le lien pour participer à la visio-réunion.

 

CTSD et CHSCT D : des conditions de reprise inacceptables

Lors du CTSD du 11 mai, FO et CGT votent contre les conditions de la reprise.

FSU, UNSA Education et SGEN-CFDT s'abstiennent.

* Lire le compte-rendu du CTSD du 11 mai
* Lire de compte-rendu du CHSCT D du 5 mai

 

Réouverture des écoles : n’engagez pas votre responsabilité, ayez le réflexe "registres SST et DGI"

La réouverture des écoles, effective depuis le 11 mai, génère angoisse et colère chez les enseignants, tant il est vrai que la reprise en présentiel, organisée dans l’urgence par les personnels, sur la base d’un protocole aberrant et inapplicable, nie l’essence même de l’école : un espace qui accueille TOUS les élèves pour y dispenser des APPRENTISSAGES, dans un cadre SÉCURISÉ.

De son côté, la hiérarchie, qui depuis le début de l’épidémie brille par son incurie (quand ce n’est pas, hélas, par son acharnement à compliquer la situation par des injonctions aussi déplacées qu’anxiogènes) tient depuis quelques jours un double discours aux enseignants :

- d’un côté, il s’agit de « rassurer », de manière totalement cynique, en signifiant que l’école a « une obligation de moyen, pas de résultats » ;
- de l’autre, il importe de déployer le parapluie en indiquant que, si la responsabilité pénale des collègues ne pouvait être engagée (l’état se substituant), en cas de non  respect du protocole, les enseignants seraient en faute.

Dans ce contexte, nous appelons les collègues à la plus grande vigilance (il ne leur est pas permis d’aménager le protocole sans engager leur responsabilité). Pour tout incident relatif à la non observance des préconisations protocolaires, il est impératif de rédiger une fiche du Registre Santé et  Sécurité au Travail et/ou du Registre de Danger Grave et imminent, de les transmettre au syndicat et à l’IEN, acte qui transférera la responsabilité de l’enseignant ou du directeur vers la hiérarchie.

* Lire des exemples de formulations pour fiches SST
* Lire la liste exhaustive des préconisation du protocole sanitaire (sur 10 pages)

Informations syndicales

Publié le

"Si le protocole ne peut être respecté, l'école doit rester fermée." Jean-Michel Blanquer
Le protocole est inapplicable, aucune école ne doit rouvrir ! Le ministre doit tenir son engagement !

Aucune mesure efficace de protection n'est prévu par le protocole. Le respect de la distanciation et  des gestes barrières est impossible, les conditions de travail qu'implique l'application du protocole sont intenables tant pour les personnels que pour les élèves, l'accompagnement des élèves en situation de handicap est par nature contradictoire avec l'application du protocole.

A une semaine d’une réouverture irresponsable des établissements scolaires, Blanquer continue avec son protocole sanitaire inapplicable de se désengager de ses responsabilités,  en transférant directement la responsabilité de l'organisation de cette reprise aux directeurs et aux élus locaux.

Le SNUDI FO appelle donc les directeurs et tous les personnels à lister toutes les impossibilités à respecter le protocole sanitaire national et à les communiquer au syndicat, à leur IEN et au Maire de leur commune, ainsi qu’à saisir les CHSCT via le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) et/ou le Registre de Signalement de Danger Grave et Imminent (RSDGI). Il appelle les personnels à :

- Exercer leur droit de retrait, avec le syndicat (cf. tract "droit de retrait"),
- Faire valoir leur droit à une autorisation spéciale d'absence s'ils sont, eux-mêmes ou un de leurs proches, personnes à risques (cf. liste des pathologies),
- Faire valoir leur droit à une autorisation spéciale d'absence pour garder leurs enfants : Force Ouvrière exige que les personnels de l'Education Nationale bénéficient du même droit que les autres parents d'élèves à choisir de mettre ou non leurs enfants à l'école,
- Faire valoir si c'est nécessaire leur droit à congé maladie.

La FNEC-FP FO, qui aura demain à 12h45 un entretien téléphonique avec le DASEN, a déposé un préavis de grève jusqu'au 4 juillet.

* Lire le communiqué direction du SNUDI FO

* Télécharger le tract "droit de retrait"

* Signer la pétition de la FNEC FP FO : pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

* Télécharger le protocole sanitaire

* Télécharger le modèle de motion

* Consulter la liste des pathologies rendant les personnes fragiles face au covid-19 sur le site du ministère de la santé

 

Force Ouvrière agit à tous les niveaux contre la réouverture des écoles en l'absence de garanties de sécurité sanitaire

Au ministère, auprès de la préfète, du recteur, du DASEN, en CHSCT (ministériel, académique ou départemental), en s'adressant aux maires, que ce soit au niveau interprofessionnel, de l'Education Nationale, des personnels territoriaux, Force Ouvrière alerte sur le caractère dangereux et irresponsable de rouvrir les écoles à partir du 11 mai, en l'absence de garanties de sécurité sanitaire. Force Ouvrière a déclenché une procédure d'alerte auprès du ministère, du recteur et des 4 DASEN de la région pour permettre aux personnels de faire valoir leur droit de retrait. La FNEC FP FO va être reçue par le DASEN d'Ille-et-Vilaine dans le courant de la semaine. Le SNUDI FO 35 organise une réunion d'information syndicale en visio-réunion.

* Lire le courrier FNEC FP FO 35 - UD FO 35 - FO Territoriaux 35 aux maires

* Lire le compte rendu du CHSCT départemental du 30 avril 2020

Il appelle les enseignants à participer à la réunion d'information syndicale en visio-réunion organisée par le SNUDI FO 35 le mercredi 6 mai à 14h.
Si vous souhaitez participer à cette RIS, envoyez un mail au syndicat en indiquant vos nom, prénom, école, adresse mail (perso, pas académique) et un numéro de téléphone portable. Nous vous enverrons le lien pour participer à la visio-réunion.

Le SNUDI FO 35 appelle également tous les personnels à continuer de renseigner les enquêtes du syndicat relatives à la l'hygiène, la santé, la sécurité et aux conditions de travail, permettant d'intervenir en CHSCT :

* Compléter le questionnaire en ligne « Covid 19 : situation des écoles »

* Compléter le questionnaire en ligne  « Covid 19 : conditions de travail pendant le confinement »

Informations syndicales

Publié le

Pas de reprise sans garanties de sécurité sanitaire !

Non à la réouverture des écoles le 11 mai

Le président de la République et son gouvernement, au mépris des avis scientifiques et du plus élémentaire principe de précaution, ont décidé d'imposer la réouverture des écoles et des établissements scolaires à compter du 11 mai. Pour Force Ouvrière, aucune reprise n'est envisageable sans que les conditions de sécurité sanitaire des personnels et des élèves ne soient garanties. Faute de réponse des autorités à ce préalable, Force Ouvrière lance une procédure d'alerte et appelle les personnels à exercer leur droit de retrait.

C'est ce que le SNUDI FO 35 a indiqué au DASEN lors de l'entretien du lundi 27 avril relatif aux conditions de la reprise à partir du 11 mai. Le gouvernement a pris une décision extrêmement grave, en renvoyant aux responsables locaux le soin de la mettre en œuvre : élus locaux, recteurs, DASEN, personnels des écoles... C'est sur eux que pèseraient ces lourdes responsabilités. Le SIA (Syndicat des Inspecteurs d'Académie) ne s'y est pas trompé et s'en est ému dans un communiqué de presse dont nous vous invitons à prendre connaissance.

Le SNUDI FO 35 appelle tous les personnels à rejoindre les 52 500 signataires de la pétition de la FNEC FP FO, à continuer à renseigner l'enquête relative à la situation des écoles dans le cadre de l’accueil des enfants de soignants, ainsi que celle relative aux conditions de travail et à la santé des personnels pendant le confinement.

* Lire le compte rendu de l’entretien avec le DASEN

* Signer la pétition de la FNEC FP FO : pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires ! 

* Lire le communiqué de presse du SIA

* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO suite aux annonces du premier ministre
 

Des questionnaires pour être informés sur la situation départementale

Notre administration ne communiquant aucune information sur la situation des écoles et des personnels pendant le confinement (le voudrait-elle qu'elle aurait bien du mal à le faire au vu de son peu d'empressement à prendre la température du terrain), nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour avoir une idée de la situation dans notre département.

A l'heure actuelle, l'enquête "Covid 19 : situation des écoles" nous indique que :

- 37 % des écoles accueillant des enfants de personnels soignants ne disposent ni de gel hydroalcoolique ni de serviettes à usage unique et 45% ne disposent pas de masques ;

- pour 100 enfants accueillis, on dénombre 43 cas de covid (suspectés ou confirmés) chez les enseignants et les élèves.

Pour que nous disposions tous d'une photographie plus nette de la situation, continuez à participer à cette enquête en remplissant le formulaire en ligne (cela prend moins d'une minute).

Nous vous invitons également à renseigner un 2e questionnaire en ligne relatif aux conditions de travail et à la santé des personnels pendant le confinement (là encore, c'est très rapide).

L'information est entre nos mains : partageons-la !

Enquête covid 19 SNUDI-FO 35

 

 

 

 

 

 

 

* Compléter le questionnaire en ligne « Covid 19 : situation des écoles »

* Compléter le questionnaire en ligne  « Covid 19 : conditions de travail pendant le confinement »