Informations syndicales

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17 mars : L’augmentation des salaires et des pensions : Une priorité pour toutes et tous !

Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes. […]

En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie  (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a  également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.

Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.

L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation  des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.

Pour les organisations syndicales CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, et les organisations de jeunesse Union Pirate, Solidaires étudiant•es, FSE d’Ille-et-Vilaine :
•  Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice. […]

Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations d’Ille-et-Vilaine CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, Union Pirate, Solidaires étudiant•es, FSE appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars 2022.

Télécharger le tract intersyndical d'Ille-et Vilaine
Lire le communiqué de la FNEC FP FO

La déclaration préalable d’intention de faire grève est à envoyer aujourd'hui, lundi 14 mars avant minuit. Consulter notre page "Grève" pour plus d’information.

Télécharger la déclaration préalable à la grève

Mouvement interdépartemental : seuls 20% des collègues obtiennent satisfaction !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mercredi 9 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3570 collègues (contre 3614 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 17462, soit 20,44% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a dix ans !

La pénurie de postes organisée par le ministère et les politiques d’austérité  aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels.

De plus, cette année, la mise en place de postes à profil (POP) interdépartementaux, recrutement « à la tête du client », a aussi remis en cause les perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap...). Par exemple, pour l'Ille et Vilaine (35), cette année, il faut presque 150 pts de plus que l'année dernière pour intégrer ce département ! […]

Le SNUDI-FO invite les collègues n’ayant pas obtenu satisfaction à effectuer dès maintenant un recours auprès de leurs IA DASEN voire du ministère et préparer leur dossier d’ineat-exeat avec l’aide du syndicat.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Les stagiaires 2021/2022 effectuent cette année leur stage dans des conditions dégradées : protocoles inapplicables, formation parfois en distanciel, télé enseignement imposé pour certains collègues, refus du ministre de recruter les postes nécessaires pour assurer le remplacement systématique des enseignants absents et pour baisser les effectifs…

Durant votre année de stage, vous participerez au mouvement afin d’obtenir un poste à titre définitif ou à titre provisoire pour l’année 2022-2023. Comment cela se passera-t-il ?

Contactez le SNUDI-FO 35 pour être conseillé(e) !

Télécharger le 4 pages stagiaires

Evaluations d’école de Blanquer : Organisons la mobilisation pour bloquer une des pièces maîtresses du puzzle du Grenelle !

Le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école.

« Les parents et élèves, parties prenantes »

L’évaluation engage  « l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous. » « Toutes les parties prenantes doivent participer à l’auto-évaluation dans tous les domaines : enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves…» ! C’est la porte ouverte à toutes les pressions possibles !

L’évaluation d’école comme base du projet d’école

« Les travaux menés  (…)  ont vocation à conduire à une actualisation ou renouvellement du projet d ’école ».  Les éléments émanant des rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe auront vocation à devenir la base du projet d’école qui, articulé à la loi Rilhac et à la mise en place de conseil d’école décisionnaire, permettra aux parents et élus d’imposer des choix que le directeur sera chargé de mettre en œuvre.

Un rapport d’auto-flagellation…

La méthode proposée pour l’auto-évaluation est que l’école réponde à une multitude de questions effarantes sur 4 domaines : apprentissages, suivi des élèves et enseignement / bien -être des élèves et climat scolaire / acteurs et fonctionnement de l’école / école dans l’environnement institutionnel et partenarial.
Le rapport devra faire état de la méthode retenue, des analyses et réflexions, d ’une appréciation sur l’école, d’axes de développement avec un plan d’action (indicateurs et calendrier), des besoins de formation et d’une appréciation générale. Au sortir de cette évaluation d’école, les personnels auront donc des comptes à rendre dans le cadre de contrats d’objectifs qui s’imposeront !

Pour une mise au pas des personnels avec l’accompagnement collectif PPCR obligatoire

« L’évaluation externe vise à identifier les forces (de l’école), ses faiblesses et à s’appuyer sur son potentiel pour explorer les marges de manœuvre et de progrès. »  Dans le cadre de l’auto-évaluation, les personnels doivent déterminer leurs besoins de formation et accompagnement…  Il s’agit de l’accompagnement collectif PPCR que vont se voir imposer les personnels avec des formations obligatoires et une remise en cause de la liberté pédagogique…

Vous souhaitez en savoir plus,
Contactez le SNUDI-FO 35 pour organiser une réunion d'information dans votre école !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Pétition AESH FO et FCPE : Continuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !

Monsieur le Ministre,
Depuis un an, les mobilisations des personnels AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces mobilisations, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.
Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministre Blanquer a maintenu son attitude méprisante envers ces collègues :
- la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés qui les contraignent au cumul d’emploi, dans un contexte où le coût de la vie explose ;
- Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
- L’absence de reconnaissance du métier qui conduit à la perte de sens de leur mission, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.
Monsieur le Ministre, il y a urgence à répondre à nos revendications. Il faut :
- augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
- prendre en charge tous les déplacements et revaloriser les indemnités kilométriques ;
- leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre de leur travail ;
- abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
- donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
- recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement qui correspond pleinement à leurs besoins.

Pétition à télécharger, à signer et à renvoyer à snudifo35@orange.fr

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17 mars : Pour l'augmentation immédiate des salaires, des pensions et des minimas sociaux

Le budget des armées explose,
les classes et les postes ferment,
les salaires restent bloqués : inacceptable !

Lors de son allocution télévisée du 2 mars, le président Macron a annoncé que le budget des armées allait fortement augmenter. Rappelons que celui-ci a progressé de 1,7 milliards d’euros chaque année depuis 2017 et qu’à compter de 2023 cette augmentation devrait atteindre 3 milliards d’euros par an.

Et pendant ce temps, le président Macron a supprimé près de 18 000 lits d’hôpitaux depuis le début de son quinquennat.

Et pendant ce temps le ministre Blanquer a rendu 675 millions d’euros sur son budget ces deux dernières années ; pour la rentrée 2022, il supprime 410 équivalents temps plein d’enseignants dans le 2nd degré (alors que 1 883 postes ont déjà été supprimés en 2021) ainsi que 30 postes chez les personnels administratifs.

Au moment où les dépenses militaires explosent, ces sont des milliers de classes et de postes qui sont fermés dans les écoles, les établissements et les services suite aux comités techniques dans les départements et les académies.

Ces mesures provoquent d’ailleurs la résistance des personnels. Les rassemblements, les grèves se multiplient. La FNEC FP-FO les soutient. Que ce soit au nom de la pandémie ou au nom de la guerre, il ne saurait être question, pour la FNEC FP-FO, de suspendre les revendications.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO

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8 mars : journée des droits des femmes

Pour l'Union Départemental FO, il en manque 364 !

L’UD FO 35 a fait en sorte pendant les 3 réunions préparatoires que le texte commun se situe au maximum sur un terrain syndical et non sociétal comme c’était le cas au début.

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est une journée de combat pour l’émancipation des femmes, c’est un jour de lutte pour la justice sociale. Les femmes doivent se battre elles-mêmes pour leurs droits, pour leurs salaires, pour leurs conditions de travail, pour conserver leur dignité mise à mal par les injustices, le pouvoir, les violences machistes, le mépris. Tout le monde doit s’engager et lutter contre les dominations.

Télécharger le tract intersyndical 35
   

17 mars : Grève interprofessionnelle pour l'augmentation immédiate des salaires, des pensions et des minimas sociaux

Les bruits de botte se multiplient aux portes de l’Europe. Les replis nationalistes et identitaires, les idées xénophobes se propagent comme un poison mortel dans les têtes et dans les cœurs.

Pendant ce temps, les grosses fortunes prospèrent...Entre septembre 2011 et septembre 2021, par exemple, la fortune cumulée des 5 familles les plus riches de France est passée de 64 milliards d’euros à 419 avec notamment un bon prodigieux entre septembre 2017 et septembre 2021. En 10 ans, ces 5 familles ont donc gagné 355 milliards, l’équivalent du SMIC pour 30 millions de salariés pendant la même période. Il n'y a pas de jours sans que telle ou telle banque, tel ou tel groupe n’affiche des profits records en dizaines de milliards.

Télécharger le tract de l'UD FO 35

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Carte scolaire

Dès le lendemain du comité technique ministériel du 15 décembre 2021, le SNUDI-FO affirmait qu’en décidant de ne créer aucun poste dans le 1er degré pour la rentrée prochaine, qu’en se contentant des emplois supplémentaires générés sur le dos des stagiaires (qui passeront d’un mi-temps à un temps plein devant la classe), le ministre Blanquer préparait une rentrée 2022 catastrophique.

Les faits confirment aujourd’hui cette analyse. Dans les CTSD et les CDEN, c’est une véritable hécatombe qui se déroule : des milliers de classes fermeront à la rentrée prochaine du fait des dotations ministérielles largement insuffisantes !

207 fermetures de classes sont prévues dans le Rhône, 182 en Seine-Saint-Denis, 178 dans les Hauts-de-Seine 163 dans le Val-de-Marne, 112 dans le Val d’Oise, 79 en Gironde, 56 dans le Gard, 50 dans l’Eure, 45 dans les Pyrénées-Atlantiques, 38 dans la Vienne, 34 dans le Puy-de-Dôme, 33 dans les Côtes-d’Armor, 27 dans les Charentes Maritimes, 22 dans les Pyrénées Orientales, 19 dans le Tarn, 17 en Mayenne, 17 dans l’Yonne, 12 en Corrèze...

D’autre part, alors que des élèves sont aujourd’hui renvoyés chez eux faute d’enseignants, les brigades de remplaçants seront encore affaiblies ; alors que l’inclusion systématique continue de faire exploser les écoles, il y aura toujours moins de postes d’enseignants spécialisés...

De la même manière que le ministre Véran détruit l’hôpital public en fermant des lits, le ministre Blanquer détruit l’Ecole publique en fermant des classes et des postes ... alors que ses économies sur ces dernières années s'élèvent à 675 millions d’€ ce qui équivaut à 4000 postes !

Communiqué du SNUDI FO national
Déclaration liminaire du SNUDI FO 35

Point sanitaire

La FNEC FP-FO a participé au point « sanitaire » organisé par le ministre le 11 février. Ce dernier s’est félicité de la nette amélioration de la situation sanitaire et a précisé les mesures prises :

•    La fin du port du masque en extérieur pour les élèves et les personnels ;
•    La possibilité d’effectuer les séances d’EPS sans masque en intérieur (dans le respect des distances donc pas d’activité de contact) ;
•    Le retour au niveau 2 du protocole donc la fin de la limitation du brassage par classe pour le premier degré ;
•    Un seul test sera demandé aux parents en cas de covid dans la classe et plus d’attestation sur l’honneur ; cela se fera sur une base de confiance ;
•    La Foire Aux Questions sera mise à jour en fonction de ces annonces.

La FNEC FP-FO a indiqué pour sa part que la situation était toujours extrêmement chaotique dans les écoles, établissements et services et que la question centrale était celle des postes et du recrutement immédiat des personnels sous statut pour faire face. L’annonce du retour au niveau 2 du protocole dans le premier degré doit s’accompagner des moyens de remplacements nécessaires, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement.

Communiqué de la FNEC FP FO

Le SNUDI-FO exige l’abandon définitif des évaluations CP !

Suite à la grève du 13 janvier, le ministre a décidé de reporter les évaluations CP. Lors d’un groupe de travail le 15 février, il annonce que celles-ci auront finalement lieu au retour des congés d’hiver.

Dans un courrier au ministre le 14 janvier 2019, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education affirmaient de manière unanime: « Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. » Au vu de la situation actuelle, cette exigence reste plus que jamais pour le SNUDI-FO d’actualité.

En effet, l’urgence n’est pas de contraindre les personnels à effectuer coûte que coûte ces évaluations CP ! L’urgence est de rétablir des conditions de travail acceptables pour les collègues de CP, comme pour tous les autres…

Communiqué du SNUDI FO national
Communiqué de presse intersyndical

Instances partenariales de dialogue sur la crise sanitaire

Pour notre organisation syndicale, la réponse prioritaire aux problèmes évoqués par les personnels lors de la grève du 13 janvier ne réside pas dans le fait de multiplier les protocoles, mais dans la création de postes et le recrutement de personnels à hauteur des besoins qu’ils soient enseignants, de vie scolaire, administratifs, psychologues, médecins, infirmières scolaires et assistantes sociales, et donc, pour commencer, par l’ouverture et le ré-abondement de toutes les listes complémentaires.

De plus il existe des instances, les comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT), qui sont largement sollicités par les collègues et qui ont les prérogatives d’émettre des avis, sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur.

Monsieur le DASEN, la FNEC FP-FO 35 ne viendra donc pas « partager sur la mise en œuvre » du renvoi de milliers d’élèves chez eux par manque de remplaçants, des fermetures  de classes envisagées dans les écoles…

Courrier de la FNEC FP FO 35 au DASEN

USEP

Le vote en première lecture à l’Assemblée nationale de la loi sport et d’un amendement qui introduit des « alliances éducatives » possibles avec des associations sportives locales, va mettre en difficulté le sport scolaire et particulièrement l’USEP.

En offrant ainsi la possibilité d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’une « alliance éducative », les parlementaires ouvrent la porte à l’externalisation du sport scolaire et font passer au second plan l’action même de l’USEP.

Or, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré fédère plus de 10 000 associations sportives scolaires et organise avec les équipes dans les écoles des rencontres sportives et associatives sur le temps scolaire, périscolaire et/ou extrascolaire. Par son action, l’USEP contribue non seulement à accueillir et accompagner le sport scolaire mais également à développer des valeurs et à pratiquer une citoyenneté en actes, ce que « les alliances éducatives » ne pourront peut-être pas garantir.

Communiqué intersyndical

Réunion d’Information Syndicale

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Plusieurs écoles nous ont indiqué vouloir accueillir une RIS animée par un délégué syndical du  SNUDI-FO 35, un calendrier est en cours d’élaboration pour la prochaine période. Une première date à inscrire dans vos agendas :

RIS à l'Union Locale FO de Saint-Malo
(8 rue Ernest Renan)

Mardi 22 février 2022
de 17h00 à 19h00

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.
À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

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