Informations syndicales

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Les PIAL ont des conséquences terribles pour les AESH, mais également pour les enseignants et les élèves.

Le responsable de la catastrophe… c’est le ministre !
Allons manifester sous ses fenêtres mardi 19 octobre !

Depuis la rentrée scolaire, avec la généralisation des PIAL, les conditions de travail des AESH, mais aussi des enseignants, continuent de se dégrader : mutations arbitraires, non remplacement des AESH démissionnaires, retraités ou en arrêt maladie, délais insupportables de traitement des dossiers MDA, diminution du nombre d’heures d’accompagnement des élèves notifiés, refus de l’administration de créer les postes d’AESH nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil des élèves, dislocation des établissements médico-sociaux intégrés en équipes mobiles dans les PIAL…

Le salaire des AESH est scandaleux. Ils vivent sous le seuil de pauvreté. Ils doivent avoir un vrai statut avec un vrai salaire !

C’est insupportable ! Mais… qui est responsable de cette situation ?
Qui a mis en place les PIAL avec sa loi pour « une école de la confiance » ?
Qui refuse un vrai statut de fonctionnaire pour les AESH ?
Qui maintient les AESH sous le seuil de pauvreté ?
C’est le ministre Blanquer !

C’est donc chez lui qu’il faut manifester mardi 19 octobre, dans le cadre de la journée de grève décidée par les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education, SNALC et SNCL-FAEN ! C’est vers lui qu’il faut faire converger notre colère et nos revendications !

Allons arracher les revendications à Paris !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ? Un car est réservé (5€ de participation). Pour réserver votre place contactez dès maintenant le SNUDI-FO 35.

Tous les personnels qui ne pourraient pas monter à Paris aux côtés des AESH mardi 19 octobre, mais qui souhaitent tout de même participer financièrement à cette journée de lutte peuvent le faire par différents moyens :

    https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/montee-des-aesh-a-paris-le-19-octobre

    en envoyant un chèque au SNUDI FO 35 en inscrivant au verso : AESH montée au ministère

Pour information, les dons sont destinés à payer la journée de grève des AESH puis le car si la somme récupérée le permet.

Agissons, maintenant ! Refusons la loi Rilhac !

Le SNUDI-FO 35 vous propose une motion départementale à signer en équipe (adjoints, directeurs, AESH) car nous sommes tous concernés par ce projet de loi Rilhac :

Motion spéciale Loi Rilhac (direction d’école) - Ille et Vilaine

Les membres du conseil syndical du SNUDI-FO 35 ont pris connaissance du contenu de la loi Rilhac, largement rejetée par les personnels et qui est à rebours des revendications des directeurs.

Votée le 29 septembre à l’Assemblée Nationale, elle met en place l’autorité fonctionnelle, la délégation de compétence et la participation du directeur à l’encadrement de l’école, modifiant profondément les relations entre les professeurs au sein des écoles. Le directeur d’école ne sera plus titulaire de son poste et il pourra être déplacé par l’autorité académique ; ses décharges seront négociées au cas par cas avec le DASEN. Dès lors, le directeur, placé en position de supérieur hiérarchique, sommé de mettre en place les réformes au sein de son équipe, et d’exécuter les décisions du conseil d’école, sera soumis à d’énormes pressions, qui se reporteront sur l'équipe enseignante.

Cette loi fait sens avec les conclusions du Grenelle et les GDDE (groupes départementaux direction d’école) qui se réunissent en Ille et Vilaine.

Nous estimons que le directeur d'école doit rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amènera mécaniquement à une division entre les personnels, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l'enseignement.

Nous refusons la loi Rilhac comme nous refusons le statut de supérieur hiérarchique ! Nous aspirons à travailler avec nos collègues dans le cadre décisionnel du conseil des maîtres. Nous refusons ce projet de loi qui nous isolera encore plus et ne nous garantit aucune protection en tant que fonctionnaire.

Nous avons également pris connaissance des annonces de Macron à Marseille qui veut expérimenter dans 50 écoles le recrutement des professeurs par le directeur de l’école. Nous ne sommes pas dupes : ce qui sera expérimenté à Marseille sera généralisé par la suite, le ministère ne l’a d’ailleurs pas démenti. C’est pour cela que nous sommes solidaires de l'appel des 40 premières écoles marseillaises qui ont lancé un appel à boycotter l’expérimentation Macron/Blanquer.

Nous n’acceptons pas l’explosion du cadre de l’école républicaine, nous n’acceptons pas la logique de contractualisation des moyens et la liquidation de notre statut.

Nous exigeons :
    Le retrait de la proposition de loi Rilhac et l’abandon de l'expérimentation à Marseille ! Ni délégation de compétences, ni statut pour les directeurs et directrices !
    L’Augmentation des quotités de décharges pour toutes les écoles ! Mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes !
    Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
   La mise en place d’une aide administrative dans les écoles, formée et sous statut de fonctionnaire gérée par l’Education Nationale!
    L’allègement des tâches des directeurs qui passe par le respect de la législation à commencer par le décret de 1989 sur la direction d’école !
    L'abandon des GDDE en Ille et Vilaine, comme c'est le cas dans la majorité des départements, ces groupes de travail préparant l’application de la loi Rilhac et l’évaluation des adjoints par les directeurs.
Nous invitons tous les collègues à discuter de la Loi Rilhac et de ses conséquences sur l'école, à s'informer lors des RIS, à prendre position collectivement pour le retrait de ces projets, et à participer au rassemblement organisé le mercredi 20 octobre jour de passage de la loi au Sénat.

ADOPTEE A L'UNANIMITE
Rennes, le 12 octobre 2021

Télécharger la motion du conseil syndical du SNUDI-FO 35
Télécharger la proposition de motion

Nous invitons aussi les directeurs et directrices du département à signer massivement la pétition nationale en ligne :
"Nous, directrices et directeurs, refusons la proposition de loi Rilhac !"
Appel national des directeurs et directrices soutenus par la CGT éduc’action, le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU et SUD éducation.

Formations en constellation : le choix revient aux enseignants

Des enseignants ont exprimé leur refus à leur IEN d'être inscrits d'office dans la formation en constellations et ont demandé à pouvoir choisir librement leurs animations pédagogiques au sein du plan académique de formation. Certains IEN ont refusé de donner cette possibilité aux collègues, le SNUDI-FO 35 s'est donc adressé à l'IA-DASEN pour s'étonner de ce refus et solliciter son accord pour donner aux PE le choix de leur formation continue.

Dans son courrier du 4 octobre 2021, l'IA-DASEN rappelle que "l'organisation en constellation constitue une opportunité qui permet la formation entre pairs au sein d'un groupe de 6 à 8, accompagné en proximité par un référent autour d'un questionnement commun." L'IA-DASEN ajoute qu'il a "demandé aux IEN d'impulser une dynamique d'équipe d'école, de cycle, de secteur de collège…".

Ce courrier n'affirme pas le caractère obligatoire de la formation en constellations, tout enseignant peut donc choisir ses animations pédagogiques. Nous vous invitons à contacter le syndicat qui vous aidera à faire valoir le fait que vous n’êtes pas volontaire et que vous souhaitez vous inscrire aux animations pédagogiques de votre choix, dans le programme proposé aux autres PE de votre circonscription.

Réunion d’Information Syndicale

Pour s'informer sur la Loi Rilhac (direction d'école), l'inclusion ou la formation en constellations, nous invitons les collègues à participer aux réunions d'information syndicale :

    lundi 18 octobre 2021 de 17h00 à 20h00 à l'école primaire de Saint-Lunaire
    mercredi 17 novembre 2021 de 14h00 à 17h00, dans les locaux du syndicat à Rennes

Les délégués syndicaux du SNUDI-FO 35 se déplacent dans toute école qui souhaiterait avoir des informations sur l'actualité de la profession ou sur un point précis de la règlementation en vigueur. N'hésitez pas à nous contacter par téléphone ou par mail.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Information syndicales

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Montée des AESH à Paris : appel aux dons

Les AESH étaient nombreux dans les rues de Rennes et de toute la France lors de la grève dans l'Education Nationale jeudi 23 septembre. Ils continueront de porter les revendications suivantes lors de leur montée à Paris mardi 19 octobre :

    la création d'un véritable STATUT (corps de fonctionnaires d'état) pour tous les AESH ;
    une rémunération qui permettra enfin de vivre décemment au-dessus du seuil de pauvreté ;
•    la mise en place de formations qualifiantes, continues et en lien avec les spécificités des profils d'élèves accompagnés ;
    un recrutement massif, le maintien de toutes les structures spécialisées et la fin de l'organisation en PIAL.

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ? Des cars sont en cours de réservation (5€ de participation). Réservez votre place dès maintenant en contactant le SNUDI-FO 35.

Tous les personnels qui ne pourraient pas monter à Paris aux côtés des AESH mardi 19 octobre, mais qui souhaitent tout de même participer financièrement à cette journée de lutte peuvent le faire par différents moyens :

    https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/montee-des-aesh-a-paris-le-19-octobre

    en envoyant un chèque au SNUDI FO 35 en inscrivant au verso : AESH montée au ministère

Pour information, les dons sont destinés à payer la journée de grève des AESH puis le car si la somme récupérée le permet.

L’Assemblée vote la proposition de loi Rilhac…
Prenons position pour organiser la résistance !

La proposition de loi Rilhac a été votée par l’Assemblée nationale le 29 septembre alors que de nombreux collègues manifestaient à l’appel des syndicats SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action, SUD Education pour exiger son abandon. Ce texte constitue un basculement dans le fonctionnement de l’Ecole publique.

En effet, l’article 1 indique : « Il (le directeur) bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées. »

Ainsi, alors que le ministre Blanquer prépare la suppression du corps des IEN dès 2023, le directeur bénéficierait d’une « délégation de compétences de l’autorité académique » et d’une « autorité fonctionnelle ». Et la députée Rilhac ose prétendre qu’« il n'est aucunement objet d'instaurer une autorité hiérarchique » !

Toujours dans l’article 1, le texte voté à l’Assemblée précise « Le directeur de l'école préside le conseil d'école qui réunit les représentants de la communauté éducative, entérine les décisions qui y sont prises et les met en œuvre. » et transforme le directeur en exécutant des décisions prises lors du conseil d’école, ce qui ne fera qu’aggraver les pressions locales, déjà subies par les personnels, directeurs et adjoints.

D’autre part, la proposition de loi Rilhac tourne le dos aux revendications sur la direction :
  Aucune augmentation des quotités de décharge n’est prévue. Pire, à la lecture de l’article 2, celles-ci pourraient être attribuées selon les « spécificités » de l’école, donc au bon vouloir de l’IA-DASEN !
  Pas de création d’une aide administrative statutaire mais un article 2 bis qui indique « Lorsque la taille ou les spécificités de l’école le justifient, l’État et les communes ou leurs groupements peuvent, dans le cadre de leurs compétences respectives, mettre à la disposition des directeurs d’école les moyens permettant de garantir l’assistance administrative et matérielle de ces derniers » et n’apporte ainsi aucune garantie sur l’existence d’une telle assistance !
  Pas un mot sur une augmentation indiciaire !
  Rien sur l’allègement des tâches mais au contraire leur alourdissement certain dans le cadre de « la délégation de compétences de l’autorité académique » !

Le SNUDI-FO le réaffirme : la proposition de loi Rilhac doit être abandonnée et ne pas être promulguée ! L’expérimentation Macron à Marseille, qui pousse la logique de la loi Rilhac à son terme en confiant aux directeurs la responsabilité de recruter les enseignants de l’école doit être abandonnée !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

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Tous en grève et en manifestation le mardi 5 octobre

Difficile d’imaginer un avenir pour nous et nos enfants, tant la fureur et la violence du monde soufflent sur nos vies.

La victoire du fanatisme et de l’obscurantisme en Afghanistan en est un des éléments marquants. La pensée libre recule, les libertés, souvent déjà restreintes, fondent comme neige au soleil.

Partout dans le monde la « datacratie » (gouvernance par les données numériques) progresse et la pandémie, qui chaque jour monopolise les médias et les esprits, est un formidable prétexte pour la renforcer et ainsi contrôler et soumettre la population. Cette même pandémie qui visiblement fait la fortune des puissants. Ainsi pour se limiter à notre pays, l’on apprend par le magazine « Challenge » que « le patrimoine professionnel global des 500 premières fortunes de France approche les 1000 milliards d’euros en 2020 soit un bond de 30 % ». Une bagatelle de 300 milliards de bonus !

Les mêmes, qui par la voix de Macron et de ses sbires, expliquent qu’il faut réduire les allocations chômage ou les Aides Pour le Logement, faire travailler plus longtemps, liquider les services publics, « dégraisser » les effectifs des entreprises... On touche là au cœur du problème et cela s’appelle tout simplement la lutte de classe.

Face à ceux qui veulent diviser, opposer, fracturer la population et le monde salarié, nous devons faire bloc, vaccinés ou non, sur notre terrain, celui des revendications. Avec lucidité, clarté et combativité... Contre la guerre antisociale que nous mène le pouvoir, le seul « passe » qui vaille est celui qui nous conduira à la paix des jours heureux !

• Interdiction des licenciements, notamment pour les entreprises ayant bénéficié d’aides publiques ;
• Augmentation générale des salaires. Les 183 € obtenus par les personnels de santé doivent être un point d’appui pour revendiquer des augmentations de salaires pérennes : 183€ nets mensuels pour tous ;
• Sauvegarde de toutes les conventions collectives ;
• Défense de tous les services publics avec les moyens humains et financiers nécessaires pour exercer leurs missions ;
• Réouverture de l’ensemble des lits d’hôpitaux supprimés partout sur le territoire de la république ;
• Fin de l’état d’urgence sanitaire
• Abandon définitif du projet de réforme de retraite par points, de tout report de l’âge légal à la retraite, plus généralement de tout autre projet visant à diminuer les droits à retraite des salarié(e)s ;
• Interdiction du fichier Edwige instituant le fichage de l’appartenance syndicale, philosophique, politique ou religieuse ;
• Abrogation de la loi liberticide sécurité globale ;
• Abrogation du décret-loi du 30 mars 2021 attentatoire à l’assurance-chômage et à l’indemnisation des demandeuses et demandeurs d’emploi ;
• Abrogation du décret du 7 août 2021 instituant le pass sanitaire, attentatoire au contrat de travail et au secret médical.

Tous en grève et en manifestation
le mardi 5 octobre

À Rennes, à 11H esplanade Charles De Gaulle
À St Malo, 11H Médiathèque
À Fougères 17H30 place Aristide Briand

*  Télécharger le tract de l’UD FO 35 "FAIRE BLOC !"
*  Télécharger le communiqué unitaire

La déclaration préalable d’intention de faire grève est à envoyer avant vendredi 1er octobre à minuit. Consulter notre page « Grève » pour plus d’information.

*  Télécharger la déclaration préalable à la grève

Mobilisons-nous contre la proposition de loi Rilhac !

La proposition de loi Rilhac sera de nouveau examinée à l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre. La délégation aux directeurs et directrices d’une autorité fonctionnelle et leur participation à l’encadrement du système éducatif provoqueraient une profonde césure au sein des écoles et ébranleraient les équipes pédagogiques. Le passage de la proposition de loi en commission parlementaire a permis aux député·e·s et au ministre d’aggraver cette proposition de loi en ne proposant aucune amélioration des conditions de travail des directeurs et directrices (décharges, aides administratives, formation) pour ne garder que l’aspect autorité fonctionnelle. En refusant dans le même temps de réinscrire l’absence d’autorité hiérarchique, les député·e·s laissent la porte ouverte à cette dérive. C’est un nouveau cap dans les attaques qui est franchi.

Les organisations SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Éduc’action et SUD éducation jugent inacceptable ce qui mettrait à mal la place centrale du conseil des maîtresses et maîtres animé par les directrices et directeurs, lieu de débats et de démocratie au sein des écoles. Les personnels des écoles n’ont pas besoin de hiérarchie dans l’école, mais de renforcer le collectif pédagogique.

Cette proposition de loi doit être votée au moment où le président Macron annonce une expérimentation à Marseille où les directeurs et directrices d’école pourraient recruter les autres enseignant·e·s de l’école, suscitant ainsi l’indignation des personnels, à Marseille et ailleurs.

Nos organisations revendiquent :
• l’abandon de la proposition de loi Rilhac et de l’expérimentation Macron à Marseille
• Une aide administrative statutaire dans chaque école ;
• Un réel allègement des tâches administratives ;
• Une augmentation des quotités des décharges de direction et une décharge hebdomadaire.

Nos organisations appellent les personnels à se mobiliser dès le 29 septembre, à l’occasion du passage de la proposition de loi à l’Assemblée nationale et soutiennent les initiatives locales d’ores et déjà prévues ce jour :
• rassemblement devant l’Assemblée nationale à 13h30
• rassemblements devant les DSDEN, les permanences des parlementaires, conférences de presse…
• adoption de motions et de prises de position au sein des écoles, accrochage de banderoles...

Nos organisations appellent aussi à se saisir de la journée de grève interprofessionnelle du 5 octobre pour porter leurs revendications contre la proposition de loi Rilhac et en défense du service public d’éducation.

Nos organisations se reverront après le 5 octobre pour construire les suites à donner à la mobilisation.

*  Télécharger le communiqué national SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Éduc’action et SUD éducation

Formation en constellations

Une formation continue qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues dans nos classes, en dehors de tout cadre réglementaire ?

Dès cette année et dans les 6 ans à venir, chaque collègue de chaque école sera concerné par la nouvelle organisation des formations pédagogiques, dites en « constellation », qui nous sont imposées et visent à réduire encore plus nos droits.

De quoi s’agit-il ?
Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. 
Pour rappel, cette formation se traduit par la constitution, par les IEN, de groupes de 5 à 8 enseignants généralement du même cycle ou du même niveau mais d’écoles différentes : « les constellations ».
Ces groupes seraient pris en charge par un CPC ou par l’IEN lui-même pour une durée de formation de 30 heures en tout (12 heures sur temps scolaire, 18 heures hors temps scolaire) alors que nous ne disposons que de 18h de formation dans le cadre de nos 108h annualisées.
Cette formation sera proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants, le plus souvent désignés d’office en « constellation », ne pourraient pas s’inscrire sur les animations pédagogiques de leur choix comme les années précédentes. Cette nouvelle formation se décline en plusieurs temps : réflexions collectives, formations théoriques, visites croisées entre collègues : un collègue servira de « cobaye » et les autres évalueront la séance présentée… Une rotation serait effectuée entre tous les membres d’une même constellation, en fonction des possibilités de moyens de remplacement…

Faites appel au syndicat pour défendre vos droits

Si vous êtes inscrits d’office dans une constellation, nous vous invitons à contacter le syndicat qui vous aidera à faire valoir le fait que vous n’êtes pas volontaire et que vous souhaitez vous inscrire aux animations pédagogiques de votre choix, dans le programme proposé aux autres PE de votre circonscription.
Les enseignants non volontaires pour suivre cette formation peuvent adresser un courrier à leur IEN (avec copie au SNUDI FO), pour lui faire savoir qu’ils ne souhaitent pas être concernés par le Plan Français / Mathématiques et qu’ils choisiront leurs animations pédagogiques à hauteur de 18h afin de respecter leurs 108h. 
Nous rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » ! (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014). 

Le SNUDI-FO 35 revendique :
•    le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
•    le libre choix des stages de formation ;
•    le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
•    le respect de la liberté pédagogique ;
•    le respect de nos obligations réglementaires de service ;
•    le retrait de PPCR

Rdv de carrière 2020-2021 : L’appréciation du DASEN est arrivée !

Le SNUDI-FO 35 accompagne ses adhérents et tous les collègues qui le souhaitent.

Après la publication des appréciations des IEN, les enseignants ayant eu un rendez-vous de carrière en 2020-2021 prennent connaissance de l’avis final du Directeur Académique. Les appréciations finales de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui ont eu un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2020-2021 sont notifiées sur Iprof.

Certains collègues nous indiquent qu’ils ont d’ores et déjà pu prendre connaissance de cette appréciation. A réception, les enseignants concernés disposent de 30 jours pour adresser un recours contestant l’avis final s’ils souhaitent contester cet avis.

L’appréciation finale a une incidence sur l’avancement, puisqu’elle détermine le délai de passage du 6e échelon au 7e, du 8e au 9e échelon, et pour la hors classe ( RDV de carrière au 9e échelon).

Le dernier rendez-vous de carrière est très important puisque l’appréciation donnée par l’inspecteur reste “gravée dans le marbre” jusqu’à obtention de la hors classe !

Autrement dit, si vous n’êtes pas satisfait de votre avis final, si vous vous interrogez sur les démarches à entreprendre, n’hésitez pas à solliciter le SNUDI FO 35 pour obtenir une aide à la rédaction de votre courrier.

A noter que, suite à l’envoi des recours, l’administration disposera de 30 jours pour réviser l’appréciation. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Les enseignants qui souhaitent poursuivre leur recours disposeront alors de 30 jours pour saisir la CAPD.

*  Télécharger le journal spécial PPCR

Mobilisation des AESH

Les AESH étaient nombreux dans les rues de Rennes lors de la grève dans l'Education Nationale jeudi 23 septembre. Ils continuent de porter les revendications suivantes :

•    la création d'un véritable STATUT (corps de fonctionnaires d'état) pour tous les AESH, une brigade de remplaçants ainsi que le respect des obligations personnelles des AESH dans l'élaboration de leurs emplois du temps.
•    une rémunération et un déroulement de carrière justes et équitables qui permettront enfin de vivre décemment.
•    la mise en place de formations qualifiantes, continues et en lien avec les spécificités des profils d'élèves accompagnés.
•    un recrutement massif, le maintien de toutes les structures spécialisées et la fin de l'organisation en PIAL. 
•    organiser activement la montée de tous les AESH de France au ministère pour faire entendre les revendications.

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale, enseignantes et enseignants, AED, CPE, infirmières, PSY EN EDO, médecins scolaires…, ainsi que les associations de parents d’élèves, à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Grande manifestation nationale
Mardi 19 octobre 2021
Rendez-vous à Paris

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ?
Des cars sont en cours de réservation.
Réservez votre place dès maintenant en contactant le SNUDI-FO 35.

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Compte rendu du CTSD du 6 septembre 2021

A l'ordre du jour :
1.    Préparation de la rentrée scolaire dans le 1er degré - Ajustements de carte scolaire
2.    Questions diverses

Suites aux interventions liminaires des représentants des personnels, le DASEN a indiqué que les revendications énoncées par les organisations syndicales relevaient du niveau académique et ministériel. Il a regretté l'envoi tardif (seulement trois heures avant la tenue de l'instance) des mises à jour du projet de carte scolaire aux organisations syndicales en indiquant que les données envoyées par les IEN avaient été affinées le weekend.

Carte scolaire 1er degré

Les représentants des personnels sont intervenus sur un grand nombre de situations. Ils ont notamment porté des demandes de révision de certaines mesures qui ne prenaient pas en compte des situations particulières.

A l'issue des interventions, le DASEN a entendu certaines demandes et proposé deux modifications au projet initial : 
    Réaffectation d'emploi à l'école Léo Ferré de Langon
•    Affectation d'un poste supplémentaire à l'école La Guédelais à Bain de Bretagne

Vote : 8 abstentions (6 FSU, 1 CFDT, 1 UNSA), 2 contre (1 FO, 1 CGT)

Pour Force Ouvrière, la dotation est insuffisante et certains choix plus que contestables. Il n'est pas scandaleux que les effectifs moyens des écoles soient inférieurs à 20 élèves alors que de nombreux cas d'écoles étudiés dépassaient les 25 élèves par classe. Revendiquons l'amélioration des conditions de travail et assumons ces revendications : exigeons un recrutement massif d'enseignants pour satisfaire à tous les besoins.

Questions diverses

•    Recrutements

108 PES ont été recrutés dans l'académie (100 pour la filière monolingue et 8 pour la filière bilingue-breton). La liste complémentaire a été ouverte cette année : 11 PES ont été appelés. Dans le même temps, 24 contractuels ayant déjà exercés cette fonction l'an passé ont déjà été recrutés pour cette année. Les écoles de Montfort-sur-Meu et de Pleurtuit n'ont pas d'enseignant bilingue actuellement.

44 étudiants contractuels à tiers temps ont été recrutés sur les 81 postes disponibles (27 emplois temps plein). Il y aura aussi 36 étudiants en immersion, observant dans les classes, sans responsabilité de classe. 
Les directeurs d'écoles seront nommés tuteurs des contractuels arrivant dans les écoles car les PEMF ou les CPC ne peuvent pas assumer cette tâche.

La circonscription de Montfort fonctionne actuellement sans CPC. Des postes de CPC sont toujours vacants dans d'autres circonscriptions.

Pour la FNEC FP FO, il est incompréhensible que la liste complémentaire n'ait pas été plus largement ouverte. Les contractuels renouvelés dans leur fonction cette année doivent être titularisés. La liste des missions des directeurs s’allonge une fois de plus sans aucune reconnaissance.

    ASH, dispositifs particuliers

Le DASEN n’est pas en mesure de nous donner les chiffres concernant le nombre d'accompagnements d'élèves relevant de la MDPH non pourvus. Il y a régulièrement de nouvelles notifications puisqu'une CDAPH se réunit par semaine dans le département.

1103 ETP AESH sont pourvus en Ille et Vilaine alors que l'administration dispose de 1115 ETP 
Il n’y a pas de création de poste de poste CASNAV. Concernant la situation des enfants du campement des Gayeulles, le DASEN indique qu’il suit la situation de près. L’équipe du CASNAV étant en cours de restructuration, il y a un délai pour la scolarisation des enfants.

Pour la FNEC FP FO, un recrutement massif d'AESH avec un statut de la Fonction publique et le maintien de toutes les structures spécialisées sont nécessaires.

    Carrière des personnels

L’administration a comptabilisé 24 démissions de PE (contre 8 en 2019-2020) : 6 démissions de personnels en poste et 18 démissions de personnels arrivant en fin de droit d’une disponibilité pour convenance personnelle.

Le rectorat a signé 5 ruptures conventionnelles sur 15 demandes depuis le début de la campagne. Certains collègues dont la demande a été refusée ont été contraint de démissionner.

37 INEAT et 6 EXEAT ont été prononcés pour notre département. Les arrivées potentielles sont soumises à l'obtention de l'EXEAT.

Pour la FNEC FP FO, l'augmentation importante du nombre de démission est liée à la dégradation des conditions d'exercice du métier d'enseignant. Toutes les demandes de rupture conventionnelle doivent être acceptées.

Télécharger le compte-rendu

L'ASH : une situation catastrophique à la rentrée

De nombreux élèves avec une notification MDPH n'ont pas d'AESH pour les accompagner en classe en cette rentrée scolaire. Les exemples se multiplient plus que jamais en Ille-et-Vilaine : dans cette école ce sont 6 élèves non accompagnés pour cette rentrée, dans cette autre école c’est un élève notifié à temps complet qui se retrouve sans AESH. Un IEN reconnait même cette situation catastrophique lors d'une réunion avec les directeurs d'école de sa circonscription.

La mise en place des PIALs ne suffira pas à combler le manque de postes d'AESH. Pire, la généralisation des PIALs dégrade les conditions de travail  des AESH en leur imposant de suivre davantage d'élèves dans des différentes écoles. A l'heure actuelle, 1103 ETP AESH sont pourvus en Ille et Vilaine alors que l'administration dispose de 1115 ETP. Ce ne sont donc pas les 12 postes restants qui permettront de couvrir les besoins pour cette année scolaire. Dans le même temps, des annonces sont parues sur les sites de services civiques pour l'accompagnement d'élèves en situation de handicap. Une nouvelle manière de recruter des AESH low-cost ?

FO revendique le recrutement massif d'AESH avec un statut de la Fonction publique, le maintien de toutes les structures spécialisées ainsi que l'abandon des PIALs. La FNEC FP FO 35 participera à la convention nationale des AESH mercredi 15 septembre 2021 qui décidera de la suite à donner à la mobilisation entamée l'an passé (communiqué du SNUDI-FO à lire en fin d’article).

L'administration est ainsi dans l'obligation de prioriser les accompagnements. Il semblerait que la priorité soit donnée à l'accompagnement d'élèves avec des notifications à temps plein même si les avis des IEN divergent dans le département. Pour tous les autres élèves, avec des notifications à temps partiel, ce sera une nouvelle fois aux enseignants de subir la situation et de s'adapter avec les moyens du bord.

Cette situation est inadmissible, la FNEC FP FO 35 a demandé audience au DASEN pour toutes ces questions se posant sur la rentrée dans l'ASH.

*  Lire le communiqué du SNUDI-FO « Préparons la convention nationale AESH du 15 septembre »

Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail

Jeudi 23 septembre
grève et manifestation à Rennes
à l’appel de l’intersyndicale départementale
Départ 11h30 Place de la mairie

La rentrée 2021 a été marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Elle aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliqué la progression des apprentissages, le ministre poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public.

Le ministère a refusé de mettre en place un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée.

En Bretagne, en cette rentrée, 83 postes ont été supprimés dans le second degré. Encore une fois des postes d’enseignant.es, de vie scolaire et de personnels administratifs sont vacants.

En Ille-et-Vilaine, dans le premier degré, malgré les demandes des  organisations syndicales de recourir à la liste complémentaire, 24 contractuel.les ont été recruté.es pour pallier le manque de titulaires, un niveau jamais atteint dans le département.

En cette rentrée, la réforme de la formation initiale repose sur une précarisation des stagiaires avec notamment l’embauche de 400 contractuel.les alternant.es. La généralisation des PIALs dégrade encore plus les conditions de travail des personnels AESH. Nombre d’enfants en situation de handicap ne sont pas accompagné.es ou ne bénéficient pas d’un accompagnement à hauteur de leur notification par manque de personnel AESH.

*  Lire l’appel intersyndical 35

La déclaration préalable d’intention de faire grève est à envoyer
avant lundi 20 septembre à minuit.
Consulter notre page « Grève » pour plus d’information.

*  Télécharger la déclaration préalable à la grève

Rassemblement devant la DSDEN 35

Suite à la tentative de suicide d’une agente de la DSDEN 35, un rassemblement est organisé devant l’inspection académique, quai Dujardin à Rennes, le jeudi 16 septembre 2021 à midi.

Informations syndicales

Publié le

PPCR, Loi de Transformation de la Fonction publique et Grenelle - Destruction de notre statut !

Alors que le dernier volet du protocole PPCR a été appliqué au 1er janvier 2020, chaque professeur des écoles appréciera ce qu’il a gagné pendant ces 5 années de « pseudo revalorisation ».

Ainsi, au 1er janvier 2020, la grille indiciaire a été modifiée mais les quelques points d’indice donnés contre de profondes modifications de notre statut sont loin de compenser le gel du point d’indice depuis 2010, l’augmentation de la CSG de 1,7 % (dont la compensation reste inacceptable et qui lèse tous les fonctionnaires), l’augmentation de la retenue pour pension civile de 2010 à 2020, la réinstauration du jour de carence… alors que le pouvoir d’achat ne cesse de s’effondrer.

Précisons que PPCR a ouvert la voie à la nouvelle Loi de Transformation de la Fonction publique introduisant l’individualisation des droits des collègues, notamment en termes d’évaluation très subjective et de recours, ce qui a commencé à vider les CAPD promotions de leurs prérogatives, CAPD aujourd’hui totalement dessaisies du mouvement, des promotions, de la formation... FO a eu raison de ne pas signer PPCR qui entérinait le gel du point d’indice en 2017 et reste cohérent en combattant la Loi Dussopt de la Transformation de la Fonction publique.

PPCR : un énorme coup porté à notre statut

Le décret du 7 mai 2017 met en cause nombre de nos garanties statutaires.
►  Il instaure le règne du « mérite individuel » et de l’arbitraire.
►  Il instaure un 3ème grade, la classe exceptionnelle réservée à une infime minorité.
►  Il modifie les grilles d’avancement de la classe normale et de la hors classe, ainsi que les modalités des promotions d’échelon et de grade.
►  Il définit les règles de reclassement dans les nouvelles grilles indiciaires.
►  Il supprime la note d’inspection et définit un nouveau mode d’évaluation professionnelle qui comporte maintenant deux modalités : l’accompagnement et les rendez-vous de carrière ; les deux étant indissociables l’une de l’autre.
►  Les professeurs des écoles ne seront plus inspectés que trois fois, lors de leurs rendez-vous de carrière inscrits dans le nouveau décret, mais l’IEN pourra déclencher un « accompagnement » à tout moment et pour une durée indéterminée, donnant lieu à de nombreuses visites en classe (qui pourront être effectuées par l’IEN, le CPC, voire des maîtres formateurs…).

Ainsi, dans le nouveau dispositif de formation, le ministre impose l’accompagnement de tous les enseignants dans le cadre de « constellations » de 6 à 8 collègues qui devront observer les séances dans les classes de chacun des membres puis discuter des éléments observés… tout cela suivi par un conseiller pédagogique et pouvant découler sur des jours de formation sur le temps de vacances. Des évaluations d’écoles sont désormais également imposées sur la base de l’accompagnement obligatoire PPCR.

Des pertes financières pour tous les enseignants

Le gouvernement précédent avait tenté de faire accepter le protocole PPCR en programmant une maigre revalorisation indiciaire au 1er janvier 2017, et en annonçant deux autres augmentations en 2018 et 2019 (avec report en 2020 pour la dernière partie sur décision du gouvernement Macron-Philippe). Ces revalorisations étaient d’ailleurs toutes relatives puisqu’elles correspondaient en grande partie à un transfert de l’ISAE dans le traitement… À la fin de l’application du protocole PPCR, il s’agit bien d’une baisse des rémunérations sans précédent pour les enseignants et les fonctionnaires et de profondes dégradations des droits des personnels !

Le Grenelle du ministre : prolongement du PPCR !

Le ministre Blanquer a convoqué un « Grenelle des professeurs » pour discuter d’une revalorisation des rémunérations. Cette proposition est apparue en pleine mobilisation contre la réforme de retraites de 2019, qui a certes été pour le moment suspendue mais qui reste inscrite au calendrier ministériel. Le ministre avait en effet précisé que cette « revalorisation » serait liée à une transformation profonde du système éducatif et des carrières. Le ministre décide d’accélérer le démantèlement du statut en s’appuyant notamment sur les décrets PPCR. Qui pourrait encore accepter une pseudo-revalorisation contre un éclatement de notre statut ? Le SNUDI­FO avec la FNEC FP­FO revendique 183 euros d’augmentation indiciaire pour tous dès maintenant sans contrepartie et l’ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000 Le SNUDI­FO, à travers ce document, propose à tous les personnels découvrir les conséquences de PPCR. Le SNUDI­FO revendique l’abrogation du décret du 5 mai 2017 et l’abandon de PPCR ainsi que l’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique du 6 août 2019.

Lire la suite en téléchargeant le journal spécial PPCR du SNUDI-FO

Consolidation des plans français et mathématiques

Le ministre a envoyé pendant les congés une circulaire intitulée « Consolidation des plans français et mathématiques » aux recteurs et IA-DASEN. Elle concerne les formations dites « en constellation » mise en place dans le premier degré et les « laboratoires de mathématiques » du second degré. Rappelons que ces dispositifs sont largement rejetés par les personnels là où ils ont été imposés.

Le ministre met la pression sur les directions académiques pour amplifier ce dispositif et indique : « des indicateurs de suivi des plans français et mathématiques seront demandés aux académies au cours du premier trimestre 2021-2022 et leur analyse fera l’objet d’un échange au moment du dialogue stratégique de gestion et de performance des académies avec le ministère. »

Dans le premier degré, il précise même qu’il s’agit « d’un objectif de formation essentiel et d’une priorité en matière de remplacement » ! Alors que les postes manquent partout et que, dès cette rentrée, des classes sont déjà sans enseignant : les personnels apprécieront !

Pourquoi un tel acharnement à imposer ce plan, en particulier compte tenu des conditions actuelles de rentrée ?

Pour comprendre, il faut partir de l’origine (le protocole PPCR sur l’évaluation des enseignants et son volet « accompagnement ») pour aller vers l’objectif du ministre (le « Grenelle » qui vise à totalement individualiser les carrières en instaurant une logique RH comme dans le privé).

Un accompagnement qui découle de PPCR, inscrit dans les lignes directrices de gestion promotions

Le plan maths-français ne vient pas de nulle part : le ministre réaffirme lui-même que cela découle de PPCR dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels ». Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. (…) Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…) faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…) et partager leurs expériences entre pairs ».

La FNEC FP-FO, depuis la mise en place du PPCR qu’il n’a pas signé, a toujours alerté sur le dispositif d’accompagnement PPCR, individuel ou collectif, visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.
[…]

Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
Télécharger le courrier de la DGESCO

AESH : Quels sont mes droits ? Comment les défendre ?

Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat au handicap vient de déclarer que 125 000 AESH sont recrutés par l’Education nationale pour suivre 400 000 élèves en situation de handicap. Elle explique, dans le même temps, que les difficultés sont marginales. Il est pourtant difficile de passer à côté de la colère et de la mobilisation des AESH qui n’a cessé de s’amplifier.

A la veille des congés scolaires, les AESH étaient encore mobilisés. A l’ordre du jour de la rentrée, la poursuite de la mobilisation et son renforcement.

Le 30 juin, une convention nationale s’est tenue, réunissant des AESH de toute la France. L’appel qui en est sorti déclare : « nous estimons nécessaire d’amplifier la mobilisation en préparant activement, avec les organisations syndicales, une montée au ministère des AESH de tout le pays et de tous ceux, parents, enseignants, qui se sentent concernés par nos revendications, notamment l’abandon des PIAL. Aussi, nous appelons les AESH à se constituer en comités départementaux, avec les organisations syndicales, à désigner leurs délégués en vue de l’organisation d’une nouvelle convention nationale le mercredi 15 septembre et à préparer dans les meilleurs délais la montée au ministère. »

La FNEC FP-FO soutient cette initiative.

Un nouveau cadre de rémunération des AESH sera instauré au 1er septembre 2021. Les nouveaux textes prévoient un avancement des AESH tous les 3 ans, avec une augmentation indiciaire pour chaque niveau, le reclassement des AESH en fonction de leur ancienneté. C’est à mettre au compte de la mobilisation des AESH, avec leurs organisations syndicales, qui n’a cessé de s’amplifier.

Pour autant, le compte n’y est pas. Le ministre décide de maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté, fixé par l’INSEE à 1080 € par mois.

Les fédérations FO, FSU, CGT, SUD et le SNCL-FAEN appellent à une journée de mobilisation nationale le 19 octobre. Pour arracher les revendications, ne faut-il pas aller là où ça se décide, c’est à dire chez le ministre ?

La FNEC FP-FO soutient la décision du comité national des AESH d’organiser une convention nationale le 15 septembre. Elle appelle les personnels AESH à se réunir pour y mandater leurs délégués.

* Télécharger le dossier spécial AESH rentrée 2021 de la FNEC-FP FO

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