Dossiers EPEP


Fermeture de l'école Kennedy à Rennes

Ouest France publie mercredi 3 février des extraits du communiqué du SNUDI-FO 35


Communique_OF_3-fevrier-2010_vignette.jpg

Fermeture de l'école Kennedy à Rennes

Lire le communiqué de presse du SNUDI-FO 35 en date du 1er février 2010.


EPEP (EPLCE) à Lyon : face à la détermination des collègues, avec leurs syndicats, le ministère ne valide pas le projet.

EPEP_Lyon_retrait.jpg
Fermeture de l'école Kennedy à Rennes : vers un EPEP ?

« Il vaut mieux mettre l’argent municipal dans l’action pédagogique, plutôt que dans le chauffage et la réfection de toiture pour des écoles à moitié vide (1) » Gwénaële Hamon, adjointe à l’éducation de la ville de Rennes.

Regroupements d’écoles, mainmise de la municipalité sur l’action pédagogique : c’est clair, la ville de Rennes se prépare pour la création d’EPEP. Prenant prétexte d’une démographie vieillissante, alors que le quartier de Villejean a connu une augmentation importante du nombre de naissances entre 2004 et 2008, et que les effectifs des écoles remontent, la ville de Rennes se prépare à fusionner les écoles Picardie et Kennedy, pour arriver à un établissement de près de 400 élèves. La ville de Rennes assure que le seuil de 24 élèves par classe sera maintenu, alors que c’est l’Inspecteur d’Académie qui a la maîtrise de la carte scolaire. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

De leur côté, les habitants du quartier dénoncent la politique de la ville de Rennes. « A chaque fois que des appartements se libèrent, ils sont loués à des étudiants, c’est beaucoup plus juteux. Villejean va devenir un ghetto pour étudiants. Et s’il n’y a plus d’école, ou que des grosses structures, les familles renonceront à s’installer (1). » Les parents se sont rapidement mobilisés pour exiger des écoles « à taille humaine » et donc s’opposer au projet de fermeture.

En 2002 déjà, le SNUDI FO 35 s’était opposé au plan de regroupements d’écoles de la ville de Rennes, dénonçant, entre autres une dégradation des conditions d’accueil des enfants, un alourdissement des effectifs, l’opportunité pour l’Inspection Académique de fermer des classes, la suppression ou le redéploiement de postes d’ATSEM…

Aujourd’hui, comme en 2002, le SNUDI FO 35 dit : « Pas une fermeture d’école ! Non aux regroupements d’écoles ! » Toute fermeture d’école a des conséquences néfastes pour les enfants, les parents et les personnels, d’autant plus lorsqu’elle est l’instrument d’une mainmise municipale sur l’école publique. Pour le SNUDI FO, l’action pédagogique ne saurait en aucun cas faire partie des prérogatives des municipalités. En revanche, l’entretien des locaux, pour permettre aux enfants et aux enseignants de travailler dans les meilleures conditions possibles est de leur pleine responsabilité. Le SNUDI FO 35 soutient l’action des enseignants et des parents d’élève des écoles de Villejean.

(1) Ouest France du 8 décembre 2008


La ville de Lyon met en place un EPEP, renommé EPLCE :

couverture_epep_lyon.jpg
Circulaire spéciale EPEP :

couverture.jpg