Informations syndicales
Derniers jours pour demander le forfait mobilité durable
La circulaire relative au forfait « Mobilités durables » a été envoyée aux personnels. Cette aide est accessible aux agents stagiaires, titulaires, contractuels, AED et AESH, les assistants étrangers et apprentis, les contrats aidés employés par les EPLE employeurs.
Depuis le 1er janvier 2022, un minimum de 30 jours par an d’utilisation d’un ou plusieurs moyens de transport éligibles est nécessaire au lieu de 100 jours auparavant.
* Télécharger la circulaire Demande
La demande est à réaliser avant le 31 décembre 2024 via le portail colibris pour les déplacements effectués pendant l’année 2023. Le lien de connexion au portail est présent en page 3 de la circulaire ci-dessus.
Si l'attestation suffit au versement du FMD, l’administration peut demander des justificatifs complémentaires pour l'utilisation d'un cycle, d'un engin de déplacement prévu par la réglementation ou du covoiturage.
Montant
Depuis le 1er janvier 2022, le montant annuel est porté à :
• 100 € pour une utilisation entre 30 et 59 jours
• 200 € pour une utilisation entre 60 et 99 jours
• 300 € pour une utilisation d’au moins 100 jours
Moyens de transport éligibles
- Le covoiturage en qualité de conducteur ou de passager
- Les cyclomoteurs, motocyclettes, cycles, cycles à pédalage assisté, engin de déplacement personnel motorisé ou non ou sans station d'attache et accessibles sur la voie publique, à condition qu'il soit équipé d'un moteur non thermique ou d'une assistance non thermique lorsqu'il est motorisé.
- Le service de mobilité partagé lorsque les véhicules sont à faibles émissions.
- Les transports publics (sous conditions)
Il est possible dans certaines conditions de cumuler le forfait Mobilités durables avec la prise en charge partielle du prix des titres d’abonnement de transport en commun (portée à 75% depuis le 1er septembre 2023).
Le remboursement est cumulable avec le FMD, à condition que cette demande ne concerne pas le même abonnement. Par exemple, un agent pourra utiliser successivement pour un même trajet le train, puis son vélo ou un service de mobilité partagée et ainsi prétendre au remboursement partiel de son abonnement et au forfait Mobilités durables.
Le SNUDI-FO 35 apporte son soutien total aux collègues de Mayotte.
Samedi 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido, d’une violence inouïe, jamais vue depuis près d’un siècle.
Les dégâts sont considérables et nous sommes saisis d’effroi. Le président de l’association des maires de Mayotte déclarait le soir même du désastre : « Avec tous ces bidonvilles à Mayotte, tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont parties. » [...]
L’ampleur de la catastrophe qui vient de frapper le 101e département, le plus pauvre de France avec 77 % des 320 000 habitants vivant sous le seuil de pauvreté, et un tiers d’entre eux habitant des bidonvilles, est pour une large part la conséquence de la « faillite généralisée des administrations publiques, notamment de l’État », révélées par un rapport rédigé en janvier 2022 par l’inspection générale de six ministères (Intérieur, Justice, Affaires sociales, Finances, Éducation nationale et Affaires étrangères) et rendu public par Médiapart en mars 2023.
Avant même que le cyclone ne ravage l’archipel, l’école publique, comme l’hôpital, y était confrontée à une situation de crise et de pénurie permanentes, exposant l’ensemble des personnels, et des élèves, à des conditions d’exercice et d’accès à l’enseignement extrêmement dégradées. Tous constatent que du fait du manque de classes (le déficit s’élèverait à 1 200 classes), les écoles et établissements scolaires sont saturés.
Plus de la moitié des élèves sont concernés par un système d’enseignement en rotation et ne disposent que de deux jours d’enseignement par semaine, tandis que plusieurs milliers ne sont pas scolarisés. [...]
Pour la FNEC FP-FO, cette situation prouve, s’il le fallait encore, que l’urgence n’est pas de réduire et encore moins de détruire les services publics au nom de l’austérité budgétaire et de l’économie de guerre, mais au contraire de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour protéger et répondre aux besoins vitaux de la population. Face à la catastrophe, l’État devra répondre de son incurie !
* Lire le communiqué de la FNEC FP-FO
Lettre aux assurés, allocataires, cotisants et pensionnés
la Sécurité Sociale est à nous, tous ensemble empêchons sa destruction !
Qui pourrait aujourd’hui se passer de la Sécurité Sociale ? Reposant sur le principe « Chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins », elle est le formidable outil de solidarité conquis par les travailleurs en 1945, et que le monde entier nous envie. Sans elle, seuls ceux qui en ont les moyens financiers pourraient se soigner et faire face aux évènements et autres aléas de l’existence. Elle nous appartient !
Attaquée constamment depuis sa création par le pouvoir en place (quelle que soit sa tendance), elle fait aujourd’hui l’objet d’une offensive sans précédent de la part des gouvernements successifs du président Macron visant à la détruire purement et simplement. Ils s’en prennent simultanément aux fondements de la Sécurité Sociale, au fonctionnement de ses organismes, aux personnels que nous sommes, et à vos droits.
Le 4 décembre dernier, le Premier ministre Barnier a vu son gouvernement tomber après l’usage du 49.3 pour faire passer son projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. Celui-ci prévoyait d’économiser 15 milliards d’euros sur les comptes de la Sécu à travers toute une batterie de mesures contre les assurés alors même que 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont pratiqués chaque année !
Certes, l’échec de ce projet de loi est une bonne nouvelle, mais les orientations visant à détruire la Sécurité Sociale sont toujours à l’œuvre et nécessitent d’organiser la résistance pour la sauver.