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Après le 2 octobre, comment sortir des journées d’action “saute-mouton” et des calendriers de grèves perlées !

Jeudi 2 octobre, comme partout en France, dans la continuité des 10 et 18 septembre, les salariés du public et du privé se sont mobilisés pour réaffirmer le refus de tout plan d’austérité.

Bravo à tous les enseignants et AESH mobilisés ce jeudi 2 octobre.

Loin de la rupture annoncée, et dans la continuité du projet de budget Bayrou, les derniers propos du premier ministre Lecornu confirment que ce sont toujours les salariés, les services publics, les chômeurs, les retraités, les jeunes, les assurés sociaux qui seront les victimes de cette austérité.

Les objectifs restent les mêmes : mettre en œuvre les politiques demandées par un Président Macron au service de la Finance et du patronat.

Alors que les services publics sont rongés à l’os, à commencer par l’Hôpital, l’École publique, et les collectivités territoriales, le budget des dépenses militaires a été augmenté de 6,5 milliards d’euros, s’ajoutant aux 413,3 milliards programmés pour 2024-2030 !

Dans le même temps, les dividendes des actionnaires du CAC 40 atteignent des records et tutoient les étoiles !

Les gouvernants successifs ont développé la pauvreté dans notre pays, 300000 sans-abri, 2000 enfants qui dorment dans la rue, 24000 enfants atteints d’un handicap en attente de place pour les accueillir dans les établissements spécialisés, 750000 seniors en situation de « mort sociale », 5 612 000 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, des milliers d’étudiants qui doivent recourir pour se nourrir aux paniers repas d’organisations caritatives, un système de santé relégué à la 25ème place au rang mondial.

Le président Macron et son premier ministre sont plus que jamais isolés et affaiblis. Et pourtant ils persistent dans leur politique d’austérité et le dogme de la réduction de la dépense publique. Ils refusent toutes idées de contributions des grandes entreprises et des plus hauts revenus, alors que les déficits publics résultent avant tout d’un manque de recettes fiscales.

Alors aujourd’hui nous le répétons, nous refusons les coupes budgétaires dans les services publics, qui doivent avoir les moyens humains et matériels de fonctionner partout.

Nous refusons le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés.

Tout comme nous exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Macron de 2023, nous exigeons l’égalité salariale femme-homme, l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur des 31,5% perdus depuis 2000 et l’ouverture de négociations pour l’amélioration des grilles indiciaires des PE. Nous revendiquons un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL et des PAS. Nous voulons l’égalité des droits pour que chaque enfant puisse bénéficier d’une scolarisation adaptée à ses besoins, et pour mettre fin à l’inclusion scolaire systématique qui place tout le monde en souffrance. Nous voulons l’arrêt des suppressions de postes et nous exigeons des moyens et des postes pour répondre aux urgences dans nos écoles.

Et puisque le pouvoir et le patronat refusent d’entendre le rejet de leurs plans de régression, puisque la répétition de journées d’action ne suffit pas à stopper le saccage en cours, alors que pouvons-nous faire mes camarades ?

Pour le SNUDI-FO 53, Il faut frapper au portefeuille ceux qui font les poches des travailleurs. Il faut construire un rapport de force qui atteigne leurs intérêts.

Bloquer l’économie, déjà 48h, par la grève partout, dans le privé et le public, mettre le pays complètement à l’arrêt pour montrer que c’est nous qui produisons les richesses et qu’il nous revient d’en bénéficier !

Le SNUDI-FO 35 lance un appel pour débattre et préparer partout le “TOUS EN GRÈVE, TOUS ENSEMBLE, dans tous les secteurs, public et privé“, pour faire reculer le pouvoir et le patronat, pour défendre nos acquis dont l’école Publique fait partie. Défendons-la !

Le SNUDI-FO 35 appelle tous les PE, AESH et PsyEN du département à participer à la réunion organisée le mardi 14 octobre à 17h30 pour discuter de la situation et des modes d’action à mettre en place.

Avec celles et ceux qui refusent les journées “saute-mouton”, pour gagner sur les revendications, nous devons organiser la grève générale, seule capable de faire plier ce gouvernement qui n’a jamais été aussi fragile.

Réunion d’Information Syndicale

Mardi 14 octobre à partir de 17h30
A l’UD FO 35 
(35 rue d’Echange à Rennes)

Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

Elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

AESH licenciées : personnels et parents mobilisés

Les personnels AESH, AED, professeurs, les parents d'élèves en situation de handicap, réunis devant le rectorat de Rennes aujourd'hui mardi 30 septembre 2025 à l'appel de Force Ouvrière, étaient mobilisés contre le licenciement de 24 AESH de notre département.

Elles ont été licenciées pour avoir refusé de signer un avenant ajouté à leur contrat. Cet avenant élargit considérablement leur zone d'exercice, élargissement imposé sans aucune contrepartie malgré des salaires excessivement bas.

Nous demandons :
- l'abandon des PIAL et des PAS : il faut cesser de mutualiser les accompagnements ;
- le recrutement de personnels à hauteur des besoins ;
- le respect des droits des AESH (état de service, jours de fractionnement, prime REP...);
- un vrai statut avec un salaire plein temps pour 24h d'accompagnement ;
- une véritable prise en charge du droit des enfants ;
- l'ouverture de places dans les établissements adaptés IME/ITEP à hauteur des besoins ;
- des moyens financiers pour une prise en charge du handicap digne et optimale.

Lire le communiqué FO 35
La presse, la radio en parlent

Protection Sociale Complémentaire : l’affiliation commence en octobre

A la veille de la publication du marché de la prévoyance, les opérations d’affiliation à la protection sociale complémentaire de l’employeur vont débuter à compter du 8 octobre prochain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026.

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché. C’est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.

Quel calendrier ?

A partir du 8 octobre, les opérations d’affiliation vont débuter par zone de vacances scolaires, puis par ordre alphabétique des académies et des agents :

Pour la zone B (Académie de Rennes) l’affiliation s'opèrera de mi-novembre 2025 à début janvier 2026.

Une inscription dématérialisée en 21 jours

Le parcours d’affiliation – ou d’exemption – sera exclusivement dématérialisé via la boîte professionnelle et uniquement celle-ci. Elle doit donc être active. Les messages d’information sur le processus seront envoyés par la MGEN et le référent PSC désigné par les rectorats, les DSDEN ou les établissements employeurs.
La durée effective de l’affiliation court sur 21 jours. Un mail d’information sera envoyé 15 jours avant par le référent académique, il marque le début de la procédure.

Une affiliation obligatoire et des exemptions

L’affiliation est-elle obligatoire ? Oui, comme déjà annoncé, ce que dénonce la FNEC FP-FO. Cependant des cas dispenses sont toutefois prévus. La dispense doit être absolument justifiée pendant le parcours d’affiliation pour en bénéficier. Faute de quoi l’agent se verra automatiquement affilié. Un agent dispensé ne bénéficie plus de la participation employeur qui ne concernera dorénavant que le contrat collectif signé avec la MGEN (fin également de toute participation de 15 euros). Les dispenses concernent :
• les agents en CDD qui sont déjà bénéficiaires d’un contrat individuel de protection sociale complémentaire en santé
• les bénéficiaires de la protection universelle maladie ou toute mutuelle solidaire (gratuite)
• les agents couverts par le contrat collectif de leur conjoint qu’il soit à adhésion obligatoire ou non (PSC employeur de leur conjoint)
• les agents qui bénéficient d’un contrat individuel de complémentaire santé jusqu’à échéance de celui-ci (dans la limite d’un an). Pour cette dernière exception, l’agent pourra rester sur son contrat actuel dans la limite d’un an à compter du 1er mai 2026, date de départ du contrat employeur. [..]

Lire le communiqué intégral
Télécharger le tract FO 35

Stage syndical « Santé et Sécurité au Travail »

Un stage sur les conditions de travail-SST (Santé et sécurité au Travail) sera organisé le jeudi 27 novembre 2025 dans les locaux du syndicat FO au 35 rue d’Échange à Rennes.

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent en envoyant un mail au syndicat qui vous adressera par la suite une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 25 octobre au plus tard.

Stages syndicaux FO 2025/2026