Informations syndicales
Non aux suppressions de postes et aux réformes Blanquer qui s'attaquent à l'Ecole et à ses personnels
Sur la base de l'appel intersyndical FO-CGT-SUD national, le SNUDI FO 35 appelle l'ensemble des personnels du premier degré à la grève le 12 novembre 2018 pour exiger :
- l’arrêt des suppressions de postes et la création des postes statutaires nécessaires ;
- le retrait de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, l’abandon de la réforme de la voie professionnelle et le retrait du projet de loi pour «l’école de la confiance» ;
- l’abandon de la fusion des académies.
Grève et manifestation lundi 12 novembre
Rassemblement à 10h30 devant l'IA
Déclaration d'intention de grève à adresser jusqu'à jeudi 8 novembre minuit (48h avant la grève, dont 1 jour ouvrable).
* Lire l'appel de l'intersyndicale FO - CGT -SUD
Mise à mort programmée du statut et des services
publics
Projet de loi annoncé pour le début de l’année 2019 visant la suppression de 50.000 postes de fonctionnaires d’Etat d’ici 2022 et le renforcement de la rémunération au mérite (qui serait financée grâce au ralentissement des passages d’échelons), annonces d’un recours très élargi aux contractuels et de la création en juillet 2019 d’une agence de reconversion pour les fonctionnaires « pour accompagner éventuellement des départs volontaires »..., le gouvernement se livre à une attaque sans précédent contre le Statut général des fonctionnaires et la qualité du service public.
* Lire le compte-rendu de l'UIA FP FO du GT consacré à la rémunération des agents publics
* Lire la déclaration de l'UIA FP FO lors du GT "Refonder le contrat social avec les agents publics"
* Lire le communiqué de l'UIA FP FO "Le statut ! Que le statut!"
* Lire le communiqué FO "Mise à mort programmée du statut et des services publics"
Elections professionnelles 2018
Alors que depuis quelques semaines chaque collègue peut configurer son espace électeur et que cette semaine est marquée par la réception dans les écoles des notices de vote, le SNUDI-FO invite tous les collègues à se mobiliser et à voter :
● pour le retour à un cadre national : semaine de 4 jours dans toutes les écoles de la République
● pour une scolarisation adaptée aux besoins des élèves en situation de handicap
● pour l'abandon de PPCR et de son évaluation arbitraire
● pour les créations de postes nécessaires pour abaisser les effectifs dans toutes les classes
● pour l’amélioration des conditions des conditions de travail des directeurs et contre la direction nouvelle mouture en préparation
● pour la défense de nos retraites, de nos salaires, de notre statut et de nos droits
Voter aussi pour un syndicat indépendant (des partis politiques, des Églises, des intérêts économiques), fédéré et confédéré (regroupant les salariés du public et toutes les branches du privé), un syndicat dont le seul objet est de défendre les intérêts moraux et matériels des salariés (défense du statut des fonctionnaires d'État, des conventions collectives, des intérêts des personnels titulaires et non titulaires).
* Lire la profession de foi de la FNEC-FP FO 35 pour les PE et instituteurs
* Lire la profession de foi de la FNEC-FP FO 35 pour les AED et AESH
Violences scolaires : ce n'est pas de "fermeté" dont a besoin l'école c'est de moyens et de respect
Après la diffusion il y a 2 semaines d’une vidéo montrant un élève d’un lycée de Créteil menacer d’une arme sa professeure, Jean‐Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur ont voulu passer un message de fermeté : "Nous allons rétablir l’ordre et l’autorité dans tous les établissements qui se trouvent en situation dégradée", annonce le ministre de l’Education nationale.
C’est oublier que ces comportements qui se multiplient au sein des écoles, des collèges et des lycées sont la résultante des suppressions massives d’emplois, les équipes devant se débrouiller seules avec les moyens du bord.
C’est aussi instrumentaliser une situation extrême pour faire oublier que la violence "ordinaire" use quotidiennement les personnels dans toutes les écoles, tous les établissements. L'arbre ne doit pas cacher la forêt et faire oublier l’impact de la politique d’inclusion systématique, à tout prix, des élèves à besoin éducatifs particuliers qui, pour des raisons budgétaires, diminue les moyens alloués à l’éducation spécialisée, rogne sur les accompagnements, et, dans les classes, laissent les enseignants gérer seuls les situations d'élèves en souffrance, perturbateurs voire violents.
C'est enfin négliger la responsabilité d'une hiérarchie qui ne respecte pas ses enseignants en ne les soutenant pas face aux situations difficiles, en choisissant d'ignorer les appels au secours en renvoyant constamment les personnels à "leurs devoirs", à la loi, en multipliant les rappels, parfois fantaisistes, à la règlementation, bref en renvoyant constamment l'origine des problèmes à la responsabilité individuelle des personnels, et donc implicitement, voire parfois très explicitement, à une supposée incompétence.
Pour la FNEC FP‐FO, le ministre serait bien avisé d’écouter la colère des personnels qui n’acceptent pas le saccage programmé de l’école, les politiques de suppressions de postes et les contre‐réformes qui pulvérisent l’école républicaine.
La restitution des moyens supprimés ainsi que l’arrêt des contre‐réformes qui mettent en cause les statuts des personnels de l’Education nationale constituent donc les seules réponses crédibles à la multiplication de ces actes inadmissibles.