informations syndicales

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Evaluation et formation des directeurs :
la ministre confirme son intention de transformer
les directeurs en managers dociles

Dans le droit fil de la loi Rilhac et du décret du 14 août 2023, le ministère vient de publier deux textes règlementaires relatifs à la direction d’école :
–  la circulaire du 20 mars 2024 relative aux modalités d’évaluation des directeurs d’école ;
–  l’arrêté du 21 mars 2024 portant organisation de la formation des directeurs d'école.

Lire le communiqué

Rythmes scolaires : 4 jours pour tous,
à Rennes comme ailleurs !

Depuis la publication des décrets Peillon en 2013, Hamon en 2014 et Blanquer en 2017, le SNUDI-FO n’a cessé d’organiser la résistance pour un rythme unique dans toutes les écoles du pays, la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines et la stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire.

C'est un fait : 93% des communes ont adopté la semaine de 4 jours, défendue par la grande majorité des personnels et des parents d’élèves. En Ille-et-Vilaine, 89% des communes disposant d'une école publique fonctionne sur 4 jours. Davantage d'élèves des écoles publiques dans le département vont à l'école 4 jours par semaine. A la rentrée prochaine, ce sont deux nouvelles communes (Talensac et Saint-Briac-sur-mer) qui ont décidé de revenir à 4 jours par semaine. Quelques communes maintiennent contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite une intense résistance à Rennes comme ailleurs.

En effet, pour rappel, près de 200 personnels, enseignants et AESH des écoles publiques rennaises étaient rassemblées le jeudi 9 novembre 2023 à l'appel du Collectif Rennes 4 jours soutenu par le SNUDI-FO 35. Plusieurs dizaines d'écoles étaient représentées pour demander d'une seule voix que la Ville de Rennes revienne à des rythmes scolaires sur 4 jours soucieux du bien-être de tous.

Lire le communiqué du SNUDI-FO national

Le SNUDI-FO 35 invite les personnels affectés dans une commune à 4,5 jours à se réunir avec le syndicat et à prendre toutes les initiatives pour le retour à la semaine de 4 jours !

Réunion d’information Syndicale

Jeudi 16 mai à 17h30
dans les locaux du syndicat,
35 rue d’Échange à Rennes

(5 min à pied métro Sainte Anne)

Important :
Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
–  Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
–  Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS de vos heures d’animation pédagogique que vous choisirez (départementales ou optionnelles).

Informations syndicales

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Stage syndical direction d'école

La députée Rilhac est à l’origine de la loi du 21 décembre 2021 instaurant notamment pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique », leur attribuant une « autorité fonctionnelle » et conférant un rôle décisionnaire aux conseils d’école. Cette loi, dont le décret d’application met en place une évaluation spécifique pour les directeurs d’école, vise ni plus ni moins qu’à transformer ces derniers en managers chargés et contraints de mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles.

Ce stage de formation syndicale est ouvert à tous (et pas uniquement aux directeurs et directrices). Il sera l'occasion d'envisager les conséquences de cette réforme sur la fonction de directeur/directrice d'école et sur le fonctionnement des écoles.

Stage syndical spécial « direction d’école »
mardi 14 mai 2024, de 9h30 à 16h30

dans les locaux du syndicat,
35 rue d'Echange à Rennes (métro Sainte Anne)

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée à l'IEN au moins un mois avant la date du stage soit le dimanche 14 avril 2024 au plus tard.

Pour la défense de l’enseignement spécialisé et adapté

Lors du Conseil Supérieur de l’Éducation du 14 mars 2024, le ministère avait mis à l’ordre du jour un décret relatif aux modalités de fonctionnement en dispositif intégré des établissements et services médico-sociaux (ESMS) qui a pour objet de généraliser l’externalisation des classes de ces établissements dans les écoles.

FO a proposé le retrait de ce texte de l’ordre du jour, demande qui a été relayée par d’autres organisations. Ce texte doit donc être étudié lors d’un prochain CSE. […]

D’ores et déjà, dans les ESMS, comme dans les établissements scolaires, le personnel manque cruellement. Cela aboutit à un suivi spécialisé de plus en plus réduit, où déjà les besoins spécifiques des enfants et adolescents ne sont pas honorés, loin s’en faut.

Au travers de ce décret, les ESMS seraient progressivement transformés en «pôles ressources», et seraient donc brutalement détournés de leurs missions d’accompagnement spécialisé en fonction des besoins des élèves en situation de handicap. Bien au contraire, ces établissements doivent être reconnus comme «pôles d’expertises» et intervenir directement auprès des élèves concernés afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins de chacun et permettre une scolarisation de qualité.

Lire le communiqué

Mouvement intradépartemental 2024

Le serveur pour la saisie des vœux est ouvert
du mardi 2 avril (10h00) au mardi 16 avril 2024 (23h59).

Vous pouvez retrouver la circulaire départementale et tous les documents sur le mouvement 2024 ici.

Les fiches relatives aux postes à exigences particulières ont fait I’objet d'une publication sur le mail académique permettant aux personnels de transmettre leur candidature.

Les résultats de la phase principale seront consultables à partir
du mercredi 12 juin après-midi.

Pour toute question concernant le mouvement vous pouvez joindre le syndicat
par mail : snudifo35@orange.fr ou par téléphone 06 43 03 93 67 / 02 99 65 36 63

INFORMATIONS SYNDICALES

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En grève à partir du 19 mars !

Les organisations syndicales de l’Éducation nationale d’Ille-et-Vilaine, FSU, UNSA Éducation, FNEC FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation, et CNT-STE
revendiquent l'urgence d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics.

Nos organisations syndicales appellent à continuer la mobilisation pour l’abandon du Choc des savoirs, pour l’annulation des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires pour la rentrée 2024 comme en Seine-Saint-Denis et ailleurs.

La FNEC FP-FO 35 appelle tous les personnels de l’Éducation Nationale à la grève à partir du 19 mars ; à tenir des AG d’établissement, à discuter dans les écoles dès maintenant et à être représenté-s lors de l’AG Éducation pour décider de la reconduction de la grève.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales invitent les enseignant-es du 1er degré à déposer des déclarations d’intention à la grève pour tout le mois de mars.

MARDI 19 MARS - RENNES
Assemblée Générale 10h00 - Maison de quartier Villejean
(2 Rue de Bourgogne)
Manifestation 14h00 - Esplanade Ch de Gaulle

 

Lire le tract intersyndical Éducation 35     

INFORMATIONS SYNDICALES

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10 milliards d'économie et une nouvelle avalanche de suppressions de postes

10 milliards de coupes supplémentaires au budget !
Des milliers de postes encore à supprimer cette année ? ça suffit !
Bloquons-les !

La traduction budgétaire des déclarations du ministre de l’économie Bruno Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé.
Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Journal Officiel.

Une nouvelle saignée en cours d’année  d’une violence inouïe pour l’Enseignement et la Culture !

A l’Éducation nationale : - 692 millions !
Pour les écoles cela correspond à 138 millions en moins, dont 131 millions pour les postes et qui se traduiront par 2600 nouvelles suppressions de postes ;
Pour les collèges et lycées ce sont 123 millions dont - 87 millions sur le titre 2 (soit 1740 postes supprimés) ;
Pour les services déconcentrés (Rectorats, DSDEN, circonscriptions) ce sont 61 millions en moins
Pour les postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers… ce sont 164 millions en moins.
Dans l’Enseignement supérieur et la recherche : - 904 millions !
A la Culture : - 204 millions !
Au Sport, à la Jeunesse et la Vie associative : - 180 millions !

Et comment le ministère compte-t-il s’y prendre ?
Une nouvelle carte scolaire est-elle à prévoir dans les semaines à venir ?

Les postes principalement impactés alors que les personnels n’en peuvent déjà plus

Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux contre les milliers de classes qui ferment, contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements, contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice, contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveux même de M. Attal)…

Pour l’École, l’Hôpital, les services publics… l’austérité. Les milliards pour la guerre et les actionnaires !

Ce plan d’austérité d’une violence inouïe envers l’Ecole publique intervient au lendemain des annonces du président Macron d’envoi de 3 milliards d’armes en Ukraine. Le ministre des armées, S. Lecornu déclarait il y a quelques mois : « La guerre en Ukraine est une formidable opportunité pour l’industrie française. »

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Distribution de kits prétendument « pédagogiques »
relatifs aux Jeux Olympiques : de qui se moque-t-on ?

Dans le cadre des 10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, une saignée inédite est programmée dans les écoles publiques avec de nouvelles suppressions de postes à hauteur de 138 millions d’€. Celles-ci vont se rajouter aux 650 postes déjà supprimés pour la rentrée scolaire 2024 et aux multiples fermetures de classes ayant eu lieu dans les départements en dépit de la résistance des personnels et des parents d’élèves.

D’autre part, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Guérini a confirmé que la valeur du point d’indice serait gelée en 2024 condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat, qui est évaluée à 28,5% depuis 2000.

C’est dans ce contexte d’attaques sans précédent contre l’École publique et les personnels que le gouvernement a décidé d’expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques contenant notamment :
• un livret d’un intérêt pédagogique très relatif puisqu’il comprend des écrits du président Macron, de la ministre des sports Oudéa-Castera et de l’ex-ministre de l’Éducation nationale Attal, ainsi que des mots croisés et des charades…
• une pièce commémorative de 2€…

Coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

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Non à la loi Rilhac 2 !
Abandon de la proposition de loi « créant le statut d’établissement public local d’enseignement primaire » !

C’est dans un contexte marqué par une offensive sans précédent contre l’École publique (650 suppressions de postes prévues à la rentrée dans les écoles, remise en cause du droit des élèves à besoins particuliers de bénéficier d’une scolarité adaptée avec l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, mise en œuvre à marche forcée du « choc des savoirs »…) que la députée macroniste Cécile Rilhac a décidé de déposer une proposition de loi « créant le statut d’établissement public local d’enseignement primaire »

Une première loi Rilhac pour poser les jalons…

La députée Rilhac s’était déjà distinguée en étant à l’origine de la loi du 21 décembre 2021 instaurant notamment pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique », leur attribuant une « autorité fonctionnelle » et conférant un rôle décisionnaire aux conseils d’école. Cette loi, dont le décret d’application met en place une évaluation spécifique pour les directeurs d’école, vise ni plus ni moins qu’à transformer ces derniers en managers chargés et contraints de mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles.

Elle a d’ailleurs déjà abouti à une augmentation des pressions de toutes sortes sur les directeurs, à un alourdissement de leur charge de travail avec des missions appartenant auparavant aux IEN (Pacte, harcèlement…) et donc à une dégradation du fonctionnement des écoles.

… et une nouvelle proposition de loi pour transformer l’École de la République
en une multitude d’établissements autonomes

Avec cette nouvelle proposition de loi, la députée Rilhac entend aller plus loin dans son entreprise de liquidation de l’Ecole de la République, la même pour tous, en donnant aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale le pouvoir d’ériger une ou plusieurs écoles « en établissement public scolaire primaire toute école maternelle, élémentaire ou primaire. »

Il s’agit de mettre en place une expérimentation de 5 ans, qui aurait vocation à se généraliser après une évaluation menée par le conseil d’évaluation de l’école, visant à « donner un statut juridique aux écoles maternelles, élémentaires et primaires pour en faire des établissements publics locaux d’enseignement primaire. »

Ces établissements publics qui regrouperaient une ou plusieurs écoles auraient « une autonomie suffisante pour définir et mener les choix éducatifs et pédagogiques, en disposant de moyens pour agir en fonction de la réalité des territoires et des projets éducatifs locaux » et pourraient « décider localement de l’organisation de la journée de l’enfant, en favorisant le dialogue avec les partenaires, notamment dans le cadre de projets éducatifs territoriaux (PEDT) ou de la politique de la ville. »

Avec sa proposition de loi, la députée Rilhac projette de liquider l’Ecole publique laïque et républicaine pour la transformer en une multitude d’établissements autonomes, pouvant regrouper plusieurs écoles, soumis à toutes les pressions locales via notamment les PEDT chers à l’ex-ministre Peillon.

Ces établissements seraient en effet administrés par un conseil d’école, déjà doté de pouvoirs décisionnaires par la loi Rilhac du 21 décembre 2021, présidé par le directeur d’école et comprenant deux représentants de la (ou des) commune(s), quatre représentants élus des personnels, quatre représentants élus des parents d’élèves et deux représentants des élèves ! Les pressions et les volontés politiques locales influenceraient les prises de décision au sein de ce conseil d’école, au détriment de l’indépendance et de la neutralité des enseignants fonctionnaires d’Etat.

Chaque établissement serait ainsi doté d’une « autonomie financière » et pourrait « obtenir des subventions en son nom propre et, au travers de son organe de décision, adopter des projets pédagogiques ou des aménagements matériels. » D’ailleurs, une convention signée entre l’Etat (représenté par le directeur) et la ou les municipalité(s) concernée(s) devrait notamment désigner un agent comptable.

Lire le communiqué en intégralité

Stage syndical inclusion scolaire

Il reste quelques places pour le stage syndical du 9 avril. Vous pouvez encore vous inscrire (avant le 8 mars), nous vous enverrons une convocation.

Télécharger le tract

Informations syndicales

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FO 35 mobilisé sur l’inclusion scolaire

Dans les instances

Lors du CDEN qui a eu lieu ce jeudi 15 février, la FNEC FP-FO 35 a été à l’initiative de la mise au vote d’un vœu sur l’inclusion scolaire. Lors du CDEN de novembre dernier, le représentant de la Préfet avait refusé à FO la mise au vote du vœu au mépris de la règlementation. Cette fois, le vœu exprimant notamment la nécessité de recruter des AESH et de créer des places en établissements spécialisés a été voté à la quasi unanimité des participants (organisations syndicales, représentants des parents d’élèves, élus) par 15 voix POUR et 1 ABSTENTION.

Lire le vœu

Pour créer le rapport de force nécessaire à la satisfaction des revendications

Comme beaucoup d’écoles du département, les écoles de la cité Educative du Blosne sont en difficulté pour répondre aux besoins des enfants en situation de handicap. Il a donc été décidé d’organiser un rassemblement le mardi 20 février à 16h45 devant le conservatoire du Blosne à Rennes, mobilisant PE, AESH, ASEM, parents, représentants du périscolaire.

Le SNUDI-FO 35 sera présent et appelle tous les personnels de l’Education Nationale, du médico-social, hospitaliers et territoriaux à se mobiliser sur la question de l’inclusion scolaire.

A l’issue du rassemblement, une AG aura lieu pour évoquer ensemble les suites à donner à la dynamique lancée dans différentes écoles du département.

Un stage syndical pour tous les personnels

Aucun collègue ne doit souffrir au nom de l'inclusion
Exigeons une scolarisation adaptée
pour les élèves à besoins éducatifs particuliers
- en classe ordinaire quand c'est possible -
- en classe ou en établissement spécialisé quand c'est nécessaire -

Le SNUDI-FO 35 dit OUI à l'inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers mais NON à l'inclusion sans limites : les besoins et les droits des élèves à besoins éducatifs particuliers, des autres élèves et des enseignants doivent être respectés !

Pour informer sur les possibilités d'action face à une situation particulière difficile et construire une action collective sur cette question, le SNUDI FO 35 organise un stage de formation syndicale :

mardi 9 avril 2024, de 9h30 à 16h30
dans les locaux du syndicat,
35 rue d’Échange à Rennes (métro Sainte Anne)

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non. Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée à l'IEN au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 9 mars 2024 au plus tard.

Alerte sur le remplacement !

Dès le mois de janvier, le SNUDI-FO est intervenu en groupe de travail Santé Sécurité au Travail pour dénoncer les conditions catastrophiques du remplacement dans le département et exiger que de mesures soient prises afin de remplacer toutes les absences.

L’administration n’avait pas la même vision des choses. Force est de constater que rien n’a été mis en place et que la situation s’est aggravée ces derniers jours. Pour exemple, dans une école 3 absences non remplacées qui conduisent à ce que 9 élèves soient répartis dans chacune des autres classes ; dans une autre école 2 enseignants pour assurer l’accueil de 4 classes ; ou une autre école élémentaire 3 absences non remplacées qui conduisent à ce que les élèves soient répartis dans les classes de l’école maternelle.

Ce serait donc des conditions de travail acceptables, des conditions propices aux apprentissages pour les élèves ?

Réunissons-nous
pour échanger sur la situation et établir les revendications
pour les personnels brigades et les écoles


 RIS spéciale remplacement
organisée par le SNUDI-FO 35 en visio
le jeudi 22 février à partir de 17h00

Inscrivez-vous en envoyant un mail à snudifo35@orange.fr
Le syndicat vous enverra le lien de connexion à la réunion.

Carte scolaire : l’hécatombe se confirme

Suite au groupe de travail du 2 février, le DASEN a annulé seulement 4 fermetures de classes ce qui confirme l’hécatombe dans notre département. Ce sont donc 83,5 fermetures de classes qui verront le jour à la rentrée de septembre 2024 !

Lors du CSA SD 35 du 6 février, FSU, UNSA, FO, CGT, SUD ont voté CONTRE ce projet, la CFDT s’est abstenue.

Lors du CDEN du 15 février la carte scolaire a été présenté et de la même manière n’a recueilli aucune faveur des votants (POUR : 0 - ABSENTION : 11 - CONTRE : 7)

Le SNUDI-FO 35 encourage les écoles à poursuivre la mobilisation et continue d’exiger l’annulation de toutes les fermetures de classe et la création des postes nécessaires afin que toutes les écoles puissent travailler dans des conditions décentes !

La grève reconductible au collège Gandhi  pour obtenir satisfaction sur les revendications !

C’est au terme de quatre semaines de non remplacement de la collègue en charge des EFIV, non remplacement qui a provoqué plusieurs incidents et tensions en vie scolaire et en classe, que les personnels du collège Gandhi à Fougères ont décidé de cesser le travail.

Ils se sont mobilisés pour défendre leur collège, leurs conditions de travail ainsi que les conditions d’apprentissage des élèves.

La FNEC FP-FO 35 était aux côtés des personnels grévistes et s’est adressée au Recteur et au DASEN afin de soutenir leurs revendications pour lesquelles ils ont en grande majorité obtenu satisfaction.

Lire le courrier de la FNEC FP-FO 35

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