Informations syndicales

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Urgence sociale : grève reconductible pour les statuts, les salaires, les conditions de travail

   - Projet de création des EPEP qui instaure le directeur comme supérieur hiérarchique, programme des fermetures de classes et d'écoles (60 % des écoles disparaitraient) et prévoie le recours généralisé aux contractuels ;

   - conditions de travail qui ne cessent de se dégrader du fait du manque de postes, de l'inclusion à tout prix d'élèves dont les besoins particuliers ne peuvent pas être pris en compte de façon satisfaisante dans les classes ordinaires et des demandes indéfiniment croissantes de la hiérarchie en terme de PPRE, de sorties, de remplacement, d'évaluation... ;

   - salaires continuellement en baisse du fait de la hausse des prélèvements (CSG, retenue pour pension), du gel du point d'indice et de l'instauration du jour de carence (que le projet de loi de finances 2019 entend même faire passer à 3 jours).

STOP ! Il y a urgence à dire non et à revendiquer
pour défendre nos statuts, nos salaires et nos conditions de travail
Tous en grève à partir du vendredi 14 décembre !

Rassemblement 11 heures,
place de la République

Lire l'appel à la grève du SNUDI-FO 35
Lire le communiqué du SNUDI-FO sur la création des EPEP
Lire l'article relatif au jour de carence  du projet de loi de finances pour 2019

Évaluations nationales CP/CE1 : les enseignants ne sont pas tenus d'analyser les résultats

Les enseignants de cycle 2 et de GS sont actuellement mis en demeure de se réunir pour analyser les résultats des élèves aux évaluations de CP et CE1, concevoir des actions pour accompagner les élèves en difficulté et faire éventuellement évoluer leurs pratiques, le tout devant être remonté à leur IEN.

Le SNUDI FO 35, dans le cadre d'une action intersyndicale, a dénoncé à la fois le contenu et les modalités de mise en œuvre des évaluations nationales de CP et CE1, et s'oppose à la remontée obligatoire des résultats, considérant avec l'intersyndicale SNUipp, CGT, SUD, que "les évaluations CP-CE1, telles qu’elles sont conçues, ne sont pas une aide aux apprentissages des élèves et à la conception de l’enseignement."

Le SNUDI-FO 35 appelle donc les collègues à ne pas répondre aux demandes de la hiérarchie concernant l’analyse des évaluations CP/CE1 et à contacter le syndicat en cas de pression de la part de leur IEN.

Absences non remplacées des référents MDPH : inacceptable

Plusieurs enseignants référents à la scolarisation des élèves en situation de handicap sont actuellement absents et non remplacés. Face à cette situation intenable, le SNUDI-FO a demandé audience au DASEN.

Au cours de celle-ci, le DASEN a reconnu que la situation était problématique mais qu’il n’avait aucun moyen de procéder au remplacement des référents MDPH, la seule solution évoquée étant le recours à l’IEN en cas de situation particulièrement délicate. Les référents MDPH croulant sous les dossiers, il est par ailleurs inenvisageable de redistribuer les dossiers des collègues absents.

Référents MDPH débordés, administration qui peine à les recruter (seuls 3 des 5 postes ouverts à la rentrée 2019 ont été pourvus) et se voit dans l’incapacité de pallier leurs absences, collègues faisant face à des inclusions d’élèves à besoin éducatif particuliers ingérables, il serait temps que la hiérarchie fasse le constat de l’échec du tout inclusif.

Élections professionnelles : une représentativité confirmée

Les résultats aux élections professionnelles 2018 confirment la place de Force Ouvrière, qui reste la troisième organisation avec 18% des voix sur l'ensemble des 3 versants. Elle devient la deuxième organisation, devant la CFDT dans la Fonction Publique hospitalière, confirme sa première place dans la Fonction Publique de l'Etat.

Dans l’Éducation Nationale, les listes FORCE OUVRIÈRE sont en progression au CTM (+ 3700 voix) : la FNEC FP-FO renforce ainsi son second siège.

Les résultats à la CAPN des Professeurs des Écoles et des instituteurs s’inscrivent dans cette progression. Ils confirment la 3e place du SNUDI-FO à la CAPN avec une progression de 3 points, soit +3696 voix par rapport au scrutin de 2014.

Au plan local,  avec 1789 voix (soit 11,87% des suffrages exprimés) au Comité Technique Académique (CTA), et 1 siège, la FNEC FP FO est la troisième organisation syndicale dans l'académie. Nous conservons nos sièges dans les CTSD : 1 en Ille-et-Vilaine, 1 dans le Morbihan, 1 dans le Finistère, 2 dans les Côtes d'Armor.

Dans le premier degré, en Ille-et-Vilaine, le SNUDI FO progresse très légèrement en voix (201 voix, +4). Le SNUDI FO conserve donc sans problème 1 siège à la CAPD, et pourra continuer à défendre les dossiers des collègues (avancement, évaluation, mouvement, congés de formation, temps partiels...), et donc à défendre le rôle des CAPD, que le gouvernement entendrait réduire à de simples instances de recours.

Au moment où les revendications, notamment salariales, s’expriment avec force dans tous les secteurs, au moment où les lycéens avec les enseignants et leurs syndicats se mobilisent, ce résultat constitue pour FO un mandat : défendre les garanties statutaires de toutes les catégories de personnels, défendre l’école républicaine et ses missions.

C’est la politique du gouvernement, son mépris et son refus d’entendre les revendications qui plonge le pays dans une grave crise sociale. Aux lycéens qui refusent la sélection à l’entrée à l’université, qui refusent la réforme du baccalauréat et du lycée, le gouvernement répond par d’inadmissibles pressions et des brutalités policières. Aux enseignants et aux personnels de toutes les catégories qui refusent les fermetures de postes et la dégradation sans fin de leurs conditions de travail, il oppose une succession de projets, qui s’ils étaient menés à terme, achèveraient de démanteler l’école.

Le SNUDI-FO 35 remercie tous les électeurs, tous les militants, tous les adhérents qui ont participé au résultat des listes FO et leur assure qu’il poursuivra son combat pour la satisfaction des revendications.