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Ensemble le 25 janvier !

La préparation de la grève du 25 janvier pour la défense de l’ASH, contre l'inclusion scolaire à tout prix et l'Acte 2 de l’École inclusive bat son plein.

OUI au soin et à l’orientation adaptée aux handicaps et difficultés des élèves !
STOP à la maltraitance ! STOP à la culpabilisation !

Le SNUDI-FO 35, le SNFOLC 35, le SDAS FO 35 avec leur Union départementale FO organisent la montée à Paris. Une caisse de solidarité en ligne a été mise en place pour aider au financement du déplacement et à la prise en charge des journées de grève des personnels les plus précaires (AESH et AED notamment). Les participations financières et les sur-cotisations sont les bienvenues. Lien vers la caisse de solidarité

Déjà des centaines de collègues se sont inscrits dans les départements pour monter au Ministère ce 25 janvier et des centaines de réunions sont programmées partout en France pour la réussite de cette journée.
Le constat est partagé : il faut désormais agir dans l'unité pour la protection des élèves les plus fragiles et des personnels. Ça ne peut plus durer !

L'Acte 2 de l’École Inclusive va encore aggraver les conditions de travail et déjà des fermetures de classe sont annoncées pour la rentrée 2024... Le SNUDI-FO 35 a décidé de continuer à préparer activement cette mobilisation qui s’annonce déjà d'ampleur, sur cette question de l’inclusion, qui est au cœur de nos conditions de travail dans les écoles !

Soyons nombreux à la RIS spéciale inclusion :
Mardi 16 janvier à 17h30
à l’Union Départementale FO à RENNES

(35 rue d’Echange – 5 minutes à pied du métro Ste Anne)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
– Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
– Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation

Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS des heures d’animation pédagogique de votre choix.

Carte scolaire : prévisions d’effectifs

Après avoir supprimé 2 000 postes à la rentrée 2023, le ministre poursuit la politique d’austérité : plus de 1700 suppressions de postes d’enseignants dans le premier degré, au moins 680 dans le second degré !

Notons qu’il n’y a aucune création de postes pour les personnels administratifs, les AED, les CPE, les infirmiers, les médecins, les assistants sociaux, les personnels de direction…

3 000 postes d’AESH seraient créés, mais rien ne garantit qu’ils soient effectivement recrutés puisque le ministre continue de refuser de répondre aux revendications (un statut, un vrai salaire !), et aller plus loin dans la mutualisation avec l’expérimentation des PAS pour remplacer les PIAL.

Le budget 2024 prévoit aussi de renforcer le Pacte, rejeté par les personnels, en finançant de nouvelles missions supplémentaires liées aux différents plans cibles (plan contre le harcèlement, plan Laïcité, Ecole Inclusive, réforme de la voie professionnelle…). Le ministre poursuit ainsi sa politique d’individualisation des salaires et de remise en cause du Statut alors que toutes les organisations syndicales ont réaffirmé leur refus du Pacte. C’est donc en supprimant des milliers de postes, que le ministre finance le Pacte !

C’est dans ce contexte austère que va se tenir la prochaine carte scolaire.

Le gouvernement et ses représentants locaux avancent à marche forcée dans leur entreprise de liquidation de l'école Publique. Ainsi, le SNUDI-FO 35 invite dès aujourd’hui les collègues à faire remonter leur prévision d’effectifs, l'état des besoins (ouvertures de classe, postes de RASED, postes de brigades) et le cahier de revendications liés aux difficultés rencontrées afin d’empêcher les éventuelles fermetures et obtenir les ouvertures nécessaires.

Renseignez l’enquête du SNUDI-FO 35

Comme à son habitude, le syndicat défendra tous les dossiers qui lui sont confiés.

Un simple incident... Vraiment ?

Mercredi 13 décembre 2023, une enseignante du collège des Hautes Ourmes à Rennes a été victime d’une agression durant son service.

D’après le procureur de Rennes, une élève de 12 ans est « venue en cours armée d’un grand couteau avec l’intention, semble-t-il, de tuer sa professeure d’anglais ». Pendant le cours, en classe, l’élève de 5ème a brandi le couteau vers la victime, qui s’est enfuie en courant. « Elle l’aurait suivie avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement », toujours selon le procureur. Cette élève avait été exclue du collège les Chalais à Rennes pour tentative d’agression physique sur une enseignante.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 apportent tout son soutien à la professeure agressée, ainsi qu’aux personnels, élèves et familles de l’établissement, dont ils partagent l’effroi.

Pour Force ouvrière, cet évènement souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’École publique et ses personnels qui mettent leur vie au service du droit à l’instruction des élèves. Il faut qu’enfin tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats pour assurer la sécurité des établissements soient donnés. Que le métier de professeur puisse, en France, être considéré comme « à risque » est inacceptable.

L’École publique doit être une enceinte protégée. Or, notre département n'est pas épargné : le lycée Coëtlogon et le collège Échange à Rennes ont fait l'objet d'intrusions au mois de novembre 2023, les alertes à la bombe ont été légion dans plusieurs établissements rennais durant ces dernières semaines (notamment à la cité scolaire Zola, plein centre-ville de Rennes). Aujourd’hui, une enseignante est agressée, en plein cours.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 ont pris connaissance de la déclaration de Monsieur le Recteur, qui qualifie cet événement d’« incident ». Nous sommes inquiets de tels propos. Si la volonté d’apaiser et de rassurer peut se comprendre, caractériser l’agression au couteau d’un professeur d’« incident » révèle bien l’étendue du travail qu’il reste à faire dans l’Éducation nationale pour qu’une véritable politique de protection des personnels voie le jour.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 s’adressent solennellement au Recteur de Bretagne et au DASEN d’Ille-et-Vilaine pour s’assurer que la protection fonctionnelle sera bien accordée à la collègue agressée, que des dispositions concrètes seront prises pour aider les personnels et les élèves, et que des moyens humains et financiers significatifs seront débloqués pour cet établissement dans de brefs délais.

Des questions demeurent : quel sera le devenir de l’élève autrice de l’agression ? Quelles seront les mesures mises en place pour éviter que ceci ne se reproduise ailleurs dans le département ? Nous rappelons que ce sont bien des moyens humains dont l’École a besoin, plus que de barrières ou de clôtures.

Pour Force ouvrière 35, la multiplication des annonces médiatiques et des mesures coercitives ne doit pas masquer la responsabilité des gouvernements qui n’ont cessé, réformes après réformes, de dévaloriser l’enseignement en réduisant les horaires disciplinaires, en entassant les élèves dans des classes surchargées, et en affaiblissant les droits statutaires des personnels.

Télécharger le communiqué FO 35
Communiqué FNEC FP-FO national