Rentrée 2014
Derrière les manœuvres politiciennes,
l'aggravation de l'austérité pour les salariés
Pendant que l'exécutif joue un psychodrame savamment mis en scène, qui justifiera l'aggravation des politiques d'austérité qui ne satisfont que le patronat, les enseignants du premier degré sont déjà plongés dans la préparation de la rentrée scolaire 2013-2014.
Tous les dossiers restent ouverts : carte scolaire, réforme des rythmes et ses conséquences (conditions de travail dans les écoles, service des titulaires remplaçants, organisation des temps partiels, affectation des TRS...), gel du point d'indice et baisse des salaires, les raisons de revendiquer ne manquent pas.
Carte scolaire
Dès la semaine prochaine aura lieu le CTSD d'ajustement de la carte scolaire.
Malgré la dotation du département, nombre de dossiers d'écoles ne sont pas réglés. Vous trouverez en lien suivant le formulaire d'enquête carte scolaire du SNUDI FO 35, qui nous permettra de défendre les dossiers qui nous seront confiés. Par ailleurs, pour permettre la mobilisation des collègues et défendre une demande d'ouverture ou d'annulation de fermeture, la FNEC FP FO a déposé nationalement un préavis de grève à compter du 1er septembre et qui couvre toutes les initiatives, dès lors que l'obligation de se déclarer 48 heures à l'avance a été satisfaite. L'IA 35 en est informé.
Rythmes scolaires, temps partiels et affectation des TRS
Le SNUDI FO l'a souvent dénoncé : la réforme des rythmes scolaires de Vincent PEILLON, aggravée par le décret HAMON a des conséquences très négatives sur les collègues travaillant à temps partiel et sur les TRS. Pour les premiers, deux exemples : jour imposé ne correspondant pas au besoin du collègues, dépassement des quotités 50% ou 80% conduisant à la perte du complément de libre choix d'activité de la CAF. Pour les seconds, éclatement du service, éloignement du domicile, dépassement des 24 heures de service hebdomadaires. Ce sont les conséquences de la territorialisation de l'école, de l'obligation faite aux mairies de mettre en place une réforme qui n'est pas financée. Pour le SNUDI FO, le combat n'est pas terminé, les décrets PEILLON et HAMON doivent être abrogés, les revendications des enseignants du premier degré entendues et satisfaites.