Informations syndicales

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1er Mai 2022 : PAIN  PAIX  LIBERTÉ !

Tel est le slogan historique du mouvement ouvrier

PAIN  parce qu’il existe 2 mondes face à face : Celui de Carlos Tavares, PDG du groupe Stellantis qui prétend à une rémunération de 66 millions d’euros pour 2021 et celui des salariés, des retraités, des étudiants qui calculent euro par euro leurs dépenses pour survivre. Ceux aussi qui n’atteignent déjà pas aujourd’hui 62 ans et auxquels on promet la retraite des morts.

PAIX  parce que la guerre comme le disait Paul Valéry « c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Tout doit être fait pour que la guerre en Ukraine cesse, que le droit des peuples soit respecté et que la paix revienne partout dans le monde sur la base de la justice sociale.

LIBERTÉ  car les populations sont de plus en plus contrôlées, surveillées, formatées et au premier geste de résistance, censurées, menacées, réprimées.

C’est sur ce terreau mortifère socialement et démocratiquement que se diffusent les idées xénophobes, discriminatoires qui font le jeu des puissants en semant confusion et division.

Télécharger le tract de l'UD FO 35

Réunion d’Information Syndicale

Dans cette période d'incertitudes concernant le devenir de l'école républicaine (Loi Rilhac, évaluations d'école, inclusion, expérimentations diverses…), il est essentiel de rester informer de son actualité et de définir ensemble les revendications.

Nous vous invitons à venir nombreux aux RIS organisées par le SNUDI-FO 35 :

mardi 3 mai 2022 à partir de 17h00
à l'UL FO de Saint-Malo (8 rue Ernest Renan)

lundi 16 mai 2022 à partir de 17h00
à l'école primaire Les P'tis Pitaos de Müel

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Témoignage de la réalité de l'inclusion dans une école du département

MARDI 5 AVRIL 2022
Ce texte a été lu par toute l’équipe enseignante d’une école élémentaire lors d’un entretien demandé par ces mêmes enseignantes.

"Monsieur le Dasen, Monsieur l’Inspecteur

Nous sommes une école de 9 classes où travaillent 12 professeures des écoles et AESH/AVS pour aider 13 élèves reconnus par la MDPH sans compter ceux qui ont de gros troubles de comportement mais pas de dossier.
[…]
Nous sommes une école où les élèves tentent de se concentrer quand les cris de plusieurs enfants à besoins particuliers se répètent, plusieurs fois par jour, sur 9 demi-journées.
Nous sommes une école où une professeure des écoles, est obligée quand son AESH/AVS est absente, de maintenir un enfant autiste profond pour assurer sa sécurité, pendant que les 26 autres élèves regardent un film.
Nous sommes une école où une classe de 24 élèves remonte très difficilement de la récréation, parce qu’un élève avec troubles profonds scolarisé à mi-temps refuse systématiquement de remonter et n’a que 3 heures de présence AVS/AESH sur ses 13h45 de présence scolaire.
Nous sommes une école où des professeurs des écoles essuient les flaques d’urine pour que les autres élèves ne pataugent pas dedans quand l’AVS/AESH est absent.e ou ne peut pas le faire.
Nous sommes une école où 24 élèves, malgré les fenêtres ouvertes, doivent supporter 9 demi-journées par semaine, l’odeur d’excréments d’un élève probablement encoprésique…
"

Lire la lettre en intégralité

Retour de la semaine de 4 jours sur 36 semaines pour l’ensemble du pays

A ce jour plus de 92% des communes françaises ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours. Partout le SNUDI-FO intervient pour imposer aux municipalités cette organisation de la semaine scolaire :

  A Loire Authion (49), la mobilisation des personnels enseignants et territoriaux ainsi que des parents, avec l’aide du SNUDI-FO 49, a imposé à la mairie le retour à la semaine de 4 jours, 9 conseils d’école sur 10 ayant voté en ce sens et aucun n’ayant voté pour la semaine de 4,5 jours.
  A Villeurbanne (69), suite à une pétition lancée par le SNUDI-FO 69 et signée par plus de 500 personnels, la municipalité est contrainte de consulter personnels et parents. Ceux-ci, respectivement à 77% et à 66% se prononcent pour la semaine de 4 jours. La municipalité annonce donc le retour à la semaine de 4 jours... mais à la rentrée 2023. Le SNUDI-FO 69 poursuit ses interventions pour que cette décision soit effective dès la rentrée 2022.
  A Brest (29), la SNUDI-FO 29 a pris l’initiative d’une pétition signée par plus de 350 personnels pour le retour de la ville à la semaine de 4 jours et d’un rassemblement devant la mairie ; la municipalité maintient ses positions malgré la mobilisation. De nouvelles initiatives sont prévues après les congés. […]

En Ille-et-Vilaine, une pétition a été lancée à l'initiative d'une école de la ville de Rennes. Des collègues nous disent la signer dans toutes les écoles où nous effectuons des tournées.

Le SNUDI-FO revendique la mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles de France. Il soutient toutes les mobilisations dans les communes pour exiger le retour à la semaine de 4 jours.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

Les agents publics comme l’ensemble des salariés voient leur pouvoir d’achat fortement impacté par l’explosion des prix. Le gouvernement reste sourd aux revendications des personnels. La FNEC FP-FO est aux côtés de l’ensemble des agents publics qui réclament des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans.

Le gel prolongé de la valeur du point d’indice paupérise l’ensemble des personnels, quel que soit leur corps et quel que soit leur statut ils tous sont impactés, titulaires et contractuels. Le calcul est simple, toutes les grilles indiciaires actuelles sont rattrapées et, pour certains corps, dépassées par le niveau du SMIC !

Quelques exemples
•  Un professeur certifié, un professeur des écoles, un conseiller principal d’éducation, un attaché d’administration, commencent leur carrière avec un salaire indiciaire qui correspond à environ 111 % du SMIC !
•  Un AESH doit travailler 39h par semaine et avoir atteint le 3ème échelon de sa grille pour atteindre le niveau du SMIC, soit 6 ans payés au SMICsans augmentation de traitement !

Pour la FNEC FP-FO, ces chiffres sont le résultat des politiques d’austérité des gouvernements successifs qui ont réduit les agents du Service public à des sources d’économies budgétaires, alors que les mêmes gouvernements versaient des milliards d’argent public sous formes d’aides sans contrepartie à des grandes entreprises ou de commandes auprès de cabinets d’expertise.

Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour la revalorisation de la valeur du point d’indice à hauteur de 22,68% pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat subies par tous les personnels, ainsi que la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A), offrant un véritable déroulement de carrière.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Lire le communiqué ISSR de la FNEC FP FO
Télécharger la Pétition pour la revalorisation de l'ISSR

Les AESH ne lâchent rien

Avec l’inflation galopante, le SMIC va être augmenté à hauteur de 9 points d’indice au 1er mai 2022. Soit presque l’équivalent du 3ème échelon de la grille des AESH, atteignable au bout de 9 ans de carrière ! C’est une énième illustration de la paupérisation qui touche les agents publics de l’Education nationale, en particulier les plus précaires.

Les personnels en ont assez de la misère et des bas salaires. Ils veulent une augmentation de salaire tout de suite. Les AESH veulent que leur temps de travail de 24h soit reconnu comme un temps plein.

Plus de 76 participants, personnels, parents d'élèves et AED à la 6 ème convention nationale des AESH ont décidé « de réunir, après les élections, une convention nationale très large ouverte aux AESH, AED et à tous les enseignants et parents concernés par nos revendications. » et posent la question « d’une nouvelle montée à Paris chez le nouveau ministre ». La FNEC FP FO 35 a participé à cette 6ème convention nationale des AESH. Notre collègue mandatée a rappelé les actions mises en place en Ille et Vilaine par Force Ouvrière : conférence de presse relayée par Ouest France, stage de formation syndicale des AESH, signature de la pétition FO FCPE, réunion publique à venir.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Pétition à télécharger, signer et renvoyer à snudifo35@orange.fr

La mobilisation s’organise pour ne pas mettre en œuvre les évaluations d’école !

Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise...) font largement écho aux propos du président-candidat Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service. Le SNUDI-FO appelle donc les enseignants à saisir le syndicat et à refuser collectivement de les mettre en place.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir dès le retour des congés avec le syndicat pour discuter des moyens de faire aboutir les revendications.
Le SNUDI-FO exige :
•  L’abandon des évaluations d’école et de toutes les contre-réformes contenues dans le Grenelle du ministre Blanquer !
•  Le retrait de l’accompagnement permanent PPCR !
•  L’abandon de l’expérimentation marseillaise, que le président-candidat M. Macron entend généraliser pour privatiser l’Ecole publique !

Lire le communiqué du SNUDI-FO