INFORMATIONS SYNDICALES
4 jours pour tous : appel du comité national
Le SNUDI-FO 35 a participé à la réunion nationale organisée ce mercredi par les comités départementaux pour le retour à 4 jours de la Mayenne et d'Ille-et-Vilaine.
Plus de 50 participants, des collègues non syndiqués, mais aussi syndiqués SE-UNSA et SNUipp-FSU, ont pu discuter des situations dans leurs départements, et ont décidé d'un appel national à une grande journée de mobilisation nationale le jeudi 22 mai, pour mettre fin aux inégalités de traitement entre les personnels et pour obtenir l'organisation de la semaine à 4 jours partout.
Le SNUDI-FO 35 soutient totalement cet appel.
* Appel à télécharger
D'ores et déjà, le SNUDI-FO 35 appelle à la mobilisation générale dans toutes les écoles du départements le 22 mai, que l'on soit à 4 jours ou à 4 jours et demi, pour la défense de l'école publique, contre la territorialisation de notre école, pour un cadre national de l'organisation de la semaine scolaire, pour la semaine de 4 jours.
Le SNUDI-FO 35 fera connaître prochainement les modalités d'organisation de cette journée (grève, rassemblement, audience...)
Formation et concours enseignant :
le ministère refuse toute négociation
Mercredi 2 avril, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé un "groupe de travail" pour présenter dans ses grandes lignes la réforme de la formation des enseignants, en premier lieu les modifications des décrets statutaires des différents corps d’enseignants et CPE.
Les lauréats des concours en fin de L3 seront certes élèves fonctionnaires durant leur année de M1, ce que la mobilisation de 2024 avait obtenu.
Mais le décret statutaire qui constitue l’ossature même de l’ensemble de la réforme maintient tous les défauts que nous avions pointés il y a 10 mois :
- Inégalité devant le concours, puisque les étudiants en licence « PE » seraient dispensés des épreuves écrites d’admissibilité, ce qui n’est pas le cas pour les étudiants de licence disciplinaire ; inégalité qui gangrène même la préparation aux concours, puisqu’il n’est pas du tout certain que toutes les universités auront les moyens de proposer une telle licence « PE ».
- Aucune garantie réelle que l’année de M1 comme élève fonctionnaire (à 1400 € nets, ce qui n’est pas aussi « attractif » que le ministère semble le croire) soit prise en compte dans la pension ou dans l’avancement de carrière
- Barrage entre le M1 et le M2, tous les lauréats étudiants de M1 taxés d’ « insuffisance manifeste » (selon des critères et des procédures discrétionnaires) se verraient interdits de poursuivre.
- Traitement inégal des lauréats déjà détenteurs d’un M1, certains ayant accès au M2 comme fonctionnaires stagiaires (en responsabilité devant les classes à 50 % et payés environ 1800 € nets), d’autres contraints de se réinscrire en M1.
- Obligation d’un engagement de 4 ans pour les lauréats du concours, avec remboursement des sommes perçues pour ceux qui seraient expulsés ou qui partiraient avant la fin de cette période.
- Maintien de la masterisation, source d’une surcharge de travail alors que les étudiants sont en formation professionnelle initiale et justifiant l’exigence d’avoir le diplôme de master pour être titularisé.
Dans ces conditions où le ministère utilise un « 49-3 » réglementaire en refusant toute négociation sur tous ces points, la FNEC FP-FO a refusé de poursuivre les échanges et a quitté la séance avec la majorité des organisations syndicales.