Informations syndicales

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Réunion publique sur l’inclusion scolaire :
STOP à la maltraitance institutionnelle !

Près de 150 personnels (AESH, AED, ATSEM de la ville de Rennes, enseignants) étaient réunis devant le Rectorat mardi 3 octobre pour dénoncer les travers de l’inclusion systématique et exiger pour les personnels AESH un statut avec une rémunération décente, le recrutement d’AESH à hauteur des besoins et l’abandon des PIAL et du projet de fusion AESH AED !

Un groupe de travail sur les fiches SST a eu lieu mardi 10 octobre (voir article ci-dessous). FO a pointé du doigt l’urgence d’ouvrir des places en établissement spécialisé pour améliorer les conditions de travail des personnels.

En Ille-et-Vilaine, plus de 1 000 élèves ont des droits pour une scolarisation en milieu adapté et sont sur liste d'attente d'établissement médico-sociaux, leurs droits ne sont pas respectés. Il leur faudra attendre 6 ans en moyenne pour entrer en IME et en ITEP. Dans l'attente, ces élèves sont scolarisés en milieu ordinaire aidés par des AESH dont la mission relève davantage de celle d'un éducateur spécialisé. Ces personnels sans formation préalable sont bien souvent démunis tout comme les enseignants qui doivent pallier le manque d'AESH dans les écoles.

Les annonces du président Macron lors de la Conférence Nationale sur le Handicap liées à la fermeture progressive des établissements spécialisés qui seraient dissous dans les établissements scolaires conduisent à une forte inquiétude des professionnels médico-sociaux qui verraient leurs missions évoluer vers des prises en charge de type ambulatoire.

Pour échanger sur la nécessité d'ouvrir des places en milieu spécialisé et l'impact de l'inclusion à marche forcée sur les enfants, les familles et les professionnels,
une réunion publique aura lieu le jeudi 19 octobre à 19h00 à Le Rheu
(plus d’infos dans le tract ci-dessous, à diffuser largement).

C'est toutes et tous ensemble que nous ferons bouger les lignes, nos enfants doivent pouvoir bénéficier immédiatement de leurs droits.

Nous vous attendons nombreux à cette réunion !

Groupe de travail fiches SST

Un groupe de travail sur les fiches SST a eu lieu mardi 10 octobre.

Les organisations syndicales ont pointé l’augmentation exponentielle du nombre de fiches SST. Ce sont plus de 50 fiches rédigées chaque semaine, les représentants du personnel sont eux-mêmes en grande difficulté pour traiter toutes ces remontées du terrain.

Les signalements concernent en grande majorité des risques psycho-sociaux liées à l’inclusion systématique dans le premier degré. Les professeurs des écoles et les AESH sont en grande souffrance. FO a pointé du doigt l’urgence d’ouvrir des places en établissement spécialisé pour améliorer les conditions de travail des personnels.

L’ouverture du dispositif de répit scolaire a également été évoquée. Cette classe, où les élèves pourraient être orientés de manière temporaire (quelques semaines) quand la situation dans l’école d’origine est intenable, est censée ouvrir en novembre avec un enseignant spécialisé et un éducateur spécialisé. Plusieurs écoles ont été ciblées, une d’elles a déjà été visitée mais ne convient pas pour l’accueil de ce dispositif. FO a demandé si les écoles étaient volontaires pour accueillir le dispositif. La Secrétaire Générale a indiqué que « la Mairie de Rennes a proposé des écoles où il y a de l’espace ». Nous nous étonnons de ce procédé, les écoles ciblées vont être mises devant le fait accompli. Le syndicat appelle les écoles qui ne sont pas volontaires à le contacter et à se réunir pour affirmer leur refus d’accueillir ce dispositif. Pour FO, cette expérimentation n’est qu’une rustine qu’on appose à une passoire, autant dire inutile ! A cette imposture, nous opposons le droit à une scolarisation adaptée pour tous les élèves.

Les remontées concernant des situations de violence parentales sont moins nombreuses en ce début d’année mais dans tous les cas inadmissibles. La réponse de la hiérarchie, qui doit en premier lieu assurer la protection des personnels, n’est pas suffisante. Un soutien inconditionnel doit être apporté aux personnels en convoquant les parents malveillants et en leur rappelant la loi. Rappelons que la menace sur un agent chargé d’une mission de service public est passible de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500€ d’amende. Nous avons aussi questionné lors de ce groupe de travail sur l’avancé du vademecum « porter plainte » que le DASEN s’était engagé de fournir lors du CSA FS de juin dernier suite à l’intervention de FO. Aucune réponse n’a été apportée.

D’autres sujets ont également été abordés :
•   les mesures à prendre en cas de température excessive dans les classes ;
•   les 4,5 jours à Rennes ;
•   la situation alarmante de la médecine du travail dans l’Académie puisque le Dr Filleul (médecin des personnels d’Ille-et-Vilaine basé à Lorient) part en retraite en janvier.

Enfin, FO a regretté le report du CSA FS Départemental du mardi 10 octobre. Le DASEN doit entendre la souffrance des personnels mais surtout y apporter des solutions efficaces et pérennes. Nous espérons obtenir des réponses concrètes le 10 novembre puisque le DASEN avait une réunion plus importante sur l’école inclusive, politique qui met en grande souffrance les personnels.

Syndicalisation

Adhérer au SNUDI-FO 35, c’est être informé, conseillé, représenté et défendu !

Informé,
•   Le journal national et départemental du SNUDI-FO aux adhérents.
•   La lettre régulière réservée aux adhérents d’Ille-et-Vilaine.
•   Les numéros spéciaux thématiques (PPCR, PACTE, AESH...).
•   Le site internet : snudifo35.fr et le site web de l’Union départementale FO 35.

Conseillé,
•   Question sur vos droits, démarches administratives, changement de poste, relation avec l’inspection, les parents etc. A tout moment vous pouvez contacter vos représentants du département soit directement par téléphone, par sms ou par e-mail.
•   En fonction de vos besoins nous vous conseillons et accompagnons dans vos démarches pour faire valoir vos droits.

Représenté,
•   Sur le plan départemental, le SNUDI-FO 35 siège dans les comités sociaux d’administration ( ex CTSD et CHSCT ), dans les CAPD (temps partiel, rendez-vous de carrière), le CDEN et les groupes de travail. Ainsi sur les différents dossiers de l’année scolaire (carte scolaire, santé au travail…) nous faisons entendre la voix des écoles et des personnels, défendons les besoins pour lesquels nous sommes mandatés.
•   Sur le plan Académique et National, comme organisation représentative, nous siégeons dans les CSA ministériels.

Et Défendu !
•   Mouvement départemental, carrière et promotions, situation médicale, préparation de la retraite, reconversion professionnelle, relation avec la hiérarchie, les parents… Les situations ne manquent hélas pas où on a besoin d’être défendu et de faire valoir ses droits.
•   Négociation avec la hiérarchie, audience individuelle, recours officiel, délégation, jusqu’au recours le cas échéant au tribunal administratif en lien avec notre service juridique. Dans le respect de la confidentialité des dossiers individuels que vous nous confiez, nous organisons avec vous votre défense pour faire respecter vos droits.

Se syndiquer au SNUDI-FO 35, c’est aussi :
•   Bénéficier de l’association FO consommateurs conseils juridiques pour le traitement des litiges dans tous les domaines de la consommation (banques, téléphonie, automobile, démarchages, achat et S.A.V…
•   66% de ma cotisation déduite de ma feuille d’imposition ou reçue en crédit d’impôts.
•   Tous les adhérents SNUDI-FO sont protégés par une assurance professionnelle complémentaire qui couvre individuellement chacun des adhérents de la FNEC FP-FO à jour de ses cotisations. Pour chaque adhérent, un accompagnement juridique en demande ou en défense face aux litiges qu'il peut rencontrer au cours de sa vie professionnelle et susceptible de l'opposer à son employeur ou à un tiers (parent d'élève par exemple). Cette défense se fera de manière conjointe avec le syndicat qui continuera à suivre.

Formulaire d’adhésion


Non aux interventions policières dans les établissements scolaires !

Le 26 septembre, deux jeunes lycéens de 16 et 17 ans, soupçonnés de harcèlement, ont été interpelés par des policiers en civil, dans le bureau du proviseur du lycée de Rosa Parks à La Roche-sur-Yon. Cette arrestation faisait suite à l’interpellation d’un collégien, arrêté et menotté dans sa classe une semaine plus tôt, dans un établissement du Val de Marne.

Télécharger le tract commun CGT-FO-SUD en cliquant sur l'image ci-dessous

communiqué de presse

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« L’électrochoc » du ministre contre le harcèlement :
supprimer des postes, faire pression sur les personnels
et faire rentrer la police dans les établissements !

Le ministre amplifie les suppressions de postes et crée…
... des cours « d’empathie » !

Le gouvernement a présenté son plan de lutte contre le « harcèlement scolaire ». Aucune des annonces ne va dans le sens de redonner les moyens permettant à l’Education nationale, à la santé scolaire, à la Protection Judiciaire de la Jeunesse ou à l’éducation populaire de fonctionner.

Au contraire, après que son prédécesseur eut supprimé 2000 postes à la rentrée 2023, le ministre Attal annonce 2500 nouvelles suppressions de postes d’enseignants pour l’année prochaine.

Ce dont les élèves ont besoin ce sont des effectifs par classe moins chargés.

Ce dont les élèves ont besoin, ce sont des milliers de postes d'infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, d’enseignants spécialisés, de PsyEN, de CPE, c’est le rétablissement des maîtres d’internat – surveillants d’externats, des AED avec un vrai statut et une vraie formation !

A ces nécessités urgentes pour protéger les élèves et garantir de meilleures conditions d’apprentissage, le ministre répond… par la mise en place de cours « d’empathie » !
[...]

Lire le communiqué en intégralité

INFORMATIONS SYNDICALES

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AESH : Devant le rectorat le 3 octobre !

Tract FO à diffuser
Communiqué intersyndical départemental

Réunions d’Information Syndicale

Pacte, Loi Rilhac, évaluations d’école… Les mesures destructrices du statut et des droits des personnels de l’Education Nationale sont nombreuses. Venez-vous informer !

Mardi 3 octobre 2023 de 12h30 à 14h00
à l’école maternelle Chateaugiron Landry à Rennes

RIS spéciale rythmes scolaires à Rennes
Mardi 3 octobre 2023 à partir de 17h00
à l’UD FO, 35 rue d’Echange à Rennes

jeudi 12 octobre 2023 à partir de 17h00
à l’école primaire François Renaud à Saint-Lunaire

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Pour toute question, contactez le syndicat : snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67

Les formations en constellation : pas d’obligation !

Si vous avez été inscrits aux formations dites en constellations pour l’année scolaire 2023-2024, voilà ce que vous devez savoir :

Formation–constellation, de quoi s’agit-il ?

Pour rappel, il s’agit d’une formation de 18 + 12h qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues et d’un CPC dans nos classes, dans le cadre de PPCR !

Cette formation serait proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants désignés d’office en « constellation » ne peuvent pas s’inscrire sur les animations pédagogiques au choix comme les années précédentes.

Participer aux constellations est-il obligatoire ? NON !

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons « 18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu. Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui remet en cause la liberté pédagogique individuelle et qui consiste au final à de l’auto-formation ou à du formatage qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

Formation en « constellation » : Liberté de choix !

Si vous êtes inscrits d’office dans une constellation : nous vous invitons à prendre connaissance de la motion proposée par le SNUDI-FO aux écoles afin de faire remonter le maintien de la liberté pédagogique, de la liberté de choisir ses animations pédagogiques et refuser d’être stagiaire à vie comme l’impose le cadre de PPCR. Nous vous invitons à la signer et à la renvoyer au syndicat.

Motion d’école à adapter comme bon vous semble
Courrier individuel pour la liberté de choix

Utilisez votre droit syndical :
les RIS se déduisent des animations pédagogiques

Rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014).

Pacte : Rejet massif des enseignants

L’immense majorité des enseignants d’Ille-et-Vilaine rejette le Pacte et sa logique. Sur l’une des circonscriptions du département, ce sont à peine 10% des enseignants qui ont décidé de signer une lettre de mission.

Les premiers retours sur sa mise en place dans le département confirment bien notre analyse. Le Pacte ne va en rien venir en aide aux élèves en difficulté, il va au contraire conduire à diviser les personnels des écoles !

Le SNUDI-FO 35 oppose à ce Pacte des créations massives de postes pour alléger les effectifs, assurer les remplacements, renforcer les RASED et créer les centaines de places nécessaires qui manquent dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

Nous invitons les enseignants des écoles à prendre position collectivement contre le Pacte et à renvoyer cette motion au syndicat.

Motion contre le Pacte

Communiqué de presse

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Cécile Kohler et Jacques Paris
doivent être immédiatement libérés

Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 8 mai 2022 alors qu’ils profitaient des congés de printemps pour visiter l’Iran…

Ils sont depuis détenus sans aucun fondement, comme d’autres ressortissants français notamment l’ont été ou le sont encore, dans des conditions inacceptables, mis à l’isolement de nombreux mois, n’ayant bénéficié que de très rares et très courtes visites de l’ambassadeur français, n’ayant eu la possibilité que de quelques très courts échanges téléphoniques avec leurs familles.

Alors que cela fait désormais plus de 500 jours que cette situation intolérable dure, FO en appelle à nouveau à leur libération immédiate et à leur retour en France auprès de leurs familles et proches.

Lire le communiqué confédéral

Informations syndicales

Publié le par SNUDI-FO 35

AESH : en grève le 3 octobre !

Des mesures en trompe l’œil :
nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions,
CDI après trois ans de CDD

Cette nouvelle année scolaire n’augure aucune amélioration significative pour les AESH que l’on maintient dans la pauvreté sans tenir compte de la technicité du métier.
L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas leur valeur professionnelle, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la précarité. […]

Pas de remise en question des PIAL
(Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé)

Quant aux conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail, elles sont toujours autant catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes...

2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE
(Accompagnant à la Réussite Éducative)

S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui des AED en un nouveau métier : celui des ARE. Cette fusion souhaitée par le ministère est justifiée pour soi- disant offrir un temps plein aux AESH. C’est surtout un moyen de rendre ces deux catégories d’agents beaucoup plus polyvalentes et multi-tâches. À terme, ce projet menace implicitement la spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels, missions qui sont pourtant indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, FNEC FP-FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Education, ainsi que les organisations syndicales de l’enseignement agricole public et enseignement privé (CGT Agri, CGT EP, FO Enseignement Agricole, Sundep, SUD rural territoires, Snetap FSU) appellent à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre 2023 afin d’exiger :

         la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
         l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;
         la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ;
         l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
         l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.

Tract intersyndical national en intégralité
 

Retrouvons-nous
mardi 19 septembre à 18h

dans les locaux de l’UD FO 35 à Rennes
(35 rue d’Echange)
pour dresser le constat de cette rentrée,
construire le cahier de revendications
et la mobilisation !

 

RIS : rythmes scolaires à Rennes

Le constat des rythmes scolaires mis en place par la Ville de Rennes est sans appel. Inadaptés au rythme de l’enfant et conduisant à l’épuisement des personnels, il est temps que la ville de Rennes mette fin à cette machine infernale !

Des enseignants des écoles rennaises se sont regroupés et ont créé le collectif Rennes 4 jours. Le collectif a été à l’initiative d’une pétition signée par l’immense majorité des enseignants de Rennes actant la volonté des personnels d’un changement des rythmes scolaires.

Le collectif a rencontré les élus de la ville, le DASEN adjoint en charge du 1er degré pour leur faire état des revendications des personnels puis il s’est adressé à tous les syndicats représentatifs de l’Education Nationale.

En toute indépendance, le SNUDI-FO a répondu présent pour accompagner les collègues des écoles rennaises dans cette lutte pour un retour aux 4 jours à Rennes. Il a été décidé d’organiser 2 réunions d’informations syndicales destinées à tous les personnels du 1er degré d’Ille-et-Vilaine pour construire la mobilisation, d’autres communes du département étant elles aussi encore concernées par des rythmes sur 4 jours et ½.

Mercredi 27 septembre 2023
de 9h00 à 12h00

Mardi 3 octobre 2023
à partir de 17h00

Les réunions auront lieu à l’UD FO,
35 rue d’Echange à Rennes
(5 min à pied de l’arrêt de métro Ste Anne)

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum). La participation aux réunions d’information syndicale (RIS) sur temps de service est de droit dans la limite de 3h sur l’année scolaire. Une attestation de participation vous sera fournie (à consulter notre page "RIS-Information-syndicale").

Si vous voulez participer à cette réunion d’information syndicale, il vous suffit, conformément à la réglementation sur le droit syndical, d’informer votre IEN au moins 48 heures avant la date de la réunion (par mail cf modèle ci-dessous) :
____________________________________
Madame, Monsieur l’IEN de la circonscription de ................................
Je soussigné(e)........................................... en poste à l’école …………......……………… ai l’honneur de vous informer que je participerai à la réunion d’information syndicale organisée le mercredi 27 septembre 2023 de 9h00 à 12h00 par le SNUDI-FO 35, conformément à l’article 5 du décret 2012-224 du 16 février 2012, modifiant le décret 82-447 du 28 mai 1982.

Ces réunions seront aussi l’occasion de dresser l’état des lieux de la rentrée, les sujets ne manquent pas !

Pour toute question, contactez le syndicat :
snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67

Concertations sur l’attractivité du métier

Alors que les personnels font face à une rentrée particulièrement chaotique, notamment marquée par le manque criant de postes et une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail, le ministre Attal a réuni les organisations syndicales mercredi 13 septembre pour une concertation qui avait un air de déjà-vu... Après avoir indiqué qu’il s’inscrivait dans la continuité des réformes de ses prédécesseurs, le ministre prétend rendre attractif le « métier » enseignant avec trois chantiers : l’évolution de carrière, les conditions de travail, la formation initiale.

Retrait du Pacte ! 10% d’augmentation du point d’indice
pour tous sans contrepartie !

Alors que toutes les organisations syndicales présentes ont réaffirmé dans une déclaration commune « leur refus du Pacte » et l’exigence « d’une augmentation significative du point d’indice en ce contexte de forte inflation », la FNEC FP-FO a rappelé que tous les personnels voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Les engagements du candidat E. Macron d’augmenter de 10 % tous les enseignants étaient de l’enfumage, puisque c’est pour une majorité seulement 92€ d’indemnitaire en plus pour solde de tout compte. La FNEC FP-FO revendique 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite sans contrepartie et l’ouverture de négociations pour rattraper la perte de pouvoir d’achat, ainsi que le retrait du Pacte, massivement rejeté par les personnels.

Arrêt des contre-réformes ! Défense du Statut !
Création des postes nécessaires !

Sur le sujet des conditions de travail, la liste des revendications est longue tant les attaques portées ces dernières années sont nombreuses : réforme des retraites qui impose 2 ans ferme à tous, suppression de 2000 postes à la rentrée, inclusion systématique et forcée qui remet en cause les postes spécialisés et le droit pour tous les élèves à un enseignement adapté, évaluation permanente, formation pendant les vacances, Loi Rilhac, réforme du Baccalauréat et Parcoursup... La FNEC FP-FO a exigé le retrait de toutes ces mesures.

Sur le Baccalauréat, le ministre a indiqué avoir pris en compte une demande des personnels avec le report des épreuves de spécialités en juin, ce qui est bien loin de résoudre les problèmes pour la FNEC FP-FO. Concernant l’inclusion, le ministre a reconnu que c’était un enjeu majeur et une préoccupation et « qu’il n’était pas normal que les élèves trop compliqués pour être accueillis dans les établissements médico-sociaux se retrouvent scolarisés en classe banale ». La FNEC FP-FO revendique l’abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’arrêt du dogme de l’inclusion systématique et forcée, la défense de l’enseignement spécialisé et la création de tous les postes nécessaires.

Formation initiale :
pour le retour à un recrutement au niveau licence sous Statut

le ministre est revenu sur son annonce de retour aux écoles normales tout en précisant qu’il ne remettrait pas en cause la masterisation... Il reconnait que le concours à BAC +5 a réduit le nombre de candidats et que la charge de travail demandée aux stagiaires est excessive. Il faut selon lui garantir la qualité de l’enseignement, que ce soit par voie de concours ou d’autres voies. Il a indiqué que le ministère assumerait les implications budgétaires de ces décisions. La FNEC FP-FO a indiqué qu’elle revendique le recrutement au niveau licence mais qu’il ne pouvait y avoir d’autre voie acceptable que le concours et le recrutement sous statut. Elle revendique le recrutement de la totalité des listes complémentaires, dans tous les corps, et leur extension. Elle a demandé au ministre d’intervenir pour stopper les formations organisées pendant les vacances pour les stagiaires à temps plein et exiger que ces formations statutaires se tiennent sur les obligations réglementaires de service.

L’heure est à la préparation de la mobilisation

La totalité des fédérations syndicales est opposée au Pacte et revendique « de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation » (voir déclaration ci-dessous)

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour réaffirmer ces revendications et discuter des moyens de les faire aboutir :

         10% d’augmentation pour tous, tout de suite !
         Abandon du Pacte !
         Arrêt des contre-réformes !

En obtenant jusqu’à 15 % d’augmentation de salaire par la grève dure, les agents de sécurité d’aéroport au Royaume- Uni, les enseignants écossais et les cheminots allemands ne montrent-ils pas la voie qu’il faut suivre ?

Télécharger le communiqué de la FNEC FP FO
Lire la déclaration intersyndicale

Nous ne serons pas les relais de la propagande ministérielle !

Le ministère a demandé aux directeurs et directrices d’imprimer et de distribuer aux familles un flyer intitulé "ce qui change à la rentrée pour votre enfant".

Les organisations syndicales du 35 appellent à ne pas distribuer ce qui s’apparente plus à de la propagande mensongère qu’à de l’information.

Quelques exemples ?
     •   Le ministre commence sa prose par l’annonce de la revalorisation « historique » de nos salaires. Tellement historique que cette augmentation salariale est largement inférieure à l’inflation et ne comble pas les 25% de perte de pouvoir d’achat en 20 ans dus entre autres au gel du point d’indice. Et que vient faire cet argument dans un tract destiné aux parents ?
     •   Outre le fait que le ministère se moque bien du coût que cela peut avoir pour les écoles et donc pour les collectivités locales, ce tract annonce que dorénavant l’enseignant·e mettra en place de façon régulière des séances de lecture, écriture, des exercices de grammaire, d’orthographe et de calcul… Que faisaient donc les enseignant·es avant l’arrivée de Gabriel Attal comme ministre de l’Education Nationale ? Du macramé ? Du baby-foot ?

Nous ne nous rendrons pas complices de la diffusion d’informations aussi mensongères que grossières, nous ne participerons pas à la (mauvaise) communication du gouvernement.

Télécharger le communiqué intersyndical 35