Informations syndicales

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Direction d'écoles : abandon du projet de loi Rilhac, satisfaction des revendications !

Une délégation de compétences de directeur pour remettre en cause le fonctionnement de l'école et transformer le directeur en contremaître soumis à toutes les pressions locales, c'est non !

Le SNUDI-FO revendique :

►  l'abandon de la proposition de loi créant la fonction de directeur d'école !
►  une augmentation financière significative : 100 points d'indice pour tous !
►  une amélioration des quotités de décharges pour tous les directeurs, y compris ceux exerçant dans les petites écoles !
►  une aide administrative statutaire avec un statut de fonctionnaire d'État dans toutes les écoles !

Lire le journal du SNUDI FO spécial direction d'écoles
Lire le communiqué du SNUDI FO sur la délégation de compétences

Formation continue en constellations : de nouvelles modalités imposées inscrites dans le cadre de PPCR et des lignes directrices de gestion promotions !

Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. Ce dispositif se met en place progressivement dans les départements.

Le SNUDI-FO a demandé audience au Ministre pour exiger :

  Le respect de la liberté pédagogique et du libre choix de la formation continue
  Le respect de nos obligations réglementaires de service
  Le retrait de PPCR

Le SNUDI FO 35 a également demandé audience au DASEN d'Ille-et-Vilaine.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Rythmes scolaires : plus que jamais, retour au cadre national, 4 jours pour tous sur 36 semaines !

Le SNUDI FO continue d'exiger un retour à un cadre national de 4 jours sur 36 semaines pour tous, et d'autant plus dans le contexte sanitaire actuel qui contribue à dégrader davantage les conditions de travail.
Faites nous remonter vos motions d'écoles, vos revendications, participez aux réunions d'information syndicales prévues par le syndicat ou contactez-nous pour l'organisation d'une réunion d'information dans votre école. Aujourd'hui, alors que l'immense majorité des communes sont revenues à la semaine de 4 jours, le maintien pour des raisons idéologiques d'organisation en 4,5 jours apparaît de plus en plus insupportable aux personnels.

Le SNUDI FO n'abandonne pas la revendication. Les personnels s'étaient massivement exprimés pour un retour à 4 jours en signant la pétition que le syndicat avait lancé en 2019. Ils doivent être entendus.

Ecole Laïque 35, le bulletin trimestriel du SNUDI FO 35

Au sommaire : conditions de travail, revalorisation, formation "constellations", direction, protection sanitaire des personnels

Télécharger le n°144

Interpro : communiqué de presse de l'UD FO 35

FO Ille-et-Vilaine a pris connaissance des nouvelles dispositions d’ordre sanitaire décidées par le gouvernement.

Présentées (avec nombre de contradictions dans le temps) comme répondant à des impératifs fondés sur l’expertise scientifique en vue de protéger la santé de la population, elles n’en constituent pas moins des restrictions graves aux libertés individuelles et collectives, notamment en matière syndicale. Restrictions que nous condamnons car entravant le droit de réunion et de manifestation. Nous revendiquons le rétablissement de ces libertés dans le cadre du respect des gestes barrières.

FO constate que le gouvernement entend ainsi  bâillonner l'expression des revendications au moment même ou les plans de licenciements se multiplient malgré les aides publiques colossales aux grandes entreprises.

FO Ille-et-Vilaine ne se taira pas !

Dans l’immédiat, FO estime indispensable que le gouvernement annonce sans délai que les réformes, celle du système  de retraite par points et celle de l’assurance chômage, rejetées par l'immense majorité des salariés du privé et du public – sont  abandonnées et pas seulement reportées au printemps prochain.

Informations syndicales

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Réunion d'information syndicale

Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…

Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30

dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Postes, inclusions problématiques, formation continue, protection des personnels, le SNUDI FO demande audience au DASEN pour porter toutes les revendications

Alors que le gouvernement instrumentalise la situation sanitaire pour déréglementer, poursuivre la casse de l'école et des statuts des personnels, le SNUDI FO continue de porter les revendications, de défendre les dossiers particuliers. Il a demandé audience au DASEN pour demander, notamment :

   •  la création des postes à hauteur des besoins, pour alléger les effectifs par classe, assurer le remplacement de tous les collègues absents,
   •  la protection des personnels dans les cas d'inclusion problématique,
   •  le rétablissement d'une formation continue correspondant aux demandes des personnels (refus des contenus et modalités imposées), les nouvelles modalités en constellations ne pouvant se mettre en place qu'après avis du CHSCT et uniquement pour les personnels le sollicitant expressément.

Au plan national, le SNUDI FO a demandé audience au ministère sur la question des constellations, s'est associé au courrier intersyndical pour exiger le recrutement immédiat des candidats au concours inscrits sur liste complémentaire.

Lire le courrier unitaire liste complémentaire
Lire le communiqué du SNUDI FO relatif aux constellations

Affectations, mutations intra et inter départementales, temps partiels… une intersyndicale départementale demande audience au DASEN

La mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique a dessaisi les organisations syndicales des questions de mutations et d'affectations, les promotions suivront, les CAPD sont progressivement privées de leurs prérogatives. Pour autant, elles peuvent encore être saisies par les personnels, être convoquées par exemple sur les recours de demandes de temps partiel, les recours portant sur l’appréciation de la valeur professionnelle, les recours dans le cadre des demandes de congé de formation professionnelle/compte personnel de formation/compte épargne-temps.

Force Ouvrière continue d'exiger l'abrogation de cette loi, et le rétablissement des instances représentatives des personnels et de toutes leurs prérogatives. Le SNUDI FO demandera que soit établi et communiqué aux organisations syndicales un calendrier des CAPD.

L'intersyndicale sera reçue le mercredi 7 octobre.

Nouvelle gestion des cas Covid : Le gouvernement renonce totalement à la protection des personnels, FO continue d'exiger la satisfaction des revendications !

Le 17 septembre, le Haut Conseil de la Santé Publique a émis un nouvel avis concernant la stratégie de prévention de la diffusion du COVID en milieu scolaire. (On rappellera que ce conseil est constitué de directeurs généraux de ministères et de membres désignés par le ministère de la Santé. On peut rêver mieux en matière d’indépendance scientifique.)

Il estime que les masques fournis par le ministère sont suffisamment protecteurs, au même titre que les masques chirurgicaux, ce que nous continuons de contester. Les masques FFP sont les seuls à permettre une protection contre les agents pathogènes transmis par voie aérienne. Or, ces masques ne sont pas disponibles puisque le gouvernement a décrété que leur distribution serait restreinte aux seuls personnels soignants, et leur port prolongé se révèle extrêmement inconfortable. Cela justifie-t-il pour autant que le ministère tente de faire croire que ses agents sont suffisamment protégés ?

Alors que la communauté scientifique dispose de très peu de recul sur les données épidémiologiques, il estime également que « les jeunes enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la chaîne de transmission » et que « le port du masque par les adultes dans les classes primaires a pour objet principal de protéger les enfants d’une contamination par des adultes porteurs du virus et asymptomatiques». Les personnels apprécieront. Le HCSP recommande donc la redéfinition des cas contacts. Le ministère de l’Education Nationale s’est empressé de suivre cet avis, faisant évoluer sa FAQ ministérielle dont on a désormais l’habitude qu’elle remplace la réglementation.

Ainsi :

- Si un cas est confirmé chez un élève, ni les autres élèves de la classe, même ne portant pas de masque, ni les enseignants portant un masque en tissu ou chirurgical ne sont désormais considérés comme cas contact à risque. Les élèves ne portant pas de masque pourront être considérés comme contacts à risque uniquement s’il y avait au moins trois cas confirmés dans des fratries différentes au sein de la classe. Si un cas était confirmé chez un enseignant, ses élèves ne seraient pas non plus considérés comme cas contacts à risque.

- Pour le retour en classe des enfants symptomatiques, il suffit que les responsables légaux attestent d’une consultation médicale par écrit. Le personnel peut revenir travailler si aucun test n’est prescrit. Pour les cas confirmés ou à risque, la durée d’isolement est réduite à 7 jours.

Nous alertons depuis plusieurs semaines sur les dysfonctionnements de la chaîne d’alerte et la gestion des cas COVID. La solution choisie par le ministère permet une solution radicale : puisqu’en dessous de 3 cas confirmés par classe,  il n’y aura désormais plus de chaîne d’alerte, plus de prise en charge des cas contacts à risque par l’ARS et que les activités scolaires se poursuivront tout à fait normalement, les dysfonctionnements ne sont plus à craindre. Plus que jamais, la poursuite de l’activité économique apparaît comme la priorité du gouvernement quelque en soit le coût humain. Plus que jamais, les moyens mis en œuvre pour protéger la santé des personnels et de leurs proches apparaissent dérisoires.

Nous continuons d’exiger :

- des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves
- une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective
- la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
- la mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
- le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas d’isolement,
- l’abrogation du jour de carence
- le suivi médical des personnels par la médecine de prévention.

Circulaire DGRH - situation des personnes vulnérables : FO exige le rétablissement des ASA

La circulaire du 14 septembre décline les dispositions du premier ministre dans l'éducation nationale en matière de gestion des personnels en raison de l’évolution de l’épidémie de COVID.

- Après avoir largement enjoint les enseignants à assurer la continuité pédagogique en dehors de tout cadre réglementaire pendant des mois, l'enseignement est désormais exclu des fonctions qui peuvent s'exercer à distance et le télétravail proscrit… sauf en cas de fermeture partielle ou totale d’établissement, sait-on jamais.

- Les personnes vulnérables répondant à un critère de la liste réduite du 29 août sont placées en télétravail si les missions s’y prêtent ou à défaut, et c’est le cas pour les enseignants, en ASA sur la base d’un certificat d’isolement établi par leur médecin.

- Les personnes vulnérables présentant une pathologie mentionnée sur la liste de juin ou les personnes partageant leur domicile peuvent être placées en télétravail si les missions s’y prêtent et au maximum 3 jours par semaine. Sinon, notamment pour les enseignants,  elles travaillent en présentiel avec des masques chirurgicaux de type II pour toute protection. Des aménagements du poste de travail peuvent être mises en œuvre sur avis du médecin du travail, ce qui semble être le comble du cynisme quand on connaît l’état de délabrement de la médecine du travail dans l’éducation nationale. Certaines adaptations mentionnées par le premier ministre et qui semblent pourtant essentielles pour garantir la sécurité de ces personnels ne sont pas reprises (par exemple la limitation du contact avec le public ou la distanciation physique garantie).

- Si le personnel estime qu'il ne peut pas reprendre son activité malgré les mesures mises en place, il doit prendre, sous réserve des nécessités de service, des congés, des jours de récupération ou des jours du compte épargne-temps! Autrement dit, les enseignants vulnérables qui ne se sentiraient pas suffisamment protégés n’auraient d’autre choix que d’accepter ces conditions.

L’objectif est clair, tous les enseignants doivent être à leur poste pour qu’un maximum d’enfants soient accueillis, peu importe les risques encourus par les personnels à haut risque de développer une forme grave ou leur proche, et pourtant exposés avec des moyens de protection dérisoires au virus qui circule activement dans tout le département. Tout cela alors même que les mesures de prévention de la contamination disparaissent avec la modification du protocole de gestion des cas Covid.

Nous continuons d’exiger le placement systématique en ASA de tous les personnels vulnérables, qu’ils appartiennent à la liste réduite du mois d’août ou celle plus large de juin, ainsi que pour tous les personnels partageant le foyer d’un proche vulnérable.

Informez-nous de la situation dans votre école et utilisez le registre SST pour signaler tout incident.

Pour pouvoir alerter et obtenir des réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres outils > Registre Santé et Sécurité au travail).

Les fiches SST permettent de signaler la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN en cas d’incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.

Informations syndicales

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Réunion d'information syndicale

Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…

Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30
dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Crise sanitaire

Le SNUDI FO 35 défend la protection des personnels vulnérables

La semaine dernière, la FNEC FP FO a rencontré le DASEN pour évoquer la situation individuelle de personnels vulnérables mis en grande difficulté par l’insuffisance des mesures mises en œuvre pour assurer leur protection.

Nous avons également défendu le cas d’un collègue vulnérable qui exerce son droit de retrait depuis la rentrée en CHSCT-D extraordinaire. L’administration continue de demander au collègue de retourner dans sa classe de maternelle, alors que de l’aveu même du DASEN « le virus galope partout », c’est effectivement le cas dans son école, et qu’il ne bénéficierait pour toute protection que d’un masque chirurgical qui ne le protège pas des contaminations aériennes. L’inspectrice du travail reconnait d’ailleurs que les masques fournis ne protègent pas des aérosols mais estime que l’aération des locaux suffit à écarter tout danger, même lorsqu’on lui rappelle les conditions de promiscuité et d’hygiène d’une classe de maternelle. La circulaire du premier ministre parue le 31 août, et qui n’est toujours pas déclinée et donc appliquée dans l’éducation nationale, stipule pourtant que les personnels vulnérables présentant une pathologie mentionnée sur la liste du mois de juin doivent être placés en télétravail lorsque les missions s’y prêtent. Dans le cas contraire, ils doivent bénéficier d’une adaptation de leur poste de travail garantissant notamment une limitation du contact avec le public et la garantie du respect de la distanciation physique, ce qui exclut de fait tout retour en classe. La décision de l’administration est donc complètement incompréhensible et inacceptable, et montre encore une fois que l’accueil d’un maximum d’élèves prime sur la protection des personnels. Nous avons réussi à obtenir un vote unanime de toutes les organisations syndicales contre la décision de l’administration et nous continuons de demander le placement en ASA de tous les personnels vulnérables.

Crise sanitaire (2)

Une gestion des cas COVID inadaptée qui met en danger les personnels et les élèves

De nombreux signalement de collègues mettent en évidence le caractère complètement inopérant de la chaîne d’alerte et de la gestion des cas COVID dans certaines écoles. Dans plusieurs écoles, des élèves identifiés comme cas contact ont continué de fréquenter l’école parfois pendant plusieurs jours avant d’être isolés et testés par l’ARS, et lorsqu’ils sont enfin isolés, le reste de la fratrie a parfois été envoyée à l’école. Comment cette situation pourrait-elle permettre d’empêcher la propagation du virus et garantir la sécurité de tous ?  De la même façon, lorsqu’un enseignant présente une suspicion de COVID, ses élèves sont accueillis normalement à l’école et un remplaçant est envoyé dans la classe, ce qui parait injustifiable sur le plan sanitaire. Dans de nombreux cas, des enfants symptomatiques reviennent à l’école sans avoir été testés : dans l’hypothèse où ils seraient effectivement porteurs du COVID, aucune alerte n’aura été déclenchée pour protéger les éventuelles personnes qui ont été en contact avec eux. Nous avons sollicité une audience en urgence auprès du rectorat et auprès de la préfète avec l’union départementale des syndicats Force Ouvrière pour alerter sur ces dysfonctionnements graves et exiger que l’Etat assure la santé des personnels et des élèves.

Crise sanitaire (3)

Le SNUDI FO 35 continue d’exiger que l’Etat assure la protection de ses personnels

Nombreux sont les collègues qui s’interrogent sur l’efficacité des masques fournis par l’éducation nationale, de nombreuses fiches SST ont été rédigées en ce sens depuis la semaine dernière par les collègues et sont restées sans réponse de l’administration. L’ARS de Bretagne a en effet déclaré que les masques en tissu mis à disposition par l’éducation nationale ne permettaient pas une protection suffisante. Ce n’est pas une surprise, puisqu’il s’agit de masques non homologués, et que seuls les masques FFP permettent de se protéger contre les l’inhalation d’agents infectieux par voie aérienne. Les masques en tissu ou chirurgicaux n’ont vocation qu’à empêcher les projections émises par le porteur et ne sont pas protecteurs.
Les personnels sont équipés de masques ne garantissant pas leur sécurité, surtout face à un public d’enfants non masqués, le respect des gestes barrières par les élèves est impossible, notamment en maternelle, et la chaîne d’alerte, sur laquelle repose la stratégie du gouvernement pour casser les chaînes de contamination dysfonctionne gravement. Tout cela dans un contexte de circulation de plus en plus active du virus dans le département, passé la semaine dernière en zone rouge, et dont le niveau d’alerte ne cesse d’être relevé par la préfecture. La situation sanitaire est explosive et nous continuons d’exiger :

-    le placement systématique en ASA de tous les personnels vulnérables, qu’ils appartiennent à la liste réduite du mois d’août ou celle plus large de juin, ainsi que pour tous les personnels partageant le foyer d’un proche vulnérable,
-    des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves,
-    une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective,
-    la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
-    La mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
-    Le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas de mise en quatorzaine,
-    L’abrogation du jour de carence,
-    Le suivi médical des personnels par la médecine de prévention.

Crise sanitaire (4)

Informez-nous de la situation dans votre école et utilisez le registre SST pour signaler tout incident

Pour pouvoir alerter et obtenir des réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres outils > Registre Santé et Sécurité au travail).

Les fiches SST permettent de signaler la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN en cas d’incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.


Direction d'école : Oui à l’augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Non aux décharges à la carte, aux décharges territorialisées !

Le SNUDI-FO a participé mercredi 9 septembre au groupe de travail organisé au ministère sur la question des décharges de direction d’école.

En lieu et place d’une augmentation des décharges pour toutes les écoles, fixée par un cadre national, le ministère prévoit des décharges à la carte, des décharges attribuées école par école, des décharges territorialisées liées aux PEdT !

Lors du groupe de travail, le SNUDI-FO a exigé une augmentation de toutes les quotités de décharge de direction fixées pour l’instant par la circulaire du 3 septembre 2014 et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Grève et manifestation interprofessionnelle le jeudi 17 septembre

Aucun licenciement ! Augmentation des salaires
Abandon des réformes mortifères
de l’assurance chômage et de la retraite par point
Défense des services publics
sans lesquels la République n’a ni corps ni cœur

Manifestation à 11h30 esplanade Charles De Gaulle à Rennes

Informations syndicales

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Réunion d'information syndicale

Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…

Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30

dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Pour participer, lire notre page spéciale RIS : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

CTSD du 4 septembre : compte rendu et déclaration préalable

Pour la FNEC FP FO, tant sur le plan sanitaire que sur celui des moyens, les conditions de la rentrée ne sont pas acceptables. La FNEC FP FO exige que soit garantie la protection des personnels, et revendique un plan d'urgence pour l'école, passant notamment par des recrutements massifs sur la liste complémentaires pour alléger les effectifs par classe, assurer le remplacement des collègues absents.

Lire la déclaration préalable de la FNEC FP FO
Lire le compte rendu du CTSD

Gestion des cas COVID : une procédure inacceptable qui ne garantit pas la sécurité sanitaire dans les écoles

Ce n'est qu'au terme de la semaine de rentrée que des consignes sur la gestion des cas COVID sont arrivées dans les écoles. De simples fiches pratiques ont été mises en ligne sur le site du ministère en lieu et place d'un texte réglementaire , et dans le même temps, le rectorat a fait parvenir dans les écoles des consignes de gestion des cas de COVID. Or ces documents sont contradictoires: les fiches ministérielles mentionnent que si un élève est identifié comme cas contact à risque, il ne peut revenir à l'école qu'après une période de 14 jours, voire plus s'il vit sous le même toit que la personne malade. Le protocole diffusé par le rectorat indique au contraire que dès lors que la suspicion de contact à risque est levée par l'ARS, la mesure d'éviction de l'élève est annulée, ce qui contrevient aux dispositions prévues par le ministère. Aucune durée d'éviction n'est mentionnée concernant les personnels dans les fiches ministérielles, mais elles prennent soin de préciser que si l'agent n'est pas en situation d'arrêt de travail, on pourra lui demander de travailler à distance et la mise en place de la continuité pédagogique, ce qui montre une fois de plus que la priorité du ministère, loin d'être la protection de ses personnels, est bien de faire marcher l'école coûte que coûte. Aucun dépistage systématique des élèves ou des personnels n'est prévu en cas de cas contact ou avéré dans l'école.

Ces dispositions sont inacceptables et Force Ouvrière entend porter les revendications et l'exigence de protection des personnels à tous les niveaux.

Nous appelons tous les collègues à nous faire remonter les difficultés rencontrées et la situation dans leur école. Dès lors que vous êtes confrontés à un incident ou une situation dangereuse, contactez rapidement le syndicat pour remplir le registre santé et sécurité au travail voire effectuer un signalement  de danger grave et imminent permettant l'exercice du droit de retrait.

Lire le tract "priorité à la protection des personnels" du SNUDI FO 35
Lire la procédure de gestion des cas de COVID-19 (académie de Rennes)

Situation des personnels vulnérables : Force Ouvrière exige le respect des droits

La circulaire du premier ministre relative à la prise en compte dans la fonction publique d'Etat de l'épidémie de COVID-19 est parue le 31 août. Elle stipule que les personnels vulnérables présentant une pathologie appartenant à la liste réactualisée et très réduite du 29 août sont placés en télétravail ou à défaut en ASA. Pour les personnels vulnérables présentant une autre pathologie mentionnée dans la liste de juin, le télétravail doit être privilégiée lorsque les missions exercées s'y prêtent et à défaut le poste de travail doit être aménagé (limitation du contact avec le public, distanciation assurée, écran de protection…) La situation des agents dont un proche est personnel vulnérable n'est pas évoquée.

Faute de consignes claires envoyées dans les écoles avant la rentrée, une grande majorité des personnes vulnérables se sont vues signifier qu'elles étaient dans l'obligation de reprendre le travail en présentiel.

La FNEC-FP FO continue d'exiger le maintien du régime d'ASA pour tous les personnels vulnérables ainsi que pour ceux ayant un proche vulnérable dans leur entourage. Nous rencontrerons le DASEN cette semaine pour réaffirmer nos revendications en matière de protection des personnels. La FNEC-FP FO appelle tous les personnels vulnérables à solliciter une ASA voire à exercer leur droit de retrait en contactant le syndicat si elles estiment leur santé en danger grave et imminent. Elle rappelle également que dans la fonction publique, le télétravail ne peut être imposé puisqu'il repose sur le volontariat de l'agent et la fourniture par l'employeur du matériel nécessaire.

Lire la circulaire du 1er ministre du 31-08-2020

Les évaluations nationales ne doivent pas avoir lieu !

Signer la pétition intersyndicale : https://la-petition.fr/les-evaluations-ne-doivent-pas-avoir-lieu

Grève et manifestation interprofessionnelle le jeudi 17 septembre

Aucun licenciement ! Augmentation des salaires
Abandon des réformes mortifères
de l’assurance chômage et de la retraite par point
Défense des services publics
sans lesquels la République n’a ni corps ni cœur

Manifestation à 11h30 esplanade Charles De Gaulle à Rennes

L'UD FO et la FNEC-FP FO ont déposé un préavis de grève pour la journée du 17 septembre. Les déclarations préalables doivent être adressées à l'IEN lundi 14 septembre avant minuit.

* Lire le communiqué intersyndical départemental
* Lire le tract de l'UD FO 35

Informations syndicales

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Rentrée scolaire : FO exige la protection des personnels et défend les revendications

La rentrée scolaire vient de se dérouler avec la même impréparation dont est coutumier le ministère. Une fois de plus, les collègues se sont retrouvées livrés à eux-mêmes pour endosser la responsabilité de faire appliquer un simulacre de protocole qui brille par son imprécision.

Dans ce contexte sanitaire, la priorité du gouvernement reste de considérer l’école comme une garderie, au mépris de la sécurité des élèves, des personnels et de leurs proches. Les mesures de  protection des personnels restent dérisoires et la situation des personnels vulnérables particulièrement préoccupante.

Dans le département la FNEC FP FO a lancé une procédure d'alerte pour permettre à tous les personnels d’exercer leur droit de retrait et a demandé une audience au DASEN à ce sujet.

Nous exigeons que le régime d’ASA soit maintenu pour toutes les personnes vulnérables et nous appelons tous les collègues concernés à solliciter des demandes d’absences.

La FNEC FP FO 35 exige

•    Le dépistage généralisé des élèves et des personnels ;
•    La mise à disposition gratuite des masques pour les élèves, la fourniture de masques FFP2, seuls reconnus par le code du travail comme étant protecteurs pour tous les personnels ;
•    Le rétablissement du régime d’autorisations spéciales d’absence pour tous les personnels vulnérables ou ayant une personne vulnérable dans son entourage ;
•    L’isolement de toutes les personnes susceptibles d’être contact à risque dès lors qu’un cas est confirmé ;
•    Un plan exceptionnel de recrutement, par l’utilisation de la liste complémentaire pour dédoubler les classes, et le réemploi de tous les contractuels ;
•    Toutes les fermetures programmées doivent être annulées ;
•    Le respect des statuts, des obligations réglementaires de service, du cadre national de l’école. Les « plans de continuité pédagogique », le télé-enseignement, notamment, n’ont aucun caractère obligatoire, nul ne peut y être contraint ;
•    La réaffectation des milliards d’argent public à des plans d’urgence pour l’hôpital, l’école, les services publics, plutôt qu’au financement des plans de licenciements, comme cela a lieu en ce moment.

Lire le communiqué de rentrée de  la FNEC FP FO
Lire le communiqué de la FNEC FP FO-CHSCT ministériel
Lire le communiqué de rentrée du SNUDI FO
Lire le communiqué de la FNEC FP FO 35 : FO exige la protection des personnels et défend les revendications

Carte scolaire : CTSD le vendredi 4 septembre

Le contexte de la rentrée, avec ses incertitudes, les conditions de la fin de l'année 2019-2020, nécessitent plus que jamais d'exiger les maintiens et ouvertures de classes nécessaires.

Force Ouvrière exige un plan massif de recrutements par l'ouverture de la liste complémentaire.

Adressez-nous vos effectifs de rentrée, à l'aide de la fiche de suivi carte scolaire du SNUDI-FO 35.

FO exigera toutes les ouvertures nécessaires et l'annulation de toutes les fermetures, défendra chaque dossier qui lui aura été confié.

Direction d'école : une circulaire qui ne répond pas aux revendications légitimes et qui anticipe le projet de loi Rilhac !

Une circulaire sur les fonctions et les conditions de travail des directeurs et directrices d’école est parue au BO du 27 août.

Bien loin de répondre aux demandes sur la direction d’école en termes de décharges statutaires, d’indemnités, d’aide administrative et d’allègement réel des tâches, cette circulaire met déjà en place les jalons du projet de loi Rilhac, sans même attendre son adoption définitive, en instaurant une délégation de certaines compétences des IEN aux directeurs.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Salaires : pour une revalorisation indiciaire immédiate !

Pour Force Ouvrière l'augmentation indiciaire de salaire arrachée par les personnels hospitaliers de 183€, montant bien supérieur à ce qui avait été initialement prévu par le gouvernement, est le produit de la mobilisation de ces personnels. Elle constitue un point d’appui pour tous les salariés public-privé, actifs et retraités pour exiger :
- une augmentation générale des salaires et des pensions,
- 183 euros d’augmentation indiciaire pour tous dès maintenant sans contrepartie et l’ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO

Jeudi 17 septembre : grève et manifestation interprofessionnelle

Force Ouvrière appelle à construire le 17 septembre prochain une mobilisation unitaire interprofessionnelle contre les licenciements qui se multiplient, pour l'abandon définitif de la réforme de la retraite par points que Macron et Castex veulent remettre sur le tapis  au printemps 2021 après les élections régionales, pour la défense des services publics.