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Stage de formation syndicale spécial AESH

Les syndicats FO du 1er et 2nd degré organisent une journée de formation syndicale pour les AESH, le jeudi 15 février 2024 afin de mieux connaitre ses droits (contrat de travail, fiche de paie, frais de déplacement, primes, action sociale…). C’est aussi l’occasion de s’informer sur la politique de l’inclusion systématique, sur les possibilités d'action face à une situation particulière difficile et de poursuivre l’action collective pour l’obtention d’un statut et d’un vrai salaire.

Jeudi 15 février 2024 de 9h30 à 16h30
à l'Union Départementale FO à Rennes

(35 rue d'Echange - 5 min à pied métro Sainte Anne)

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le lundi 15 janvier 2023 au plus tard.

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Ensemble le 25 janvier !

La préparation de la grève du 25 janvier pour la défense de l’ASH, contre l'inclusion scolaire à tout prix et l'Acte 2 de l’École inclusive bat son plein.

OUI au soin et à l’orientation adaptée aux handicaps et difficultés des élèves !
STOP à la maltraitance ! STOP à la culpabilisation !

Le SNUDI-FO 35, le SNFOLC 35, le SDAS FO 35 avec leur Union départementale FO organisent la montée à Paris. Une caisse de solidarité en ligne a été mise en place pour aider au financement du déplacement et à la prise en charge des journées de grève des personnels les plus précaires (AESH et AED notamment). Les participations financières et les sur-cotisations sont les bienvenues. Lien vers la caisse de solidarité

Déjà des centaines de collègues se sont inscrits dans les départements pour monter au Ministère ce 25 janvier et des centaines de réunions sont programmées partout en France pour la réussite de cette journée.
Le constat est partagé : il faut désormais agir dans l'unité pour la protection des élèves les plus fragiles et des personnels. Ça ne peut plus durer !

L'Acte 2 de l’École Inclusive va encore aggraver les conditions de travail et déjà des fermetures de classe sont annoncées pour la rentrée 2024... Le SNUDI-FO 35 a décidé de continuer à préparer activement cette mobilisation qui s’annonce déjà d'ampleur, sur cette question de l’inclusion, qui est au cœur de nos conditions de travail dans les écoles !

Soyons nombreux à la RIS spéciale inclusion :
Mardi 16 janvier à 17h30
à l’Union Départementale FO à RENNES

(35 rue d’Echange – 5 minutes à pied du métro Ste Anne)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
– Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
– Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation

Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS des heures d’animation pédagogique de votre choix.

Carte scolaire : prévisions d’effectifs

Après avoir supprimé 2 000 postes à la rentrée 2023, le ministre poursuit la politique d’austérité : plus de 1700 suppressions de postes d’enseignants dans le premier degré, au moins 680 dans le second degré !

Notons qu’il n’y a aucune création de postes pour les personnels administratifs, les AED, les CPE, les infirmiers, les médecins, les assistants sociaux, les personnels de direction…

3 000 postes d’AESH seraient créés, mais rien ne garantit qu’ils soient effectivement recrutés puisque le ministre continue de refuser de répondre aux revendications (un statut, un vrai salaire !), et aller plus loin dans la mutualisation avec l’expérimentation des PAS pour remplacer les PIAL.

Le budget 2024 prévoit aussi de renforcer le Pacte, rejeté par les personnels, en finançant de nouvelles missions supplémentaires liées aux différents plans cibles (plan contre le harcèlement, plan Laïcité, Ecole Inclusive, réforme de la voie professionnelle…). Le ministre poursuit ainsi sa politique d’individualisation des salaires et de remise en cause du Statut alors que toutes les organisations syndicales ont réaffirmé leur refus du Pacte. C’est donc en supprimant des milliers de postes, que le ministre finance le Pacte !

C’est dans ce contexte austère que va se tenir la prochaine carte scolaire.

Le gouvernement et ses représentants locaux avancent à marche forcée dans leur entreprise de liquidation de l'école Publique. Ainsi, le SNUDI-FO 35 invite dès aujourd’hui les collègues à faire remonter leur prévision d’effectifs, l'état des besoins (ouvertures de classe, postes de RASED, postes de brigades) et le cahier de revendications liés aux difficultés rencontrées afin d’empêcher les éventuelles fermetures et obtenir les ouvertures nécessaires.

Renseignez l’enquête du SNUDI-FO 35

Comme à son habitude, le syndicat défendra tous les dossiers qui lui sont confiés.

Un simple incident... Vraiment ?

Mercredi 13 décembre 2023, une enseignante du collège des Hautes Ourmes à Rennes a été victime d’une agression durant son service.

D’après le procureur de Rennes, une élève de 12 ans est « venue en cours armée d’un grand couteau avec l’intention, semble-t-il, de tuer sa professeure d’anglais ». Pendant le cours, en classe, l’élève de 5ème a brandi le couteau vers la victime, qui s’est enfuie en courant. « Elle l’aurait suivie avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement », toujours selon le procureur. Cette élève avait été exclue du collège les Chalais à Rennes pour tentative d’agression physique sur une enseignante.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 apportent tout son soutien à la professeure agressée, ainsi qu’aux personnels, élèves et familles de l’établissement, dont ils partagent l’effroi.

Pour Force ouvrière, cet évènement souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’École publique et ses personnels qui mettent leur vie au service du droit à l’instruction des élèves. Il faut qu’enfin tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats pour assurer la sécurité des établissements soient donnés. Que le métier de professeur puisse, en France, être considéré comme « à risque » est inacceptable.

L’École publique doit être une enceinte protégée. Or, notre département n'est pas épargné : le lycée Coëtlogon et le collège Échange à Rennes ont fait l'objet d'intrusions au mois de novembre 2023, les alertes à la bombe ont été légion dans plusieurs établissements rennais durant ces dernières semaines (notamment à la cité scolaire Zola, plein centre-ville de Rennes). Aujourd’hui, une enseignante est agressée, en plein cours.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 ont pris connaissance de la déclaration de Monsieur le Recteur, qui qualifie cet événement d’« incident ». Nous sommes inquiets de tels propos. Si la volonté d’apaiser et de rassurer peut se comprendre, caractériser l’agression au couteau d’un professeur d’« incident » révèle bien l’étendue du travail qu’il reste à faire dans l’Éducation nationale pour qu’une véritable politique de protection des personnels voie le jour.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 s’adressent solennellement au Recteur de Bretagne et au DASEN d’Ille-et-Vilaine pour s’assurer que la protection fonctionnelle sera bien accordée à la collègue agressée, que des dispositions concrètes seront prises pour aider les personnels et les élèves, et que des moyens humains et financiers significatifs seront débloqués pour cet établissement dans de brefs délais.

Des questions demeurent : quel sera le devenir de l’élève autrice de l’agression ? Quelles seront les mesures mises en place pour éviter que ceci ne se reproduise ailleurs dans le département ? Nous rappelons que ce sont bien des moyens humains dont l’École a besoin, plus que de barrières ou de clôtures.

Pour Force ouvrière 35, la multiplication des annonces médiatiques et des mesures coercitives ne doit pas masquer la responsabilité des gouvernements qui n’ont cessé, réformes après réformes, de dévaloriser l’enseignement en réduisant les horaires disciplinaires, en entassant les élèves dans des classes surchargées, et en affaiblissant les droits statutaires des personnels.

Télécharger le communiqué FO 35
Communiqué FNEC FP-FO national

INFORMATIONS SYNDICALES

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Le choc du ministre se heurte à la réalité du terrain

Le 5 décembre, le ministre Attal s’est adressé aux personnels dans le cadre de « la mobilisation absolue pour l’élévation du niveau de nos élèves » et du « choc des savoirs ». Le ministre indique : « C’est avec les professeurs, par les professeurs, grâce aux professeurs, que nous relèverons le défi de l’élévation du niveau. »

Il aurait pu rajouter « C’est avec moins de professeurs » !

Comment ne pas mettre en relation les résultats de cette enquête PISA avec l’état de délabrement dans lequel se trouve notre école publique ? Quelques éléments factuels et indiscutables :

   • 2 500 suppressions de postes d’enseignants pour la rentrée 2024, dont plus de 1700 sont programmées pour les écoles
   • 4 500 suppressions de postes en deux ans décidées à coups de 49-3
   • Plus de 11000 suppressions de postes depuis 2017 !

Feignant d’ignorer cette situation,
le ministre Attal poursuit la feuille de route du président Macron,
avec une méthode largement éprouvée : des annonces choc !

Peut-on « élever le niveau » et créer un « choc des savoirs » avec 4 500 enseignants de moins, avec des effectifs par classe toujours plus chargés, avec des enseignants non remplacés quand ils sont absents (95 classes sans enseignant le vendredi 30 novembre en Ille-et-Vilaine), avec toujours moins d’enseignants spécialisés pour prendre en charge les élèves en difficulté, avec des RASED décimés, avec une inclusion à marche forcée, avec une médecine scolaire exsangue, avec un management permanent qui maltraite les personnels, avec des salaires toujours aussi bas ? Poser la question c’est y répondre !

Et tout cela dans une situation où le gouvernement impose l’Acte 2 de l’Ecole inclusive (dont le ministre confirme la mise en œuvre dans son message) qui entend dissoudre les établissements sociaux et médico-sociaux et limiter drastiquement l’accompagnement des élèves en situation de handicap à travers la mise en place des pôles d’appui à la scolarité (PAS) qui détermineraient le nombre d’heures d’accompagnement des élèves à besoin particulier par les AESH, en lieu et place de la MDPH !

C’est bien à l’aune des suppressions massives de postes, de la liquidation de l’enseignement spécialisé, des conditions salariales des enseignants qu’il faut considérer les annonces du ministre.

Et que dire de l’injonction faite aux collègues de « recommander, voire prescrire, à leurs élèves des stages de réussite durant les vacances scolaires conditionnant leur passage dans la classe supérieure », stages que les personnels pourraient encadrer dans le cadre du « Pacte » alors que le ministre de la Fonction publique annonce le gel de la valeur du point d’indice pour 2024 ?

N’oublions pas que les milliers de suppressions de postes financent le « Pacte » rejeté par tous les personnels.

Respect de notre statut de professeur des écoles
et de notre liberté pédagogique !

Le ministre annonce par ailleurs une « labellisation » des manuels scolaires et le financement par l’Etat des manuels de lecture et de mathématiques en CP et en CE1. Il promet de nouveaux programmes pour la rentrée prochaine de la maternelle au CE2 en précisant « la révision des programmes de l’école primaire nous permettra d’adopter progressivement la méthode de Singapour pour les mathématiques. »

Les enseignants ne souhaitant pas utiliser ces manuels auront-ils encore la possibilité de recourir au budget fourni par les mairies pour l’achat d’autres manuels ? Rien n’est moins sûr …

Comment ne pas voir dans ces annonces l’instauration d’une pédagogie officielle et donc la remise en cause de la liberté pédagogique de chaque enseignant, pierre angulaire de leur statut ?

Ensemble en grève jeudi 25 janvier, tous à Paris !

Face à la nouvelle opération de communication du ministre, véritable menace contre notre statut et nos conditions de travail, le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
• Annulation des 2 500 suppressions de postes prévues à la rentrée ! Création des postes nécessaires !
• Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et abandon du « pacte » !
• Respect de notre statut et de notre liberté pédagogique !

Et alors, que le gouvernement confirme sa volonté avec l’Acte 2 de l’Ecole inclusive de faire de nouvelles économies sur le dos des élèves les plus fragiles, le SNUDI-FO appelle tous les personnels à préparer la grève et la montée à Paris jeudi 25 janvier pour exiger :
• La défense de l’enseignement spécialisé et adapté !
• Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux !
• Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !
• Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finances créant les PAS !

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO national

Préparation de la grève
et de la manifestation à Paris le 25 janvier !

Vendredi 17 novembre, 230 délégués représentant des milliers de personnels réunis dans toute la France appelaient à une journée de grève et de manifestation au ministère jeudi 25 janvier pour exiger :
   • La défense de l’enseignement spécialisé et adapté !
   • Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux !
   • Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !
   • Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finances créant les PAS !

Quelques jours après, lors d’un groupe de travail, le ministère confirmait qu’avec l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, il entendait dissoudre les établissements sociaux et médico-sociaux et réduire drastiquement l’accompagnement dû aux élèves en situation de handicap avec les pôles d’appui à la scolarité (PAS).

Ces mesures d’économie sur le dos des élèves les plus fragiles et des conditions de travail des personnels sont insupportables ! Elles expliquent sans doute l’écho considérable que rencontre dans les écoles l’appel à la grève du 25 janvier et la manifestation sous les fenêtres du ministre.

Des actions préalables à une mobilisation massive !

D’ores et déjà, les premiers collègues, enseignants comme AESH, se réunissent, adoptent des motions pour dénoncer la situation actuelle et réaffirmer leurs revendications, décident la grève et s’inscrivent auprès du syndicat pour la montée.

La situation catastrophique de l’inclusion à marche forcée en Ille-et-Vilaine ne peut plus durer ! Ces conditions sont dénoncées dans des actions qui prennent divers formes à l’image de l’action des AESH soutenus par les enseignants et les parents d’élèves à l’école de Dol de Bretagne, des actions d’écoles ou au collège sur le PIAL du Rheu ou plus récemment l’école Villeneuve à Rennes en grève reconductible.

Une réaction collective est nécessaire face à la violence provoquée par l’inclusion systématique d’enfants qui ont besoin de soins avant toute autre chose . Il n’est plus possible d'accepter qu'un enfant et sa famille doivent attendre 5 à 6 ans pour avoir une place en établissement spécialisé. Pendant tout ce temps, la pédagogie et l’accompagnement ne peuvent se substituer aux soins !

Dans notre département, les syndicats de la FNEC FP-FO 35 ont réservé un bus au départ de Rennes afin de favoriser le déplacement du plus grand nombre de personnels de l’enseignement, du médico-social et de parents d’élèves. Une caisse de solidarité va être prochainement mise en place pour aider au financement du déplacement.

Le SNUDI-FO 35 appelle tous les personnels à préparer dès maintenant la grève et la manifestation nationale à Paris jeudi 25 janvier !

Stop au chaos et à la mise en danger des personnels et des élèves
dans les établissements scolaires !

Non à l’inclusion systématique et forcée !
Non à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive !

Tract FO 35 montée à Paris
Voir l’action des AESH de Dol

Communiqué du SNUDI-FO national

Faire la demande du "Forfait Mobilité Durable"

La circulaire relative au "Forfait Mobilités durables" a été envoyée aux personnels sur Iprof. Cette aide est accessible aux agents stagiaires, titulaires, contractuels, AED et AESH, les assistants étrangers et apprentis, les contrats aidés employés par les EPLE employeurs.

Depuis le 1er janvier 2022, un minimum de 30 jours par an d’utilisation d’un ou plusieurs moyens de transport éligibles est nécessaire au lieu de 100 jours auparavant.

Télécharger la circulaire

La demande est à réaliser avant le 31 décembre 2023 via le portail colibris pour les déplacements effectués pendant l’année 2023. Le lien de connexion au portail est présent en page 3 de la circulaire ci-dessus.

Si l'attestation suffit au versement du FMD, l’administration peut demander  des justificatifs complémentaires pour l'utilisation d'un cycle, d'un engin de déplacement prévu par la réglementation ou du covoiturage.

Depuis le 1er janvier 2022, le montant annuel est porté à :
•    100 € pour une utilisation entre 30 et 59 jours
•    200 € pour une utilisation entre 60 et 99 jours
•    300 € pour une utilisation d’au moins 100 jours

Les moyens de transport éligibles sont :
   -  Le covoiturage en qualité de conducteur ou de passager
   -  Les cyclomoteurs, motocyclettes, cycles, cycles à pédalage assisté, engin de déplacement personnel motorisé ou non ou sans station d'attache et accessibles sur la voie publique, à condition qu'il soit équipé d'un moteur non thermique ou d'une assistance non thermique lorsqu'il est motorisé.
   -  Le service de mobilité partagé lorsque les véhicules sont à faibles émissions.
   -  Les transports publics (sous conditions)

Il est possible dans certaines conditions de cumuler le Forfait Mobilités Durables avec la prise en charge partielle du prix des titres d’abonnement de transport en commun (portée à 75% depuis le 1er septembre 2023).

Le remboursement est cumulable avec le FMD, à condition que cette demande ne concerne pas le même abonnement. Par exemple, un agent pourra utiliser successivement pour un même trajet le train, puis son vélo ou un service de mobilité partagée et ainsi prétendre au remboursement partiel de son abonnement et au Forfait Mobilités durables.

informations syndicales

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Conférence nationale sur l'inclusion scolaire :
Toutes et tous à Paris le 25 janvier

Vendredi 17 novembre, une délégation de 3 personnels brétiliens enseignants et AESH, mandatée par les personnes réunies avec FO lors de la réunion publique au Rheu le 18 octobre, s'est rendue à Paris pour participer à la conférence nationale inclusion scolaire, et pour porter les revendications et les perspectives discutées en Ille-et-Vilaine.

Plus de 230 délégués (Enseignants, AESH, parents d'élèves, personnels administratifs, personnels soignants en pédo-psychiatrie, personnels du médico-social...), venus de toute la France se sont donc retrouvés pour dresser un constat partagé des conséquences dramatiques d'une inclusion systématique, érigée désormais en dogme. Partout les AESH sont malmenés, partout des centaines d'élèves en attente d'une place en établissement spécialisé, partout souffrance et culpabilisation... et une conclusion unanime : ça ne peut plus durer !

C'est en ce sens, qu'un appel a été adopté à l'unanimité, et appelant à la grève le 25 janvier avec une perspective inédite : obtenons satisfaction en nous rendant à Paris, au ministère !

Télécharger l'appel adopté par les 230 délégués à Paris le 17 novembre

D'ores et déjà, vous pouvez vous inscrire et faire inscrire les collègues de votre école pour le déplacement à Paris le jeudi 25 janvier 2024 en envoyant un mail à l’adresse snudifo35@orange.fr

POUR DÉFENDRE
L’enseignement spécialisé et adapté
Le droit de chaque enfant à disposer d’un enseignement,
de soins adaptés à ses besoins

POUR OBTENIR
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements médico-sociaux et la création de postes pour répondre à toutes les notifications de la MDPH
Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finance créant les PAS

 


Les évaluations d’école, c’est toujours NON !

À l’initiative du Conseil d’Évaluation de l’École, instance créée par la loi « pour une École de la confiance »,les autorités académiques imposent aux personnels les évaluations d’école, composées d’une auto-évaluation que doivent mettre en œuvre les équipes, et d’une « évaluation externe », qui peut parfois s’apparenter à un véritable audit, menée par des groupes d’évaluateurs constitués par les DSDEN. […]

Les personnels n’ont pas besoin d’auto-évaluations chronophages pouvant conduire à une mise en concurrence des écoles et des personnels. Les collègues vivent cette injonction à mettre en place ces évaluations comme une pression permanente dans le cadre du « tout évaluation » voulu par le ministère. Ce ne sont pas d’évaluations d’école dont les personnels ont besoin mais bien de créations de postes à hauteur des besoins et de temps pour pouvoir travailler collectivement dans le cadre de la liberté pédagogique !

Les évaluations d’école sont ainsi perçues par les personnels ayant été contraints de les mettre en œuvre (souvent sous les pressions hiérarchiques) au mieux comme inutiles, infantilisantes et chronophages, au pire comme maltraitantes. […]

Ainsi, les organisations syndicales FSU-SNUipp, SNUDI-FO, CGT Educ’action, SUD éducation et SNALC continuent à exiger l’abandon des évaluations d’école, la fin des pressions hiérarchiques et des menaces de sanctions visant les équipes et les personnels s’y opposant ou refusant d’entrer dans un tel dispositif.

Elles invitent les collègues à continuer de résister aux pressions visant à tenter d’imposer ces évaluations d’école et à organiser collectivement la résistance, dans un cadre intersyndical. Elles continuent également de soutenir et d’accompagner les équipes qui subissent des pressions.

Nos organisations syndicales ont ainsi décidé de demander audience en commun auprès du ministre pour porter ces exigences et nos revendications sur ces questions.

Télécharger le communiqué intersyndical
 

Fort de ce communiqué commun, la FNEC FP-FO a proposé l’avis ci-dessous au vote lors du CSA FS ministériel (ancien CHSCT) le 23 novembre 2023.

AVIS n°3
La Formation Spécialisée du CSA ministériel se prononce pour l'arrêt des évaluations d’établissement.
VOTES = Contre SGEN - Abstention FSU/UNSA/SNALC/CGT -
Pour FO/SUD

Cet avis n’a pas été soutenu par certaines organisations syndicales de manière surprenante !

 


Classe exceptionnelle :
de nombreux collègues lésés
par les modifications imposées par le ministre !

Lors du comité social d’administration (CSA) ministériel du 7 novembre, le ministère a décidé de modifier les critères permettant aux personnels de prétendre à la classe exceptionnelle. Jusqu’à cette année, pour pouvoir accéder à la classe exceptionnelle, les personnels devaient appartenir :

  • soit au « vivier 1 », c’est-à-dire être au moins au 3ème échelon de la hors-classe avec au minimum 6 ans de fonctions ou d’affectations particulières, notamment les postes de directeurs d’école ou d’Education prioritaire ;
  • soit au « vivier 2 », c’est-à-dire d’être au moins au 6ème échelon de la hors-classe.

Dorénavant, pour pouvoir accéder à la classe exceptionnelle, il faudra être au moins au 5ème échelon de la hors-classe, sans conditions particulières.

Le SNUDI-FO n’était pas favorable à PPCR et à l’accès élitiste et fonctionnel de la classe exceptionnelle. Pour autant, les règles fixées ainsi par le ministère, avec l’appui de certaines organisations syndicales qui ont voté pour PPCR, ont pu influencer certains collègues dans leur choix de postes et leur stratégie.

Modifier ainsi les règles en cours de route constitue pour les personnels concernés un préjudice inacceptable, notamment pour les personnels étant ou ayant été directeurs ou affectés en Education prioritaire pendant au moins six ans. Ces collègues, promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement de l’année 2023 risquent de ne plus être promouvables en 2024 voire durant plusieurs années. Cette perte de promouvabilité constitue un fait sans précédent ! Inacceptable pour le SNUDI-FO et sa fédération la FNEC FP-FO !

C’est pourquoi la FNEC FP-FO a proposé lors du CSA ministériel du 7 novembre l’amendement suivant, visant à empêcher ce préjudice : « Les personnels qui étaient promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement de l’année 2023 doivent rester promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement des années suivantes. »

Le ministère n’a pas intégré cet amendement qui, étonnamment, n’a pas été soutenu par certaines autres organisations syndicales.

Votes sur cet amendement FO :
Pour : FO, UNSA, CFDT
Contre : FSU
Abstention : SNALC, SUD, CGT

Par ailleurs, le texte soumis au CSA ministériel prévoit d’autres modifications concernant la classe exceptionnelle. Si le précédent « barème » pour l’accès à la classe exceptionnelle était jusqu’à présent une vaste blague puisque tout le poids du barème était porté sur l’appréciation, il n’y a maintenant plus aucun barème. Tout repose sur l’avis (« très favorable », « favorable », « défavorable ») de l’IEN, l’ancienneté dans le corps n’intervenant qu’à avis égal ! Pour le SNUDI-FO, le renforcement de l’arbitraire pour l’accès à la classe exceptionnelle est inacceptable !

La FNEC FP-FO a donc voté contre les modifications imposées par le ministre.

Le SNUDI-FO, toujours opposé avec sa fédération à PPCR et son évaluation arbitraire, continuera d’exiger un déroulement de carrière basée sur l’ancienneté qui garantisse aux personnels qui ont effectué une carrière complète de finir leur carrière au grade et à l’échelon le plus élevé.

Télécharger le communiqué

 

 

 

communiqué

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Raz de marée à Rennes...

Non, ce n'est un nouveau phénomène climatique mais un déferlement d'enseignants place de la République à Rennes ! Près de 200 personnels, enseignants et AESH, des écoles publiques rennaises étaient réunis à Rennes le jeudi 9 novembre 2023, à l’appel du collectif Rennes 4 jours soutenu par le SNUDI-FO 35.

 

Les personnels étaient rassemblées pour dénoncer la double peine subie : des journées dont l'amplitude horaire n'est pas réduite (8h45-16h15) avec en prime une demie journée supplémentaire de travail le mercredi matin. Tous les enseignants réunis font le même constat : les rythmes scolaires sur 4 jours et 1/2 sont inadaptés au rythme de l’enfant, n’ont aucun impact significatif sur l’apprentissage des élèves. Au contraire, ils conduisent à une augmentation des frais de déplacement (non négligeables en cette période d'inflation) et contribuent à l’épuisement des personnels ! 

Une légitimité du mouvement lancé en 2018 par le SNUDI-FO 35

Le SNUDI-FO 35 avait déjà organisé une mobilisation d’ampleur sur Rennes et sa métropole en 2018-2019 suite à la loi Blanquer qui laissait la possibilité aux communes de choisir les rythmes scolaires. Sur la base de ce mouvement, le collectif Rennes 4 jours s’est constitué au printemps 2022, et a lancé une vaste pétition qui a reçu 550 signatures. Cette pétition au succès retentissant dans les écoles rennaises leur a donné toute légitimité pour lancer d’autres actions. Le collectif a alors été reçu par les élus de la Ville de Rennes en février 2023 qui se sont montrés sourds aux arguments des collègues préférant rester sur une opposition de principe à tout retour à 4 jours.

Décidé à obtenir satisfaction sur la revendication, le collectif Rennes 4 jours a contacté l’ensemble des syndicats représentatifs du département pour les aider à mener la bataille. Appel auquel le SNUDI-FO 35 en toute indépendance a répondu positivement et qui a permis ce rassemblement suite aux RIS organisées par le syndicat.

Un rassemblement qui appelle d’autres actions

Plusieurs dizaines d'écoles étaient représentées pour demander d'une seule voix que la Ville de Rennes revienne à des rythmes scolaires sur 4 jours soucieux du bien-être de tous, comme dans plus de 90% des communes de France.

Après la réussite de cette mobilisation, le collectif d’enseignants et le SNUDI-FO 35 sont plus que jamais confortés dans l’idée qu’un retour à 4 jours est possible à Rennes et vont mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour l’obtenir !