Cette journée s’adresse à tous les AESH, syndiqués, non-syndiqués, exerçant dans le 1er ou le 2nd degré.
La participation à ce stage est un droit. Vous serez autorisé(e) à vous absenter sur simple demande (Modalités d’inscription sur le tract ci-dessous).
Organisation de la journée
Le matin : comprendre ma fiche de paie, s’assurer que les primes auxquelles j’ai droit m’ont été versées, vérifier que j’ai été reclassé(e) au bon indice, s’informer sur la Protection Sociale
Complémentaire.
L’après-midi : bilan de la mobilisation des AESH, comment poursuivre cette lutte pour obtenir satisfaction des revendications ?
Pour s'informer sur la Loi Rilhac (direction d'école), les évaluations d'école ou l'inclusion, nous invitons les collègues à participer aux réunions d'information syndicale :
• vendredi 10 décembre 2021 à 18h00
au CH Guillaume Régnier de Rennes
• lundi 10 janvier 2022 à 17h00
à l'école primaire de Maxent
• jeudi 20 janvier 2022 à 17h15
à l'école élémentaire La Chesnaye de Mordelles
Les délégués du SNUDI-FO 35 se déplacent dans toute école qui souhaiterait avoir des informations syndicales sur l'actualité de la profession ou sur un point précis de la règlementation en vigueur. Contactez-nous par téléphone ou par mail.
Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation / animation / conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS avec le courrier type.
Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.
Décharges de direction
Le SNUDI-FO s’est adressé au ministre de l’Education Nationale au sujet des décharges de direction :
Monsieur le ministre,
Par un message du 22 novembre, et pour faire suite au groupe de travail du 6 octobre, vous nous transmettez quatre scenarii envisagés comme hypothèses de travail pour « l’amélioration du régime de décharge des directeurs d’école à la rentrée 2022 ». Il y a en effet urgence à améliorer ce régime de décharge ; c’est d’ailleurs une revendication portée par le SNUDI-FO, avec l’instauration d’une aide administrative statutaire dans chaque école, une réelle augmentation indiciaire (100 points d’indice) pour tous les directeurs, le respect du décret de 1989 sur la direction d’école et l’allègement des tâches.
Le régime de décharge actuel est très insuffisant, et ce n’est pas l’augmentation des décharges hebdomadaires que vous avez accordée cette année aux directeurs d’école élémentaires de 9 et 13 classes, soit 5,14% des directeurs au total, qui a modifié ce constat.
Nous ne considérons pas en effet les deux jours de décharge annuels supplémentaires que vous avez attribué aux directeurs d’écoles de 3 classes et moins – qui sont les plus nombreuses dans notre pays – comme une amélioration répondant aux revendications des personnels, d’autant plus que dans certains départements, comme le Puy-de-Dôme, il est annoncé que ces décharges ne seraient toujours pas accordées faute de moyens pour cette année scolaire !
Nous maintenons donc nos revendications, à savoir : • L’amélioration des quotités de décharge hebdomadaire pour toutes les écoles qui aujourd’hui ne bénéficient pas d’une décharge totale ; • La mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 3 classes et moins ; • Le maintien et l’amélioration des régimes de décharges départementaux qui seraient plus favorables que le régime national ; • Le respect des décharges annuelles actuellement en vigueur pour les écoles de 3 classes et moins dans les départements où elles ne sont pas mises en œuvre.
Une intersyndicale AESH proposée par la CGT éduc’action s’est tenue le 23 novembre avec la proposition d’une nouvelle journée d’action. La délégation de la FNEC FP-FO était composée de deux camarades dont une AESH qui est membre de la convention nationale.
FO a fait part de la colère des AESH, qui ne cesse de monter et a proposé de monter d’un cran avec une nouvelle montée nationale, soutenue cette fois-ci par toutes les fédérations.
Le SNCL-FAEN a soutenu cette proposition.
La FSU, la CGT éduc’action, SUD éducation, le SNALC ont exprimé leur désaccord avec l’organisation d’une nouvelle manifestation nationale à Paris.
La FNEC FP-FO a pourtant rappelé le succès de la montée nationale en direction du ministère, avec plus de 3000 participants, l’enthousiasme que cela a suscité, la confiance des personnels dans leurs propres forces, l’importance de la participation des associations de parents, pleinement intégrées dans les comités locaux.
Pour arracher les revendications, un vrai statut et un vrai salaire, la méthode la plus efficace n’est-elle pas de retourner beaucoup plus nombreux là où ça se décide, dans l’unité syndicale ? Les AESH y sont prêts !
La FNEC FP-FO invite ses syndicats à répondre à l’appel de la Convention nationale des AESH, en amplifiant les AG, les réunions, et à poursuivre les regroupements sous toutes les formes possibles, intégrant les AESH, les enseignants, les parents, les associations, les syndicats qui le souhaitent.
Monsieur l'Inspecteur d'Académie, Mesdames et Messieurs les membres du CTSD,
Nous sommes revenus au niveau 2 du protocole dit sanitaire : cela implique que « la limitation du brassage entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau) est requise. » Or, les enseignants manquent pour qu’aucun élève ne soit renvoyé chez lui au mépris de l’obligation scolaire. Pour autant, le ministre précise dans une circulaire que les formations dites en constellations constituent "un objectif de formation essentiel et une priorité en matière de remplacement". La situation n'est pas meilleure dans le 2nd degré puisque le ministère a présenté au dernier CTMEN un texte prévoyant l’utilisation d’AED pour effectuer des remplacements d’enseignants avec les élèves placés devant une vidéo d’un cours préparé par le CNED.
Les établissements scolaires subissent également de plein fouet l’abandon de nombreux élèves en situation de handicap : 700 élèves attendent un AESH par manque de candidats dans l’académie selon les chiffres donnés à la dernière CCP académique. Des centaines et des centaines d’élèves sont d’ailleurs en classe ordinaire, et attendent la prise en compte de leur orientation en IME, en SEGPA, ou une prise en charge SESSAD.
Les fiches des registres santé et sécurité au travail remontent par dizaines chaque semaine (166 dans le département depuis le début d’année scolaire dont 80% dans le premier degré), et beaucoup décrivent des situations où les enseignants sont empêchés de faire classe dans des conditions normales, où les AESH prennent des coups et subissent des crachats, des morsures. Ce n’est pas du « guide d’accompagnement » académique pour la « scolarisation des élèves à comportement perturbateur et/ou violent » dont ont besoin les personnels. C’est le rétablissement des réseaux d’aide, ce sont des places dans les structures spécialisées et le respect des orientations, c’est le recrutement d’AESH ce qui nécessite l’arrêt des PIAL et l’obtention d’un vrai statut et d’un vrai salaire pour tous les accompagnants.
Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe
Les annonces de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille (*) suscitent le rejet chez les collègues. Plus de 100 écoles de Marseille ont ainsi refusé de rentrer dans ce dispositif qui explose le cadre de l’Ecole républicaine.
Conscients que cette expérimentation serait amenée à être généralisée, les personnels, partout en France, prennent position dans les écoles, dans les réunions d’information syndicale, pour l’abandon de l’expérimentation Macron et de la proposition de loi Rilhac. Ils soutiennent les écoles marseillaises qui refusent ce dispositif.
C’est dans cette situation que le maire de Marseille a déclaré ces derniers jours dans les médias locaux : « Ça ne se fera pas », « Je pense que c’est une mauvaise idée. Je le lui ai dit », « Je pense que cette idée est oubliée ».
La FNEC FP-FO s’est alors immédiatement adressée au ministre Blanquer pour lui demander confirmation de l’abandon de l’expérimentation Macron.
Mais le ministre persiste et signe. Il indique dans la presse : « Le maire de Marseille est sorti de ses compétences. C’est l’Education nationale, jusqu’à nouvel ordre, qui gère ces questions-là. Et donc, ce qu’il a dit n’est pas exact. Vous savez, en général, quand le président de la République dit quelque chose, nous le faisons derrière. »
Le recteur de l’académie d’Aix-Marseille soutient que le projet n’est pas abandonné et que les directeurs feront partie, au même titre que les IEN, des commissions chargées de recruter les enseignants dans ces écoles.
Ainsi, malgré des déclarations contradictoires qui témoignent sans doute d’une certaine fébrilité, cette expérimentation visant à bouleverser le fonctionnement de l’Ecole publique et à liquider le statut des personnels, est confirmée.
Plus que jamais, le SNUDI-FO réaffirme les termes de l’appel du bureau national adopté le 22 octobre : « le BN du SNUDI-FO considère que l’heure est à l’organisation de réunions de personnels, à la multiplication des motions d’école, à la préparation d’assemblées générales avec des délégués d’école, de secteurs, pour établir et réaffirmer les revendications, en premier lieu l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron, et décider des initiatives pour les faire aboutir. Les élaborations de motions dans les réunions syndicales, de motions d’école sont autant de points d’appui pour construire le rapport de force, si possible intersyndical. La question de la grève, de la grève pour gagner, est posée. »
(*) Pour rappel : le président Macron a annoncé début septembre à Marseille la mise en place d’un dispositif dans 50 écoles marseillaises, où les directeurs pourraient recruter les autres enseignants de l’école, où les fonctionnements et les rythmes scolaires des écoles pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires. Dans les Bouches du Rhône, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action et SUD Education revendiquent l’abandon de cette expérimentation, revendication exprimée lors du rassemblement organisé par les fédérations FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action et SUD Education lors du retour du président Macron à Marseille le 16 octobre et dans la grève interprofessionnelle le 5 octobre dans le cadre de l’appel des Unions Départementales FO, CGT, FSU et Solidaires.
Appel de la quatrième convention nationale des AESH pour un vrai statut, un vrai salaire et l'abandon des PIAL
La quatrième convention nationale réunie le mercredi 10 novembre afin de faire un bilan concernant la montée à Paris et de réfléchir à une poursuite de nos actions, réaffirme l’appel de la troisième convention du 6 octobre.
Notre mobilisation du 19 octobre, qui était un appel à la grève de l’intersyndicale FSU, FNEC FP FO, CGT éduc'action, Sud éducation, SNALC, SNCL où nous nous sommes greffés et où nous avons nous même œuvré au déroulement de cette journée, a été une réussite. Plus de 3000 personnes de toute la France ont manifesté à Paris ! Mais malgré cela, le ministre reste encore sourd à nos revendications qui sont : – Un vrai salaire parce que c’est un vrai métier, une réelle revalorisation salariale ainsi que les différentes primes (informatiques, REP/REP+,…) ;
– La création d'un statut de la Fonction Publique ;
– L'abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
– Une vraie formation.
Pour une poignée d’€uros, le gouvernement compte remettre en cause Statut, Sécurité sociale et mutuelles
Au motif de la participation de l’employeur à la complémentaire Santé, le gouvernement est en train de dynamiter la Sécurité sociale, le statut général et les mutuelles.
• Un contrat obligatoire pour la complémentaire
• 15 € pour amorcer la pompe !
• L’Obama Care à la française
• La mise en œuvre du « paquet salarial » !
• Des droits différents pour les actifs et les retraités
• Des droits différents entre fonctionnaires
• Le gouvernement veut la caution syndicale
La voie ouverte à un mouvement interdépartemental totalement déréglementé
Cette année, pour la 1ère fois, le Ministère de l’Education nationale a introduit 236 « postes à profil » (POP) dans le mouvement interdépartemental, malgré un vote unanime des organisations syndicales contre ces POP lors du Comité Technique Ministériel du 13 octobre. Ces 236 postes représentent 6,7 % des mutations obtenues l’année dernière.
Ce mouvement national POP (Postes à Profil) est mis en place « à titre expérimental » dans le cadre des lignes directrices de gestion ministérielles 2022. L’objectif de ce dispositif, selon le Ministère, est de proposer aux enseignants des « postes qui requièrent des compétences, qualifications et/ou aptitudes particulières en lien avec le projet de l’école ou de l’établissement, les caractéristiques territoriales ou avec les missions du poste ».
Ce mouvement national POP permet à chaque DSDEN d’opérer un recrutement à l’échelle nationale, hors barème, à la manière du recrutement des entreprises dans le privé. Il est donc une remise en cause directe des perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap...) et une nouvelle attaque contre notre statut. Ce sont de fait 236 postes qui ne sont plus dans le mouvement au barème.
La liste de ces « postes à profil » est connue depuis le 4 novembre.
De nombreux postes font appel à des « compétences » en langue étrangère ou régionale. D’autres postes proposés en ASH indiquent clairement le manque de personnels disposant de certifications dans de nombreux départements. Il permet également pour un DASEN de « recruter » un enseignant sur un poste ASH sans tenir compte de son ancienneté ou de sa spécialisation !
Plus significatif encore, 37 postes de direction sont proposés parmi ces POP ! Est-ce que tous ces postes ne trouvent pas preneur dans leurs départements respectifs ? Rien n’est moins sûr !
Il est clair que ces POP sont une aubaine pour un recrutement « à la tête du client » pour un certain nombre de postes.
Pour d’autres postes « difficilement accessibles », « isolés » en milieu rural etc. l’affectation pour 3 années apparaît comme un « cadeau empoisonné » pour des collègues en détresse espérant dans les POP une « chance de muter » dans le département en question.
Pour le SNUDI-FO, le mouvement POP est une déréglementation inacceptable. Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO demande l’abandon de cette expérimentation de mutation sur postes à profil.
La seule attente des enseignants candidats à la mutation reste que les perspectives de mutation soient réellement augmentées pour qu’ils puissent muter. Cela ne peut passer que par une augmentation significative des postes proposés aux concours et donc un recrutement massif d’enseignants fonctionnaires d’Etat, par la création massive de postes statutaires dans tous les départements. Le SNUDI-FO le répète en instance, en audience à tous les niveaux.
Cette mise en place de postes à profil interdépartementaux est à mettre en lien avec les mesures d'individualisation des carrières portées par le "Grenelle" du ministre Blanquer et le management à la France Télécom introduit par PPCR.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir pour discuter des initiatives à prendre pour s'y opposer.