Informations syndicales

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1er Mai 2022 : PAIN  PAIX  LIBERTÉ !

Tel est le slogan historique du mouvement ouvrier

PAIN  parce qu’il existe 2 mondes face à face : Celui de Carlos Tavares, PDG du groupe Stellantis qui prétend à une rémunération de 66 millions d’euros pour 2021 et celui des salariés, des retraités, des étudiants qui calculent euro par euro leurs dépenses pour survivre. Ceux aussi qui n’atteignent déjà pas aujourd’hui 62 ans et auxquels on promet la retraite des morts.

PAIX  parce que la guerre comme le disait Paul Valéry « c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Tout doit être fait pour que la guerre en Ukraine cesse, que le droit des peuples soit respecté et que la paix revienne partout dans le monde sur la base de la justice sociale.

LIBERTÉ  car les populations sont de plus en plus contrôlées, surveillées, formatées et au premier geste de résistance, censurées, menacées, réprimées.

C’est sur ce terreau mortifère socialement et démocratiquement que se diffusent les idées xénophobes, discriminatoires qui font le jeu des puissants en semant confusion et division.

Télécharger le tract de l'UD FO 35

Réunion d’Information Syndicale

Dans cette période d'incertitudes concernant le devenir de l'école républicaine (Loi Rilhac, évaluations d'école, inclusion, expérimentations diverses…), il est essentiel de rester informer de son actualité et de définir ensemble les revendications.

Nous vous invitons à venir nombreux aux RIS organisées par le SNUDI-FO 35 :

mardi 3 mai 2022 à partir de 17h00
à l'UL FO de Saint-Malo (8 rue Ernest Renan)

lundi 16 mai 2022 à partir de 17h00
à l'école primaire Les P'tis Pitaos de Müel

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Témoignage de la réalité de l'inclusion dans une école du département

MARDI 5 AVRIL 2022
Ce texte a été lu par toute l’équipe enseignante d’une école élémentaire lors d’un entretien demandé par ces mêmes enseignantes.

"Monsieur le Dasen, Monsieur l’Inspecteur

Nous sommes une école de 9 classes où travaillent 12 professeures des écoles et AESH/AVS pour aider 13 élèves reconnus par la MDPH sans compter ceux qui ont de gros troubles de comportement mais pas de dossier.
[…]
Nous sommes une école où les élèves tentent de se concentrer quand les cris de plusieurs enfants à besoins particuliers se répètent, plusieurs fois par jour, sur 9 demi-journées.
Nous sommes une école où une professeure des écoles, est obligée quand son AESH/AVS est absente, de maintenir un enfant autiste profond pour assurer sa sécurité, pendant que les 26 autres élèves regardent un film.
Nous sommes une école où une classe de 24 élèves remonte très difficilement de la récréation, parce qu’un élève avec troubles profonds scolarisé à mi-temps refuse systématiquement de remonter et n’a que 3 heures de présence AVS/AESH sur ses 13h45 de présence scolaire.
Nous sommes une école où des professeurs des écoles essuient les flaques d’urine pour que les autres élèves ne pataugent pas dedans quand l’AVS/AESH est absent.e ou ne peut pas le faire.
Nous sommes une école où 24 élèves, malgré les fenêtres ouvertes, doivent supporter 9 demi-journées par semaine, l’odeur d’excréments d’un élève probablement encoprésique…
"

Lire la lettre en intégralité

Retour de la semaine de 4 jours sur 36 semaines pour l’ensemble du pays

A ce jour plus de 92% des communes françaises ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours. Partout le SNUDI-FO intervient pour imposer aux municipalités cette organisation de la semaine scolaire :

  A Loire Authion (49), la mobilisation des personnels enseignants et territoriaux ainsi que des parents, avec l’aide du SNUDI-FO 49, a imposé à la mairie le retour à la semaine de 4 jours, 9 conseils d’école sur 10 ayant voté en ce sens et aucun n’ayant voté pour la semaine de 4,5 jours.
  A Villeurbanne (69), suite à une pétition lancée par le SNUDI-FO 69 et signée par plus de 500 personnels, la municipalité est contrainte de consulter personnels et parents. Ceux-ci, respectivement à 77% et à 66% se prononcent pour la semaine de 4 jours. La municipalité annonce donc le retour à la semaine de 4 jours... mais à la rentrée 2023. Le SNUDI-FO 69 poursuit ses interventions pour que cette décision soit effective dès la rentrée 2022.
  A Brest (29), la SNUDI-FO 29 a pris l’initiative d’une pétition signée par plus de 350 personnels pour le retour de la ville à la semaine de 4 jours et d’un rassemblement devant la mairie ; la municipalité maintient ses positions malgré la mobilisation. De nouvelles initiatives sont prévues après les congés. […]

En Ille-et-Vilaine, une pétition a été lancée à l'initiative d'une école de la ville de Rennes. Des collègues nous disent la signer dans toutes les écoles où nous effectuons des tournées.

Le SNUDI-FO revendique la mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles de France. Il soutient toutes les mobilisations dans les communes pour exiger le retour à la semaine de 4 jours.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

Les agents publics comme l’ensemble des salariés voient leur pouvoir d’achat fortement impacté par l’explosion des prix. Le gouvernement reste sourd aux revendications des personnels. La FNEC FP-FO est aux côtés de l’ensemble des agents publics qui réclament des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans.

Le gel prolongé de la valeur du point d’indice paupérise l’ensemble des personnels, quel que soit leur corps et quel que soit leur statut ils tous sont impactés, titulaires et contractuels. Le calcul est simple, toutes les grilles indiciaires actuelles sont rattrapées et, pour certains corps, dépassées par le niveau du SMIC !

Quelques exemples
•  Un professeur certifié, un professeur des écoles, un conseiller principal d’éducation, un attaché d’administration, commencent leur carrière avec un salaire indiciaire qui correspond à environ 111 % du SMIC !
•  Un AESH doit travailler 39h par semaine et avoir atteint le 3ème échelon de sa grille pour atteindre le niveau du SMIC, soit 6 ans payés au SMICsans augmentation de traitement !

Pour la FNEC FP-FO, ces chiffres sont le résultat des politiques d’austérité des gouvernements successifs qui ont réduit les agents du Service public à des sources d’économies budgétaires, alors que les mêmes gouvernements versaient des milliards d’argent public sous formes d’aides sans contrepartie à des grandes entreprises ou de commandes auprès de cabinets d’expertise.

Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour la revalorisation de la valeur du point d’indice à hauteur de 22,68% pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat subies par tous les personnels, ainsi que la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A), offrant un véritable déroulement de carrière.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Lire le communiqué ISSR de la FNEC FP FO
Télécharger la Pétition pour la revalorisation de l'ISSR

Les AESH ne lâchent rien

Avec l’inflation galopante, le SMIC va être augmenté à hauteur de 9 points d’indice au 1er mai 2022. Soit presque l’équivalent du 3ème échelon de la grille des AESH, atteignable au bout de 9 ans de carrière ! C’est une énième illustration de la paupérisation qui touche les agents publics de l’Education nationale, en particulier les plus précaires.

Les personnels en ont assez de la misère et des bas salaires. Ils veulent une augmentation de salaire tout de suite. Les AESH veulent que leur temps de travail de 24h soit reconnu comme un temps plein.

Plus de 76 participants, personnels, parents d'élèves et AED à la 6 ème convention nationale des AESH ont décidé « de réunir, après les élections, une convention nationale très large ouverte aux AESH, AED et à tous les enseignants et parents concernés par nos revendications. » et posent la question « d’une nouvelle montée à Paris chez le nouveau ministre ». La FNEC FP FO 35 a participé à cette 6ème convention nationale des AESH. Notre collègue mandatée a rappelé les actions mises en place en Ille et Vilaine par Force Ouvrière : conférence de presse relayée par Ouest France, stage de formation syndicale des AESH, signature de la pétition FO FCPE, réunion publique à venir.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Pétition à télécharger, signer et renvoyer à snudifo35@orange.fr

La mobilisation s’organise pour ne pas mettre en œuvre les évaluations d’école !

Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise...) font largement écho aux propos du président-candidat Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service. Le SNUDI-FO appelle donc les enseignants à saisir le syndicat et à refuser collectivement de les mettre en place.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir dès le retour des congés avec le syndicat pour discuter des moyens de faire aboutir les revendications.
Le SNUDI-FO exige :
•  L’abandon des évaluations d’école et de toutes les contre-réformes contenues dans le Grenelle du ministre Blanquer !
•  Le retrait de l’accompagnement permanent PPCR !
•  L’abandon de l’expérimentation marseillaise, que le président-candidat M. Macron entend généraliser pour privatiser l’Ecole publique !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Mouvement Intra-départemental 2022

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La loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique a modifié le déroulement des mouvements.

Aujourd’hui, dans le cadre des mouvements inter académique et intra académiques, inter départemental et intra départementaux, les commissions administratives paritaires (CAP) nationale, académique et départementale ne sont plus consultées. De même, les groupes de travail avec les organisations syndicales ne sont plus réunis pour examiner les vœux et barèmes des personnels.

Conséquence pour le déroulement du mouvement départemental

Avant la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique, l’administration communiquait le projet de nominations des collègues en indiquant leur barème. Lors du mouvement départemental, les représentants du personnel pouvaient exercer un contrôle a priori et intervenir auprès de l’administration, notamment lors des réunions de la commissions administratives paritaires départementales (CAPD) ; pour défendre les intérêts de collègues. Dorénavant cela n’est plus possible.

Aujourd’hui, l’administration établit le mouvement des personnels sans contrôle des représentants du personnel. Si un(e) collègue ayant émis des vœux dans le cadre du mouvement veut contrôler si ses droits ont été respectés, il lui faut exercer un recours auprès de l’administration. Dans ce cas, il est possible de faire appel au SNUDI FO pour être accompagné(e).

Phase intra-départementale – Rentrée scolaire 2022

Les opérations du mouvement intra départemental ont démarré avec la publication de la circulaire « Mobilité des enseignants du premier degré – Rentrée scolaire 2022 » du 31 mars 2022  et l’ouverture du serveur informatique du lundi 4 avril 2022 (14h00) au mardi 19 avril 2022 (23h59) pour la consultation des postes et la saisie des vœux.

Le SNUDI FO 35 se tient à la disposition des collègues afin d'informer, conseiller sur toutes questions relatives au mouvement.

A télécharger ci-dessous tous les documents reçus sur la boîte mail académique :

•    Circulaire mouvement 35
•    Carte circonscriptions 1D 35
•    Carte Vœux GROUPE 1D 35
•    Carte Zones TS Titulaires secteur 1D 35
•    Listes générale des supports (ensemble des postes proposés au mouvement)

•    Fiches techniques et notices à compléter :
FICHE TECHNIQUE n°1    SAISIE SIAM ET CONSULTATION DES RÉSULTATS
FICHE TECHNIQUE n°2    BARÈME MOUVEMENT
FICHE TECHNIQUE n°3    MESURES DE CARTE SCOLAIRE
FICHE TECHNIQUE n°4    FORMULATION DES VŒUX SUR ZONES
FICHE TECHNIQUE n°5    HANDICAP OU SITUATIONS MÉDICALES
FICHE TECHNIQUE n°6    SITUATIONS FAMILIALES
FICHE TECHNIQUE n°7    NOTICES À COMPLÉTER

•    Fiches d’information :
FICHE d’information n°1    POSTES BD ET TRS
FICHE d’information n°2    ÉCOLES EN RÉSEAU D'ÉDUCATION PRIORITAIRE
FICHE d’information n°3    ÉCOLES SITUATIONS PARTICULIÈRES
FICHE d’information n°4    ASH
FICHE d’information n°5    ENSEIGNEMENT DES LANGUES
FICHE d’information n°6    TEMPS PARTIELS ET MOUVEMENT
FICHE d’information n°7    GS, CP ET CE1 DÉDOUBLÉS
FICHE d’information n°8    RYTHMES SCOLAIRES RENTRÉE

Calendrier prévisionnel des opérations


Lien vers le site académique

Mobilisation des AESH : RASSEMBLEMENT MARDI 5 AVRIL

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Continuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !

Depuis un an, les mobilisations des AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces journées d’action, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.

Les AESH aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes mais le ministre reste sourd à leurs revendications. Elles et ils contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap.

Pourtant, le ministère poursuit son attitude méprisante en leur imposant :
- la précarité, un salaire insuffisant et des temps incomplets qui les contraignent au cumul d’emploi ;
- les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
- la perte de sens de leur métier, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.
- le manque de reconnaissance par l’institution.

La journée de lutte pour les droits des femmes le 8 mars a été l’occasion de rappeler que 92% des AESH sont des femmes. La précarité, qui leur est imposée, contribue aux inégalités salariales dans l’Éducation nationale et à leur dépendance financière. Le sort qui leur est réservé s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation des personnels de la Fonction publique.

L'obtention d'un statut pour les AESH serait une victoire pour l’ensemble des personnels du service public d’éducation.

Leurs revendications sont plus que jamais légitimes.

L’intersyndicale de l’Éducation Nationale Snes-FSU, Snuipp-FSU, CGT Educ’Action, Sud Education, SNUDI-FO, SNFOLC et CNT-ste, appelle les AESH à une nouvelle journée d’action le mardi 5 avril et à se mobiliser massivement par la grève et la manifestation pour :
- augmenter les rémunérations de tou·tes les AESH sur toute leur carrière ;
- leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;
- abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction publique, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
- donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
- recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins.

C’est pourquoi l’intersyndicale appelle à poursuivre ce mouvement avec l’ensemble des personnels pour obtenir la satisfaction des revendications des AESH. Elle appelle à faire du mardi 5 avril une grande journée nationale de grève et de mobilisation dans les départements et académies.

Les assemblées générales doivent être l'occasion de débattre pour renforcer la mobilisation dans l’action commune la plus large possible et construire, à l’instar des AESH du 94 en grève illimitée contre le PIAL, le rapport de force nécessaire qui permettra de gagner sur les revendications.

En Ille-et-Vilaine, l’intersyndicale Snes-FSU, Snuipp-FSU, CGT Educ’Action, Sud Education, SNUDI-FO, SNFOLC et CNT-ste appelle à participer à :

RASSEMBLEMENT MARDI 5 AVRIL à 12H
DEVANT LA DSDEN à RENNES

Télécharger l'appel intersyndical au mardi 5 avril

Informations syndicales

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17 mars : L’augmentation des salaires et des pensions : Une priorité pour toutes et tous !

Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes. […]

En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie  (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a  également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.

Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.

L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation  des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.

Pour les organisations syndicales CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, et les organisations de jeunesse Union Pirate, Solidaires étudiant•es, FSE d’Ille-et-Vilaine :
•  Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice. […]

Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations d’Ille-et-Vilaine CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, Union Pirate, Solidaires étudiant•es, FSE appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars 2022.

Télécharger le tract intersyndical d'Ille-et Vilaine
Lire le communiqué de la FNEC FP FO

La déclaration préalable d’intention de faire grève est à envoyer aujourd'hui, lundi 14 mars avant minuit. Consulter notre page "Grève" pour plus d’information.

Télécharger la déclaration préalable à la grève

Mouvement interdépartemental : seuls 20% des collègues obtiennent satisfaction !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mercredi 9 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3570 collègues (contre 3614 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 17462, soit 20,44% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a dix ans !

La pénurie de postes organisée par le ministère et les politiques d’austérité  aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels.

De plus, cette année, la mise en place de postes à profil (POP) interdépartementaux, recrutement « à la tête du client », a aussi remis en cause les perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap...). Par exemple, pour l'Ille et Vilaine (35), cette année, il faut presque 150 pts de plus que l'année dernière pour intégrer ce département ! […]

Le SNUDI-FO invite les collègues n’ayant pas obtenu satisfaction à effectuer dès maintenant un recours auprès de leurs IA DASEN voire du ministère et préparer leur dossier d’ineat-exeat avec l’aide du syndicat.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Les stagiaires 2021/2022 effectuent cette année leur stage dans des conditions dégradées : protocoles inapplicables, formation parfois en distanciel, télé enseignement imposé pour certains collègues, refus du ministre de recruter les postes nécessaires pour assurer le remplacement systématique des enseignants absents et pour baisser les effectifs…

Durant votre année de stage, vous participerez au mouvement afin d’obtenir un poste à titre définitif ou à titre provisoire pour l’année 2022-2023. Comment cela se passera-t-il ?

Contactez le SNUDI-FO 35 pour être conseillé(e) !

Télécharger le 4 pages stagiaires

Evaluations d’école de Blanquer : Organisons la mobilisation pour bloquer une des pièces maîtresses du puzzle du Grenelle !

Le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école.

« Les parents et élèves, parties prenantes »

L’évaluation engage  « l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous. » « Toutes les parties prenantes doivent participer à l’auto-évaluation dans tous les domaines : enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves…» ! C’est la porte ouverte à toutes les pressions possibles !

L’évaluation d’école comme base du projet d’école

« Les travaux menés  (…)  ont vocation à conduire à une actualisation ou renouvellement du projet d ’école ».  Les éléments émanant des rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe auront vocation à devenir la base du projet d’école qui, articulé à la loi Rilhac et à la mise en place de conseil d’école décisionnaire, permettra aux parents et élus d’imposer des choix que le directeur sera chargé de mettre en œuvre.

Un rapport d’auto-flagellation…

La méthode proposée pour l’auto-évaluation est que l’école réponde à une multitude de questions effarantes sur 4 domaines : apprentissages, suivi des élèves et enseignement / bien -être des élèves et climat scolaire / acteurs et fonctionnement de l’école / école dans l’environnement institutionnel et partenarial.
Le rapport devra faire état de la méthode retenue, des analyses et réflexions, d ’une appréciation sur l’école, d’axes de développement avec un plan d’action (indicateurs et calendrier), des besoins de formation et d’une appréciation générale. Au sortir de cette évaluation d’école, les personnels auront donc des comptes à rendre dans le cadre de contrats d’objectifs qui s’imposeront !

Pour une mise au pas des personnels avec l’accompagnement collectif PPCR obligatoire

« L’évaluation externe vise à identifier les forces (de l’école), ses faiblesses et à s’appuyer sur son potentiel pour explorer les marges de manœuvre et de progrès. »  Dans le cadre de l’auto-évaluation, les personnels doivent déterminer leurs besoins de formation et accompagnement…  Il s’agit de l’accompagnement collectif PPCR que vont se voir imposer les personnels avec des formations obligatoires et une remise en cause de la liberté pédagogique…

Vous souhaitez en savoir plus,
Contactez le SNUDI-FO 35 pour organiser une réunion d'information dans votre école !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Pétition AESH FO et FCPE : Continuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !

Monsieur le Ministre,
Depuis un an, les mobilisations des personnels AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces mobilisations, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.
Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministre Blanquer a maintenu son attitude méprisante envers ces collègues :
- la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés qui les contraignent au cumul d’emploi, dans un contexte où le coût de la vie explose ;
- Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
- L’absence de reconnaissance du métier qui conduit à la perte de sens de leur mission, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.
Monsieur le Ministre, il y a urgence à répondre à nos revendications. Il faut :
- augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
- prendre en charge tous les déplacements et revaloriser les indemnités kilométriques ;
- leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre de leur travail ;
- abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
- donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
- recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement qui correspond pleinement à leurs besoins.

Pétition à télécharger, à signer et à renvoyer à snudifo35@orange.fr

Informations syndicales

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17 mars : Pour l'augmentation immédiate des salaires, des pensions et des minimas sociaux

Le budget des armées explose,
les classes et les postes ferment,
les salaires restent bloqués : inacceptable !

Lors de son allocution télévisée du 2 mars, le président Macron a annoncé que le budget des armées allait fortement augmenter. Rappelons que celui-ci a progressé de 1,7 milliards d’euros chaque année depuis 2017 et qu’à compter de 2023 cette augmentation devrait atteindre 3 milliards d’euros par an.

Et pendant ce temps, le président Macron a supprimé près de 18 000 lits d’hôpitaux depuis le début de son quinquennat.

Et pendant ce temps le ministre Blanquer a rendu 675 millions d’euros sur son budget ces deux dernières années ; pour la rentrée 2022, il supprime 410 équivalents temps plein d’enseignants dans le 2nd degré (alors que 1 883 postes ont déjà été supprimés en 2021) ainsi que 30 postes chez les personnels administratifs.

Au moment où les dépenses militaires explosent, ces sont des milliers de classes et de postes qui sont fermés dans les écoles, les établissements et les services suite aux comités techniques dans les départements et les académies.

Ces mesures provoquent d’ailleurs la résistance des personnels. Les rassemblements, les grèves se multiplient. La FNEC FP-FO les soutient. Que ce soit au nom de la pandémie ou au nom de la guerre, il ne saurait être question, pour la FNEC FP-FO, de suspendre les revendications.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO