ALERTE

Publié le par SNUDI-FO 35

Assez de l'irresponsabilité et du mépris de l'État à l'égard des élèves et des personnels de l'Éducation nationale !

N'acceptez pas la mise en danger de votre santé ! Faites des signalements de danger grave et imminent.

 

ALERTE CANICULE : 
Que faire face à une chaleur insupportable ?

37°C lundi, 35°C annoncés mardi en Ille-et-Vilaine : L'État doit prendre ses responsabilités pour assurer la santé et la sécurité des personnels et des élèves

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) considère « qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés » et donc à plus forte raison pour des enfants.

Chacun se souvient que lors des canicules de juin 2017 et de juin 2019, des collègues et des élèves ont été très fortement incommodés par la chaleur dans les locaux. Il n’est pas acceptable que cela se reproduise et des mesures sérieuses doivent être immédiatement prises par l’État-employeur, en l’espèce le Recteur et la DASEN, afin de protéger la santé des personnels et des élèves.

FO rappelle que c’est « l’employeur [qui] prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, notamment par la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » (article L4121-1 du Code du Travail). Cette obligation s’applique donc à l’Éducation Nationale, via l’Inspection Académique ou le Rectorat, qui doit garantir des conditions de travail acceptables en intervenant auprès des collectivités locales, responsables des locaux dans lesquels nous exerçons.
Le fait que les locaux des écoles et des établissements du 2nd degré n’appartiennent pas à l’État-employeur ne le dédouane pas de son obligation de protection vis de ses agents contrairement à ce que la haute hiérarchie affirme à chaque épisode de températures extrêmes pour jouer la montre et se défausser en particulier sur les directeurs d’école.

Partout où ce sera nécessaire, il doit être fourni des climatiseurs mobiles et de l’eau fraîche tant que la température ne sera pas retombée à un niveau supportable.

Pour FO, il n’est pas envisageable de travailler par des températures présentant un danger pour la santé des personnels et des élèves ! En conséquence, si les mesures de sécurité qu’appelle la situation ne sont pas prises, la question du droit de retrait sera posée.

Si des mairies ne sont pas en mesure de fournir ce matériel alors la décision de fermeture des écoles doit être prise. C’est en ce sens, que le SNUDI-FO 35 a interpellé le DASEN dimanche 29 juin. (Lire notre courrier)

Face à une chaleur insupportable, le SNUDI-FO vous invite :

– à faire un SIGNALEMENT de DANGER GRAVE ET IMMINENT en indiquant la température relevée, l’heure du relevé, et toutes précisions sur la situation dans votre école…  Attention, un simple signalement sur une fiche de registre Santé et Sécurité au travail sera dans la situation de chaleur extrême sans aucun effet.

S’il y a danger à cause de la chaleur, c’est un signalement de Danger Grave et Imminent qui doit être fait en contactant un représentant FO à la Formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions de travail Départemental (F3SCT)

Ne pas se laisser désarçonner par l’argument spécieux que le relevé de température n’est pas réalisé avec un thermomètre « homologué » et dans ce cas demander que la mairie ou l’IEN vienne relever la température.

Transmettre le signalement à la mairie, à l’IEN, au Président de la F3SCT D aux représentants FO à la F3SCT qui interviendront aussitôt.

ATTENTION à ne pas engager votre responsabilité ! En cas d’incident(s) grave(s) résultant d’une chaleur excessive dans les locaux, l’absence de signalement pourrait engager votre responsabilité. Faire un signalement, c’est aussi se couvrir, quelles que soient les fonctions occupées (directeur, adjoint, AESH) si un incident grave survenait à cause de ces fortes chaleurs.

– à appeler le SAMU à la moindre suspicion d’un coup de chaleur, à faire un signalement de tout malaise ou hyperthermie (à la mairie, à l’IEN, au Président de la F3SCT D et aux représentants FO à la F3SCT D).
– à saisir le Médecin scolaire, le DDEN, à alerter les parents.

Pour saisir le syndicat et ses représentants
à la F3SCT D à tout moment : 06 43 03 93 67

Informations syndicales

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Carte scolaire
Mesures unanimement rejetées !

Le CSA (Comité Social d’Administration) s’est réuni jeudi 26 juin pour revoir les mesures de carte scolaire prises à titre provisoire au mois de mars. Des situations d’école dont les effectifs ont évolué significativement ont aussi été étudiées par le DASEN.

Le projet du DASEN conduisant à fermer 15 nouvelles classes (2 fermetures définitives annulées) portant le nombre total à 75 fermetures de classes pour la rentrée prochaine était inacceptable.

L’ensemble des organisations syndicales a voté contre ce projet.
8 votes CONTRE : 1 FO – 1 CGT – 1 SUD – 1 UNSA - 1 CFDT - 3 FSU

La ministre Borne en visite aujourd’hui à Rennes doit rendre les 14 postes fermés dans notre département d’autant qu’il a été imposé à la dernière minute la création de 7 postes de coordonnateur PAS (Pôle d’Appui à la Scolarité) dont 5 sont financés sur le budget des écoles publiques. Ce sont donc des classes supplémentaires qui ferment pour créer un dispositif que FO refuse depuis les premières annonces de l’Acte 2 de l’école inclusive. Ce sont des postes RASED qui ne sont pas créées.
Ce sont aussi 6 postes de TRC (brigades) qui n’ouvrent pas alors que 5 184 journées n’ont pas été remplacées depuis le début d’année scolaire et près de 6 200 l’an passé.

Au regard des conditions de délitement de nos écoles, il est nécessaire de s’organiser collectivement pour refuser ces mesures d’austérité et exiger des moyens pour l’école publique !

Un CSA de repli est convoqué vendredi 4 juillet à 9h00 pour entériner la carte scolaire.

Projet de carte scolaire rejetté
Questions diverses
Déclaration liminaire FO

Recours temps partiel et évaluations direction

La secrétaire générale a annoncé lors du CSA que 16 demandes de temps partiels pour la rentrée 2025 ont été refusées par le DASEN. Une CAPD se réunira le lundi 26 août à partir de 15h00 pour étudier les recours qui n’auraient pas obtenu satisfaction avant. Cette année, pour la première fois seront aussi étudiés les recours effectués suite aux évaluations des directeurs et directrices.

Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO 35 pour être conseillé dans les démarches. Un refus n'est pas une fin en soit et chaque année, des collègues obtiennent satisfaction avant même la réunion de la CAPD, via les recours et les audiences.

ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n'avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.

Le SNUDI-FO 35 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.

Si vous êtes concerné par un refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD.

Contactez le syndicat pour être conseillé.

1-  Le recours gracieux vous permet de demander au DASEN (directeur académique), en qualité de représentant de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel.

2-  La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 35. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.

Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) au DASEN sous couvert de votre IEN. Le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).

Pour obtenir des modèles de courrier et être accompagné au mieux, dans la rédaction de vos recours, contactez nous et syndiquez-vous !

Les représentants du SNUDI-FO 35 sont joignables
au 06 43 03 93 67 et snudifo35@orange.fr

Stage syndical « conditions de rentrée »

Les syndicats FO du 1er et 2nd degré organisent une journée de formation syndicale le mardi 7 octobre 2025 pour tous les personnels (enseignants, AESH, psyEN) sur les conditions de travail et notamment les conditions de rentrée (classes surchargées, inclusion, remplacement, état de service ingérable...).

C’est aussi l’occasion de s’informer sur les réformes en cours et sur les possibilités d'action pour établir le rapport de force face à une situation particulière difficile.

Mardi 7 octobre 2025 de 9h00 à 16h30
à l'Union Départementale FO à Rennes
(35 rue d'Echange - 5 min à pied métro Sainte Anne)

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqués ou non. Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation.

La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 6 septembre 2025 au plus tard.

Direction d’école
Non à la publication du référentiel métier !

La ministre Borne entend continuer de démanteler et territorialiser l’Ecole Publique, en déclinant pour cela la loi Rilhac sur la direction d’école. Le SNUDI-FO avait déjà alerté les personnels sur le projet ministériel de circulaire « référentiel métiers des directeurs d’école » présenté le 7 mai aux organisations syndicales par les représentants de la ministre.

Rappelons notamment que ce texte :
     •    contraint les directrices et directeurs à organiser la territorialisation de l’Ecole publique en les rendant notamment « garant d’une bonne coopération entre les acteurs éducatifs des différents temps de l’enfant, dans et hors temps scolaire : représentants légaux, équipe pédagogique, collectivités, associations… » ;
     •    exige des directrices et directeurs responsables qu’ils soumettent leurs collègues aux évaluations nationales et aux évaluations d’école ;
     •    attribue aux directrices et directeurs la charge de « réguler » les absences des adjoints et de contribuer à « rechercher des solutions de remplacements » ;
     •    rend les directrices et directeurs seuls responsables de la situation des élèves en difficulté ou en situation de handicap.

La mise en œuvre de cette circulaire constituerait ainsi une remise en cause inédite du fonctionnement de l’Ecole publique. Le SNUDI-FO se félicite ainsi du courrier intersyndical SNUDI-FO, FSU-SNUipp, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD Education, SNALC en direction de la ministre Borne exigeant clairement de celle-ci qu’elle ne publie pas ce texte !

La ministre Borne doit entendre la position unanime des organisations syndicales, retirer ce projet de circulaire et ouvrir des négociations sur la base des revendications concernant la direction d’école (décharges, aide administrative, augmentation indiciaire, allègement des tâches) !

Communiqué intégral

Informations syndicales

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Résultats du mouvement

Ils sont arrivés le 11 juin dernier sur les messageries académiques.
A partir de maintenant, que dois-je faire ?

IMPORTANT ET ESSENTIEL : Que vous ayez ou non obtenu satisfaction, communiquez-nous votre résultat par mail (snudifo35@orange.fr) ou par SMS (06 43 03 93 67)

Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée. Aussi, les opérations de mouvement intra départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 35 seront disponibles pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours.

En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :
•    Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux,
•    Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
•    Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
•    Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre…

Si vous avez obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne vous satisfait pas, contactez-nous rapidement.

ATTENTION : le recours est à adresser au directeur académique par voie hiérarchique (via votre IEN).

Comment faire un recours, comment le SNUDI-FO peut-il vous aider ?
– Dès que vous avez reçu votre résultat, contactez-nous. Nous pourrons vous expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant…
– Lors de la rédaction de votre recours, mandatez le SNUDI-FO 35 afin que nous puissions le défendre lors de réunions bilatérales avec la DSDEN.
– Envoyez-nous systématiquement votre projet de recours pour relecture.
Nous sommes là pour vous aider, pour défendre vos demandes.

Voici une base pour rédiger votre recours (cliquer ici).
Le recours est individuel, il n’y donc pas de modèle standard de courrier. Le syndicat vous accompagne individuellement dans la rédaction de celui-ci ; la base que nous proposons ne sert que pour la structure de votre courrier.

Carte scolaire : instance le 26 juin

Depuis 2023, la carte scolaire est réexaminée fin juin pour effectuer des mesures d’ajustement. Il s’agit de revoir des décisions conditionnelles ou des situations d’école ayant changé de manière exceptionnelle. Un groupe de travail est convoqué le 24 juin avant l’instance qui actera les décisions le jeudi 26 juin.

Le SNUDI-FO 35 vous invite à nous remonter vos prévisions d’effectifs actualisés si vous demandez une ouverture au regard des effectifs, ou si vous craignez la confirmation d’une fermeture de classe provisoire. Le SNUDI-FO 35 défendra comme à son habitude toutes les situations qui lui sont confiées.

Contact : 06 43 03 93 67 ou snudifo35@orange.fr

Demandes de temps partiel

Certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2025 sont refusées par le DASEN. Ces refus sont justifiés notamment par le manque d’enseignants dans le département. Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO pour être conseillé dans les démarches. Un refus n’est pas une fin en soi et chaque année nous obtenons satisfaction pour bien des collègues avant même la réunion de la CAPD recours, via les recours gracieux et les audiences.

ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n’avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.

ATTENTION : Les réponses arrivent encore aujourd'hui.

Le SNUDI-FO 35 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.
Si vous êtes concerné par refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD. Contactez le SNUDI-FO pour être conseillé.

1- Le recours gracieux vous permet de demander au DASEN (directeur académique), en qualité de représentant de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel.
2- La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 35 en tant que syndicat représentatif des personnels du département. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.

Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) au DASEN sous couvert de votre IEN. Si le DASEN (ou autre) avance des délais réduits (2 semaines par exemple…) sachez que le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).

Nous mettons à disposition des bases pour vos courriers, mais pour être accompagné au mieux, dans la démarche et dans la rédaction de vos recours, contactez-nous et syndiquez-vous !

AESH : avenant au contrat

Vous avez en principe reçu récemment un avenant à votre contrat de travail à cause de la refonte et l’élargissement des PIAL.

Plusieurs AESH nous ont contactés car ces avenants prennent parfois des formes surprenantes :
- parfois c'est uniquement un listing de tous les établissements scolaires du nouveau PIAL élargi ;
- parfois la mention de votre établissement actuel figure en tant que résidence administrative ; 
- parfois vous apprenez que vous êtes changé d'affectation d'établissement (et parfois envoyé à 25 Kms de chez vous).

Dans cet avenant doivent figurer absolument
- la mention de votre résidence administrative (en principe votre établissement d'exercice actuel) ;
- la liste des établissements du nouveau PIAL (élargi).

Évidemment, et c'est là tout l'objectif des PIAL, vous êtes certes rattaché à une résidence administrative, mais pourrez être envoyé n'importe quand dans n’importe quel établissement du listing.

Nous rappelons que FO demande encore et toujours l'abandon des PIAL et des PAS - et que nous sommes la seule organisation syndicale tenir cette position ! 

Concernant l'avenant que vous avez reçu
Vous avez 1 mois pour signer cet avenant. 
Si vous ne le signez pas, l’administration est en droit de procéder à votre licenciement (par le biais d'une instance, la CCP).

Si vous avez l'impression que votre avenant n'est pas conforme, envoyez-le nous. Nous vérifierons avec vous.
Si vous avez été changé de lieu d'affectation et que cela ne vous convient pas, informez-nous. Nous vous aiderons à formuler un recours.

Les personnels AESH sont déjà suffisamment précarisés pour ne pas en plus recevoir de nouveaux contrats défavorables !

Hommage à Mélanie Grapinet

Mardi 10 juin, Mélanie Grapinet, assistante d’éducation du collège Françoise Dolto à Nogent (Haute-Marne), est décédée après avoir été poignardée lors d’une fouille de sacs effectuée par les gendarmes aux abords de l’établissement.

Un rassemblement s’est tenu place de la République à Rennes pour lui rendre hommage.

Mourir au travail, voilà qui devient récurrent dans l’Éducation nationale.

Après Samuel Paty, Dominique Bernard ou bien Agnès Lassalle : qu’est-ce qui a changé dans les établissements ? L’état a-t-il accordé des moyens supplémentaires ? Et bien c’est hélas le contraire : des coupes budgétaires qui postes auprès des élèves, des conditions de travail qui se dégradent pour tous les personnels enseignants, AESH et AED, médecins, infirmières, psychologues ou assistants sociaux. Nous n’oublions pas non plus Christine Renon, qui s’est donné la mort sur son lieu de travail, dénonçant les manquements de l’Institution.

Pour Force Ouvrière, cet évènement tragique souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’École publique et ses personnels qui mettent leur vie au service des élèves. La solution n’est pas l’ajout de portiques à l’entrée de chaque établissement comme le répètent à qui veut bien l’entendre les membres du gouvernement. Il faut qu’enfin tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats soient donnés pour le bon fonctionnement de l’école.

Que le travail dans un établissement scolaire puisse, en France, être considéré comme « à risque » est inacceptable !

INFORMATIONS SYNDICALES

Publié le par SNUDI-FO 35

Grève et mobilisation le 5 juin
On ne tourne pas la page sur les retraites !

Rassemblement à Rennes
place de la République
jeudi 5 juin à
11H00

Jeunes, retraités, privés d’emploi, travailleuses et travailleurs du public et du privé, des champs et des villes attaqués, pressurés, mis en danger par la « Macroneuse » et ses soutiens patronaux au profit d’une logique mortifère de marche à la guerre. Les dividendes des actionnaires explosent, les parachutes dorés s’affichent avec insolence mais Bayrou cherche du pognon dans les poches de ceux qui n’ont ou n’ont eu que leur force de travail pour vivre.

Les mêmes s’attaquent à la tronçonneuse aux services publics, aux droits collectifs, détruisant par là-même toute idée de République sociale. C’est sur ce terrain marécageux que prospèrent les trafics, les mafias et les réactionnaires et obscurantistes de tous poils. Et de nous expliquer que l’ennemi c’est l’étranger, vieille ficelle pour mieux sauver le système et protéger les puissants qui en profitent.

Ces gens veulent bien « dialoguer » un peu, façon « cause toujours » en conclave comme sur les retraites mais, si leurs intérêts sont mis en cause, ils ne reculent ni devant la violence sociale, ni devant les risques de guerre.

* Tract intersyndical
 

 

Informations syndicales

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Grève massive pour le retour à 4 jours !

Plus de 300 personnes étaient rassemblées place de la République à Rennes pour réclamer le retour à 4 jours pour tous. Enseignants, AESH, personnels territoriaux étaient massivement en grève pour affirmer leur position en direction de la mairie de Rennes qui refuse d’entendre cette revendication.

De nombreuses écoles de Rennes étaient très mobilisées voire fermées (liste non exhaustive) : Guyenne, Colombier, Guillevic, Marie Pape-Carpantier, Carle Bahon, Louise Michel, Albert de Mun, Villeneuve, Simone Veil, Sonia Delaunay, Gantelles, Torigné, C. Claudel, Saint-Malo, Pasteur, Mauconseil, J. Lotte, J. Prévert...

Le SNUDI-FO 35 a réaffirmé la position constante du syndicat : retour à 4 jours et abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Cette revendication était partagée au même moment dans d’autres départements en Loire-Atlantique à Nantes et Rezé, en Mayenne à Laval, Château-Gontier et Mayenne, dans le Finistère à Brest et au Relecq, à Pau, à Avignon, à Toulouse, à Clermont-Ferrand, en Gironde à Bègles, Mérignac et Lormont, dans la Vienne…

Lire le communiqué

Rapport de la cour des comptes
Culpabiliser les enseignants et démanteler l’école publique

Lire le communiqué en intégralité

Un rapport de la Cour des comptes concernant « l’enseignement primaire » a été rendu public le 20 mai 2025. Il n’a pas de mots assez durs pour caractériser la situation actuelle dans les écoles évoquant « un système éducatif en situation d’échec », « des inégalités qui s’aggravent » et un « déclin des performances scolaires des élèves ».

Chacun peut légitimement s’interroger sur quelles compétences pourrait bien avoir la Cour des comptes en matière de gestion de l’École publique. Alors que la cour des comptes publie très régulièrement des rapports non médiatisés, alors que le président Macron annonce une convention citoyenne sur les rythmes scolaires à partir du 20 juin, ce rapport tombe à point nommé !

Une fois de plus, l’école serait responsable de tous les maux de la société, et ici de la baisse du niveau scolaire ! Mais qui est responsable de cette situation si ce n’est les gouvernements successifs qui restent sourds aux revendications des personnels de l’Education Nationale ?

Que préconise donc la Cour des comptes pour remédier à ces difficultés ?

L’annulation des 670 suppressions de postes et des 5000 fermetures de classes décidées par ce gouvernement pour la rentrée 2025 ?
La création des postes nécessaires pour diminuer les effectifs par classe?
La création de postes d’enseignants remplaçants ou d’enseignants spécialisés ?
La création de postes nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les 24 000 élèves qui bénéficient aujourd’hui d’une notification en ce sens mais qui n’y trouvent pas de places ?
La création d’un statut de fonctionnaire avec un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PAS (pôles d’appui à la scolarité) ?

La Cour des comptes propose au contraire d’aller plus loin dans la mise en œuvre des contre-réformes qui ont précisément mis l’Ecole dans une telle situation !

Dans la continuité de la loi Rilhac, il faudrait ainsi créer un statut de directeur d’école sur le modèle des écoles privées (celles-là même qui détournent 12 à 15 milliards d’argent public chaque année), « un directeur nommé par lettre de mission, qui a la charge du choix, de la formation et du perfectionnement de la communauté professionnelle et des bénévoles, qui est responsable de la constitution de l’équipe enseignante et de son suivi, qui donne notamment son appréciation sur la pratique professionnelle des enseignants. »
[…]
Le rapport pointe le manque d’attractivité de la profession d’enseignant mais ne propose aucune amélioration financière !
[…]

Lire le rapport
Lire la synthèse

Modification du déroulement de carrière
Aucune réelle revalorisation et un nouveau RDV de carrière !

Lire le communiqué

Lors du comité social d’administration (CSA) ministériel du 6 mai 2025, un projet de décret visant à modifier le déroulement de carrière PPCR a été présenté. Ses promoteurs indiquent qu’il est censé « redynamiser » le milieu de carrière des enseignants. Voici les principales modifications :

  • annulation des deux accélérations de carrière d’un an au 6ème et 8ème échelon à partir de 2026 (ceux qui ont des rendez-vous carrière programmés en 2024-2025 et qui seront parmi les 30 % d’heureux élus auront la réduction d’un an) ;

  • réduction de la durée dans l’échelon de six mois pour les échelons 5, 6 et 7 et d’un an pour l’échelon 8 dès le 1er septembre 2025 (cumulable pour l’année prochaine avec les accélérations de carrière) ;

  • modification de la cadence des rendez-vous carrière :
1er RDVC organisé quatre ans après la titularisation (bilan de l’entrée dans le métier) sans perspective d’accélération de carrière ;
2ème RDVC en amont de la plage d’appel à la hors-classe ;
3ème RDVC en amont de la plage d’appel à la classe exceptionnelle dès 2026.

Le ministère indique que les taux de passage à la hors-classe vont augmenter mais ce n’est pas écrit dans le décret. Le décret ne précise pas non plus les conditions de passage à la classe exceptionnelle mais le ministère réaffirme que l’ambition de PPCR n’est pas que tout le monde ait accès à la classe exceptionnelle, réservée aux « plus méritants ».

Mouvement intra 2025

Vous avez reçu sur votre espace I-prof l’accusé de réception de votre barème. L’administration ne donne pas le détail du calcul, aussi il est important de bien vérifier de votre côté que vous trouvez le même résultat. N’hésitez pas à nous transmettre votre barème si vous souhaitez que le syndicat vous aide dans cette vérification.

Attention, pour toute demande de modification, le courrier est à envoyer à l’administration pour le mercredi 4 juin.

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