COMMUNIQUE

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Cécile et Jacques libérés !

Cécile et Jacques, nos amis et camarades emprisonnés depuis bientôt 3 ans et demi dans les geôles iraniennes, viennent d’être libérés ce mardi 4 novembre.

Ils sont actuellement à l’ambassade française en Iran, qui serait une « première étape » avant leur rapatriement, qui, nous l’espérons, ne tardera pas.

Ils sont affaiblis, mais libres.

Cécile a pu appeler sa sœur Noémie plus de 30 minutes ce soir, et lui parler librement, sans contrôle, ce qui n’était jamais arrivé depuis le début de leur captivité.

Nous sommes très émus.

Nous tenons à remercier vivement tous les camarades qui ont, au cours de ces trois années, sous quelque forme que ce soit, soutenu Cécile et Jacques dans l’épreuve qu’ils ont traversée.

Nous étions un des premiers départements hors Paris a lancé des rassemblements, des campagnes d’affichage, des lettres pour l’Iran, des pétitions, pour raconter et dénoncer le calvaire vécu par nos amis. Pour les ramener à la maison.

Vous êtes nombreuses et nombreux à y avoir participé, à nous envoyer des mails de soutien, ne serait-ce qu'hier avec les nombreux SMS et mails reçus.

 Un grand merci à toutes et tous.

Hier, nous avons gagné une grande bataille.

Pour Cécile. Pour Jacques.

 

Informations syndicales

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Recrutement des lauréats du concours sur liste complémentaire :
une victoire syndicale du SNUDI-FO !

Dès la rentrée, le SNUDI-FO avait rédigé un courrier à destination de la rectrice - resté sans réponse - demandant le recrutement des lauréats comme les années précédentes. Le SNUDI-FO avec plusieurs lauréats avait alors décidé d’organiser un rassemblement devant le rectorat le mardi 14 octobre 2025, jour du CSA académique faisant le bilan de rentrée, pour exiger le recrutement de l’intégralité de la liste complémentaire du CRPE 2025 par la rectrice de l’Académie de Rennes.

Les services du Rectorat ont contacté le syndicat lundi soir pour lui confirmer que tous les lauréats de la liste complémentaire du concours de professeur des écoles de l'académie de Rennes vont être contactés pour être affectés dans les écoles.

Cette victoire est à mettre au compte de l'abnégation des listes complémentaires avec le SNUDI-FO national reçus en audience au ministère le 25 septembre puis avec les SNUDI-FO de l’académie de Rennes qui n'ont pas ménagé leurs interventions pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non de contractuels !

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La presse en parle

Hommage à Samuel Paty, Dominique Bernard et Mélanie Grapinet

Cinq ans après l’assassinat de Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie, et deux ans après celui de Dominique Bernard, professeur de français, notre émotion reste intacte. Ces crimes abominables ont visé ce que représente l’École de la République : le savoir, la liberté de conscience, la laïcité, et le rôle irremplaçable des enseignants dans la formation des citoyens libres et éclairés.

Mais au-delà de l’émotion, nous devons rappeler les responsabilités. L’État, employeur des personnels de l’Éducation nationale, n’assume pas les siennes.

Il laisse les personnels seuls face à des tâches de plus en plus lourdes, des injonctions contradictoires, un manque criant de moyens, et des menaces croissantes. La protection fonctionnelle, pourtant prévue par la loi, est trop souvent refusée ou retardée. Les conditions d’exercice du métier se dégradent, la hiérarchie administrative est parfois absente ou défaillante, et les enseignants sont sommés d’affronter seuls des situations qui dépassent largement leur mission pédagogique.

Comme le rappelle la FNEC FP-FO d'Ille-et-Vilaine, la sécurité, la protection et la reconnaissance des personnels ne peuvent être négociées : elles relèvent de la responsabilité pleine et entière de l’employeur public.

À travers cet hommage, nous affirmons notre fidélité aux valeurs de la République et notre détermination à défendre tous ceux qui la font vivre au quotidien, souvent dans l’ombre, au sein des écoles, collèges et lycées.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire. » disait Jean Jaurès

En pensant à Samuel Paty et Dominique Bernard, nous rendons hommage à tous les enseignants et personnels de l’éducation qui poursuivent, avec dignité et engagement, la mission républicaine d’instruction et d’émancipation.

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Réunion d'Information Syndicale

Mercredi 5 novembre à partir de 9h30
à l’UD FO au 35 rue d’échange à Rennes

Un droit syndical à utiliser sans retenue ! Envoyez un mail au syndicat pour nous infomer de votre participation.

Chaque enseignant peut participer à des RIS sur le temps de travail, à raison de 3 réunions par année scolaire (soit 9h dans l’année). 3h des 9h de RIS peuvent être prises sur votre temps de classe (le mercredi matin pour tous les collègues à 4,5 jours).

Les enseignants peuvent déduire ces 9 heures de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) programmées le même jour ou à une autre date.

L’IEN ne peut pas vous les refuser sous prétexte que telle animation/conférence pédagogique ou telle réunion serait obligatoire ! Il suffit de le prévenir du choix de la concertation, de l’animation pédagogique ou de la formation en « constellations » que vous remplacez par la RIS.

Stage syndical

Derniers jours pour s’inscrire… Un stage sur les conditions de travail-SST (Santé et sécurité au Travail) sera organisé le jeudi 27 novembre 2025 dans les locaux du syndicat FO au 35 rue d’Échange à Rennes.
Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous les personnels PE et AESH, syndiqué-e-s ou non. Vous serez payés et remplacés en classe.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent en envoyant un mail au syndicat qui vous adressera par la suite une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le 26 octobre au plus tard.

Budget Lecornu bis :
une nouvelle cure d’austérité ?

Dans ce nouveau gouvernement, Édouard Geffray est nommé ministre de l’Éducation nationale, et c’est tout un symbole !

En effet, pour le SNUDI-FO 35, la nomination d’Édouard Geffray au ministère de l’Éducation nationale constitue un signal clair de continuité dans la politique de démantèlement de l’école publique, engagée depuis 2017. Haut fonctionnaire, technocrate au cœur du dispositif Blanquer, Édouard Geffray a été l’un des artisans des nombreuses contre-réformes qui ont éclaté l’école publique, fragilisé ses personnels et ses élèves. Des réformes Blanquer à la gestion chaotique de la crise sanitaire et de ses protocoles incohérents, Édouard Geffray a participé à toutes les décisions qui ont contribué à détériorer les conditions de travail des personnels. Combien de temps un tel ministre pourra-t-il tenir face à la colère et à la lassitude d’une profession déjà à bout ? Notre boussole : les revendications à commencer par les salaires et les postes.

Alors, le gouvernement Lecornu bis a présenté son projet de budget pour 2026.

Une suspension/temporisation de la réforme des retraites ?

Alors Lecornu a annoncé une “pseudo -suspension” ou “temporisation” de la réforme des retraites. En réalité, il s’agit bien d’un leurre, puisque cette “suspension” passera par un amendement du PLFSS. Ainsi, les partisans de cette suspension qui crient aujourd’hui “victoire” mentent aux français car il faudra voter le PLFSS dans sa globalité, avec toutes les mesures qu’il contient, doublement des franchises médicales, baisse de l’indemnisation des malades de longues durée…

Enfin, cette “suspension” de la réforme des retraites, ouvre la porte à la mise en œuvre de la retraite par points chère à la CFDT et à l’UNSA et que FO a combattu en 2019 avec la CGT. Le SNUDI-FO 35 réaffirme avec sa confédération son exigence d’« abrogation de la réforme des retraites de 2023, réforme qui reste injuste, brutale et injustifiée. Il rappelle son attachement au régime de retraite par répartition, maintient son opposition à la mise en œuvre d’un régime universel par point et à un régime de retraite de base par capitalisation.»

Que contient le budget Lecornu pour l’Education ?

La réalité, c’est que le budget Lecornu est tout aussi violent que le budget Bayrou. Si ce plan voit le jour, les conséquences seront terribles pour les salariés, les services publics, la santé, l’école…

Le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale a ainsi déclaré : « Rien que pour l’Éducation nationale, compte tenu de la baisse de la natalité, je pense qu’il est possible de supprimer 50.000 postes d’ici à 2032 ».

Pourtant, dans le cadre du budget 2026, 5400 emplois supplémentaires sont annoncés dans l’Education nationale. Derrière cette annonce trompeuse, le gouvernement Macron-Lecornu-Geffray se prépare en fait à supprimer des milliers de postes dans l’Education nationale.

1 615 emplois supplémentaires devraient être créés dans le 1er degré mais 3 506 emplois seront consacrés à la mise en place de la réforme des concours. Rappelons qu’en 2026, le concours aura lieu l’année de licence (Bac +3) et que les lauréats seront fonctionnaires élèves en formation durant l’année de Master 1 (Bac +4), ce qui occasionne donc un coût de 3506 emplois.

L’annexe au projet de loi de finances est donc obligée d’indiquer que ce seront finalement 1891 postes d’enseignants devant élèves qui seraient supprimés à la prochaine rentrée dans les écoles publiques.

Cette nouvelle attaque contre l’Ecole publique se situe dans le cadre d’un budget qui s’apparente à une véritable saignée contre la Fonction publique dénoncée par la fédération générale des fonctionnaires FO (nouvelle année blanche pour le point d’indice, désindexation des pensions sur l’inflation, sanctions contre les agents malades, baisse de 15% des crédits de l’action sociale interministérielle, taxation des cotisations de mutuelle à hauteur d’un milliard d’euros, doublement des franchises médicales…)

Et que penser de l’annonce de la création de 1 200 emplois d’AESH ? Déjà la prétendue création de 2000 emplois d’AESH dans le budget Bayrou en 2025 s’est avérée être une mystification et les demandes d’accompagnement des élèves en situation de handicap exprimée par les personnels et les parents d’élèves se heurtent le plus souvent dans les départements au refus des IA-DASEN et des recteurs !

Le budget Lecornu-Geffray prépare donc une dégradation inédite des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves, en particulier les plus fragiles.

Pour le SNUDI-FO 35, le budget Lecornu, budget imposé aux travailleurs par d’indignes tractations politiciennes est inacceptable. Il doit être purement et simplement abandonné.

Lire le communiqué intégral

Informations syndicales

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Ré-agissons

Ce mardi 7 octobre 2025, nous sommes 45 personnels de l’Éducation nationale, syndiqués et non syndiqués, professeurs, AED, AESH, infirmière, réunis avec le SNFOLC 35 et le SNUDI-FO 35, dans les locaux de Force ouvrière à Rennes, dans le cadre d’une journée de stage syndical sur nos conditions de rentrée et conditions de travail.

Nous faisons le constat que nos conditions de travail en cette rentrée se sont encore dégradées : manque de moyens, salaires gelés pour toutes et tous - et indécents pour les personnels AED et AESH, précarisation accrue des personnels, violences au travail, non-respect des droits, inclusion intenable, à marche forcée, qui prive autant les personnels que les enfants de leurs droits...

Cette situation ne peut plus durer.

Nous appelons l’ensemble des personnels à s’organiser collectivement dans les établissements pour revendiquer et défendre nos droits, et construire une mobilisation plus large, inscrite dans la durée, dans un cadre interprofessionnel.

C’est la seule voie pour gagner sur les revendications et obtenir la justice sociale pour toutes et tous !

Communiqué intégral

ORS : le mythe de la 2ème journée de pré-rentrée

Plusieurs collègues nous ont fait remonter qu’on leur demandait de participer à une action de formation sur le « plan filles et maths » placée pour certains sur une soi-disant 2ème journée de rentrée pour d’autres sur la journée de solidarité.

Le SNUDI-FO 35 a adressé un courrier au DASEN car il est indiqué dans la note de service que « ce temps sera à prendre sur une demi-journée de la deuxième journée de pré-rentrée, conformément au calendrier scolaire. »

Nous précisons bien que la 2ème journée de pré-rentrée n’a aucune existence réglementaire. Nos supérieurs hiérarchiques tentent de l’imposer en se référant à un renvoi de bas de page l’arrêté du 7 décembre 2022 qui définit le calendrier scolaire.

S’il est indiqué dans cet arrêté « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. » ; ces temps s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017 donc dans le cadre des 108 heures.

Pour résumer :
•    Il n’y a pas de demi-journées « à récupérer » en plus, un mercredi ou un autre jour, avant ou après la pré-rentrée officielle.
•    Six heures de réunion peuvent être programmées dans l’année scolaire, selon une organisation imposée par la hiérarchie (IA-DASEN ou recteur et pas l’IEN dans sa circonscription). Dans cette situation, ces six heures doivent être déduites de l’enveloppe des 108 h !

Les enseignants et les directeurs ne sont pas corvéables à merci !

Par ailleurs, rappelons que, si la réglementation précise que « le directeur d'école propose à l'inspecteur de l'éducation nationale, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à son école. » (loi du 21 décembre 2021) et qu’il « anime et coordonne l'équipe pédagogique » (décret du 14 août 2023), il n’entre absolument pas dans les attributions des directrices et directeurs d’assurer des formations, fut-ce « Plan maths filles », auprès de leurs collègues adjoints.

Les directrices et directeurs d’école ne sont pas des formateurs, ni des conseillers pédagogiques. Ils ne sont pas titulaires du CAFIPEMF.

Lire le courrier envoyé au DASEN

Réunion d'Information Syndicale


Mardi 14 octobre à partir de 17h30
à l’UD FO au 35 rue d’échange à Rennes

Mercredi 5 novembre à partir de 9h30
à l’UD FO au 35 rue d’échange à Rennes

 

Un droit syndical à utiliser sans retenue ! Chaque enseignant peut participer à des RIS sur le temps de travail, à raison de 3 réunions par année scolaire (soit 9h dans l’année). Ci-dessous un courrier à envoyer à l’IEN (jusqu’au jour de la RIS pour une RIS sur temps de classe).

Les enseignants peuvent déduire ces 9 heures de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) programmées ce même jour ou à une autre date.

L’IEN ne peut pas vous les refuser sous prétexte que telle animation/conférence pédagogique ou telle réunion serait obligatoire ! Il suffit de le prévenir du choix de la concertation, de l’animation pédagogique ou de la formation en « constellations » que vous remplacez par la RIS.
3h des 9h de RIS peuvent être prises sur votre temps de classe (le mercredi matin pour tous les collègues à 4,5 jours).

Courrier type pour informer votre IEN

AESH : rétroactivité prime REP

La décision du conseil d’Etat (CE, 16 juillet 2025, n° 50042, Ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche) confirme que nous avons eu raison de lancer la campagne de recours pour la rétroactivité de la prime REP/REP+. Cette décision devrait obliger le ministère à traiter le problème par voie réglementaire et accéder à payer la prime depuis 2015.

La FNEC FP-FO a envoyé au ministre un courrier lui demandant d’agir au plus vite dans ce sens au regard de la précarité dans laquelle l’Etat maintient ces agents. Il est resté lettre morte.

Même si une victoire se dessine, nous pensons qu’il s’agit maintenant d’installer au cœur du rapport de force cette question afin de contraindre le ministère à payer ce qu’il doit.

Pour les AESH qui n’ont pas encore demandé le versement rétroactif des primes, il faut rédiger une demande préalable à l’attention de la Rectrice. Contactez le syndicat pour obtenir un courrier type. 
Le SNUDI-FO 35 reste convaincu que, face à un gouvernement acculé qui a tout à gagner à laisser traîner les choses, seule la mobilisation pourra faire avancer les dossiers.

Tract prime REP

Stage syndical

Pensez-y avant les vacances !

Un stage sur les conditions de travail-SST (Santé et sécurité au Travail) sera organisé le jeudi 27 novembre 2025 dans les locaux du syndicat FO au 35 rue d’Échange à Rennes.

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous les personnels PE et AESH, syndiqué-e-s ou non. Vous serez payés et remplacés en classe.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent en envoyant un mail au syndicat qui vous adressera par la suite une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 25 octobre au plus tard.

Toi aussi, rejoins le SNUDI-FO 35 !

Vous êtes de plus en plus nombreux à faire confiance à un syndicat libre et indépendant.

L’adhésion est ouverte à tous les personnels, professeurs des écoles, directeurs, psychologues, AESH. Nous défendons toutes les situations individuelles (accompagnement à la rédaction de fiches SST et soutien moral, recours, relecture de courriers et conseils, accompagnement lors de convocations, situations médicales…) mais nous intervenons aussi sur les dossiers collectifs (inclusion, droits pour les AESH, recrutement des listes complémentaires…).

C’est surtout un syndicat de terrain qui vient à votre rencontre lors de tournées d’école et permet aussi de rassembler les collègues lors des RIS ou des stages syndicaux.

Il est soucieux de faire respecter les droits de tous les personnels et n’hésite pas à les rappeler à notre administration quand c’est nécessaire.

Si ce n’est pas déjà fait, n’hésitez plus… Adhérez au syndicat !

Bulletin d’adhésion 2025

Informations syndicales

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Après le 2 octobre, comment sortir des journées d’action “saute-mouton” et des calendriers de grèves perlées !

Jeudi 2 octobre, comme partout en France, dans la continuité des 10 et 18 septembre, les salariés du public et du privé se sont mobilisés pour réaffirmer le refus de tout plan d’austérité.

Bravo à tous les enseignants et AESH mobilisés ce jeudi 2 octobre.

Loin de la rupture annoncée, et dans la continuité du projet de budget Bayrou, les derniers propos du premier ministre Lecornu confirment que ce sont toujours les salariés, les services publics, les chômeurs, les retraités, les jeunes, les assurés sociaux qui seront les victimes de cette austérité.

Les objectifs restent les mêmes : mettre en œuvre les politiques demandées par un Président Macron au service de la Finance et du patronat.

Alors que les services publics sont rongés à l’os, à commencer par l’Hôpital, l’École publique, et les collectivités territoriales, le budget des dépenses militaires a été augmenté de 6,5 milliards d’euros, s’ajoutant aux 413,3 milliards programmés pour 2024-2030 !

Dans le même temps, les dividendes des actionnaires du CAC 40 atteignent des records et tutoient les étoiles !

Les gouvernants successifs ont développé la pauvreté dans notre pays, 300000 sans-abri, 2000 enfants qui dorment dans la rue, 24000 enfants atteints d’un handicap en attente de place pour les accueillir dans les établissements spécialisés, 750000 seniors en situation de « mort sociale », 5 612 000 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, des milliers d’étudiants qui doivent recourir pour se nourrir aux paniers repas d’organisations caritatives, un système de santé relégué à la 25ème place au rang mondial.

Le président Macron et son premier ministre sont plus que jamais isolés et affaiblis. Et pourtant ils persistent dans leur politique d’austérité et le dogme de la réduction de la dépense publique. Ils refusent toutes idées de contributions des grandes entreprises et des plus hauts revenus, alors que les déficits publics résultent avant tout d’un manque de recettes fiscales.

Alors aujourd’hui nous le répétons, nous refusons les coupes budgétaires dans les services publics, qui doivent avoir les moyens humains et matériels de fonctionner partout.

Nous refusons le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés.

Tout comme nous exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Macron de 2023, nous exigeons l’égalité salariale femme-homme, l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur des 31,5% perdus depuis 2000 et l’ouverture de négociations pour l’amélioration des grilles indiciaires des PE. Nous revendiquons un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL et des PAS. Nous voulons l’égalité des droits pour que chaque enfant puisse bénéficier d’une scolarisation adaptée à ses besoins, et pour mettre fin à l’inclusion scolaire systématique qui place tout le monde en souffrance. Nous voulons l’arrêt des suppressions de postes et nous exigeons des moyens et des postes pour répondre aux urgences dans nos écoles.

Et puisque le pouvoir et le patronat refusent d’entendre le rejet de leurs plans de régression, puisque la répétition de journées d’action ne suffit pas à stopper le saccage en cours, alors que pouvons-nous faire mes camarades ?

Pour le SNUDI-FO 53, Il faut frapper au portefeuille ceux qui font les poches des travailleurs. Il faut construire un rapport de force qui atteigne leurs intérêts.

Bloquer l’économie, déjà 48h, par la grève partout, dans le privé et le public, mettre le pays complètement à l’arrêt pour montrer que c’est nous qui produisons les richesses et qu’il nous revient d’en bénéficier !

Le SNUDI-FO 35 lance un appel pour débattre et préparer partout le “TOUS EN GRÈVE, TOUS ENSEMBLE, dans tous les secteurs, public et privé“, pour faire reculer le pouvoir et le patronat, pour défendre nos acquis dont l’école Publique fait partie. Défendons-la !

Le SNUDI-FO 35 appelle tous les PE, AESH et PsyEN du département à participer à la réunion organisée le mardi 14 octobre à 17h30 pour discuter de la situation et des modes d’action à mettre en place.

Avec celles et ceux qui refusent les journées “saute-mouton”, pour gagner sur les revendications, nous devons organiser la grève générale, seule capable de faire plier ce gouvernement qui n’a jamais été aussi fragile.

Réunion d’Information Syndicale

Mardi 14 octobre à partir de 17h30
A l’UD FO 35 
(35 rue d’Echange à Rennes)

Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

Elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

AESH licenciées : personnels et parents mobilisés

Les personnels AESH, AED, professeurs, les parents d'élèves en situation de handicap, réunis devant le rectorat de Rennes aujourd'hui mardi 30 septembre 2025 à l'appel de Force Ouvrière, étaient mobilisés contre le licenciement de 24 AESH de notre département.

Elles ont été licenciées pour avoir refusé de signer un avenant ajouté à leur contrat. Cet avenant élargit considérablement leur zone d'exercice, élargissement imposé sans aucune contrepartie malgré des salaires excessivement bas.

Nous demandons :
- l'abandon des PIAL et des PAS : il faut cesser de mutualiser les accompagnements ;
- le recrutement de personnels à hauteur des besoins ;
- le respect des droits des AESH (état de service, jours de fractionnement, prime REP...);
- un vrai statut avec un salaire plein temps pour 24h d'accompagnement ;
- une véritable prise en charge du droit des enfants ;
- l'ouverture de places dans les établissements adaptés IME/ITEP à hauteur des besoins ;
- des moyens financiers pour une prise en charge du handicap digne et optimale.

Lire le communiqué FO 35
La presse, la radio en parlent

Protection Sociale Complémentaire : l’affiliation commence en octobre

A la veille de la publication du marché de la prévoyance, les opérations d’affiliation à la protection sociale complémentaire de l’employeur vont débuter à compter du 8 octobre prochain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026.

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché. C’est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.

Quel calendrier ?

A partir du 8 octobre, les opérations d’affiliation vont débuter par zone de vacances scolaires, puis par ordre alphabétique des académies et des agents :

Pour la zone B (Académie de Rennes) l’affiliation s'opèrera de mi-novembre 2025 à début janvier 2026.

Une inscription dématérialisée en 21 jours

Le parcours d’affiliation – ou d’exemption – sera exclusivement dématérialisé via la boîte professionnelle et uniquement celle-ci. Elle doit donc être active. Les messages d’information sur le processus seront envoyés par la MGEN et le référent PSC désigné par les rectorats, les DSDEN ou les établissements employeurs.
La durée effective de l’affiliation court sur 21 jours. Un mail d’information sera envoyé 15 jours avant par le référent académique, il marque le début de la procédure.

Une affiliation obligatoire et des exemptions

L’affiliation est-elle obligatoire ? Oui, comme déjà annoncé, ce que dénonce la FNEC FP-FO. Cependant des cas dispenses sont toutefois prévus. La dispense doit être absolument justifiée pendant le parcours d’affiliation pour en bénéficier. Faute de quoi l’agent se verra automatiquement affilié. Un agent dispensé ne bénéficie plus de la participation employeur qui ne concernera dorénavant que le contrat collectif signé avec la MGEN (fin également de toute participation de 15 euros). Les dispenses concernent :
• les agents en CDD qui sont déjà bénéficiaires d’un contrat individuel de protection sociale complémentaire en santé
• les bénéficiaires de la protection universelle maladie ou toute mutuelle solidaire (gratuite)
• les agents couverts par le contrat collectif de leur conjoint qu’il soit à adhésion obligatoire ou non (PSC employeur de leur conjoint)
• les agents qui bénéficient d’un contrat individuel de complémentaire santé jusqu’à échéance de celui-ci (dans la limite d’un an). Pour cette dernière exception, l’agent pourra rester sur son contrat actuel dans la limite d’un an à compter du 1er mai 2026, date de départ du contrat employeur. [..]

Lire le communiqué intégral
Télécharger le tract FO 35

Stage syndical « Santé et Sécurité au Travail »

Un stage sur les conditions de travail-SST (Santé et sécurité au Travail) sera organisé le jeudi 27 novembre 2025 dans les locaux du syndicat FO au 35 rue d’Échange à Rennes.

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent en envoyant un mail au syndicat qui vous adressera par la suite une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 25 octobre au plus tard.

Stages syndicaux FO 2025/2026

Informations syndicales

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2 octobre : En grève !

Plusieurs écoles nous indiquent déjà avoir décidé la grève jeudi.

Dans la continuité du 10 et du 18 septembre, journée de mobilisation massive, jeudi 2 octobre est un nouveau point d’appui pour faire valoir nos revendications.

C’est un fait : les salariés du public, comme du privé,
refusent tout plan d’austérité.

L’école publique manque de tout, et nous faisons face encore aujourd’hui à de nouvelles attaques en particulier sur les fusions et regroupements d’écoles qui s’organisent dans notre dos (lire protocole Etat-AMF).

Que dire de l’inclusion scolaire systématique avec plus de 1000 de nos élèves qui attendent une place dans un établissement spécialisé, du scandale des AESH, de la souffrance générée dans nos écoles ?
Que dire de nos salaires gelés dont aucune augmentation n’est à ce jour prévue ?

Et que dire des contre-réformes qui nous malmènent (PPCR, loi Rilhac, dispositifs d’évaluations…).

Agir, pour ne plus subir

Nous refusons de payer les conséquences d’une dette dont nous ne sommes pas responsables. Nous refusons que les budgets soient alloués au financement des guerres dont nous ne voulons pas.

Les organisations syndicales ont rencontré le premier ministre Lecornu cette semaine et ont exigé des réponses concrètes aux revendications exprimées les 10 et 18 septembre. Le premier ministre n’a répondu à aucune revendication.

Les choses sont nettes : le nouveau premier ministre ne compte pas rompre avec les orientations budgétaires présentées en juillet par Bayrou.

Il est donc indispensable de continuer et d’amplifier le combat.

Un préavis de grève a été déposé par FO jusqu’au 31 novembre et couvre les personnels dans tous les secteurs d’activité.

L’intersyndicale départementale s’est réunie ce jeudi et a décidé des contours de la journée de grève du 2 octobre.

3 points de rassemblement sont donnés aux grévistes selon les secteurs d’activité dès 11H00 pour converger ensuite vers l’esplanade Charles de Gaulle à 13H.

-    L’Université Rennes 2 pour les services publics (Education, Santé…)
      et la jeunesse
-    La gare pour le secteur du transport
-    Place de la République pour le privé

La déclaration préalable de grève est à envoyer avant lundi 29 septembre minuit. Envoyez votre déclaration pour l’ensemble de la période !

Modèle de déclaration
Communiqué intersyndical

AESH : Assez de cette précarité

Alors qu’environ 150 postes d’AESH budgétés par le rectorat restent vacants en cette rentrée dans notre département, alors que plus de 1 000 personnels AESH manquent pour couvrir tous les besoins des élèves, alors qu’une centaine de personnels AESH ont démissionné cet été, une commission se tiendra à Rennes mardi 30 septembre 2025 pour valider le licenciement d’une vingtaine d’AESH.

Mardi 30 septembre 2025 : grève et rassemblement

Le SNUDI-FO 35 et le SNFOLC 35 appellent tous les personnels (AESH, professeurs, AED, infirmières scolaires, Psy EN…) à la grève et la mobilisation compte tenu de la situation intenable autour de l’école inclusive. L’inclusion est l’affaire de toutes et tous.

Rassemblement devant le rectorat à Rennes
Mardi 30 septembre à partir de 12h30

Revendiquons ensemble :

- Un statut de fonctionnaire avec un salaire à temps plein pour 24h d’accompagnement
- L'abandon des PIAL et des PAS
- Le recrutement d'AESH à hauteur des besoins
- L'ouverture de places en établissement médico-social à hauteur des besoins
- L'application du droit à deux journées de fractionnement
- Une prime REP complète pour tous les personnels (AESH, AED...) avec effet rétroactif
- La mise en place de la subrogation pour tous les contractuels

Tract à diffuser
Communiqué du SNUDI-FO national

Stage syndical

Prochain stage : « Santé et Sécurité au Travail »

Jeudi 27 novembre 2025

La demande d’autorisation d’absence à envoyer avec la convocation avant le samedi 25 octobre
Contactez le syndicat pour vous inscrire.

Stages syndicaux FO 2025/2026

Recrutement des lauréats de la liste complémentaire

Mercredi 24 septembre, des représentants de l’union des listes complémentaires de l’ensemble des académies se sont rassemblés devant le ministère, avec le soutien du SNUDI-FO. Des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires dans les académies d’Aix-Marseille, de Lille, de Paris, de Reims, de Rennes, de Strasbourg… étaient présents.

Une délégation a été reçue pendant une heure par le conseiller social de la ministre démissionnaire afin de revendiquer le recrutement immédiat de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires.

Le ministère n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi le recours aux enseignants contractuels avait lieu avant l’épuisement de la liste complémentaire, il a évoqué des choix académiques, mais il n’est pas difficile de comprendre l’économie que représente pour ce gouvernement, qui n’a comme perspective que l’austérité permanente, le recrutement de contractuels en CDD plutôt que de fonctionnaires d’Etat qui devront être rémunérés toute leur carrière !

En Bretagne, 8 lauréats étaient inscrits sur la liste complémentaire suite à la session 2025 du CRPE. A l’heure actuelle, 3 ont été recrutés mais les 5 autres sont toujours dans l’attente. FO s’est adressé à la Rectrice pour exiger le recrutement de l’ensemble des lauréats au vu des besoins dans les écoles.

Rappelons au passage que plus de 5 200 journées d’absence d’enseignants n’ont pas été remplacées l’an passé dans le département. Le SNUDI FO 35 se tient évidemment à leurs côtés pour mener des actions jusqu’à la satisfaction de la revendication.

Lire le communiqué du SNUDI-FO national

130 ans de la CGT-Force Ouvrière

Le 23 septembre 1895, à Limoges, s’est tenu le congrès constitutif de la Confédération Générale du Travail (CGT). C’est la naissance du syndicalisme confédéré en France.

C’est notre histoire. En 1948, les fondateurs de la CGT-FO proclamaient : « Nous continuons la CGT »
Ce principe a été solennellement affirmé par les délégués du XXXIIIe congrès national de la CGT, devenu le 1er congrès de la CGT-FO. Lors de ce congrès, Robert Bothereau, premier Secrétaire général de la CGT-FO, rappelait avec force que ce qui avait conduit à la rupture était une exigence non négociable : l’indépendance syndicale.

130 ans plus tard, le SNUDI-FO 35 reste fidèle aux principes fondateurs de la Confédération Générale du Travail : liberté, et indépendance, en toutes circonstances.

Vive la liberté ! Vive l’indépendance ! 
Vive la CGT-Force Ouvrière !

Se syndiquer, c’est oser ensemble, pour ne pas se résigner seul
Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix en 1951, un des fondateurs de la CGT-FO

 

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