Informations syndicales

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Résultats du mouvement

Ils sont arrivés le 11 juin dernier sur les messageries académiques.
A partir de maintenant, que dois-je faire ?

IMPORTANT ET ESSENTIEL : Que vous ayez ou non obtenu satisfaction, communiquez-nous votre résultat par mail (snudifo35@orange.fr) ou par SMS (06 43 03 93 67)

Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée. Aussi, les opérations de mouvement intra départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 35 seront disponibles pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours.

En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :
•    Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux,
•    Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
•    Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
•    Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre…

Si vous avez obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne vous satisfait pas, contactez-nous rapidement.

ATTENTION : le recours est à adresser au directeur académique par voie hiérarchique (via votre IEN).

Comment faire un recours, comment le SNUDI-FO peut-il vous aider ?
– Dès que vous avez reçu votre résultat, contactez-nous. Nous pourrons vous expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant…
– Lors de la rédaction de votre recours, mandatez le SNUDI-FO 35 afin que nous puissions le défendre lors de réunions bilatérales avec la DSDEN.
– Envoyez-nous systématiquement votre projet de recours pour relecture.
Nous sommes là pour vous aider, pour défendre vos demandes.

Voici une base pour rédiger votre recours (cliquer ici).
Le recours est individuel, il n’y donc pas de modèle standard de courrier. Le syndicat vous accompagne individuellement dans la rédaction de celui-ci ; la base que nous proposons ne sert que pour la structure de votre courrier.

Carte scolaire : instance le 26 juin

Depuis 2023, la carte scolaire est réexaminée fin juin pour effectuer des mesures d’ajustement. Il s’agit de revoir des décisions conditionnelles ou des situations d’école ayant changé de manière exceptionnelle. Un groupe de travail est convoqué le 24 juin avant l’instance qui actera les décisions le jeudi 26 juin.

Le SNUDI-FO 35 vous invite à nous remonter vos prévisions d’effectifs actualisés si vous demandez une ouverture au regard des effectifs, ou si vous craignez la confirmation d’une fermeture de classe provisoire. Le SNUDI-FO 35 défendra comme à son habitude toutes les situations qui lui sont confiées.

Contact : 06 43 03 93 67 ou snudifo35@orange.fr

Demandes de temps partiel

Certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2025 sont refusées par le DASEN. Ces refus sont justifiés notamment par le manque d’enseignants dans le département. Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO pour être conseillé dans les démarches. Un refus n’est pas une fin en soi et chaque année nous obtenons satisfaction pour bien des collègues avant même la réunion de la CAPD recours, via les recours gracieux et les audiences.

ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n’avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.

ATTENTION : Les réponses arrivent encore aujourd'hui.

Le SNUDI-FO 35 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.
Si vous êtes concerné par refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD. Contactez le SNUDI-FO pour être conseillé.

1- Le recours gracieux vous permet de demander au DASEN (directeur académique), en qualité de représentant de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel.
2- La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 35 en tant que syndicat représentatif des personnels du département. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.

Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) au DASEN sous couvert de votre IEN. Si le DASEN (ou autre) avance des délais réduits (2 semaines par exemple…) sachez que le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).

Nous mettons à disposition des bases pour vos courriers, mais pour être accompagné au mieux, dans la démarche et dans la rédaction de vos recours, contactez-nous et syndiquez-vous !

AESH : avenant au contrat

Vous avez en principe reçu récemment un avenant à votre contrat de travail à cause de la refonte et l’élargissement des PIAL.

Plusieurs AESH nous ont contactés car ces avenants prennent parfois des formes surprenantes :
- parfois c'est uniquement un listing de tous les établissements scolaires du nouveau PIAL élargi ;
- parfois la mention de votre établissement actuel figure en tant que résidence administrative ; 
- parfois vous apprenez que vous êtes changé d'affectation d'établissement (et parfois envoyé à 25 Kms de chez vous).

Dans cet avenant doivent figurer absolument
- la mention de votre résidence administrative (en principe votre établissement d'exercice actuel) ;
- la liste des établissements du nouveau PIAL (élargi).

Évidemment, et c'est là tout l'objectif des PIAL, vous êtes certes rattaché à une résidence administrative, mais pourrez être envoyé n'importe quand dans n’importe quel établissement du listing.

Nous rappelons que FO demande encore et toujours l'abandon des PIAL et des PAS - et que nous sommes la seule organisation syndicale tenir cette position ! 

Concernant l'avenant que vous avez reçu
Vous avez 1 mois pour signer cet avenant. 
Si vous ne le signez pas, l’administration est en droit de procéder à votre licenciement (par le biais d'une instance, la CCP).

Si vous avez l'impression que votre avenant n'est pas conforme, envoyez-le nous. Nous vérifierons avec vous.
Si vous avez été changé de lieu d'affectation et que cela ne vous convient pas, informez-nous. Nous vous aiderons à formuler un recours.

Les personnels AESH sont déjà suffisamment précarisés pour ne pas en plus recevoir de nouveaux contrats défavorables !

Hommage à Mélanie Grapinet

Mardi 10 juin, Mélanie Grapinet, assistante d’éducation du collège Françoise Dolto à Nogent (Haute-Marne), est décédée après avoir été poignardée lors d’une fouille de sacs effectuée par les gendarmes aux abords de l’établissement.

Un rassemblement s’est tenu place de la République à Rennes pour lui rendre hommage.

Mourir au travail, voilà qui devient récurrent dans l’Éducation nationale.

Après Samuel Paty, Dominique Bernard ou bien Agnès Lassalle : qu’est-ce qui a changé dans les établissements ? L’état a-t-il accordé des moyens supplémentaires ? Et bien c’est hélas le contraire : des coupes budgétaires qui postes auprès des élèves, des conditions de travail qui se dégradent pour tous les personnels enseignants, AESH et AED, médecins, infirmières, psychologues ou assistants sociaux. Nous n’oublions pas non plus Christine Renon, qui s’est donné la mort sur son lieu de travail, dénonçant les manquements de l’Institution.

Pour Force Ouvrière, cet évènement tragique souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’École publique et ses personnels qui mettent leur vie au service des élèves. La solution n’est pas l’ajout de portiques à l’entrée de chaque établissement comme le répètent à qui veut bien l’entendre les membres du gouvernement. Il faut qu’enfin tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats soient donnés pour le bon fonctionnement de l’école.

Que le travail dans un établissement scolaire puisse, en France, être considéré comme « à risque » est inacceptable !

INFORMATIONS SYNDICALES

Publié le par SNUDI-FO 35

Grève et mobilisation le 5 juin
On ne tourne pas la page sur les retraites !

Rassemblement à Rennes
place de la République
jeudi 5 juin à
11H00

Jeunes, retraités, privés d’emploi, travailleuses et travailleurs du public et du privé, des champs et des villes attaqués, pressurés, mis en danger par la « Macroneuse » et ses soutiens patronaux au profit d’une logique mortifère de marche à la guerre. Les dividendes des actionnaires explosent, les parachutes dorés s’affichent avec insolence mais Bayrou cherche du pognon dans les poches de ceux qui n’ont ou n’ont eu que leur force de travail pour vivre.

Les mêmes s’attaquent à la tronçonneuse aux services publics, aux droits collectifs, détruisant par là-même toute idée de République sociale. C’est sur ce terrain marécageux que prospèrent les trafics, les mafias et les réactionnaires et obscurantistes de tous poils. Et de nous expliquer que l’ennemi c’est l’étranger, vieille ficelle pour mieux sauver le système et protéger les puissants qui en profitent.

Ces gens veulent bien « dialoguer » un peu, façon « cause toujours » en conclave comme sur les retraites mais, si leurs intérêts sont mis en cause, ils ne reculent ni devant la violence sociale, ni devant les risques de guerre.

* Tract intersyndical
 

 

Informations syndicales

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Grève massive pour le retour à 4 jours !

Plus de 300 personnes étaient rassemblées place de la République à Rennes pour réclamer le retour à 4 jours pour tous. Enseignants, AESH, personnels territoriaux étaient massivement en grève pour affirmer leur position en direction de la mairie de Rennes qui refuse d’entendre cette revendication.

De nombreuses écoles de Rennes étaient très mobilisées voire fermées (liste non exhaustive) : Guyenne, Colombier, Guillevic, Marie Pape-Carpantier, Carle Bahon, Louise Michel, Albert de Mun, Villeneuve, Simone Veil, Sonia Delaunay, Gantelles, Torigné, C. Claudel, Saint-Malo, Pasteur, Mauconseil, J. Lotte, J. Prévert...

Le SNUDI-FO 35 a réaffirmé la position constante du syndicat : retour à 4 jours et abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Cette revendication était partagée au même moment dans d’autres départements en Loire-Atlantique à Nantes et Rezé, en Mayenne à Laval, Château-Gontier et Mayenne, dans le Finistère à Brest et au Relecq, à Pau, à Avignon, à Toulouse, à Clermont-Ferrand, en Gironde à Bègles, Mérignac et Lormont, dans la Vienne…

Lire le communiqué

Rapport de la cour des comptes
Culpabiliser les enseignants et démanteler l’école publique

Lire le communiqué en intégralité

Un rapport de la Cour des comptes concernant « l’enseignement primaire » a été rendu public le 20 mai 2025. Il n’a pas de mots assez durs pour caractériser la situation actuelle dans les écoles évoquant « un système éducatif en situation d’échec », « des inégalités qui s’aggravent » et un « déclin des performances scolaires des élèves ».

Chacun peut légitimement s’interroger sur quelles compétences pourrait bien avoir la Cour des comptes en matière de gestion de l’École publique. Alors que la cour des comptes publie très régulièrement des rapports non médiatisés, alors que le président Macron annonce une convention citoyenne sur les rythmes scolaires à partir du 20 juin, ce rapport tombe à point nommé !

Une fois de plus, l’école serait responsable de tous les maux de la société, et ici de la baisse du niveau scolaire ! Mais qui est responsable de cette situation si ce n’est les gouvernements successifs qui restent sourds aux revendications des personnels de l’Education Nationale ?

Que préconise donc la Cour des comptes pour remédier à ces difficultés ?

L’annulation des 670 suppressions de postes et des 5000 fermetures de classes décidées par ce gouvernement pour la rentrée 2025 ?
La création des postes nécessaires pour diminuer les effectifs par classe?
La création de postes d’enseignants remplaçants ou d’enseignants spécialisés ?
La création de postes nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les 24 000 élèves qui bénéficient aujourd’hui d’une notification en ce sens mais qui n’y trouvent pas de places ?
La création d’un statut de fonctionnaire avec un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PAS (pôles d’appui à la scolarité) ?

La Cour des comptes propose au contraire d’aller plus loin dans la mise en œuvre des contre-réformes qui ont précisément mis l’Ecole dans une telle situation !

Dans la continuité de la loi Rilhac, il faudrait ainsi créer un statut de directeur d’école sur le modèle des écoles privées (celles-là même qui détournent 12 à 15 milliards d’argent public chaque année), « un directeur nommé par lettre de mission, qui a la charge du choix, de la formation et du perfectionnement de la communauté professionnelle et des bénévoles, qui est responsable de la constitution de l’équipe enseignante et de son suivi, qui donne notamment son appréciation sur la pratique professionnelle des enseignants. »
[…]
Le rapport pointe le manque d’attractivité de la profession d’enseignant mais ne propose aucune amélioration financière !
[…]

Lire le rapport
Lire la synthèse

Modification du déroulement de carrière
Aucune réelle revalorisation et un nouveau RDV de carrière !

Lire le communiqué

Lors du comité social d’administration (CSA) ministériel du 6 mai 2025, un projet de décret visant à modifier le déroulement de carrière PPCR a été présenté. Ses promoteurs indiquent qu’il est censé « redynamiser » le milieu de carrière des enseignants. Voici les principales modifications :

  • annulation des deux accélérations de carrière d’un an au 6ème et 8ème échelon à partir de 2026 (ceux qui ont des rendez-vous carrière programmés en 2024-2025 et qui seront parmi les 30 % d’heureux élus auront la réduction d’un an) ;

  • réduction de la durée dans l’échelon de six mois pour les échelons 5, 6 et 7 et d’un an pour l’échelon 8 dès le 1er septembre 2025 (cumulable pour l’année prochaine avec les accélérations de carrière) ;

  • modification de la cadence des rendez-vous carrière :
1er RDVC organisé quatre ans après la titularisation (bilan de l’entrée dans le métier) sans perspective d’accélération de carrière ;
2ème RDVC en amont de la plage d’appel à la hors-classe ;
3ème RDVC en amont de la plage d’appel à la classe exceptionnelle dès 2026.

Le ministère indique que les taux de passage à la hors-classe vont augmenter mais ce n’est pas écrit dans le décret. Le décret ne précise pas non plus les conditions de passage à la classe exceptionnelle mais le ministère réaffirme que l’ambition de PPCR n’est pas que tout le monde ait accès à la classe exceptionnelle, réservée aux « plus méritants ».

Mouvement intra 2025

Vous avez reçu sur votre espace I-prof l’accusé de réception de votre barème. L’administration ne donne pas le détail du calcul, aussi il est important de bien vérifier de votre côté que vous trouvez le même résultat. N’hésitez pas à nous transmettre votre barème si vous souhaitez que le syndicat vous aide dans cette vérification.

Attention, pour toute demande de modification, le courrier est à envoyer à l’administration pour le mercredi 4 juin.

Informations syndicales

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4 jours pour tous : en grève et dans la rue !

Rassemblement jeudi 22 mai à 12h30
place de la République à Rennes

AG des personnels en fin de manifestation

Pour Force Ouvrière, ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux maires de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat ! Le SNUDI-FO 35 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles.

Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres départements comme en Loire-Atlantique (à Nantes et Rezé), en Mayenne (à Laval, Château-Gontier et Mayenne), à Brest, à Pau, dans le Vaucluse, dans les Landes, en Vendée, dans la Vienne où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !

Alors que le président Macron vient d’annoncer le lancement d’une « convention citoyenne » dédiée aux rythmes scolaires ; c’est aussi le cheval de Troie de nouvelles expérimentations pour aller plus loin dans la casse du statut des enseignants.

C'est dans ce contexte que le SNUDI-FO 35 et le SE-UNSA 35 appellent les personnels des écoles d'Ille-et-Vilaine à la grève et à la mobilisation le jeudi 22 mai pour revendiquer le retour à la semaine de 4 jours.

Le syndicat FO Ville de Rennes a déposé un préavis de grève le même jour. Les personnels municipaux (ATSEM, animateurs…) sont couverts par ce préavis et appelés à rejoindre le rassemblement place de la République.

Lire le communiqué intersyndical FO-UNSA

Un nouveau pas vers le statut de directeur supérieur hiérarchique !

Le ministère a organisé un groupe de travail mercredi 7 mai afin de présenter un projet de circulaire instituant un nouveau « référentiel métier des directeurs d’école », suite à la mise en place de la loi Rilhac et du décret du 14 août 2023.

On peut lire dans le projet de circulaire que le directeur veille « à mettre en œuvre un pilotage des politiques publiques en lien étroit avec les collectivités au service de la scolarisation » ainsi qu’au « développement d’une éducation partagée dans le cadre des parcours éducatifs en lien avec les dispositifs propres au territoire (PEDT, Plan mercredi,TER, CLA, cité éducative, contrats de ville, PRE, vacances apprenantes…) afin de garantir la cohérence des actions auprès des enfants. »

Le SNUDI-FO n’accepte pas que le directeur d’école, enseignant et fonctionnaire d’Etat, se transforme en manager responsable de tous les temps de l’enfant et sous pression permanente des intérêts locaux !

Un directeur responsable de soumettre ses collègues aux évaluations diverses et variées !

Par ailleurs la circulaire confirme la place centrale que revêtent les évaluations d’école et les évaluations nationales, dont le SNUDI-FO exige plus que jamais l’abandon, dans le contrôle du travail des personnels : « Le projet d’école est ajusté aux besoins des élèves, objectivés par un travail commun fondé sur l’analyse des résultats de l’école aux évaluations nationales, l’ensemble des évaluations menées par l’équipe pédagogique et sur l’évaluation de l’école ».

Les évaluations permettent aussi d’attribuer un nouveau rôle au directeur en tentant de le contraindre à fliquer ses collègues. Il devrait ainsi « s’assurer que l’équipe enseignante et la famille ont des échanges réguliers sur les progrès des élèves et notamment sur leurs résultats aux évaluations nationales. » et mesurer « l’impact de la mise en œuvre du projet sur le progrès des élèves. »

Un directeur chargé de multiplier les réunions et de « réguler » les absences de ses collègues !

Lire le communiqué en PDF

Refusons la propagation des idées fascistes

« Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et de faire rempart contre toutes les idées réactionnaires. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population toute entière, notamment en luttant contre les politiques austéritaires et antisociales menées par les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron servant de marchepieds aux idées d’extrême droite. »

Lire le communiqué intersyndical

INFORMATIONS SYNDICALES

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Convention citoyenne Macron :
un leurre et un cheval de Troie...

Le président Macron vient d’annoncer le lancement d’une « convention citoyenne » dédiée aux rythmes scolaires ; ce n’est pas qu’une diversion ! C’est aussi le cheval de Troie de nouvelles expérimentations pour aller plus loin dans la casse du statut des enseignants.

Une « Convention citoyenne » ? Pendant que se prépare un budget 2026 avec au minimum 40 milliards d’euros de coupes supplémentaires… et déjà des crédits du budget 2025 gelés (95 millions enlevés à l’enseignement scolaire » et 493,3 millions à la recherche et à l’enseignement supérieur…). Cette opération vise d’une part à détourner l’attention des véritables problèmes de l’École et d’autre part à avancer dans la territorialisation de l’École et la mise en cause de notre statut national de fonctionnaires d’État…

Lire le communiqué

C’est dans ce contexte, que le SNUDI-FO 35 appelle avec le SE-UNSA 35
à la grève dans les écoles "Pour la semaine à 4 jours" le jeudi 22 mai
et à se rassembler place de la République à Rennes à 12h30.

Non aux PAS !
Un statut et un vrai salaire pour les AESH !

Une proposition de loi visant à renforcer l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap, comportant notamment la généralisation à tous les départements de « pôles d'appui à la scolarité » (PAS) d'ici septembre 2027 a été adoptée le 5 mai 2025 à l’Assemblée nationale.

Alors que 24000 élèves qui devraient être scolarisés dans les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) ne s’y trouvent toujours pas faute de place, que les AESH vivent toujours dans la précarité sous le seuil de pauvreté et que leurs conditions de travail ne cessent de se dégrader avec les PIAL qui les mutualisent pour tenter de masquer le manque de moyens, le gouvernement n’a pas de priorité plus urgente que de généraliser les PAS… Avec quel objectif ?

Avec les PAS, contourner les notifications de la MDPH et « coacher » les enseignants au lieu de prendre en charge les élèves à besoins particuliers.

L’objectif des PAS est double. Les PAS visent d’une part à remplacer à terme les PIAL. Selon les mots du ministère, « le PAS permet à l’Education nationale de reprendre la main sur une partie des réponses à apporter pour les élèves à besoins particuliers avant sollicitation de la MDPH ». En effet, toujours selon le ministère, « le PIAL est un service de gestion quantitative des emplois du temps des AESH, tributaire de la ressource humaine disponible. » Autrement dit, s’il n’y a pas assez de ressource humaine disponible (ce qui est le cas vu la difficulté à recruter des AESH), contournons les notifications donc les besoins !

D’autre part, les PAS seraient constitués d'un enseignant spécialisé de l'Éducation nationale et d'un éducateur spécialisé. On vide ainsi les classes spécialisées de leurs enseignants et les ESMS de leurs éducateurs spécialisés pour « coacher » les enseignants de milieu ordinaire confrontés à l’inclusion d’élèves qui relèvent de classes ou structures spécialisées ou adaptées, selon la méthode bien connue du « dites-moi de quoi vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer… »

Lire le communiqué de la FNEC FP-FO

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