Informations syndicales
4 jours pour tous : en grève et dans la rue !
Rassemblement jeudi 22 mai à 12h30
place de la République à Rennes
AG des personnels en fin de manifestation
Pour Force Ouvrière, ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux maires de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat ! Le SNUDI-FO 35 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles.
Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres départements comme en Loire-Atlantique (à Nantes et Rezé), en Mayenne (à Laval, Château-Gontier et Mayenne), à Brest, à Pau, dans le Vaucluse, dans les Landes, en Vendée, dans la Vienne où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !
Alors que le président Macron vient d’annoncer le lancement d’une « convention citoyenne » dédiée aux rythmes scolaires ; c’est aussi le cheval de Troie de nouvelles expérimentations pour aller plus loin dans la casse du statut des enseignants.
C'est dans ce contexte que le SNUDI-FO 35 et le SE-UNSA 35 appellent les personnels des écoles d'Ille-et-Vilaine à la grève et à la mobilisation le jeudi 22 mai pour revendiquer le retour à la semaine de 4 jours.
Le syndicat FO Ville de Rennes a déposé un préavis de grève le même jour. Les personnels municipaux (ATSEM, animateurs…) sont couverts par ce préavis et appelés à rejoindre le rassemblement place de la République.
* Lire le communiqué intersyndical FO-UNSA
Un nouveau pas vers le statut de directeur supérieur hiérarchique !
Le ministère a organisé un groupe de travail mercredi 7 mai afin de présenter un projet de circulaire instituant un nouveau « référentiel métier des directeurs d’école », suite à la mise en place de la loi Rilhac et du décret du 14 août 2023.
On peut lire dans le projet de circulaire que le directeur veille « à mettre en œuvre un pilotage des politiques publiques en lien étroit avec les collectivités au service de la scolarisation » ainsi qu’au « développement d’une éducation partagée dans le cadre des parcours éducatifs en lien avec les dispositifs propres au territoire (PEDT, Plan mercredi,TER, CLA, cité éducative, contrats de ville, PRE, vacances apprenantes…) afin de garantir la cohérence des actions auprès des enfants. »
Le SNUDI-FO n’accepte pas que le directeur d’école, enseignant et fonctionnaire d’Etat, se transforme en manager responsable de tous les temps de l’enfant et sous pression permanente des intérêts locaux !
Un directeur responsable de soumettre ses collègues aux évaluations diverses et variées !
Par ailleurs la circulaire confirme la place centrale que revêtent les évaluations d’école et les évaluations nationales, dont le SNUDI-FO exige plus que jamais l’abandon, dans le contrôle du travail des personnels : « Le projet d’école est ajusté aux besoins des élèves, objectivés par un travail commun fondé sur l’analyse des résultats de l’école aux évaluations nationales, l’ensemble des évaluations menées par l’équipe pédagogique et sur l’évaluation de l’école ».
Les évaluations permettent aussi d’attribuer un nouveau rôle au directeur en tentant de le contraindre à fliquer ses collègues. Il devrait ainsi « s’assurer que l’équipe enseignante et la famille ont des échanges réguliers sur les progrès des élèves et notamment sur leurs résultats aux évaluations nationales. » et mesurer « l’impact de la mise en œuvre du projet sur le progrès des élèves. »
Un directeur chargé de multiplier les réunions et de « réguler » les absences de ses collègues !
Refusons la propagation des idées fascistes
« Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et de faire rempart contre toutes les idées réactionnaires. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population toute entière, notamment en luttant contre les politiques austéritaires et antisociales menées par les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron servant de marchepieds aux idées d’extrême droite. »