Hommage à Samuel Paty

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Défendre en toutes circonstances l’instruction publique, la laïcité, la liberté d’expression et les personnels qui les font vivre

Le SNUDI FO 35 a été profondément choqué par l’assassinat dans des conditions atroces de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège de Conflans Sainte Honorine. Il a participé et participera aux rassemblements organisés en son hommage en Ille-et-Vilaine, et tient à marquer sa profonde tristesse à l’égard de l’homme et de l’enseignant, mort d’avoir fait son métier, sans céder aux pressions. Il exprime également sa solidarité avec sa famille.

Après le choc et la tristesse viennent la colère et la révolte que suscite un tel acte. Car Samuel Paty étaient de ces femmes et de ces hommes qui, quotidiennement, dans des conditions de plus en plus difficiles, transmettent et font vivre les valeurs de la République telle que nous la voulons : Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité, liberté d’expression, liberté de conscience, tolérance et progrès social.

Colère et révolte, car trop d’abandons républicains, trop de reculs sociaux et intellectuels ont permis que les fanatismes et obscurantismes de toutes obédiences, nourris d’ignorance, d’idéologies du rejet de l’autre et de misère sèment partout la haine, la violence et la terreur.

Face à ces actes ignobles, le SNUDI FO 35 rappelle son attachement à l’Ecole Publique, seule école de la République, à ses valeurs, à ses missions, son attachement indéfectible à la Laïcité, à la Liberté d’expression, , à la Liberté pédagogique à l’Instruction publique qui doit « offrir à tous les individus de l’espèce humaine les moyens de pourvoir à leur besoins, d’assurer leur bien-être, de connaître et d’exercer leurs droits, d’entendre et de remplir leurs devoirs ; (…) établir, entre les Citoyens, une égalité de fait, et rendre réelle l’égalité politique reconnue par la loi. » (rapport et projet de décret sur l’organisation générale de l’Instruction Publique par Condorcet).

Le SNUDI FO 35 rappelle également son attachement exclusif à la défense constante des intérêts matériels et moraux des personnels. Passés l’émotion, les hommages, les déclarations officielles, les pouvoirs publics auront le devoir d’ouvrir les yeux sur les conditions dans lesquelles les personnels enseignants et non enseignants exercent leurs missions et portent les valeurs de l’Ecole publique : déconsidérés, malmenés, méprisés, insultés, menacés, agressés, ils ont au quotidien à subir des pressions, des remises en causes, des accusations face auxquelles ils restent souvent seuls. Nombreux sont les personnels, y compris en Ille-et-Vilaine, qui tirent la sonnette d’alarme et ne reçoivent aucune réponse de la part de leur hiérarchie. Alerté par Force Ouvrière lors du dernier CHSCT, le Dasen a déclaré ne pas souscrire à notre cri d'alarme sur la détresse des personnels, n'avoir pas connaissance de telles situations de détresse laissées sans réponse.

Défendre l’École publique laïque, c’est aussi défendre ses personnels, leurs statuts et leur autorité, leur rendre la considération qui leur est due et leur donner les moyens nécessaires pour réaliser leurs missions. C’est aussi prendre en compte leurs revendications. Défendre l’Ecole publique, c’est apporter en toutes circonstances aux personnels protection et soutien matériel et moral, c’est se refuser à les attaquer publiquement, à les stigmatiser, à les menacer et les sanctionner en raison de leurs engagements et de leurs combats en défense de l’Ecole et de leurs droits.

L'employeur public, en l'occurrence le ministère de l'éducation nationale, a l'entière responsabilité de la protection des personnels et de l'école publique. Cette protection doit être effective en toute circonstance et ne saurait se limiter à des discours. Le SNUDI FO 35 rappelle que c’est le statut général des fonctionnaires qui garantit la neutralité et la laïcité dans la Fonction publique. Le SNUDI FO 35  exige que la protection fonctionnelle s’applique systématiquement dès qu’un personnel est menacé dans l’exercice de ses fonctions.
 

  Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
  Loi dite loi Le Pors.
  Article 11 (paragraphes I et IV)
       I.-A raison de ses fonctions et indépendamment des règles fixées par le code pénal et par les lois spéciales, le fonctionnaire ou, le cas échéant, l'ancien fonctionnaire bénéficie, dans les conditions prévues au présent article, d'une protection organisée par la collectivité publique qui l'emploie à la date des faits en cause ou des faits ayant été imputés de façon diffamatoire.
       IV.-La collectivité publique est tenue de protéger le fonctionnaire contre les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne, les violences, les agissements constitutifs de harcèlement, les menaces, les injures, les diffamations ou les outrages dont il pourrait être victime sans qu'une faute personnelle puisse lui être imputée. Elle est tenue de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.
  https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000037313626/

 

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Informations syndicales

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Réunions d'Information Syndicale

Formation en constellations, situation sanitaire, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…
Réunions d'information syndicale,
mercredi 4 novembre 2020 à 14h30
mercredi 25 novembre 2020 à 14h30

dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
N'hésitez pas à nous avertir de votre participation par email: snudifo35@wanadoo.fr

Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Constellations : le SNUDI-FO35  appelle à agir pour obtenir l'abandon du dispositif

Tous les collègues sont amenés à être concernés par les formations en constellation dans les années à venir (deux ans de formation dans les 6 prochaines années pour chacun des collègues). Lors d'une audience au ministère, le SNUDI-FO a eu la confirmation que ce dispositif relevait bien des nouvelles mesures d’accompagnement et d’évaluation prévues par le ministère dans le volet de 2 de PPCR. Il s'agit donc bien de mettre en place l’évaluation continue de tous les collègues tout au long de la carrière.

Nous appelons tous les collègues à agir dès maintenant pour s'opposer à la mise en place de ces modalités de formation imposées et obtenir leur abandon :

- en se réunissant, en adoptant une motion d'école en conseil des maîtres (modèle de motion) à adresser à l'IEN et au syndicat
- en faisant savoir à leur IEN qu'ils ne se portent pas volontaires s'ils étaient désignés d'office avec copie au syndicat (modèle de courrier)
- en s'inscrivant aux animations pédagogiques de leur choix.
- En participant aux réunions d'information syndicale qui auront lieu les mercredis 4 et 25 novembre 2020.
Nous rappelons qu'il est possible de participer à 9h de d'information syndicale par an, qui peuvent être déduites des 108h annualisées, y compris des 18h de formation. Nous invitons donc tous les collègues à participer massivement aux réunions d'information organisées par le syndicat ou à nous contacter afin qu'une réunion soit organisée dans l'école.
- En remplissant une fiche SST, le cas échéant, s'ils estiment que ces nouvelles modalités ont un retentissement sur leurs conditions de travail et leur santé (anxiété liée à ces visites par exemple) avec copie au syndicat.

Dans tous les cas, contactez le syndicat pour nous faire connaître votre refus des formations en constellation et construire l'action collective.

Le SNUDI-FO35 s'est adressé au DASEN sur la mise en place des formations en constellation lors du CHSCT-D du 6 octobre pour demander à ce que ces nouvelles modalités de travail ne soient mises en place qu'après avis du CHSCT, et uniquement pour les personnels qui le demandent expressément. Le DASEN a déclaré être incompétent et  ne faire qu'appliquer les consignes ministérielles. Même s'il dit souhaiter que le dispositif repose sur le volontariat pour cette première année et découvrir que ce n'est pas toujours le cas, il a pour autant refusé pour l'instant de donner des consignes en ce sens. Nous interviendrons à nouveau lors d'une audience prévue avec le DASEN prochainement pour faire respecter le cadre réglementaire qui impose le volume horaire de formation obligatoire mais en aucun cas le contenu.

Télécharger le modèle de courrier à l'IEN
Télécharger le modèle de motion d'école
*  Lien vers le registre santé et sécurité au travail dématérialisé dans l'application ARENA: https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils dans le bandeau de gauche, puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".
Lire le communiqué du SNUDI-FO suite à l'audience au ministère

CHSCT du 6/10 et audience intersyndicale du 7/10

Le CHSCT-D s'est tenu mardi 6 octobre. Nous sommes intervenus pour réaffirmer les revendications du syndicat et rappeler les obligations de l'employeur en matière de protection des personnels. Nous avons  interpellé l'administration pour exiger que l'obligation de réponse aux fiches santé et sécurité au travail soit effective et que des consignes soient redonnées en ce sens à tous les IEN. Nous avons également questionné le DASEN sur les nouvelles modalités de formation en constellation et demandé à ce que ces nouvelles modalités de formation en constellation ne soient mises en place qu'après avis du CHSCT, comme la réglementation le prévoit, et seulement pour les collègues qui en feraient la demande expresse.

Lire le compte-rendu du CHSCT-D du 6 octobre 2020
Lire la déclaration de la FNEC-FP FO au CHSCT-D du 6 octobre 2020
Lire le compte-rendu de l'audience intersyndicale du 7 octobre 2020

Démantèlement des structures spécialisées au nom de l'école  inclusive

Dans  la continuité des politiques gouvernementales qui se sont succédé depuis la loi Handicap de 2005, le ministre de l'éducation nationale entend achever la liquidation des structures et établissements spécialisés inscrite dans la "loi pour une école de la confiance" dans une pure logique comptable.

Dans les départements fleurissent de nouveaux dispositifs qui remplacent les structures et établissements médico-sociaux. Finies les prises en charge en établissement spécialisé, les pôles ressources et équipes mobiles deviennent les pompiers volants au secours des équipes enseignantes en difficulté : « Les équipes mobiles pourront par exemple être amenées à sensibiliser les professionnels de l’Education nationale, à proposer des aménagements dans la classe en fonction des handicaps ou encore à intervenir directement dans le cas de situations de crise de façon à éviter les ruptures de scolarisation et à aider à la mise en œuvre de l’accompagnement nécessaire. »  (Comité de suivi de l’Ecole Inclusive 30 juin 2020)

Après l’instauration des PIAL qui permettent de flexibiliser les conditions de travail des AESH et de diminuer le temps d’accompagnement des élèves, le ministre met en place les PIAL renforcés qui intègrent les dispositifs émanant de la dislocation des établissements médico-sociaux. Ainsi, des personnels médico-sociaux seront rattachés aux PIAL renforcés afin d’intervenir pour les élèves du secteur concerné. Il ne s'agit ni plus ni moins que de saupoudrage de soins en remplacement des structures spécialisées.

Par ailleurs, alors que la destruction de l’enseignement spécialisé engendre une dégradation des conditions de travail et une souffrance des personnels et des élèves, le ministère n’hésite pas à jouer la carte de la culpabilisation des enseignants confrontés à des élèves privés de soins décide d’inclure un module Ecole Inclusive au sein de la formation initiale expliquant ainsi que chacun sera armé pour affronter toutes les situations. Une réunion interministérielle sur l’Ecole Inclusive a même proposé d’  «intégrer la dimension inclusion scolaire dans les critères d’évaluation des enseignants et des chefs d’établissement »…

Le SNUDI-FO 35 continue de revendiquer :

- l'arrêt de la destruction de l'ASH : le maintien et le rétablissement de toutes les structures et établissement spécialisés,
- la créations de postes spécialisés à hauteur des besoins,
- une scolarité adaptée à tous les élèves : inclusion des élèves en classe ordinaire avec des moyens adaptés chaque fois que c’est possible, scolarisation en établissement spécialisé chaque fois que c’est nécessaire
Le syndicat appelle les personnels à faire remonter toutes les situations d'inclusion problématiques en remplissant des fiches SST avec copie au syndicat.

Lire le communiqué du SNUDI-FO sur le démantèlement des structures spécialisées
Lire la marche à suivre "Difficultés en cas d'inclusion : que faire?" du SNUDI-FO 35
*  Lien vers le registre santé et sécurité au travail dématérialisé dans l'application ARENA : https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils dans le bandeau de gauche, puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

Direction: le ministre ne répond pas à l'urgence des revendications

Le ministère continue de ne pas répondre aux revendications des personnels concernant la direction d'école, alors que les groupes de travail se succèdent. Sous prétexte de clarifier un certain nombre de missions et responsabilités confiées aux directeurs, le ministre tente de mettre en place des délégations de compétences et d’installer le statut de supérieur hiérarchique en faisant miroiter une augmentation indemnitaire et une amélioration de certaines quotités de décharges... mais qui n'ont pour l'instant fait l'objet d'aucune négociation.

Rappelons que cette notion de « délégation de compétences » n’existe pas dans les textes réglementaires mais fait partie de la proposition de loi Rilhac qui n’a pas encore été votée et qui n’est en aucun cas une revendication des personnels.

Pour autant, le projet de transfert de certaines compétences des IEN vers les directeurs d’écoles est déjà en marche. En effet, le DGRH a informé les organisations syndicales de la tenue d’un groupe de travail sur les missions des inspecteurs de l’éducation nationale le 22 octobre, en lien avec les nouvelles missions des directeurs !

Lors du dernier groupe de travail, le SNUDI-FO a réaffirmé ses revendications :

- L’abandon du projet de loi Rilhac sur la direction d’école ;
- Le strict respect des fonctions des directeurs telles que définies par le décret n°89-122 du 24 février 1989 ;
- L’amélioration des quotités de décharge de direction, y compris pour les petites écoles de 1 à 3 classes ;
-  Une réelle augmentation indiciaire : 100 points d’indice pour tous ;
- Une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans chaque école ;
- Un allègement des tâches pour tous les directeurs.

Le SNUDI-FO va s'adresser aux autres organisations syndicales pour leur proposer une action commune.

Lire le communiqué du SNUDI-FO suite au groupe de travail sur la direction d'école
Lire le numéro Spécial Direction d'école du SNUDI -FO
Signer la pétition intersyndicale https://direction-des-reponses-immediates.fr/

Document spécial conseil d'école

Il semble important de rappeler les « règles du jeu » en matière de conseil d'école, certains excès étant parfois observés. La composition et le fonctionnement du conseil d'école sont très explicitement indiqués dans les textes réglementaires derrière lesquels il peut être utile -et prudent- de se protéger en cas de problème. Vous trouverez toutes ces informations dans le document.  En cas de doute, n'hésitez pas à contacter le syndicat.

Lire le document spécial "Conseil d'école"

Guide AESH

Défendre les droits des AESH, agents contractuels de la fonction publique, revendiquer l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions de travail, la création d'un véritable statut de la fonction publique de l'Etat, exiger les recrutements nécessaires, à hauteur des besoins, une véritable formation, sur temps de travail… C'est le rôle d'un syndicat libre et indépendant, fédéré et confédéré.

Le guide de la FNEC FP-FO, sur l'ensemble des questions, fait le point sur les droits des AESH, les revendications Force Ouvrière :

Sommaire

- Les missions   - Le droit syndical
- Le contrat   - Hygiène, santé et sécurité au travail
- La hiérarchie   - Protection fonctionnelle
- Le temps de travail   - Congés maladie
- L’affectation   - Congés enfant malade
- L’entretien professionnel   - Concours/examens
- Le salaire   - Congés maternité et paternité
- Les primes et indemnités   - Accident du travail
- Les frais de déplacements   - Sécurité sociale
- Le transport   - Pourquoi se syndiquer à FO
- L’action sociale   - Lexique


Télécharger le guide AESH de la FNEC-FP FO

Informations syndicales

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Non aux formations en constellation imposées

La mise en place des formations en constellation dans les circonscriptions se poursuit, et si elle ne concernera qu'une partie des collègues dès cette année, il est prévu que chaque collègue suive un an de formation en constellation en mathématiques et un an de formation en constellation en français dans les 6 ans qui viennent. Nous appelons donc tous les collègues à agir dès maintenant pour s'opposer à la mise en place de ces modalités de formation imposées et obtenir leur abandon :

  en se réunissant, en prenant position en conseil des maîtres (par exemple en adoptant une motion d'école exprimant le refus de participer à ces formations),
•  en faisant savoir à leur IEN qu'ils ne se portent pas volontaires s'ils étaient désignés d'office,
•  en s'inscrivant aux animations pédagogiques de leur choix.

Nous rappelons qu'il est possible de participer à 9h de d'information syndicale par an, qui peuvent être déduites des 108h annualisées, y compris des 18h de formation. Nous invitons donc tous les collègues à participer massivement aux réunions d'information organisées par le syndicat ou à nous contacter afin qu'une réunion soit organisée dans l'école.

Dans tous les cas, contactez le syndicat pour nous faire connaître votre refus des formations en constellation et construire l'action collective.

Dans le département, le SNUDI FO 35 interviendra lors du CHSCT-D du 6 octobre et auprès du DASEN lors de l'audience que nous avons sollicitée pour demander à ce que ces nouvelles modalités de travail en constellation ne soient mises en place qu'après avis du CHSCT, et uniquement pour les personnels qui le demandent expressément. Nous demanderons également le rétablissement d'une formation continue correspondant aux demandes des personnels, sans contenu et ni modalités imposés.

Au niveau national, le SNUDI FO sera reçu au ministère jeudi 8 octobre pour demander l'abandon du dispositif.

Revalorisation indiciaire sans contrepartie pour tous

La FNEC-FP FO et la FGF-FO ont demandé à être reçus par le ministre de l'Education nationale pour exiger une revalorisation indiciaire sans contrepartie, sans augmentation du temps de travail, sans refonte statutaire, sans remise en cause du Code des Pensions civiles et militaires.
Les fédérations exigent :

•  l'augmentation du point d'indice de 20% pour compenser la perte de pouvoir d'achat de ces vingt dernières années,
•  l'intégration à tous les niveaux de la grille de 49 points d'indice supplémentaires, ou une augmentation de 183€ pour les agents contractuels ne bénéficiant pas de grille, correspondant à la revalorisation obtenue par les personnels hospitaliers suite à leur récente mobilisation.

Lire le courrier de la FNEC-FP FO et de la FGF-FO au ministre de l'Education nationale

Evaluations nationales : Abandon !

La FNEC-FP FO s'est adressée au ministre pour renouveler son exigence de supprimer le caractère obligatoire des évaluations nationales et qu'aucune sanction de soit prononcée à l'encontre des enseignants qui refuseraient de les faire passer. La fédération s'indigne également de la dernière partie des évaluations qui ne constitue en rien une évaluation disciplinaire mais s'apparente à une enquête sur le travail accompli par les professeurs pendant le confinement, et sur la finalité de laquelle  on s'interroge.
Permettrait-elle à la hiérarchie  d’évaluer  le travail des enseignants pendant la période de confinement ?  Pourrait-elle servir à justifier la propagande ministérielle sur l'enseignement à distance? On se souvient en effet comment les données des évaluations précédentes avaient pu être manipulées en dehors de toute rigueur scientifique pour servir les propos du ministère.

La FNEC FP-FO  demande donc le retrait total de ce dispositif et la destruction de toutes les données concernant l’activité professionnelle des enseignants qui auraient été collectées.

*  Lire le courrier de la FNEC-FP FO au ministre de l'Education nationale

Télétravail  : le droit et les statuts des personnels doivent être respectés

Pendant le confinement et la période qui a suivi, il a été demandé aux enseignants d'assurer la continuité pédagogique en dehors de tout cadre réglementaire, puisque le télétravail repose notamment sur le volontariat de l'agent et la fourniture du matériel nécessaire par l'employeur.

Cela a permis une expérimentation grandeur nature de l'enseignement à distance qu'il est désormais aisé pour le ministère de tenter de généraliser. Le gouvernement revient d'ailleurs en ce moment à la charge en demandant aux partenaires sociaux de discuter de l’extension du télétravail et de la modification des règles actuelles pendant que le ministère de l’Education nationale prépare des «  états généraux du numérique » en novembre à Poitiers.

Le Ministre de l’Education  nationale indique dans les médias que les enseignants de l’Aisne et du Val-d’Oise  « vont voir leur classe équipée d'un  kit d'enseignement hybride  qui doit leur permettre de continuer à faire classe à distance de manière interactive. » Il s’agit de « transformer rapidement sa salle en espace de travail distant. L'idée est d'assurer la continuité pédagogique en  cas de reconfinement total ou partiel. Le kit proposé offre aussi la possibilité d'assurer un enseignement à distance, en cas d'absence d'un professeur. » (Les Echos  du 23 septembre 2020)

Le gouvernement poursuit ainsi sa politique d’austérité : plutôt que de créer les postes nécessaires,  il mise sur l'enseignement à distance. Il poursuit également sa politique de casse des statuts, substituant aux obligations réglementaires de service une obligation de résultats, en fonction d’objectifs fixés par la hiérarchie.

FO n’accompagnera pas cette forme de travail déréglementé. A l’heure où le ministre met au centre de son agenda social une « transformation profonde du système éducatif », la FNEC FP-FO rappelle ses revendications :

  Maintien intégral de nos missions, de nos statuts, respect de nos obligations réglementaires de service
  Aucun télétravail imposé, non au télé-enseignement
  Création de tous les postes nécessaires, ouverture et abondement des listes complémentaires pour les pourvoir

Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

Informations syndicales

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Direction d'écoles : abandon du projet de loi Rilhac, satisfaction des revendications !

Une délégation de compétences de directeur pour remettre en cause le fonctionnement de l'école et transformer le directeur en contremaître soumis à toutes les pressions locales, c'est non !

Le SNUDI-FO revendique :

►  l'abandon de la proposition de loi créant la fonction de directeur d'école !
►  une augmentation financière significative : 100 points d'indice pour tous !
►  une amélioration des quotités de décharges pour tous les directeurs, y compris ceux exerçant dans les petites écoles !
►  une aide administrative statutaire avec un statut de fonctionnaire d'État dans toutes les écoles !

Lire le journal du SNUDI FO spécial direction d'écoles
Lire le communiqué du SNUDI FO sur la délégation de compétences

Formation continue en constellations : de nouvelles modalités imposées inscrites dans le cadre de PPCR et des lignes directrices de gestion promotions !

Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. Ce dispositif se met en place progressivement dans les départements.

Le SNUDI-FO a demandé audience au Ministre pour exiger :

  Le respect de la liberté pédagogique et du libre choix de la formation continue
  Le respect de nos obligations réglementaires de service
  Le retrait de PPCR

Le SNUDI FO 35 a également demandé audience au DASEN d'Ille-et-Vilaine.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Rythmes scolaires : plus que jamais, retour au cadre national, 4 jours pour tous sur 36 semaines !

Le SNUDI FO continue d'exiger un retour à un cadre national de 4 jours sur 36 semaines pour tous, et d'autant plus dans le contexte sanitaire actuel qui contribue à dégrader davantage les conditions de travail.
Faites nous remonter vos motions d'écoles, vos revendications, participez aux réunions d'information syndicales prévues par le syndicat ou contactez-nous pour l'organisation d'une réunion d'information dans votre école. Aujourd'hui, alors que l'immense majorité des communes sont revenues à la semaine de 4 jours, le maintien pour des raisons idéologiques d'organisation en 4,5 jours apparaît de plus en plus insupportable aux personnels.

Le SNUDI FO n'abandonne pas la revendication. Les personnels s'étaient massivement exprimés pour un retour à 4 jours en signant la pétition que le syndicat avait lancé en 2019. Ils doivent être entendus.

Ecole Laïque 35, le bulletin trimestriel du SNUDI FO 35

Au sommaire : conditions de travail, revalorisation, formation "constellations", direction, protection sanitaire des personnels

Télécharger le n°144

Interpro : communiqué de presse de l'UD FO 35

FO Ille-et-Vilaine a pris connaissance des nouvelles dispositions d’ordre sanitaire décidées par le gouvernement.

Présentées (avec nombre de contradictions dans le temps) comme répondant à des impératifs fondés sur l’expertise scientifique en vue de protéger la santé de la population, elles n’en constituent pas moins des restrictions graves aux libertés individuelles et collectives, notamment en matière syndicale. Restrictions que nous condamnons car entravant le droit de réunion et de manifestation. Nous revendiquons le rétablissement de ces libertés dans le cadre du respect des gestes barrières.

FO constate que le gouvernement entend ainsi  bâillonner l'expression des revendications au moment même ou les plans de licenciements se multiplient malgré les aides publiques colossales aux grandes entreprises.

FO Ille-et-Vilaine ne se taira pas !

Dans l’immédiat, FO estime indispensable que le gouvernement annonce sans délai que les réformes, celle du système  de retraite par points et celle de l’assurance chômage, rejetées par l'immense majorité des salariés du privé et du public – sont  abandonnées et pas seulement reportées au printemps prochain.

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Réunion d'information syndicale

Conditions de rentrée, situation sanitaire, salaires, retraites…

Réunion d'information syndicale,
mercredi 23 septembre 2020 à 14h30

dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Pour participer : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Postes, inclusions problématiques, formation continue, protection des personnels, le SNUDI FO demande audience au DASEN pour porter toutes les revendications

Alors que le gouvernement instrumentalise la situation sanitaire pour déréglementer, poursuivre la casse de l'école et des statuts des personnels, le SNUDI FO continue de porter les revendications, de défendre les dossiers particuliers. Il a demandé audience au DASEN pour demander, notamment :

   •  la création des postes à hauteur des besoins, pour alléger les effectifs par classe, assurer le remplacement de tous les collègues absents,
   •  la protection des personnels dans les cas d'inclusion problématique,
   •  le rétablissement d'une formation continue correspondant aux demandes des personnels (refus des contenus et modalités imposées), les nouvelles modalités en constellations ne pouvant se mettre en place qu'après avis du CHSCT et uniquement pour les personnels le sollicitant expressément.

Au plan national, le SNUDI FO a demandé audience au ministère sur la question des constellations, s'est associé au courrier intersyndical pour exiger le recrutement immédiat des candidats au concours inscrits sur liste complémentaire.

Lire le courrier unitaire liste complémentaire
Lire le communiqué du SNUDI FO relatif aux constellations

Affectations, mutations intra et inter départementales, temps partiels… une intersyndicale départementale demande audience au DASEN

La mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique a dessaisi les organisations syndicales des questions de mutations et d'affectations, les promotions suivront, les CAPD sont progressivement privées de leurs prérogatives. Pour autant, elles peuvent encore être saisies par les personnels, être convoquées par exemple sur les recours de demandes de temps partiel, les recours portant sur l’appréciation de la valeur professionnelle, les recours dans le cadre des demandes de congé de formation professionnelle/compte personnel de formation/compte épargne-temps.

Force Ouvrière continue d'exiger l'abrogation de cette loi, et le rétablissement des instances représentatives des personnels et de toutes leurs prérogatives. Le SNUDI FO demandera que soit établi et communiqué aux organisations syndicales un calendrier des CAPD.

L'intersyndicale sera reçue le mercredi 7 octobre.

Nouvelle gestion des cas Covid : Le gouvernement renonce totalement à la protection des personnels, FO continue d'exiger la satisfaction des revendications !

Le 17 septembre, le Haut Conseil de la Santé Publique a émis un nouvel avis concernant la stratégie de prévention de la diffusion du COVID en milieu scolaire. (On rappellera que ce conseil est constitué de directeurs généraux de ministères et de membres désignés par le ministère de la Santé. On peut rêver mieux en matière d’indépendance scientifique.)

Il estime que les masques fournis par le ministère sont suffisamment protecteurs, au même titre que les masques chirurgicaux, ce que nous continuons de contester. Les masques FFP sont les seuls à permettre une protection contre les agents pathogènes transmis par voie aérienne. Or, ces masques ne sont pas disponibles puisque le gouvernement a décrété que leur distribution serait restreinte aux seuls personnels soignants, et leur port prolongé se révèle extrêmement inconfortable. Cela justifie-t-il pour autant que le ministère tente de faire croire que ses agents sont suffisamment protégés ?

Alors que la communauté scientifique dispose de très peu de recul sur les données épidémiologiques, il estime également que « les jeunes enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la chaîne de transmission » et que « le port du masque par les adultes dans les classes primaires a pour objet principal de protéger les enfants d’une contamination par des adultes porteurs du virus et asymptomatiques». Les personnels apprécieront. Le HCSP recommande donc la redéfinition des cas contacts. Le ministère de l’Education Nationale s’est empressé de suivre cet avis, faisant évoluer sa FAQ ministérielle dont on a désormais l’habitude qu’elle remplace la réglementation.

Ainsi :

- Si un cas est confirmé chez un élève, ni les autres élèves de la classe, même ne portant pas de masque, ni les enseignants portant un masque en tissu ou chirurgical ne sont désormais considérés comme cas contact à risque. Les élèves ne portant pas de masque pourront être considérés comme contacts à risque uniquement s’il y avait au moins trois cas confirmés dans des fratries différentes au sein de la classe. Si un cas était confirmé chez un enseignant, ses élèves ne seraient pas non plus considérés comme cas contacts à risque.

- Pour le retour en classe des enfants symptomatiques, il suffit que les responsables légaux attestent d’une consultation médicale par écrit. Le personnel peut revenir travailler si aucun test n’est prescrit. Pour les cas confirmés ou à risque, la durée d’isolement est réduite à 7 jours.

Nous alertons depuis plusieurs semaines sur les dysfonctionnements de la chaîne d’alerte et la gestion des cas COVID. La solution choisie par le ministère permet une solution radicale : puisqu’en dessous de 3 cas confirmés par classe,  il n’y aura désormais plus de chaîne d’alerte, plus de prise en charge des cas contacts à risque par l’ARS et que les activités scolaires se poursuivront tout à fait normalement, les dysfonctionnements ne sont plus à craindre. Plus que jamais, la poursuite de l’activité économique apparaît comme la priorité du gouvernement quelque en soit le coût humain. Plus que jamais, les moyens mis en œuvre pour protéger la santé des personnels et de leurs proches apparaissent dérisoires.

Nous continuons d’exiger :

- des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves
- une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective
- la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
- la mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
- le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas d’isolement,
- l’abrogation du jour de carence
- le suivi médical des personnels par la médecine de prévention.

Circulaire DGRH - situation des personnes vulnérables : FO exige le rétablissement des ASA

La circulaire du 14 septembre décline les dispositions du premier ministre dans l'éducation nationale en matière de gestion des personnels en raison de l’évolution de l’épidémie de COVID.

- Après avoir largement enjoint les enseignants à assurer la continuité pédagogique en dehors de tout cadre réglementaire pendant des mois, l'enseignement est désormais exclu des fonctions qui peuvent s'exercer à distance et le télétravail proscrit… sauf en cas de fermeture partielle ou totale d’établissement, sait-on jamais.

- Les personnes vulnérables répondant à un critère de la liste réduite du 29 août sont placées en télétravail si les missions s’y prêtent ou à défaut, et c’est le cas pour les enseignants, en ASA sur la base d’un certificat d’isolement établi par leur médecin.

- Les personnes vulnérables présentant une pathologie mentionnée sur la liste de juin ou les personnes partageant leur domicile peuvent être placées en télétravail si les missions s’y prêtent et au maximum 3 jours par semaine. Sinon, notamment pour les enseignants,  elles travaillent en présentiel avec des masques chirurgicaux de type II pour toute protection. Des aménagements du poste de travail peuvent être mises en œuvre sur avis du médecin du travail, ce qui semble être le comble du cynisme quand on connaît l’état de délabrement de la médecine du travail dans l’éducation nationale. Certaines adaptations mentionnées par le premier ministre et qui semblent pourtant essentielles pour garantir la sécurité de ces personnels ne sont pas reprises (par exemple la limitation du contact avec le public ou la distanciation physique garantie).

- Si le personnel estime qu'il ne peut pas reprendre son activité malgré les mesures mises en place, il doit prendre, sous réserve des nécessités de service, des congés, des jours de récupération ou des jours du compte épargne-temps! Autrement dit, les enseignants vulnérables qui ne se sentiraient pas suffisamment protégés n’auraient d’autre choix que d’accepter ces conditions.

L’objectif est clair, tous les enseignants doivent être à leur poste pour qu’un maximum d’enfants soient accueillis, peu importe les risques encourus par les personnels à haut risque de développer une forme grave ou leur proche, et pourtant exposés avec des moyens de protection dérisoires au virus qui circule activement dans tout le département. Tout cela alors même que les mesures de prévention de la contamination disparaissent avec la modification du protocole de gestion des cas Covid.

Nous continuons d’exiger le placement systématique en ASA de tous les personnels vulnérables, qu’ils appartiennent à la liste réduite du mois d’août ou celle plus large de juin, ainsi que pour tous les personnels partageant le foyer d’un proche vulnérable.

Informez-nous de la situation dans votre école et utilisez le registre SST pour signaler tout incident.

Pour pouvoir alerter et obtenir des réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres outils > Registre Santé et Sécurité au travail).

Les fiches SST permettent de signaler la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN en cas d’incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.