Le mouvement national POP

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La voie ouverte à un mouvement interdépartemental totalement déréglementé

Cette année, pour la 1ère fois, le Ministère de l’Education nationale a introduit 236 « postes à profil » (POP) dans le mouvement interdépartemental, malgré un vote unanime des organisations syndicales contre ces POP lors du Comité Technique Ministériel du 13 octobre. Ces 236 postes représentent 6,7 % des mutations obtenues l’année dernière.

Ce mouvement national POP (Postes à Profil) est mis en place « à titre expérimental » dans le cadre des lignes directrices de gestion ministérielles 2022. L’objectif de ce dispositif, selon le Ministère, est de proposer aux enseignants des « postes qui requièrent des compétences, qualifications et/ou aptitudes particulières en lien avec le projet de l’école ou de l’établissement, les caractéristiques territoriales ou avec les missions du poste ».

Ce mouvement national POP permet à chaque DSDEN d’opérer un recrutement à l’échelle nationale, hors barème, à la manière du recrutement des entreprises dans le privé. Il est donc une remise en cause directe des perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap...) et une nouvelle attaque contre notre statut. Ce sont de fait 236 postes qui ne sont plus dans le mouvement au barème.

La liste de ces « postes à profil » est connue depuis le 4 novembre.

De nombreux postes font appel à des « compétences » en langue étrangère ou régionale. D’autres postes proposés en ASH indiquent clairement le manque de personnels disposant de certifications dans de nombreux départements. Il permet également pour un DASEN de « recruter » un enseignant sur un poste ASH sans tenir compte de son ancienneté ou de sa spécialisation !

Plus significatif encore, 37 postes de direction sont proposés parmi ces POP ! Est-ce que tous ces postes ne trouvent pas preneur dans leurs départements respectifs ? Rien n’est moins sûr !

Il est clair que ces POP sont une aubaine pour un recrutement « à la tête du client » pour un certain nombre de postes.

Pour d’autres postes « difficilement accessibles », « isolés » en milieu rural etc. l’affectation pour 3 années apparaît comme un « cadeau empoisonné » pour des collègues en détresse espérant dans les POP une « chance de muter » dans le département en question.

Pour le SNUDI-FO, le mouvement POP est une déréglementation inacceptable. Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO demande l’abandon de cette expérimentation de mutation sur postes à profil.

La seule attente des enseignants candidats à la mutation reste que les perspectives de mutation soient réellement augmentées pour qu’ils puissent muter. Cela ne peut passer que par une augmentation significative des postes proposés aux concours et donc un recrutement massif d’enseignants fonctionnaires d’Etat, par la création massive de postes statutaires dans tous les départements. Le SNUDI-FO le répète en instance, en audience à tous les niveaux.

Cette mise en place de postes à profil interdépartementaux est à mettre en lien avec les mesures d'individualisation des carrières portées par le "Grenelle" du ministre Blanquer et le management à la France Télécom introduit par PPCR.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir pour discuter des initiatives à prendre pour s'y opposer.

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO

Informations syndicales

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Unis contre la loi Rilhac

Un rassemblement aura lieu mercredi 20 octobre à 14h00 à Rennes devant la DSDEN, jour de passage de la loi Rilhac à l'Assemblée Nationale. Nous vous espérons nombreux pour manifester notre opposition à cette loi !

Télecharger le spécial 4 pages du SNUDI-FO

Venez aussi vous informer par l'intermédiaire des RIS organisées par le SNUDI FO 35 :

    lundi 18 octobre 2021 de 17h00 à 20h00
à l'école primaire de Saint-Lunaire

    vendredi 12 novembre 2021
au CH Guillaume Régnier à Rennes

    mercredi 17 novembre 2021 de 14h00 à 17h00,
dans les locaux du syndicat à Rennes

Toujours d'actualité :
Motion à signer collectivement dans les écoles
Appel national des directeurs et directrices

Menace de mort dans une école de Rennes

Communiqué de la FNEC-FP FO D’Ille et Vilaine

Alors que nous célébrons la date anniversaire de l’assassinat, par un fanatique, de notre collègue Samuel Paty professeur d’histoire géographie, une collègue de l’école Jean Rostand à Rennes a été agressée et menacée de mort par une mère de famille. Cette intrusion dans une école n’est pas acceptable, cette violence est intolérable.

A travers cette violence, c’est l’école publique qui est attaquée. L’école est -et doit rester- un lieu d'instruction, de transmission de connaissances, un lieu d’apprentissage et de partage des valeurs d’égalité, de fraternité et de liberté, où la laïcité est le maître-mot.

Nous apportons tout notre soutien à notre collègue et nous serons à ses côtés pour défendre ses droits à l’exercice de son métier.

Pour la FNEC-FP FO
Mostafa BOULIL

Hommage à Samuel Paty

Informations syndicales

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Les PIAL ont des conséquences terribles pour les AESH, mais également pour les enseignants et les élèves.

Le responsable de la catastrophe… c’est le ministre !
Allons manifester sous ses fenêtres mardi 19 octobre !

Depuis la rentrée scolaire, avec la généralisation des PIAL, les conditions de travail des AESH, mais aussi des enseignants, continuent de se dégrader : mutations arbitraires, non remplacement des AESH démissionnaires, retraités ou en arrêt maladie, délais insupportables de traitement des dossiers MDA, diminution du nombre d’heures d’accompagnement des élèves notifiés, refus de l’administration de créer les postes d’AESH nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil des élèves, dislocation des établissements médico-sociaux intégrés en équipes mobiles dans les PIAL…

Le salaire des AESH est scandaleux. Ils vivent sous le seuil de pauvreté. Ils doivent avoir un vrai statut avec un vrai salaire !

C’est insupportable ! Mais… qui est responsable de cette situation ?
Qui a mis en place les PIAL avec sa loi pour « une école de la confiance » ?
Qui refuse un vrai statut de fonctionnaire pour les AESH ?
Qui maintient les AESH sous le seuil de pauvreté ?
C’est le ministre Blanquer !

C’est donc chez lui qu’il faut manifester mardi 19 octobre, dans le cadre de la journée de grève décidée par les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education, SNALC et SNCL-FAEN ! C’est vers lui qu’il faut faire converger notre colère et nos revendications !

Allons arracher les revendications à Paris !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ? Un car est réservé (5€ de participation). Pour réserver votre place contactez dès maintenant le SNUDI-FO 35.

Tous les personnels qui ne pourraient pas monter à Paris aux côtés des AESH mardi 19 octobre, mais qui souhaitent tout de même participer financièrement à cette journée de lutte peuvent le faire par différents moyens :

    https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/montee-des-aesh-a-paris-le-19-octobre

    en envoyant un chèque au SNUDI FO 35 en inscrivant au verso : AESH montée au ministère

Pour information, les dons sont destinés à payer la journée de grève des AESH puis le car si la somme récupérée le permet.

Agissons, maintenant ! Refusons la loi Rilhac !

Le SNUDI-FO 35 vous propose une motion départementale à signer en équipe (adjoints, directeurs, AESH) car nous sommes tous concernés par ce projet de loi Rilhac :

Motion spéciale Loi Rilhac (direction d’école) - Ille et Vilaine

Les membres du conseil syndical du SNUDI-FO 35 ont pris connaissance du contenu de la loi Rilhac, largement rejetée par les personnels et qui est à rebours des revendications des directeurs.

Votée le 29 septembre à l’Assemblée Nationale, elle met en place l’autorité fonctionnelle, la délégation de compétence et la participation du directeur à l’encadrement de l’école, modifiant profondément les relations entre les professeurs au sein des écoles. Le directeur d’école ne sera plus titulaire de son poste et il pourra être déplacé par l’autorité académique ; ses décharges seront négociées au cas par cas avec le DASEN. Dès lors, le directeur, placé en position de supérieur hiérarchique, sommé de mettre en place les réformes au sein de son équipe, et d’exécuter les décisions du conseil d’école, sera soumis à d’énormes pressions, qui se reporteront sur l'équipe enseignante.

Cette loi fait sens avec les conclusions du Grenelle et les GDDE (groupes départementaux direction d’école) qui se réunissent en Ille et Vilaine.

Nous estimons que le directeur d'école doit rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amènera mécaniquement à une division entre les personnels, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l'enseignement.

Nous refusons la loi Rilhac comme nous refusons le statut de supérieur hiérarchique ! Nous aspirons à travailler avec nos collègues dans le cadre décisionnel du conseil des maîtres. Nous refusons ce projet de loi qui nous isolera encore plus et ne nous garantit aucune protection en tant que fonctionnaire.

Nous avons également pris connaissance des annonces de Macron à Marseille qui veut expérimenter dans 50 écoles le recrutement des professeurs par le directeur de l’école. Nous ne sommes pas dupes : ce qui sera expérimenté à Marseille sera généralisé par la suite, le ministère ne l’a d’ailleurs pas démenti. C’est pour cela que nous sommes solidaires de l'appel des 40 premières écoles marseillaises qui ont lancé un appel à boycotter l’expérimentation Macron/Blanquer.

Nous n’acceptons pas l’explosion du cadre de l’école républicaine, nous n’acceptons pas la logique de contractualisation des moyens et la liquidation de notre statut.

Nous exigeons :
    Le retrait de la proposition de loi Rilhac et l’abandon de l'expérimentation à Marseille ! Ni délégation de compétences, ni statut pour les directeurs et directrices !
    L’Augmentation des quotités de décharges pour toutes les écoles ! Mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes !
    Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
   La mise en place d’une aide administrative dans les écoles, formée et sous statut de fonctionnaire gérée par l’Education Nationale!
    L’allègement des tâches des directeurs qui passe par le respect de la législation à commencer par le décret de 1989 sur la direction d’école !
    L'abandon des GDDE en Ille et Vilaine, comme c'est le cas dans la majorité des départements, ces groupes de travail préparant l’application de la loi Rilhac et l’évaluation des adjoints par les directeurs.
Nous invitons tous les collègues à discuter de la Loi Rilhac et de ses conséquences sur l'école, à s'informer lors des RIS, à prendre position collectivement pour le retrait de ces projets, et à participer au rassemblement organisé le mercredi 20 octobre jour de passage de la loi au Sénat.

ADOPTEE A L'UNANIMITE
Rennes, le 12 octobre 2021

Télécharger la motion du conseil syndical du SNUDI-FO 35
Télécharger la proposition de motion

Nous invitons aussi les directeurs et directrices du département à signer massivement la pétition nationale en ligne :
"Nous, directrices et directeurs, refusons la proposition de loi Rilhac !"
Appel national des directeurs et directrices soutenus par la CGT éduc’action, le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU et SUD éducation.

Formations en constellation : le choix revient aux enseignants

Des enseignants ont exprimé leur refus à leur IEN d'être inscrits d'office dans la formation en constellations et ont demandé à pouvoir choisir librement leurs animations pédagogiques au sein du plan académique de formation. Certains IEN ont refusé de donner cette possibilité aux collègues, le SNUDI-FO 35 s'est donc adressé à l'IA-DASEN pour s'étonner de ce refus et solliciter son accord pour donner aux PE le choix de leur formation continue.

Dans son courrier du 4 octobre 2021, l'IA-DASEN rappelle que "l'organisation en constellation constitue une opportunité qui permet la formation entre pairs au sein d'un groupe de 6 à 8, accompagné en proximité par un référent autour d'un questionnement commun." L'IA-DASEN ajoute qu'il a "demandé aux IEN d'impulser une dynamique d'équipe d'école, de cycle, de secteur de collège…".

Ce courrier n'affirme pas le caractère obligatoire de la formation en constellations, tout enseignant peut donc choisir ses animations pédagogiques. Nous vous invitons à contacter le syndicat qui vous aidera à faire valoir le fait que vous n’êtes pas volontaire et que vous souhaitez vous inscrire aux animations pédagogiques de votre choix, dans le programme proposé aux autres PE de votre circonscription.

Réunion d’Information Syndicale

Pour s'informer sur la Loi Rilhac (direction d'école), l'inclusion ou la formation en constellations, nous invitons les collègues à participer aux réunions d'information syndicale :

    lundi 18 octobre 2021 de 17h00 à 20h00 à l'école primaire de Saint-Lunaire
    mercredi 17 novembre 2021 de 14h00 à 17h00, dans les locaux du syndicat à Rennes

Les délégués syndicaux du SNUDI-FO 35 se déplacent dans toute école qui souhaiterait avoir des informations sur l'actualité de la profession ou sur un point précis de la règlementation en vigueur. N'hésitez pas à nous contacter par téléphone ou par mail.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Information syndicales

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Montée des AESH à Paris : appel aux dons

Les AESH étaient nombreux dans les rues de Rennes et de toute la France lors de la grève dans l'Education Nationale jeudi 23 septembre. Ils continueront de porter les revendications suivantes lors de leur montée à Paris mardi 19 octobre :

    la création d'un véritable STATUT (corps de fonctionnaires d'état) pour tous les AESH ;
    une rémunération qui permettra enfin de vivre décemment au-dessus du seuil de pauvreté ;
•    la mise en place de formations qualifiantes, continues et en lien avec les spécificités des profils d'élèves accompagnés ;
    un recrutement massif, le maintien de toutes les structures spécialisées et la fin de l'organisation en PIAL.

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ? Des cars sont en cours de réservation (5€ de participation). Réservez votre place dès maintenant en contactant le SNUDI-FO 35.

Tous les personnels qui ne pourraient pas monter à Paris aux côtés des AESH mardi 19 octobre, mais qui souhaitent tout de même participer financièrement à cette journée de lutte peuvent le faire par différents moyens :

    https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/montee-des-aesh-a-paris-le-19-octobre

    en envoyant un chèque au SNUDI FO 35 en inscrivant au verso : AESH montée au ministère

Pour information, les dons sont destinés à payer la journée de grève des AESH puis le car si la somme récupérée le permet.

L’Assemblée vote la proposition de loi Rilhac…
Prenons position pour organiser la résistance !

La proposition de loi Rilhac a été votée par l’Assemblée nationale le 29 septembre alors que de nombreux collègues manifestaient à l’appel des syndicats SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action, SUD Education pour exiger son abandon. Ce texte constitue un basculement dans le fonctionnement de l’Ecole publique.

En effet, l’article 1 indique : « Il (le directeur) bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées. »

Ainsi, alors que le ministre Blanquer prépare la suppression du corps des IEN dès 2023, le directeur bénéficierait d’une « délégation de compétences de l’autorité académique » et d’une « autorité fonctionnelle ». Et la députée Rilhac ose prétendre qu’« il n'est aucunement objet d'instaurer une autorité hiérarchique » !

Toujours dans l’article 1, le texte voté à l’Assemblée précise « Le directeur de l'école préside le conseil d'école qui réunit les représentants de la communauté éducative, entérine les décisions qui y sont prises et les met en œuvre. » et transforme le directeur en exécutant des décisions prises lors du conseil d’école, ce qui ne fera qu’aggraver les pressions locales, déjà subies par les personnels, directeurs et adjoints.

D’autre part, la proposition de loi Rilhac tourne le dos aux revendications sur la direction :
  Aucune augmentation des quotités de décharge n’est prévue. Pire, à la lecture de l’article 2, celles-ci pourraient être attribuées selon les « spécificités » de l’école, donc au bon vouloir de l’IA-DASEN !
  Pas de création d’une aide administrative statutaire mais un article 2 bis qui indique « Lorsque la taille ou les spécificités de l’école le justifient, l’État et les communes ou leurs groupements peuvent, dans le cadre de leurs compétences respectives, mettre à la disposition des directeurs d’école les moyens permettant de garantir l’assistance administrative et matérielle de ces derniers » et n’apporte ainsi aucune garantie sur l’existence d’une telle assistance !
  Pas un mot sur une augmentation indiciaire !
  Rien sur l’allègement des tâches mais au contraire leur alourdissement certain dans le cadre de « la délégation de compétences de l’autorité académique » !

Le SNUDI-FO le réaffirme : la proposition de loi Rilhac doit être abandonnée et ne pas être promulguée ! L’expérimentation Macron à Marseille, qui pousse la logique de la loi Rilhac à son terme en confiant aux directeurs la responsabilité de recruter les enseignants de l’école doit être abandonnée !

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Informations syndicales

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Tous en grève et en manifestation le mardi 5 octobre

Difficile d’imaginer un avenir pour nous et nos enfants, tant la fureur et la violence du monde soufflent sur nos vies.

La victoire du fanatisme et de l’obscurantisme en Afghanistan en est un des éléments marquants. La pensée libre recule, les libertés, souvent déjà restreintes, fondent comme neige au soleil.

Partout dans le monde la « datacratie » (gouvernance par les données numériques) progresse et la pandémie, qui chaque jour monopolise les médias et les esprits, est un formidable prétexte pour la renforcer et ainsi contrôler et soumettre la population. Cette même pandémie qui visiblement fait la fortune des puissants. Ainsi pour se limiter à notre pays, l’on apprend par le magazine « Challenge » que « le patrimoine professionnel global des 500 premières fortunes de France approche les 1000 milliards d’euros en 2020 soit un bond de 30 % ». Une bagatelle de 300 milliards de bonus !

Les mêmes, qui par la voix de Macron et de ses sbires, expliquent qu’il faut réduire les allocations chômage ou les Aides Pour le Logement, faire travailler plus longtemps, liquider les services publics, « dégraisser » les effectifs des entreprises... On touche là au cœur du problème et cela s’appelle tout simplement la lutte de classe.

Face à ceux qui veulent diviser, opposer, fracturer la population et le monde salarié, nous devons faire bloc, vaccinés ou non, sur notre terrain, celui des revendications. Avec lucidité, clarté et combativité... Contre la guerre antisociale que nous mène le pouvoir, le seul « passe » qui vaille est celui qui nous conduira à la paix des jours heureux !

• Interdiction des licenciements, notamment pour les entreprises ayant bénéficié d’aides publiques ;
• Augmentation générale des salaires. Les 183 € obtenus par les personnels de santé doivent être un point d’appui pour revendiquer des augmentations de salaires pérennes : 183€ nets mensuels pour tous ;
• Sauvegarde de toutes les conventions collectives ;
• Défense de tous les services publics avec les moyens humains et financiers nécessaires pour exercer leurs missions ;
• Réouverture de l’ensemble des lits d’hôpitaux supprimés partout sur le territoire de la république ;
• Fin de l’état d’urgence sanitaire
• Abandon définitif du projet de réforme de retraite par points, de tout report de l’âge légal à la retraite, plus généralement de tout autre projet visant à diminuer les droits à retraite des salarié(e)s ;
• Interdiction du fichier Edwige instituant le fichage de l’appartenance syndicale, philosophique, politique ou religieuse ;
• Abrogation de la loi liberticide sécurité globale ;
• Abrogation du décret-loi du 30 mars 2021 attentatoire à l’assurance-chômage et à l’indemnisation des demandeuses et demandeurs d’emploi ;
• Abrogation du décret du 7 août 2021 instituant le pass sanitaire, attentatoire au contrat de travail et au secret médical.

Tous en grève et en manifestation
le mardi 5 octobre

À Rennes, à 11H esplanade Charles De Gaulle
À St Malo, 11H Médiathèque
À Fougères 17H30 place Aristide Briand

*  Télécharger le tract de l’UD FO 35 "FAIRE BLOC !"
*  Télécharger le communiqué unitaire

La déclaration préalable d’intention de faire grève est à envoyer avant vendredi 1er octobre à minuit. Consulter notre page « Grève » pour plus d’information.

*  Télécharger la déclaration préalable à la grève

Mobilisons-nous contre la proposition de loi Rilhac !

La proposition de loi Rilhac sera de nouveau examinée à l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre. La délégation aux directeurs et directrices d’une autorité fonctionnelle et leur participation à l’encadrement du système éducatif provoqueraient une profonde césure au sein des écoles et ébranleraient les équipes pédagogiques. Le passage de la proposition de loi en commission parlementaire a permis aux député·e·s et au ministre d’aggraver cette proposition de loi en ne proposant aucune amélioration des conditions de travail des directeurs et directrices (décharges, aides administratives, formation) pour ne garder que l’aspect autorité fonctionnelle. En refusant dans le même temps de réinscrire l’absence d’autorité hiérarchique, les député·e·s laissent la porte ouverte à cette dérive. C’est un nouveau cap dans les attaques qui est franchi.

Les organisations SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Éduc’action et SUD éducation jugent inacceptable ce qui mettrait à mal la place centrale du conseil des maîtresses et maîtres animé par les directrices et directeurs, lieu de débats et de démocratie au sein des écoles. Les personnels des écoles n’ont pas besoin de hiérarchie dans l’école, mais de renforcer le collectif pédagogique.

Cette proposition de loi doit être votée au moment où le président Macron annonce une expérimentation à Marseille où les directeurs et directrices d’école pourraient recruter les autres enseignant·e·s de l’école, suscitant ainsi l’indignation des personnels, à Marseille et ailleurs.

Nos organisations revendiquent :
• l’abandon de la proposition de loi Rilhac et de l’expérimentation Macron à Marseille
• Une aide administrative statutaire dans chaque école ;
• Un réel allègement des tâches administratives ;
• Une augmentation des quotités des décharges de direction et une décharge hebdomadaire.

Nos organisations appellent les personnels à se mobiliser dès le 29 septembre, à l’occasion du passage de la proposition de loi à l’Assemblée nationale et soutiennent les initiatives locales d’ores et déjà prévues ce jour :
• rassemblement devant l’Assemblée nationale à 13h30
• rassemblements devant les DSDEN, les permanences des parlementaires, conférences de presse…
• adoption de motions et de prises de position au sein des écoles, accrochage de banderoles...

Nos organisations appellent aussi à se saisir de la journée de grève interprofessionnelle du 5 octobre pour porter leurs revendications contre la proposition de loi Rilhac et en défense du service public d’éducation.

Nos organisations se reverront après le 5 octobre pour construire les suites à donner à la mobilisation.

*  Télécharger le communiqué national SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Éduc’action et SUD éducation

Formation en constellations

Une formation continue qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues dans nos classes, en dehors de tout cadre réglementaire ?

Dès cette année et dans les 6 ans à venir, chaque collègue de chaque école sera concerné par la nouvelle organisation des formations pédagogiques, dites en « constellation », qui nous sont imposées et visent à réduire encore plus nos droits.

De quoi s’agit-il ?
Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. 
Pour rappel, cette formation se traduit par la constitution, par les IEN, de groupes de 5 à 8 enseignants généralement du même cycle ou du même niveau mais d’écoles différentes : « les constellations ».
Ces groupes seraient pris en charge par un CPC ou par l’IEN lui-même pour une durée de formation de 30 heures en tout (12 heures sur temps scolaire, 18 heures hors temps scolaire) alors que nous ne disposons que de 18h de formation dans le cadre de nos 108h annualisées.
Cette formation sera proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants, le plus souvent désignés d’office en « constellation », ne pourraient pas s’inscrire sur les animations pédagogiques de leur choix comme les années précédentes. Cette nouvelle formation se décline en plusieurs temps : réflexions collectives, formations théoriques, visites croisées entre collègues : un collègue servira de « cobaye » et les autres évalueront la séance présentée… Une rotation serait effectuée entre tous les membres d’une même constellation, en fonction des possibilités de moyens de remplacement…

Faites appel au syndicat pour défendre vos droits

Si vous êtes inscrits d’office dans une constellation, nous vous invitons à contacter le syndicat qui vous aidera à faire valoir le fait que vous n’êtes pas volontaire et que vous souhaitez vous inscrire aux animations pédagogiques de votre choix, dans le programme proposé aux autres PE de votre circonscription.
Les enseignants non volontaires pour suivre cette formation peuvent adresser un courrier à leur IEN (avec copie au SNUDI FO), pour lui faire savoir qu’ils ne souhaitent pas être concernés par le Plan Français / Mathématiques et qu’ils choisiront leurs animations pédagogiques à hauteur de 18h afin de respecter leurs 108h. 
Nous rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » ! (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014). 

Le SNUDI-FO 35 revendique :
•    le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
•    le libre choix des stages de formation ;
•    le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
•    le respect de la liberté pédagogique ;
•    le respect de nos obligations réglementaires de service ;
•    le retrait de PPCR

Rdv de carrière 2020-2021 : L’appréciation du DASEN est arrivée !

Le SNUDI-FO 35 accompagne ses adhérents et tous les collègues qui le souhaitent.

Après la publication des appréciations des IEN, les enseignants ayant eu un rendez-vous de carrière en 2020-2021 prennent connaissance de l’avis final du Directeur Académique. Les appréciations finales de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui ont eu un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2020-2021 sont notifiées sur Iprof.

Certains collègues nous indiquent qu’ils ont d’ores et déjà pu prendre connaissance de cette appréciation. A réception, les enseignants concernés disposent de 30 jours pour adresser un recours contestant l’avis final s’ils souhaitent contester cet avis.

L’appréciation finale a une incidence sur l’avancement, puisqu’elle détermine le délai de passage du 6e échelon au 7e, du 8e au 9e échelon, et pour la hors classe ( RDV de carrière au 9e échelon).

Le dernier rendez-vous de carrière est très important puisque l’appréciation donnée par l’inspecteur reste “gravée dans le marbre” jusqu’à obtention de la hors classe !

Autrement dit, si vous n’êtes pas satisfait de votre avis final, si vous vous interrogez sur les démarches à entreprendre, n’hésitez pas à solliciter le SNUDI FO 35 pour obtenir une aide à la rédaction de votre courrier.

A noter que, suite à l’envoi des recours, l’administration disposera de 30 jours pour réviser l’appréciation. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Les enseignants qui souhaitent poursuivre leur recours disposeront alors de 30 jours pour saisir la CAPD.

*  Télécharger le journal spécial PPCR

Mobilisation des AESH

Les AESH étaient nombreux dans les rues de Rennes lors de la grève dans l'Education Nationale jeudi 23 septembre. Ils continuent de porter les revendications suivantes :

•    la création d'un véritable STATUT (corps de fonctionnaires d'état) pour tous les AESH, une brigade de remplaçants ainsi que le respect des obligations personnelles des AESH dans l'élaboration de leurs emplois du temps.
•    une rémunération et un déroulement de carrière justes et équitables qui permettront enfin de vivre décemment.
•    la mise en place de formations qualifiantes, continues et en lien avec les spécificités des profils d'élèves accompagnés.
•    un recrutement massif, le maintien de toutes les structures spécialisées et la fin de l'organisation en PIAL. 
•    organiser activement la montée de tous les AESH de France au ministère pour faire entendre les revendications.

Les AESH invitent les autres personnels travaillant dans l’éducation nationale, enseignantes et enseignants, AED, CPE, infirmières, PSY EN EDO, médecins scolaires…, ainsi que les associations de parents d’élèves, à les rejoindre dans cette action car l’inclusion systématique et la mise en place des PIAL ont des conséquences néfastes sur l’ensemble des personnels et des élèves.

Grande manifestation nationale
Mardi 19 octobre 2021
Rendez-vous à Paris

Vous souhaitez participer à cette grande manifestation nationale ?
Des cars sont en cours de réservation.
Réservez votre place dès maintenant en contactant le SNUDI-FO 35.