Cécile Kohler et Jacques Paris doivent être immédiatement libérés
Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 8 mai 2022 alors qu’ils profitaient des congés de printemps pour visiter l’Iran…
Ils sont depuis détenus sans aucun fondement, comme d’autres ressortissants français notamment l’ont été ou le sont encore, dans des conditions inacceptables, mis à l’isolement de nombreux mois, n’ayant bénéficié que de très rares et très courtes visites de l’ambassadeur français, n’ayant eu la possibilité que de quelques très courts échanges téléphoniques avec leurs familles.
Alors que cela fait désormais plus de 500 jours que cette situation intolérable dure, FO en appelle à nouveau à leur libération immédiate et à leur retour en France auprès de leurs familles et proches.
Des mesures en trompe l’œil :
nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions,
CDI après trois ans de CDD
Cette nouvelle année scolaire n’augure aucune amélioration significative pour les AESH que l’on maintient dans la pauvreté sans tenir compte de la technicité du métier.
L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas leur valeur professionnelle, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la précarité. […]
Pas de remise en question des PIAL
(Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé)
Quant aux conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail, elles sont toujours autant catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes...
2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE
(Accompagnant à la Réussite Éducative)
S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui des AED en un nouveau métier : celui des ARE. Cette fusion souhaitée par le ministère est justifiée pour soi- disant offrir un temps plein aux AESH. C’est surtout un moyen de rendre ces deux catégories d’agents beaucoup plus polyvalentes et multi-tâches. À terme, ce projet menace implicitement la spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels, missions qui sont pourtant indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution.
C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, FNEC FP-FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Education, ainsi que les organisations syndicales de l’enseignement agricole public et enseignement privé (CGT Agri, CGT EP, FO Enseignement Agricole, Sundep, SUD rural territoires, Snetap FSU) appellent à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre 2023 afin d’exiger :
• la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ; • l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ; • la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ; • l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ; • l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.
Retrouvons-nous
mardi 19 septembre à 18h dans les locaux de l’UD FO 35 à Rennes
(35 rue d’Echange)
pour dresser le constat de cette rentrée,
construire le cahier de revendications
et la mobilisation !
RIS : rythmes scolaires à Rennes
Le constat des rythmes scolaires mis en place par la Ville de Rennes est sans appel. Inadaptés au rythme de l’enfant et conduisant à l’épuisement des personnels, il est temps que la ville de Rennes mette fin à cette machine infernale !
Des enseignants des écoles rennaises se sont regroupés et ont créé le collectif Rennes 4 jours. Le collectif a été à l’initiative d’une pétition signée par l’immense majorité des enseignants de Rennes actant la volonté des personnels d’un changement des rythmes scolaires.
Le collectif a rencontré les élus de la ville, le DASEN adjoint en charge du 1er degré pour leur faire état des revendications des personnels puis il s’est adressé à tous les syndicats représentatifs de l’Education Nationale.
En toute indépendance, le SNUDI-FO a répondu présent pour accompagner les collègues des écoles rennaises dans cette lutte pour un retour aux 4 jours à Rennes. Il a été décidé d’organiser 2 réunions d’informations syndicales destinées à tous les personnels du 1er degré d’Ille-et-Vilaine pour construire la mobilisation, d’autres communes du département étant elles aussi encore concernées par des rythmes sur 4 jours et ½.
Mercredi 27 septembre 2023
de 9h00 à 12h00
Mardi 3 octobre 2023
à partir de 17h00
Les réunions auront lieu à l’UD FO,
35 rue d’Echange à Rennes
(5 min à pied de l’arrêt de métro Ste Anne)
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum). La participation aux réunions d’information syndicale (RIS) sur temps de service est de droit dans la limite de 3h sur l’année scolaire. Une attestation de participation vous sera fournie (à consulter notre page "RIS-Information-syndicale").
Si vous voulez participer à cette réunion d’information syndicale, il vous suffit, conformément à la réglementation sur le droit syndical, d’informer votre IEN au moins 48 heures avant la date de la réunion (par mail cf modèle ci-dessous) :
____________________________________
Madame, Monsieur l’IEN de la circonscription de ................................
Je soussigné(e)........................................... en poste à l’école …………......……………… ai l’honneur de vous informer que je participerai à la réunion d’information syndicale organisée le mercredi 27 septembre 2023 de 9h00 à 12h00 par le SNUDI-FO 35, conformément à l’article 5 du décret 2012-224 du 16 février 2012, modifiant le décret 82-447 du 28 mai 1982.
Ces réunions seront aussi l’occasion de dresser l’état des lieux de la rentrée, les sujets ne manquent pas !
Pour toute question, contactez le syndicat :
snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67
Concertations sur l’attractivité du métier
Alors que les personnels font face à une rentrée particulièrement chaotique, notamment marquée par le manque criant de postes et une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail, le ministre Attal a réuni les organisations syndicales mercredi 13 septembre pour une concertation qui avait un air de déjà-vu... Après avoir indiqué qu’il s’inscrivait dans la continuité des réformes de ses prédécesseurs, le ministre prétend rendre attractif le « métier » enseignant avec trois chantiers : l’évolution de carrière, les conditions de travail, la formation initiale.
Retrait du Pacte ! 10% d’augmentation du point d’indice
pour tous sans contrepartie !
Alors que toutes les organisations syndicales présentes ont réaffirmé dans une déclaration commune « leur refus du Pacte » et l’exigence « d’une augmentation significative du point d’indice en ce contexte de forte inflation », la FNEC FP-FO a rappelé que tous les personnels voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Les engagements du candidat E. Macron d’augmenter de 10 % tous les enseignants étaient de l’enfumage, puisque c’est pour une majorité seulement 92€ d’indemnitaire en plus pour solde de tout compte. La FNEC FP-FO revendique 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite sans contrepartie et l’ouverture de négociations pour rattraper la perte de pouvoir d’achat, ainsi que le retrait du Pacte, massivement rejeté par les personnels.
Arrêt des contre-réformes ! Défense du Statut !
Création des postes nécessaires !
Sur le sujet des conditions de travail, la liste des revendications est longue tant les attaques portées ces dernières années sont nombreuses : réforme des retraites qui impose 2 ans ferme à tous, suppression de 2000 postes à la rentrée, inclusion systématique et forcée qui remet en cause les postes spécialisés et le droit pour tous les élèves à un enseignement adapté, évaluation permanente, formation pendant les vacances, Loi Rilhac, réforme du Baccalauréat et Parcoursup... La FNEC FP-FO a exigé le retrait de toutes ces mesures.
Sur le Baccalauréat, le ministre a indiqué avoir pris en compte une demande des personnels avec le report des épreuves de spécialités en juin, ce qui est bien loin de résoudre les problèmes pour la FNEC FP-FO. Concernant l’inclusion, le ministre a reconnu que c’était un enjeu majeur et une préoccupation et « qu’il n’était pas normal que les élèves trop compliqués pour être accueillis dans les établissements médico-sociaux se retrouvent scolarisés en classe banale ». La FNEC FP-FO revendique l’abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’arrêt du dogme de l’inclusion systématique et forcée, la défense de l’enseignement spécialisé et la création de tous les postes nécessaires.
Formation initiale :
pour le retour à un recrutement au niveau licence sous Statut
le ministre est revenu sur son annonce de retour aux écoles normales tout en précisant qu’il ne remettrait pas en cause la masterisation... Il reconnait que le concours à BAC +5 a réduit le nombre de candidats et que la charge de travail demandée aux stagiaires est excessive. Il faut selon lui garantir la qualité de l’enseignement, que ce soit par voie de concours ou d’autres voies. Il a indiqué que le ministère assumerait les implications budgétaires de ces décisions. La FNEC FP-FO a indiqué qu’elle revendique le recrutement au niveau licence mais qu’il ne pouvait y avoir d’autre voie acceptable que le concours et le recrutement sous statut. Elle revendique le recrutement de la totalité des listes complémentaires, dans tous les corps, et leur extension. Elle a demandé au ministre d’intervenir pour stopper les formations organisées pendant les vacances pour les stagiaires à temps plein et exiger que ces formations statutaires se tiennent sur les obligations réglementaires de service.
L’heure est à la préparation de la mobilisation
La totalité des fédérations syndicales est opposée au Pacte et revendique « de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation » (voir déclaration ci-dessous)
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour réaffirmer ces revendications et discuter des moyens de les faire aboutir :
• 10% d’augmentation pour tous, tout de suite ! • Abandon du Pacte ! • Arrêt des contre-réformes !
En obtenant jusqu’à 15 % d’augmentation de salaire par la grève dure, les agents de sécurité d’aéroport au Royaume- Uni, les enseignants écossais et les cheminots allemands ne montrent-ils pas la voie qu’il faut suivre ?
Nous ne serons pas les relais de la propagande ministérielle !
Le ministère a demandé aux directeurs et directrices d’imprimer et de distribuer aux familles un flyer intitulé "ce qui change à la rentrée pour votre enfant".
Les organisations syndicales du 35 appellent à ne pas distribuer ce qui s’apparente plus à de la propagande mensongère qu’à de l’information.
Quelques exemples ? • Le ministre commence sa prose par l’annonce de la revalorisation « historique » de nos salaires. Tellement historique que cette augmentation salariale est largement inférieure à l’inflation et ne comble pas les 25% de perte de pouvoir d’achat en 20 ans dus entre autres au gel du point d’indice. Et que vient faire cet argument dans un tract destiné aux parents ? • Outre le fait que le ministère se moque bien du coût que cela peut avoir pour les écoles et donc pour les collectivités locales, ce tract annonce que dorénavant l’enseignant·e mettra en place de façon régulière des séances de lecture, écriture, des exercices de grammaire, d’orthographe et de calcul… Que faisaient donc les enseignant·es avant l’arrivée de Gabriel Attal comme ministre de l’Education Nationale ? Du macramé ? Du baby-foot ?
Nous ne nous rendrons pas complices de la diffusion d’informations aussi mensongères que grossières, nous ne participerons pas à la (mauvaise) communication du gouvernement.
En cette rentrée, en Ille-et-Vilaine, comme partout en France, l’Ecole publique manque de tout : manque d’enseignants, de personnels administratifs, d’AESH, de médecins scolaires, d’infirmières scolaires… Pour autant, il a été dépêché de nombreux personnels pour la rentrée des ministres Borne et Attal à l’école de Saint Germain sur Ille alors même que des écoles dans l’attente d’une ouverture de classe ont fait la rentrée avec 30 élèves par classe.
FO est depuis plusieurs jours aux côtés des écoles Beausoleil maternelle de Cesson, Charles de Gaulle de Chateaubourg qui revendiquent légitimement une ouverture de classe. Nous sommes aux côtés de toutes les écoles qui subissent les mesures de suppressions de postes prises par ce gouvernement.
Les effectifs vont à nouveau exploser et le ministre Attal prétend régler le problème des absences non-remplacées avec le « Pacte » quasi unanimement rejeté par les enseignants. En effet, ce « Pacte » constitue une nouvelle attaque contre les statuts pour mettre au pas les personnels. Il est massivement rejeté, comme sont rejetées toutes les mesures de destruction de l’Ecole. A titre d'exemple, au lycée Bréquigny à Rennes, établissement le plus imposant du département, c'est à peine 6% des professeurs qui se disent volontaires pour signer une lettre de mission.
Cette rentrée, c’est aussi l’entrée en application le 1er septembre de la réforme des retraites qui vole deux ans de vie aux travailleurs.
[…]
A l’issue de l’instance, ce sont 3 classes supplémentaires qui ont vu leur fermeture confirmée. Les écoles qui ont confié leur situation au SNUDI-FO 35 ont obtenu gain de cause. L’école Charles de Gaulle de Chateaubourg dont la fermeture de classe était pourtant actée de manière définitive en février va rouvrir une classe grâce à l’acharnement des collègues accompagnés par le syndicat !
Par ailleurs, le SNUDI-FO 35 comme d’autres syndicats d’Ille-et-Vilaine appelle les écoles à ne pas diffuser la propagande ministérielle à destination des familles : « Rentrée 2023 : ce qui change pour votre enfant ».
Parmi les mesurettes de rentrée, censées combattre l’inflation, le gouvernement a : • instauré une prime du pouvoir d’achat exceptionnelle ; • recalculé la GIPA ; • augmenté la prise en charge partielle par l’employeur des abonnements de transports en commun et de location de vélo.
Cette nouvelle prime et ces ajustements sont loin de répondre aux revendications salariales, au moment où le Pacte s’abat sur les personnels.
La FNEC FP-FO revendique l’augmentation générale des salaires à hauteur de l’inflation avec 10% d’augmentation du point d’indice immédiatement et l’ouverture de négociations pour le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000, à hauteur de 27,5% du point d’indice.
Elle appelle à mettre en œuvre la résolution générale du Conseil fédéral de la FGF-FO :
« Face à un gouvernement sourd sur les dossiers des retraites et des salaires, le Conseil fédéral engage à tous les niveaux une campagne d’organisation d’assemblées générales et réunions d’information syndicales, de motions et pétitions pour préparer la mobilisation et le rapport de force nécessaires pour faire aboutir ses légitimes revendications ».
La CDIsation des AESH est loin de répondre aux revendications des personnels accompagnés par la FNEC FP FO 35 pour l’obtention d’un statut de la fonction publique. De nombreuses difficultés nous ont aussi été signalées cet été suite à la campagne de CDIsation des AESH de notre département menée de manière chaotique par le Rectorat.
Avec la mise en place du pacte Ndiaye, il est envisagé de confier aux AED des missions d’accompagnement du handicap ce qui concorde avec l'idée de fusion annoncée par notre ministre en fin d'année dernière.
Plutôt que de contraindre les AED ou d’inviter les enseignants dans le cadre du Pacte à faire le travail des AESH, pourquoi ne pas recruter de nouveaux AESH ?
Cela rejoint les conclusions de l’acte 2 de l’école inclusive : en finir avec les établissements spécialisés et réduire l’aide humaine apportée par les AESH.
L’injonction présidentielle et le Pacte Ndiaye entraîneraient des effets immédiats : la polyvalence de tous les personnels et des suppressions massives de postes d’AED et d’AESH.
Pour en discuter, construire les revendications et la mobilisation, retrouvons-nous mardi 19 septembre à 18h dans les locaux de l’UD FO 35 à Rennes.
A la demande notamment de FO, le DASEN a décidé de réexaminer la carte scolaire fin juin pour effectuer des mesures d’ajustement. Il s’agit de revoir des mesures conditionnelles ou des situations d’école ayant changé de manière exceptionnelle. Certaines mesures pourraient être entérinées dès maintenant afin que les écoles connaissent leur organisation avant les vacances d’été.
Un groupe de travail aura lieu le jeudi 22 juin, puis le CSA SD (instance décisionnaire) se réunira le jeudi 29 juin. Comme les années passées, une instance se réunira à la rentrée pour les situations plus incertaines.
Nous vous invitons à nous envoyer les effectifs de votre école si vous espérez une ouverture, ou si vous craignez une fermeture. Le SNUDI-FO 35 défendra comme à son habitude toutes les situations qui lui sont confiées.
Pour toute question, contactez-nous !
06 43 03 93 67 ou snudifo35@orange.fr
Les enseignant·e·s et les ASEM des écoles maternelles rennaises uni·e·s pour de meilleures conditions de travail
La Direction de l’Education et de l’Enfance de la ville de Rennes tente d’endiguer le mouvement de grève des ASEM en les réunissant. Les propos récemment tenus par M. Gauvain responsable de la DEE sont profondément choquants. Selon lui,
le corps enseignant : percevrait les ASEM comme des agents à leur service, aurait un sentiment d'appartenance mal venu en disant "mon ASEM", laisserait la responsabilité de leur classe aux ASEM, refuserait d'aider les ASEM en cas de nombreux changes, outrepasserait en certaines occasions le droit du travail, demanderait aux ASEM d'évaluer leurs élèves.
Les organisations syndicales CGT éduc’action, SNUDI-FO 35, FSU 35, SUD Education 35, UNSA Education 35 condamnent fermement ces propos diffamatoires envers la profession enseignante.
L’intersyndicale Education appelle les enseignant·e·s à rejoindre les prochaines actions intersyndicales des ASEM de la ville de Rennes qui se tiendront dans les prochains jours :
Mardi 20 juin à 16h45, place de la Mairie : Rassemblement à l’occasion de la réception des syndicats
par Mme Appéré, Maire de Rennes
Lundi 26 juin à 17h00, place de la Mairie :
Rassemblement à l’occasion du Conseil Municipal de Rennes
L’intersyndicale Education appelle les enseignant·e·s à se réunir dans leurs écoles pour décider d’une action commune la semaine du 26 au 30 juin. Un préavis de grève a été déposé.
Le temps partiel n’est ni un luxe, ni un confort !
Personne ne demande une disponibilité par plaisir !
Ces demandes naissent souvent d’une nécessité,
d’un besoin face aux conditions de travail !
et surtout elles sont un droit pour toutes et tous les collègues !
Vous allez recevoir une réponse à votre demande de temps partiel ou de disponibilité sur autorisation.
Si votre temps partiel est de droit, il est probable que vous ne receviez pas de réponse. Cela signifie que le temps partiel est accordé (de fait).
Que disent les textes en vigueur ?
En cas de refus de temps partiel, le DASEN doit motiver son refus et recevoir les collègues avant de confirmer ce refus par courrier.
Conformément à l’Article 37 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984 confirmé par la circulaire ministérielle n° 2014-116 du 3-9-2014 :
« Les refus opposés à une demande de temps partiel doivent être précédés d’un entretien et motivés dans les conditions de la loi n°79-587 du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l’amélioration des relations entre l’administration et le public ».
Les refus, conformément à la circulaire n° 2014-116 du 3-9-2014 doivent s’appuyer sur une motivation individualisée.
Extrait de la circulaire : Les décisions de refus de temps partiel à la quotité sollicitée par l’agent doivent être précédées d’un entretien et être motivées sur le fondement de l’intérêt du service, conformément à l’article 37 de la loi du 11 janvier 1984. Une attention particulière doit être portée à la motivation : elle doit être individualisée et comporter l’énoncé des considérations de fait et de droit qui constituent le fondement du refus.
Les motivations générales invoquées par le DASEN, telles que « les nécessités de la continuité et du fonctionnement du service » et « les contraintes liées au vivier des ressources humaines pour pourvoir l’ensemble des postes devant élèves à la rentrée 2023 » ne sont pas individualisées et donc non réglementaires de notre point de vue.
En cas de refus le DASEN doit informer le collègue de sa décision de refus par écrit (courrier officiel) avec motivation en droit et en fait. C’est sur la base de ce refus écrit que le collègue pourra faire un recours gracieux et/ou demander à saisir la CAPD pour que son dossier soit défendu en instance.
Attention: Ne faites aucune démarche avant réception du courrier officiel, les recours ne seraient pas recevables !
Le syndicat vous conseille également, de rédiger une fiche RSST pour signaler, les conséquences de ce refus sur votre état de santé psychique et moral. Le syndicat peut vous aider dans la rédaction de cette fiche, à adresser à votre IEN avec copie au SNUDI-FO.
Envoyez-nous votre recours pour relecture avant envoi. Pensez à nous joindre un double de vos courriers à : snudifo35@orange.fr
Faire un recours ou, par la suite, saisir la CAPD, est un droit : prenez conseil auprès du syndicat avant d’adresser votre courrier.
Pour le SNUDI-FO 35, les restrictions décidées par l’Administration sont inacceptables ! Tout enseignant, quelles que soient ses fonctions, doit pouvoir bénéficier du droit à temps partiel, même sur autorisation ! C’est un droit inscrit dans le statut de la Fonction publique qui concerne tous les fonctionnaires !
En cas de refus de votre demande (temps partiel ou disponibilité), si vous avez besoin d’être accompagnés dans vos démarches (recours gracieux et devant la CAPD), contactez-nous !
Le point d’indice augmenté de… 1,5% ! Ils se moquent de nous !
Augmentation de 10% de la valeur du point, tout de suite !
Le ministre Guérini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics : • Une augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par exemple pour un agent gagnant 2000€ par mois une augmentation de 30€ par mois). L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25€ brut mensuels). • Une prime de pouvoir d’achat de 300€ à 800€ annuels pour les fonctionnaires dont la rémunération totale est inférieure à 3250€ par mois. • Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait de 50% à 75%.
Alors que l’inflation atteint des sommets, de qui se moque le ministre avec cette aumône ?
En grève le 13 juin pour les droits des AESH et des AED !
Le gouvernement a engagé une grande concertation autour de l’école inclusive sans inviter les personnels AESH. Suite aux fortes mobilisations de ces dernières années et aux difficultés de recrutement, le ministère a consenti à la CDIsation au 1er septembre des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté. Néanmoins cette mesure reste très insuffisante au regard des conditions salariales, d’emploi et de travail des AESH.
L’annonce de la création d’un nouvel emploi regroupant les AESH et les AED (les "Accompagnants à la Réussite Éducative" : ARE) est une nouvelle étape dans le mépris : c’est inadmissible et la mesure envisagée doit être abandonnée. Cette annonce tourne sciemment le dos aux attentes exprimées, à de nombreuses reprises, ces derniers mois par les AESH et les AED. Les missions des AED comme des AESH méritent une réelle reconnaissance et ne peuvent être fondues.
L’intersyndicale départementale appelle tous les personnels AESH, AED et enseignants à se mettre massivement en grève jeudi 13 juin 2023 et à se réunir devant le rectorat de Rennes à 11h00.
Le résultat final du mouvement est paru la semaine dernière.
Rappelons que dans la cadre de la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO exige l’abrogation, les opérations de mouvement se font dans la plus totale opacité, sans aucune discussion de la circulaire avec les élus du personnel, ni aucune vérification de la bonne application des règles.
Si vous n’avez obtenu aucun vœu ou si vous avez obtenu un vœu non demandé, saisissez le SNUDI-FO 35.
En effet, tout collègue s’estimant lésé suite aux résultats du mouvement peut effectuer un recours à l’attention du DASEN. Il existe deux types de recours : le recours de droit commun et le recours mandatant le SNUDI-FO.
Voici un modèle de recours, faites relire votre courrier par le SNUDI-FO 35, puis adressez-le à la division du premier degré de la DSDEN (ce.35div1aff@ac-rennes.fr) en mettant en copie le syndicat (snudifo35@orange.fr).