Informations syndicales

Publié le

AESH et PIAL - Rassemblement le 16 juin à Rennes

FO appelle tous les collègues de l’académie à se rassembler devant le rectorat pour porter les revendications établies avec les AESH ayant participé au stage que nous avions organisé en mars dernier.

Mercredi 16 juin
Rassemblement à 14h devant le rectorat
96 Rue d'Antrain à Rennes

Le Recteur doit répondre à nos revendications :
- un vrai statut de la fonction publique,
- une revalorisation des salaires,
- un contrat à temps plein, pas de temps partiel imposé,
- l’octroi des primes REP et informatique,
- la création de tous les postes nécessaires et le recrutement des AESH,
- un véritable droit à la formation,
- l’abandon des PIAL, NON à la mutualisation/précarisation des AESH,
- une véritable protection face au Covid : matériels de protection adaptés, priorité aux tests et aux vaccins...
Pour que soit enfin appliquée l’indemnité compensatoire à tous les AESH (depuis le 1er janvier les salaires sont descendus sous le SMIC) : les mobilisations des collègues dans les académies ont permis de gagner !

Le syndicat Force ouvrière a demandé une audience au Recteur. La délégation qui sera reçue à 14h30 le 16 juin sera composée de personnels AESH de toute l’académie. Faisons entendre nos revendications !

Télécharger le tract du SNUDI FO et du SNFOLC
Télécharger l’affiche d’information sur les PIAL

Recours mouvement

Les résultats du mouvement intra-départemental seront communiqués aux collègues le 15 juin ainsi que les modalités de recours. Dans le cadre de la loi de transformation de la fonction publique, les opérations de mouvement ne sont plus contrôlées par les représentants des personnels et les résultats ne sont plus communiqués aux organisations syndicales représentées en CAPD.

Les collègues qui s’estimeraient lésés pourront effectuer un recours en mandatant le SNUDI-FO s’ils n’ont obtenu aucun vœu ou s’ils ont obtenu un vœu non demandé.

En cas d'affectation sur un autre vœu que le premier, il est possible d’effectuer un recours, mais sans pouvoir être représenté par le syndicat.

Attention, dans tous les cas, les recours ne permettront pas de faire modifier le mouvement, et d’obtenir un poste attribué à un autre collègue.

Le SNUDI FO 35 continue d’exiger l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique et le retour du contrôle des opérations du mouvement par les représentants des personnels.

La privatisation de l’Education Nationale est en marche !

L’IA-DASEN de la Somme (académie d’Amiens), sur demande ministérielle, a décidé de confier à titre expérimental, du 31 mai au 31 décembre 2021, l’organisation du remplacement des professeurs des écoles de ce département à une start-up dénommée «la solution ANDJARO ». L’IA-DASEN indique de plus que la « solution » pourrait être pérennisée et élargie. Dans cette académie, 32 postes de personnels administratifs ont été supprimés en quatre ans.

Le ministère répond donc aux revendications des personnels qui exigent la création des postes nécessaires pour améliorer les conditions de travail et mettre fin  aux absences non remplacées par des suppressions de postes d’administratifs et la privatisation de des missions exercées par les personnels administratifs fonctionnaires d’Etat.

C'est pourquoi le SNUDI-FO 35, avec la FNEC FP-FO 80, réaffirme ses revendications : 
- Abandon de l’organisation expérimentale dite « ANDJARO »
- Non à la privatisation du service public
- Maintien de tous les emplois et recrutement de personnels sous statut
- Respect du statut et amélioration des conditions de travail de tous les agents.

* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO 80
* Signer la pétition STOP A LA PRIVATISATION DES SERVICES DE L'EDUCATION NATIONALE

Grenelle de l’Education : la dégradation des conditions de travail sous couvert de revalorisation

Mercredi 26 mai, le ministre Blanquer a présenté les conclusions de son Grenelle de l’Education. Il  a ainsi accouché d’une pseudo-revalorisation  qui ne vise qu’à faire passer la pilule des « contreparties » : télétravail déréglementé, accompagnement PPCR, formation continue en « constellation », RH de proximité, loi Rilhac, fusion des corps d’inspection, réforme des concours…

Alors que :
    • tous les PE ont perdu 20 % de pouvoir d’achat depuis 2000, 
    • le salaire statutaire des enseignants français du primaire et du secondaire est inférieur de 18% à la moyenne des pays OCDE,

700 petits millions seront distribués mais, dans la logique de PPCR, pas à tout le monde : rien pour les AESH, rien pour les personnels médico-sociaux, rien pour les PE à partir du 8e échelon…

Echelon

PE titulaires : augmentation nette mensuelle

1

0 €

2

99,75 €

3

89,00 €

4

64,08 €

5

49,83 €

6 et 7

35,58 €

8 et plus

0 €


La seule mesure qui touchera tous les enseignants est la prime d’équipement informatique de 150 euros : avec ça, ils auront tout le loisir de travailler plus, via le distanciel !

Les directeurs apprécieront aussi les 2700 jours de décharge (600 ETP) à répartir entre les 45 000 écoles de France !

En réalité, sous couvert de revalorisation, le ministre ambitionne de «  transformer en profondeur la Gestion des Ressources Humaines du ministère pour développer notamment une gestion de proximité... ». Il s’agit :
    • d’accélérer le volet « accompagnement »  (jusqu’à présent peu utilisé) visant à placer les  enseignants en position de stagiaires à vie et à se débarrasser des « personnels en difficulté professionnelle ». En effet, « lorsqu’à l’issue de l’évaluation du dispositif de remédiation, des difficultés importantes persistent, l’administration peut être amenée à prendre d’autres mesures : la reconversion professionnelle ; le licenciement pour insuffisance professionnelle » ;
    • de développer les formations en « constellation » qui instaurent des évaluations par les CPC et entre collègues ;
    • de renforcer le pilotage par l’évaluation (les établissements étant appelés à s’auto-évaluer et à subir des évaluations externes visant à vérifier que les directives ministérielles sont bien suivies) ;
    • de mettre en place une logique « RH »  comme dans le privé ;
    • de progresser vers un statut de directeur supérieur hiérarchique (celui-ci bénéficiant dans un premier temps d’une « délégation de compétences » des autorités académiques) et d’imposer aux directeurs de nouvelles missions : accueil et accompagnement des stagiaires et des néo-titulaires (T1, T2, T3), coordination des PIAL dans le cadre de l’école inclusive, articulation des temps de l’enfant au travers des projets éducatifs territoriaux (PEdT), des parcours « inter-cycles » des élèves ;
    • d’ouvrir la voie à la mise en place du corps unique des enseignants par la fusion des des corps d’inspection prévu pour 2023. 
    • de réformer la formation initiale des enseignants afin de faire des économies :
        ◦ pendant leur master MEEF, les étudiants pourront être formés en alternance et officier dans les écoles, en tant que contractuels, sur un tiers-temps pour 722 € par mois ;
        ◦ les stagiaires (qui feront leur stage après la 2e année de Master  et non plus pendant celle-ci) ne seront plus à mi-temps mais à temps plein dans les écoles (hormis 15 jours de formation) soit une économie de 9000 postes.

Face à l’enfumage du Grenelle, le SNUDI-FO revendique :
- l’abandon du Grenelle
- 49 points d’indices nets supplémentaires (+183€ comme les personnels hospitaliers) pour tous, l’ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat de 20 % subie depuis 2000 et le dégel du point d’indice
- la création de tous les postes statutaires nécessaires 
- l’abrogation du décret PPCR, de la loi Blanquer, de la loi Dussopt de transformation de la fonction publique
- l’abandon de la proposition de loi Rilhac sur la direction d’école

Stop au projet de loi Rilhac sur la direction d’école !

D’année en année, et encore plus avec la crise sanitaire et ses multiples protocoles, les conditions de travail des directeurs d’écoles sont toujours davantage intenables.

Le ministère y répond par le projet de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école et déjà adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Ce projet de loi ne répond à  aucune des revendications des personnels en matière d’augmentation des quotités de décharge, d’amélioration indiciaire significative ou de mise en place d’une aide administrative statutaire.

Au contraire, le texte prévoit de bouleverser le fonctionnement des écoles publiques en donnant au directeurs une délégation de l’autorité académique et une autorité fonctionnelle, qui impliquent une responsabilité et des tâches supplémentaires. Le conseil d’école deviendrait également décisionnaire et placerait les écoles et les directeurs sous la tutelle des élus locaux.

La délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle mises en place par le projet de loi Rilhac sont des outils qui pourront permettre au ministre d’avancer vers son objectif : créer des directeurs supérieurs hiérarchiques chargés d’évaluer, voire de recruter leurs collègues. Le ministre entend en effet supprimer les IEN dès 2023 en les fusionnant avec les inspecteurs du 2nd degré et en restreignant leurs tâches à l’accompagnement pédagogique.

Avec le projet de loi Rilhac, le ministre tente donc de mettre en place un changement radical du fonctionnement des écoles calqué sur celui des établissements du 2nd degré.

Le SNUDI-FO, avec l’intersyndicale SNUipp-FSU, CGT Educ’action, SUD Education, en demande l’abandon. Il invite les personnels à exprimer cette exigence sous toutes les formes possibles (motions, courriers…). Le SNUDI-FO continue à proposer aux autres organisations syndicales une initiative nationale pour le retrait du projet de loi Rilhac.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Informations syndicales

Publié le

Conditions de rentrée : point sur les nouvelles dispositions

On ne peut que constater qu’en trois semaines, rien n’a été fait pour assurer la protection des personnels et des élèves, qui reprennent le chemin de l’école dans une situation épidémique quasi-identique. Le ministre persévère dans l’irresponsabilité. Dans un long courrier aux personnels, il réaffirme en préambule que les élèves sont de moindre contagiosité, comme l’attesteraient de nouvelles données scientifiques. Quelles sont ces études? Nul ne le sait. Un tel mépris et une telle instrumentalisation de la science s’exerçant à un tel niveau de responsabilité sont consternants. Rien n’a été fait pour recruter des personnels en urgence, pour permettre d’assurer les remplacements et diminuer les effectifs. Rien n’a été fait concernant la vaccination des personnels volontaires, hormis annoncer qu’ils seraient prioritaires alors qu’il n’en est rien. Rien n’a été fait pour systématiser les tests, ou équiper les locaux en purificateurs d’air.

Voici les principales modifications des consignes ministérielles, qui contiennent quelques avancées, mais se heurtent à un cruel manque de moyens.

Brassage interdit en cas de non-remplacement

L’accueil des élèves est désormais suspendu en cas d’absence non remplacée et la répartition des élèves strictement interdite. S’il est inadmissible que les collègues doivent accueillir les élèves des enseignants absents, il est tout aussi inadmissible de renvoyer les élèves chez eux faute de moyens mis en œuvre par l’État pour faire face aux besoins. Aucune consigne précise n’a pour l’heure été donnée alors que cette nouvelle directive soulève de nombreuses questions : que faire si des parents refusent ou ne peuvent garder leur enfant ? Que deviennent les enfants des personnels prioritaires ? Comment gérer les élèves qui viennent seuls à l’école, ou en transports en commun, ou qui fréquentent la garderie le matin ? Que faire des enfants présents dans l’attente du remplaçant, ou pendant que l’on tente de joindre les parents, ou de ceux dont les parents ne sont pas joignables ? Comment les directeurs et directrices non déchargés vont-ils gérer leur classe et cette organisation ? Comment vont s’organiser les équipes éducatives et de suivi : faut-il en déduire qu’elles doivent désormais avoir lieu hors temps scolaire pour éviter tout brassage ?

Nous invitons tous les collègues à nous avertir au plus vite des difficultés rencontrées et les signaler également à la hiérarchie et au comité hygiène et sécurité en remplissant une fiche SST.

Fermeture de classe dès le premier cas chez les élèves

Les élèves seront considérés comme cas contact dès le premier cas avéré, ce que nous exigions depuis septembre. Encore faut-il que les élèves soient testés, notamment en maternelle, où le ministère recommande le recours aux tests salivaires pour les enfants sans toutefois les rendre obligatoires. Le personnel n’est toujours pas systématiquement considéré comme cas contact.

Vaccination des personnels

Alors que la vaccination venait d’être élargie à toute personne de 55 ans et plus, le ministère a cru bon d’annoncer que les enseignants de plus de 55 ans seraient prioritaires pour être vaccinés. Après avoir sans cesse repoussé la date d’ouverture à la vaccination pour les personnels, initialement prévue mi-mars, puis mi-avril et désormais mi-juin, 3 semaines avant les congés d’été, c’est une provocation de plus et un mépris supplémentaire de la part du ministère. Bien que volontaires et soit disant prioritaires, de nombreux collègues désireux de pouvoir être vaccinés n’ont pas encore pu le faire, faute de rendez-vous disponibles.
Nous continuons d’exiger la vaccination immédiate de tous les personnels volontaires, sans conditions d’âge.

Autotests fournis aux personnels

La FAQ ministérielle confirme que les personnels des écoles pourront bénéficier de deux tests par semaine à réaliser à domicile. Si cette décision va dans le bon sens, on peut s’interroger sur leur acheminement réel. Il arrive encore que les masques ne soient pas fournis partout et à tous les collègues (!) et les tests salivaires sont déjà très insuffisamment déployés. Attention également à la fiabilité des autotests qui est réduite chez les personnes asymptomatiques : ces tests ne devraient donc servir que pour obtenir une première indication rapide en cas d’apparition de symptômes, et être complétés par une réelle politique de dépistage massif en RT-PCR.

Capteurs de CO2

La nouvelle FAQ encourage l’utilisation de capteurs de CO2  « il est préconisé de surveiller la qualité de l’air intérieur, par exemple par des capteurs de CO2 ». Pourtant, le gouvernement n’a débloqué aucun moyen pour l’acquisition de ces équipements, qui est donc renvoyé au bon vouloir et aux moyens des collectivités territoriales. Quant aux purificateurs d’air, ils ne sont même pas mentionnés.

Activités sportives

La pratique d’APS à l’intérieur n’est plus autorisée, y compris la piscine. La motricité en maternelle ne rentre pas dans le cadre des APS et est donc toujours autorisée.

Pour remplir le registre santé et sécurité au travail (SST) dématérialisé :
Suivre le lien vers l'application ARENA :
https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils" dans le bandeau de gauche.
Puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. 
Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

CHSCT académique : FO continue d’exiger un plan d’urgence

Lors du CHSCT qui s’est tenu au lendemain de la fermeture des écoles,  FO a continué d’exiger qu’un véritable plan d’urgence soit immédiatement mis en œuvre :

–  Recrutement massif et immédiat d’enseignants pour assurer le remplacement des personnels malades ou en ASA, allègement significatif des effectifs des classes, avec le maintien de la totalité des heures d’enseignement dues aux élèves, notamment par le recrutement de tous les candidats inscrits sur les listes complémentaires et la prolongation jusqu’à la fin de l’année et la titularisation des contrats de tous les enseignants contractuels recrutés ;

–  Fourniture, a minima, de masques chirurgicaux de type II R (résistants aux
éclaboussures) à raison de 3 masques par jour, à tous les enseignants et
AESH du département, et de masques FFP2, les seuls reconnus par le Code du travail, pour tous les personnels en activité qui le souhaitent ;

–  Fourniture dans les écoles de masques pédiatriques jetables, de gel et de lingettes virucides en nombre suffisant, équipement des salles en purificateurs d'air ;

–  Vaccination immédiate de tous les enseignants volontaires ;

–  Entretien et désinfection des locaux donc plan d’urgence de recrutement de personnels territoriaux supplémentaires ;

–  Arrêt des observations en classe organisées dans le cadre « des constellations » et affectation des TR sur les remplacements d’enseignants absents ;

–  Réquisition de locaux partout où il y a besoin de salles pour alléger ou dédoubler tout en maintenant toutes les heures de classe pour tous les élèves ;

–  Tests gratuits systématiques dans tous les établissements scolaires, sur temps de travail, pour tous, élèves comme enseignants et agents territoriaux, pris en charge totalement par des personnels de santé qualifiés (aussi bien le travail administratif de recensement que les tests eux-mêmes) ;

–  Recrutement immédiat d’infirmières et de médecins de l’Éducation nationale fonctionnaires d’Etat.

Lire le communiqué de FO suite au CHSCT académique.

Toutes et tous ensemble : manifestons le 1er mai !

Depuis plus d’un an, le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid-19. Cette crise a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé mais aussi sur les questions économiques, sociales et démocratiques :

    La réforme de l’assurance chômage, qui entrera entre en vigueur au 1er juillet, va frapper très durement plus d’un million de salariés privés d’emploi, l'objectif gouvernemental étant de faire plus d'un milliard d'économies sur le dos des plus fragiles. Le décret paru le 30 mars  prévoit même un " mécanisme  de plancher" qui vise à ce que les pertes journalières  ne dépassent pas 43 % !
    La réforme des retraites revient dans les projets du gouvernement.
    Cela passe aussi par des projets de lois (sécurité globale, laïcité, ...) répressives, anti-démocratiques, liberticides et stigmatisantes pour une partie de la population.

Dans tous les domaines, il y a nécessité de rompre avec les politiques et les logiques économiques qui nous ont menées là où nous sommes et de répondre de manière progressiste aux besoins de la population :

    réinvestir dans les services publics,
    relocaliser les productions industrielles, dans un cadre respectueux de l’environnement permettant de créer des emplois et d’augmenter les salaires,
    faire des vaccins un bien commun de l’humanité,
    s’attaquer aux réels problèmes auxquels est confrontée la jeunesse.

Cela n’est pas utopique car les sources de financement existent alors que :

    la crise sanitaire a bénéficié aux plus riches (le conseil d’analyse économique a montré qu’en France les 20 % les plus riches ont connu une augmentation de leur épargne - alors que les 20 les plus pauvres ont désépargné), la fortune des milliardaires ayant même augmenté de 30% lors de la première vague du Covid-19 !
    certaines entreprises connaissent des profits sans précédent, les entreprises du CAC 40 (qui ont toutes bénéficié des aides publiques) s’apprêtant à verser 51 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires (soit 22 % de plus que l’an dernier) !

À RENNES, rendez-vous pour manifester
dans le quartier de Villejean
10h30 devant l'École de Santé (EHESP),

15 av. Pr Léon Bernard
(passage devant : université, EHPAD, école, poste,
lieux de culture…)

    Pour un véritable plan de rupture qui conjugue emploi, progrès social et enjeu environnemental
    Pour l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et celles qui bénéficient des aides publiques
    Pour le retrait définitif des lois de réforme des retraites et de l'assurance chômage, de la loi de sécurité globale
    Pour l'abandon des lois et textes liberticides
    Pour l'augmentation des salaires et la réduction du temps de travail

Lire la déclaration commune CGT – FO – FSU 35
Télécharger l’attestation de déplacement dérogatoire

Mouvement -  Accusés de réception

Les accusés de réception du mouvement ont été communiqués le 23 avril via I-prof. Ce premier accusé de réception constitue la preuve de votre participation au mouvement intra-départemental et ne contient pas encore de barème. Vérifiez bien que vos vœux ont été pris en compte et qu’il n’y a pas d’erreur.

Si vous ne l'avez pas reçu, il vous faut avertir au plus tôt le service de la DSDEN dédié au mouvement (02 99 25 35 01 ou ce.35div1aff@ac-rennes.fr).

Le 21 mai, un second accusé de réception précisant le barème, la priorité et les bonifications retenues pour chaque vœu sera envoyé aux participants sur I-prof. Vous aurez alors jusqu’au 4 juin pour demander la rectification des erreurs éventuelles.

Vous recevrez ensuite le 11 juin un accusé de réception définitif.

N’hésitez pas à contacter le syndicat en cas de problème.

Informations syndicales

Publié le

Mouvement intra-départemental 2021

Le mouvement intra-départemental 2021 vient de débuter. Pour la deuxième année consécutive, en raison de l'application de la loi de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales ne sont plus associées à l'élaboration du règlement et les opérations ne sont plus soumises au contrôle des représentants du personnels élus en CAPD.

Cette année, les éléments du barème n'ont pas été modifiés par rapport au mouvement précédent. En revanche, la carte des circonscriptions a été remaniée. Certains personnels TRS et brigades se retrouvent rattachés d’office à une nouvelle zone géographique différente de celle dans laquelle ils avaient été affectés jusque là, sans que les représentants des personnels n’aient été ni consultés ni avertis.

Le mouvement s'ouvre dans une période particulière qui rend difficile la prise de contact avec les écoles pour obtenir des renseignements. Et depuis le 6 avril, la connexion aux outils numériques de l'académie, dont iprof, est parfois impossible. FO a alerté sur ces difficultés lors du CHSCT académique qui s'est tenu le 7 avril. Les DSDEN de l'académie ne font pas état de difficultés et ont refusé, pour l'instant, la demande d'allonger la période de saisie des vœux. Ce refus a été confirmé le lendemain en CAPD malgré les interventions des organisations syndicales.

Le SNUDI-FO continuera d'effectuer le travail d'accompagnement des collègues. N’hésitez pas à nous contacter et à nous adresser votre fiche de suivi à télécharger ci-dessous.

Le SNUDI-FO revendique :
- Le maintien du contrôle a priori et a posteriori du mouvement par les représentants du personnel, seule garantie de transparence et d’égalité de traitement des personnels
- Le retour des prérogatives des CAPD
- Un mouvement au barème avec l’Ancienneté Générale de Service comme élément essentiel pour tous les postes
- La suppression de tous les postes à profil
- Aucune affectation non voulue à titre définitif 
- L’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique et de ses lignes directrices de gestion (LDG)

Rappel du calendrier des opérations :
2 avril : publication de la liste des postes et de la circulaire départementale
Du 6 au 21 avril : saisie des vœux
15 juin : publication des résultats
En lien : les documents relatifs au mouvement sur le site de la DSDEN

Télécharger la fiche de suivi du mouvement

Droits des personnels : Continuité pédagogique, accueil des enfants prioritaires, garde d’enfant

- Le SNUDI-FO 35 rappelle que contrairement aux injonctions ministérielles, aucune continuité pédagogique ne peut être exigée. Le télé-travail est réglementé. Il ne peut être imposé et repose sur le volontariat et la fourniture du matériel nécessaire par l’employeur. Les textes réglementaires régissant le travail à distance dans la fonction publique excluent même l’enseignement des activités éligibles au télétravail. Pour cette raison, les collègues vulnérables qui en avaient fait la demande se sont vus refuser le télétravail depuis le mois de septembre et ont été placés en autorisation spéciale d’absence.
Lors du premier confinement, les enseignants ont pu faire l’expérience du travail en distanciel qui a conduit certains collègues à l’épuisement, au burn-out. Certains qui ne souhaitaient pas s’y engager ont subi des pressions, de la part de leurs collègues, de la hiérarchie, de parents. Le ministre a non seulement fait croire aux familles que l’enseignement à distance pourrait remplacer le travail habituellement mené en classe, mais ce précédent a également permis au ministère d’imposer et de généraliser l’utilisation des outils numériques, jusqu’à proposer de rendre l’enseignement à distance obligatoire dans une proposition de loi. 
Le volontariat doit donc être respecté et rien ne saurait justifier le non-respect de la réglementation, surtout pas une situation prévisible de longue date et qui n’a fait l’objet d’aucune anticipation.

- Les personnels doivent bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) pour leur permettre de garder leur enfant. Il s’agit d’une autorisation d’absence, aucun travail ne doit donc être exigé.

- L’accueil des enfants de personnel prioritaire repose lui aussi sur le volontariat. Il s’agit bien de garderie et non d’école. Aucune pression ne doit être exercée sur les collègues pour obtenir leur présence.

- La sécurité sanitaire doit être garantie :  signalez-nous immédiatement toute situation présentant un danger, tout manquement dans la fourniture des moyens de protection, le non-respect du protocole sanitaire.

- Nous appelons tous les personnels à refuser les pressions. Avertissez-nous en cas de problème. Nous soutiendrons tous les collègues.

- Signalez les dysfonctionnements et incidents. N’hésitez pas à renseigner le registre santé et sécurité au travail en adressant une copie au syndicat pour toutes les situations impactant vos conditions de travail, votre sécurité ou votre santé (y compris psychologique).

Pour remplir le registre santé et sécurité au travail (SST) dématérialisé :
Suivre le lien vers l'application ARENA :
https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils" dans le bandeau de gauche.
Puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. 
Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

AESH – Revendications transmises au recteur et au DASEN

Le cahier de revendications établi par les AESH réunis lors du stage de formation syndicale organisé en mars par le SNUDI-FO 35 et le SNFOLC-35 a été transmis au recteur et au DASEN.

L’intersyndicale départementale a décidé de reporter la journée de mobilisation du 8 avril en raison du confinement. Une nouvelle date sera proposée dès que possible.

Lire le cahier de revendications AESH du 16 mars 2021

Urgence - Absences non remplacées : je signale !

Signalez-nous les absences non-remplacées de la période écoulée,en remplissant le formulaire en ligne :  https://framaforms.org/urgence-absences-non-remplacees-je-signale-1613489775

Depuis des mois, le SNUDI FO 35 dénonce la situation catastrophique du remplacement et exige le recrutement en urgence de tous les personnels nécessaires sur liste complémentaire pour faire face à tous les besoins.

Signalez-nous tous les non-remplacements dans vos écoles afin que nous puissions avoir un état des lieux précis de la situation dans le département. Ces éléments nous permettront d’étayer nos interventions auprès de l’administration.

Informations syndicales

Publié le

Exigeons des postes, des moyens et des mesures de protection effectives pour la réouverture des écoles !

Après plus d’un an de crise sanitaire, l’histoire se répète. Les enseignants découvrent une nouvelle décision de fermeture des écoles ainsi qu’une modification du calendrier des vacances par voie de presse, sans aucune consultation ni information préalable des organisations syndicales.Les annonces présidentielles les somment à nouveau de mettre en place en toute hâte et pour quelques jours la "continuité pédagogique", en dehors de tout cadre réglementaire.

Qu’a fait le gouvernement pendant plus d’un an pour éviter cette situation ?
La destruction de l’hôpital public a continué sa marche forcée, les fermetures de lits se sont poursuivies, et le président ose encore demander un effort aux personnels soignants exsangues après plus d’un an de crise sanitaire.

La casse de l’école publique s’est poursuivie, l’exécutif se refusant à débloquer les  moyens nécessaires pour alléger les effectifs et assurer les remplacements.Les 700 millions d’euros de budget non utilisés que vient de rendre le ministre de l’Education nationale à Bercy sont une belle illustration du cynisme du gouvernement.

Depuis un an, aucune mesure n’a été prise pour véritablement assurer la protection des personnels et des élèves. Depuis un an, le ministère oppose sa doctrine aux faits scientifiques. Les masques jugés tout d’abord inutiles, les élèves considérés comme non contaminés et non-contaminants. L’administration qui s’évertue à marteler que les contaminations n’interviennent qu’en dehors de l’école, en dépit de tout élément de preuve. La définition et la gestion des cas contacts par l’ARS, qui s’appliquent partout et pour tout le monde… sauf dans les écoles, où on peut apparemment se payer le luxe d’attendre la multiplication des cas pour éventuellement se pencher sur la possibilité de réagir. L’indécence du ministre allant jusqu’à fanfaronner que « les professeurs font partie des catégories professionnelles les moins contaminées ». Facile, quand on ne réalise aucun suivi épidémiologique de ses personnels, ce qui est pourtant une des prérogatives de la médecine de prévention face à un risque sanitaire, obligation dont s’affranchit ostensiblement l’État. Encore plus facile quand les études se basent sur les données des cas contacts remontés par l’assurance maladie. Et que justement, on évite le plus possible qu’ils soient considérés comme tels  grâce au fameux protocole de gestion des cas spécifiques aux écoles, décidément bien pratique (voir les études COMCOR de l’Institut Pasteur). Les protocoles sanitaires se succèdent, que le ministre annonce toujours plus renforcés, mais qui ne garantissent en rien la sécurité des personnels et des élèves. Toujours plus intenables, ils ne servent au ministre qu’à se dédouaner de ses obligations de protection et à reporter la responsabilité de leur mise en œuvre sur les équipes enseignantes, épuisées.

Rien n’a été fait pour empêcher cette fermeture. Le gouvernement, sa gestion désastreuse de la crise, et des années de destruction des services publics en sont pleinement responsables. Et comme il y a un an, nous voilà de nouveau face à une décision totalement improvisée. C’est dans l’urgence, dans l’attente d’informations parvenues au dernier moment, que les équipes ont dû organiser, et seulement pour 3 jours et demi, les réponses aux demandes des parents.

Le SNUDI-FO 35 exige :

- Un plan d’urgence de recrutement massif et immédiat d’enseignants pour réduire effectifs des classes et répondre à tous les besoins de remplacement, notamment par le recrutement de tous les candidats inscrits sur les listes complémentaires et la prolongation jusqu’à la fin de l’année puis titularisation des contractuels recrutés.

- La protection effective des personnels et des élèves : masques, tests, entretien et équipement des locaux, gestion des cas contacts, vaccination des personnels volontaires, recrutement de médecins de prévention et de personnel infirmier pour permettre le suivi médical des personnels et la mise en œuvre des mesures sanitaires.

Lire le communiqué national du SNUDI FO
Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

Continuité pédagogique, accueil des enfants prioritaires, garde d’enfant

- Le SNUDI-FO 35 rappelle que contrairement aux injonctions ministérielles, aucune continuité pédagogique ne peut être exigée. Le télé-travail est réglementé. Il ne peut être imposé et repose sur le volontariat et la fourniture du matériel nécessaire par l’employeur. Les textes réglementaires régissant le travail à distance dans la fonction publique excluent même l’enseignement des activités éligibles au télétravail. Pour cette raison, les collègues vulnérables qui en avaient fait la demande se sont vus refuser le télétravail depuis le mois de septembre et ont été placés en autorisation spéciale d’absence.

Lors du premier confinement, les enseignants ont pu faire l’expérience du travail en distanciel qui a conduit certains collègues à l’épuisement, au burn-out. Certains qui ne souhaitaient pas s’y engager ont subi des pressions, de la part de leurs collègues, de la hiérarchie, de parents. Le ministre a non seulement fait croire aux familles que l’enseignement à distance pourrait remplacer le travail habituellement mené en classe, mais ce précédent a également permis au ministère d’imposer et de généraliser l’utilisation des outils numériques, jusqu’à proposer de rendre l’enseignement à distance obligatoire dans une proposition de loi.

Le volontariat doit donc être respecté et rien ne saurait justifier le non-respect de la réglementation, surtout pas une situation prévisible de longue date et qui n’a fait l’objet d’aucune anticipation.

- L’accueil des enfants de personnel prioritaire repose lui aussi sur le volontariat. Il s’agit bien de garderie et non d’école. Aucune pression ne doit être exercée sur les collègues pour obtenir leur présence.

- Les personnels doivent bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) pour leur permettre de garder leur enfant. Il s’agit d’une autorisation d’absence, aucun travail ne doit donc être exigé.

- Nous appelons tous les personnels à refuser les pressions. Avertissez-nous en cas de problème. Nous soutiendrons tous les collègues.

- Signalez les dysfonctionnements et incidents. N’hésitez pas à renseigner le registre santé et sécurité au travail en adressant une copie au syndicat pour toutes les situations impactant vos conditions de travail, votre sécurité ou votre santé (y compris psychologique).

Pour remplir le registre SST dématérialisé :
Suivre le lien vers l'application ARENA : https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils dans le bandeau de gauche".
Puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. 
Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

CHSCT du 16 mars : quand le silence de l’administration devient une habitude

Le 16 mars dernier s’est tenu le CHSCT départemental, qui ne s’était pas réuni depuis le 15 décembre. Alors ce 16 mars, un point concernant le Covid est bien évidemment à l’ordre du jour, et les questions nombreuses. Le secrétaire général a feint de s’étonner du nombre de questions concernant la situation sanitaire. Il s’emporte, même : Impossible de répondre à des questions aussi nombreuses et précises ! Il n’est pas entouré des experts pouvant apporter les réponses. Nous avions pourtant anticipé cette éventualité en transmettant des questions détaillées à soumettre à l’ordre du jour un mois avant la tenue de cette instance. 
Quant aux réponses que nous avons reçues à la suite de ce CHSCT, elles brillent par leur imprécision, quand les questions ne sont pas tout simplement ignorées. Il aura pourtant fallu 15 jours à la direction académique pour les produire.

Nous dénonçons ces refus répétés de l’administration de répondre aux questions des personnels qui constituent une entrave au fonctionnement de l’instance et nous ne manqueront pas d’appeler les personnels à se mobiliser pour exiger des réponses.
L’incapacité de répondre à nos questions sur le suivi médical des personnels, le suivi de la circulation du virus dans les établissements, la pertinence des tests utilisés, le bilan des campagnes de test passés, l’organisation des tests futurs nous semble révélatrice des manquements et de l’irresponsabilité du ministère en matière de protection des personnels.

Lire le compte rendu du CHSCT du 16 mars
Lire la déclaration de la FNEC-FP FO
Lire les « réponses » écrites de la direction académique

Report de la journée d’action des AESH et des enseignants prévue le 8 avril

En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations SNFOLC 35, SNUDI FO 35, CGT éduc’action 35, SUD éducation 35, la CNT 35 et FSU 35, appelaient les personnels à la grève le 8 avril, journée de grève nationale unitaire. A la demande des personnels, l’intersyndicale départementale s’oriente vers un report de la journée d’action prévue le 8 avril à une date ultérieure, dès que les conditions le permettront.

Informations syndicales

Publié le

Pas d’éducation sans moyens : une préparation de rentrée 2021 inacceptable !
Toutes et tous en grève le jeudi 25 mars

Jeudi 25 mars grève et manifestation à Rennes
à l’appel de l’intersyndicale départementale
Départ 11h à la DSDEN
AG de rue prévue en fin de manifestation devant le rectorat

Enseignant(e)s, directrices et directeurs d’école, CPE, AED, AESH, Psy-EN, revendiquons l'amélioration de nos conditions de travail et assumons ces revendications : exigeons les postes nécessaires, et préparons la mobilisation pour obtenir satisfaction !

Nous exigeons :
•  l’annulation de toutes les suppressions de postes annoncées
  la création de postes statutaires pour répondre à tous les besoins dans les écoles, les collèges et les lycées
•  la réinjection dans le budget de l’Éducation Nationale des 240 millions économisés par le ministre sur notre dos
•  un plan d’urgence de la maternelle au lycée, à commencer par l’abrogation des réformes et le retrait des projets de réforme qui dégradent nos conditions de travail

Télécharger le tract du SNUDI FO 35 et du SNFOLC 35
Télécharger l’appel intersyndical départemental

Enseignants, AESH : même combat !

La semaine dernière, le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 ont organisé conjointement un stage de formation syndicale spécial à destination des AESH, à laquelle une quarantaine de collègues ont participé pour mieux connaître leurs droits, faire remonter les situations problématiques et établir un cahier de revendications, en cours de finalisation.

Il a également été décidé d’une mobilisation à venir pour porter ces revendications au recteur.

En parallèle, un appel intersyndical national à la grève est d’ores et déjà émis pour le 8 avril prochain, et l’intersyndicale invite tous les personnels à se mobiliser pour exiger :
•  un véritable statut pour les AESH, un véritable salaire, une véritable formation
•  des recrutements massifs pour assurer le respect de toutes les notifications
•  l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation
Une intersyndicale départementale est prévue cette semaine pour organiser la mobilisation.

Le SNUDI FO 35 continue de s’opposer à l’inclusion systématique et à la destruction de l’ASH  et des structures médico-sociales : cette politique est à l’origine de souffrances dramatiques pour les personnels comme pour les élèves. Nous avons dénoncé une nouvelle fois cette situation lors du CHSCT du 16 mars, et rappelé que de nombreux collègues enseignants et AESH témoignent dans des fiches SST des difficultés rencontrées quotidiennement, de la dégradation de leurs conditions de travail, des conséquences sur leur santé, d’actes de violence répétés qu’ils subissent sans qu’aucune solution ni protection ne leur soit apportée.

Le SNUDI FO 35 continue de demander l’inclusion en classe ordinaire avec des moyens matériels et humains chaque fois que c’est possible,  la scolarisation en établissement spécialisé chaque fois que c’est nécessaire, la création des postes spécialisés et le recrutement d’AESH autant que de besoin. Nous continuerons d’accompagner les collègues qui subissent des situations d’inclusion problématique.

Lire le communiqué du SNUDI-FO
Lire l’appel intersyndical national

Mouvement 2021

Pour la deuxième année consécutive depuis l'adoption de la loi de transformation de la fonction publique, dont FO continue d'exiger l'abrogation, les opérations de mouvement ne sont plus soumises au contrôle des représentants des personnels en CAPD.

Ainsi, les organisations syndicales ne sont plus consultées lors de l’élaboration du règlement départemental. L’égalité de traitement des participants n’est plus garantie par le contrôle des représentants du personnel, et les recours éventuels à l’issue de la première phase ne donnent plus lieu à une modification du mouvement.

Lors du dernier CTSD, l’administration a présenté une réorganisation des circonscriptions du département, qui ne sera pas sans conséquences pour le mouvement des personnels, notamment TRS et brigades. Cependant, la direction académique n’a pas été mesure de préciser les solutions envisagées pour ces collègues qui verront leur circonscription modifiée : seront-ils rattachés arbitrairement à une circonscription ? Leur sera-t-il demandé de participer au mouvement ? Et dans ce cas, avec quelle priorité ou bonification pour conserver leur poste ? Bénéficieront-ils, le cas échéant, de points de fermeture de poste ? Nous venons à nouveau de nous adresser à la DSDEN pour obtenir des réponses (voir la carte des nouvelles circonscriptions).

Malgré la restriction des moyens d’actions syndicaux imposée par ce gouvernement, le SNUDI FO continuera d'effectuer le travail d'accompagnement des collègues.N’hésitez pas à nous contacter.

Calendrier des opérations :
- 2 avril : publication de la liste des postes et de la circulaire départementale
- Du 6 au 21 avril : saisie des vœux
- 15 juin : publication des résultats

Le SNUDI-FO revendique :
•    Le maintien du contrôle a priori et a posteriori du mouvement par les représentants du personnel, seule garantie de transparence et d’égalité de traitement des personnels
•    Le retour des prérogatives des CAPD
•    Un mouvement au barème avec l’Ancienneté Générale de Service comme élément essentiel pour tous les postes
•    La suppression de tous les postes à profil
•    Aucune affectation non voulue à titre définitif 
•    L’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique et de ses lignes directrices de gestion (LDG)

Urgence - Absences non remplacées : je signale !

Le SNUDI FO 35 invite tous les enseignants et AESH à signaler toute absence nonremplacée via le formulaire en ligne : https://framaforms.org/urgence-absences-non-remplacees-je-signale-1613489775

Depuis des mois, le SNUDI FO 35 dénonce la situation catastrophique du remplacement et exige le recrutement en urgence de tous les personnels nécessaires sur liste complémentaire pour faire face à tous les besoins.

Signalez-nous tous les non-remplacements dans vos écoles afin que nous puissions avoir un état des lieux précis de la situation dans le département. Ces éléments nous permettront d’étayer nos interventions auprès de l’administration.

Lire le communiqué du SNUDI FO

Reprise des séances piscine : obligatoire ?

Nous avons été alertés par des collègues qui s'inquiètent, après les annonces du ministre de l’Éducation nationale la semaine dernière, de devoir reprendre dès cette semaine les séances de piscine dans des conditions sanitaires susceptibles de mettre en danger leur sécurité et celle des élèves.

Lors du CHSCT du 17 novembre dernier, le DASEN avait assuré que la mise en œuvre de ces séances relevait de la liberté pédagogique et de la responsabilité de l'enseignant, et qu'il était donc possible de suspendre les séances sans que les personnels ne subissent de sanction. Nous venons d’interroger à nouveau la direction académique sur ce point. Dans l’attente d’une réponse, et en l’absence de toute nouvelle consigne, les collègues qui ne souhaiteraient pas reprendre les activités aquatiques dans les conditions sanitaires actuelles peuvent s’appuyer sur cette déclaration.