Informations syndicales

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Des postes sous statut à hauteur des besoins

Après  une année scolaire marquée par le non-remplacement quasi-systématique des enseignants en congé, par un nombre inédit de fermetures de classe, par un manque toujours aussi patent d’enseignants spécialisés et de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux, la rentrée 2022 s’annonce bien pire que la précédente.

D’une part, comme le SNUDI-FO le signale depuis des mois, le nombre de postes prévu par l’ex-ministre Blanquer, et désormais confirmé par le nouveau ministre Ndiaye, est bien insuffisant et ne pourra que dégrader encore la situation.

D’autre part, toutes les places aux concours ne trouvent pas preneurs faute de candidats, en particulier dans les académies de Versailles, de Créteil, de Paris…

Alors que, face à ce constat indiscutable, le ministre n’envisage rien d’autre que l’Uberisation, les jobs dating, en tentant de recruter massivement des contractuels précaires et sous-payés, le SNUDI-FO continue de défendre inlassablement les revendications afin de recruter immédiatement des enseignants sous statut.

Lire le communuqué du SNUDI-FO

En Bretagne, ce sont seulement 9 places sur les 32 ouvertes au concours en langue régionale qui seront pourvus alors même que l'IA-DASEN décide d'ouvrir 6 classes bilingues en Ille-et-Vilaine à la rentrée prochaine et que de nombreux postes n'étaient déjà pas pourvus cette année par des enseignants spécialistes de la langue bretonne. De plus, 45 lauréats sont reçus sur liste complémentaire, la FNEC FP FO 35 intervient en CHSCT, aujourd'hui, pour exiger leur recrutement immédiat.

Venez soutenir les jeunes reçus sur liste complémentaire au concours qui veulent devenir stagiaires.

Venez revendiquer le recrutement de personnels pour que l’année scolaire prochaine ne se passe pas dans les mêmes conditions que l’année qui s’achève.

RASSEMBLEMENT
Mercredi 6 juillet à 15h
au rectorat de Rennes, rue d’Antrain.

Les personnels refusent les évaluations d’école et exigent leur abandon !

Les écoles reçoivent actuellement la confirmation par l'IA-DASEN qu'elles sont désignées volontaires pour subir une évaluation d’école en 2022-2023.

Le SNUDI-FO rappelle que ce dispositif, véritable outil de privatisation et de mise en concurrence des écoles, s’attaque frontalement au statut des personnels en mettant en œuvre :
  
  une auto-évaluation où l’école serait évaluée par les personnels, les parents, les élèves, les « partenaires », les élus...
  
  une évaluation externe où un audit de l’école serait rédigé entre autre par « une personnalité extérieure ».

En Ille-et-Vilaine, des personnels réunis en RIS avec le SNUDI-FO ont exprimé le refus d'être soumis à ce dispositif qui ne se base sur aucun texte réglementaire et qui n'améliorera en rien les conditions de travail dans les écoles. Au contraire, elles seront source de tâches administratives supplémentaires. Les collègues appellent les écoles du département à prendre position pour refuser les évaluations d'école lors de conseil des maitres.

Lire le communiqué intégral du SNUDI-FO
Télécharger une motion type pour refuser les évaluations d'école

Les organisations syndicales  SNUipp-FSU,  SNUDI-FO,  CGT-Educ’action, SNALC,  Sud-Éducation  s’opposent au pilotage par les résultats qui ont pour conséquence la mise en  concurrence des écoles.  Ce dispositif vient considérablement alourdir la charge de travail des personnels des écoles, particulièrement pour les directrices et directeurs, qui se retrouvent au centre d’un dispositif qui n’est pas souhaité. Il constitue une  marche supplémentaire dans la généralisation du « tout évaluation » dans l’Éducation nationale, via une évaluation et d’un contrôle plus strict des écoles. Par ailleurs, les évaluations d’école ne doivent pas être le prétexte pour instaurer la rémunération au mérite.

Lire le communiqué intersyndical

Une « augmentation » qui ne compense même pas l’inflation !

Le gouvernement a annoncé une augmentation du point d’indice de 3,5 %. Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO rappelle que la perte de pouvoir d’achat depuis 20 ans s’élève à 25 %. De plus, l’inflation est de 5,2% en un an de mai 2021 à mai 2022 !  Les agents publics devraient donc se résigner à subir l’inflation et perdre de l’argent ?

Et dans l’Education nationale ?

Le ministre Ndiaye a effectué ses annonces ce week-end dans la presse. Il indique vouloir « passer le salaire des jeunes au-dessus des 2000 € net » (en parlant des seuls enseignants). La FNEC FP-FO a questionné le ministre : doit-on s’attendre à un plafonnement du salaire pendant les 15 premières années d’exercice ? et les autres personnels ? Et les AESH par exemple, qui malgré les 3,5% généreusement octroyés par le gouvernement, resteront sous le seuil de pauvreté !

Le ministre est resté évasif et a juste répondu que les discussions ne concerneront pas uniquement les débuts de carrière mais aussi le milieu de carrière… Faut-il en déduire que bon nombre de collègues seraient écartés de cette « revalorisation » ?

Une revalorisation insuffisante de l'ISSR

Lors du groupe de travail préparatoire au comité technique du 6 juillet, le ministère a présenté son projet de revalorisation de l’Indemnité de Sujétion Spéciale de Remplacement (ISSR)  avec modification du décret 89-825 et de son arrêté.

Cette revendication d’une  revalorisation significative de l’ISSR était portée par la FNEC FP-FO à travers des motions de réunions syndicales, une pétition nationale, de multiples interventions en audience, dans les instances, auprès du ministère.

Pour autant, cette revalorisation n’est pas pour la FNEC FP-FO à la hauteur des attentes des personnels. Elle va de + 3,64% pour la plus basse tranche de 0 à 10 km (passage de 15,38€ à 15,94€) à + 7,84% pour la tranche de plus de 60 km (passage de 45,66€ à 49,24€).

Face à l’explosion des prix des carburants et  d’entretien des véhicules, on est donc loin du compte ! Rappelons que les frais de déplacement du décret Fonction publique de 2006 ont été revalorisés de 10%, ce qui constituait pour la FNEC FP-FO un minima de revalorisation pour l’ISSR.

Informations syndicales

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Réunion publique sur l'inclusion

Le SNUDI FO 35, avec le SNFOLC 35, et le SDAS 35 organisent
une réunion publique sur l’inclusion dans le système scolaire français.

Jeudi 9 juin 2022 à 20h – Maison de Quartier à Villejean
(2 Rue de Bourgogne à Rennes)

Lire le tract

Evaluations d'école : mobilisons nous !

Le DASEN a rassemblé tous les directeurs et directrices d'école du département afin de les informer sur les évaluations d'école qui se mettront en place à partir de la rentrée de septembre 2022. Pour le SNUDI-FO 35 comme pour les enseignants qui ont déjà participé aux réunions d'information sur le sujet, ce dispositif ne contribuera pas à améliorer nos conditions de travail. Au contraire, il sera source de remise en cause des pratiques des enseignants et des modalités de fonctionnement des écoles.

RIS spéciale "Evaluations d'école"
mercredi 15 juin 2022 à 14h00 à l'UD FO
(35 rue d'Echange à RENNES)

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.
À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS. Afin d’organiser au mieux les conditions de votre accueil, merci de nous informer de votre participation par mail (snudifo35@orange.fr).

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Mouvement 2022 : saisissez le SNUDI-FO

Le résultat final du mouvement est paru ce soir, mardi 7 juin, sur I-Prof.

Rappelons que dans la cadre de la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO exige l’abrogation, les opérations de mouvement se font dans la plus totale opacité, sans aucune discussion de la circulaire avec les élus du personnel, ni aucune vérification de la bonne application des règles.

Si vous n’avez obtenu aucun vœu ou si vous avez obtenu un vœu non demandé, saisissez le SNUDI-FO 35.

En effet, tout collègue s’estimant lésé suite aux résultats du mouvement peut effectuer un recours à l’attention du DASEN. Il existe deux types de recours : le recours de droit commun et le recours mandatant le SNUDI-FO.

Chaque collègue peut effectuer un recours en mandatant le SNUDI-FO dans deux cas de figure :
  •  si vous n’avez obtenu aucun vœu ;
  •  si vous avez obtenu un vœu non demandé.

Nous invitons les collègues concernés
à prendre contact avec le syndicat !
Tél. : 02 96 65 36 63 ou 06 43 03 93 67

Informations syndicales

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Evaluations d'école : venez vous informer

Le DASEN rassemble actuellement tous les directeurs et directrices d'école du département afin de les informer sur les évaluations d'école qui se mettront en place à partir de la rentrée de septembre 2022. Pour le SNUDI-FO 35 comme pour les enseignants qui ont déjà participé aux réunions d'information sur le sujet, ce dispositif ne contribuera pas à améliorer nos conditions de travail. Au contraire, il sera source de remise en cause des pratiques des enseignants et des modalités de fonctionnement des écoles.

RIS spéciale "Evaluations d'école"
mercredi 15 juin 2022 à 14h00 à l'UD FO
(35 rue d'Echange à RENNES)

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.
À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

CHSCT du 10 mai 2022

« Insultes et coups d’un élève envers une enseignante », « comportement violent élève », « violence », « élève en souffrance », « personnel d’accompagnement AESH », « crises et pleurs », « coups et insultes de la part d’un élève », « élève notification 24h sans AESH », « accusations répétées d’un parent d’élève », ce sont les signalements que nous pouvons lire aujourd’hui en page 1 du registre SST. En page 2, il est question à plusieurs reprises de stress au travail, d’agressions physiques ou verbales, d’injonctions contradictoires...

En Ille-et-Vilaine, l’année 2021-2022 a vu le nombre de fiches SST croître de façon inquiétante, alors que cela avait déjà été le cas l’année précédente. Les personnels sont malmenés, psychologiquement ou physiquement : souffrance, violence, menaces, stress... Charge est à l’employeur de les protéger et d’apporter des solutions à des situations complexes, parfois intenables. Or, sur les 350 fiches rédigées ces 4 derniers mois (premier degré, second degré, services administratifs confondus), seules 180 sont suivies, 65 demeurent à l’état de simple saisie. C’est consternant. Encore plus lorsque l’on sait que, bien souvent, les personnels confrontés à des événements difficiles ne remplissent pas de fiches SST, par méconnaissance de l’outil, par désillusion, ou par crainte de représailles, comme cela nous l’a été dit lors d’une réunion d’information syndicale dans un collège du département.

Lire la déclaration liminaire de la FNEC FP FO 35 en intégralité

Courrier des fédérations de l'éducation avec la FCPE à la Première Ministre

Madame la Première Ministre,

Vous prenez vos fonctions dans un contexte où plus que jamais nous avons besoin d’un service public de l’Education renforcé. Or l’Ecole publique et laïque a subi de profonds bouleversements ces dernières années. La multiplication des réformes imposées à marche forcée et le manque chronique de moyens ont dégradé les conditions de travail des personnels et des élèves. Une politique salariale inadaptée aux défis des rémunérations des personnels a conduit à un recul du niveau de vie des personnels. Les personnels aux plus faibles rémunérations en particulier les AESH, les AED, la plupart des contractuels se trouvent dans une précarité inacceptable. Le déficit d’attractivité des métiers de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole public s’amplifie année après année.

La situation pour la prochaine rentrée est inquiétante. Avec la chute importante du nombre de présents aux concours de recrutement, : des personnels vont manquer pour la rentrée 2022. Ceci alors que celles et ceux en postes dans les écoles, les établissements et les services sont épuisés par les réformes à marche forcée du dernier quinquennat et inquiets des projets annoncés.

Dans ce contexte, nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, Sud Education, SNCL-FAEN, FO-EA, CGT Agri, SUD Rural Territoires et FCPE, considèrent que des mesures doivent être prises de toute urgence.

Lire le communiqué intersyndical

Informations syndicales

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Agressions verbales parentales : STOP !

Parent faisant irruption dans la classe ou sur la cour pendant le temps d’accueil pour reprocher agressivement à un enseignant sa gestion d’un conflit entre élèves, ses méthodes de travail, son attitude vis-à-vis de son enfant, rendez-vous difficiles où l’enseignant s’entend reprocher de soi-disant comportements basés sur des on-dit d’enfants..., ça suffit.

Les parents n’ont pas à débarquer dans les locaux sans rendez-vous, n’ont pas à invectiver les enseignants (encore moins devant les élèves). Face à ce type de comportements, une réponse : la fiche santé et sécurité au travail. L’IEN doit prendre ses responsabilités et assurer la protection des personnels, entre autres en rappelant les parents déviants à la loi.

Ne les laissons plus faire : agissons.
Remplissons une fiche SST à chaque incident.

Pour être accompagnés au cours de cette procédure, contactez le SNUDI FO 35.

Abandon des Evaluations d’écoles
Non au “management”, oui à la défense de notre statut

Le DASEN va réunir prochainement les directrices et directeurs d'école pour leur présenter le projet d'évaluations d'école. Chaque école devrait être évaluée tous les cinq ans (soit 20% des écoles évaluées chaque année), par le biais d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe.

Rien dans les obligations de service des enseignants du 1er degré ne peut donc les contraindre à subir une évaluation d’école sous quelque forme que ce soit !

Rien dans les obligations de service des enseignants ne peut leur imposer de mettre en œuvre une « auto-évaluation », qui plus est avec les parents, les élèves, les personnels municipaux, les « partenaires » ou les élus locaux !

Rien dans les obligations de service des enseignants ne peut leur imposer de supporter une «évaluation externe » !

Mais tous les moyens et toutes les pressions sont utilisés pour les mettre en place. Ainsi, dans certains départements, des collègues se retrouvent à participer à leur insu à une évaluation d’école, leur IEN leur ayant proposé des remplaçants et une aide pour rédiger le projet d’école sur temps de classe… En Ille-et-Vilaine, un IEN promet des moyens supplémentaires (classement en REP) en contrepartie de la passation des évaluations d'école.

Refuser la mise en place d’une évaluation d’école n’est donc pas un acte de désobéissance : c’est simplement faire respecter ses droits, son statut et ses obligations de service. Le SNUDI­FO 35 appelle donc les personnels à refuser collectivement de mettre en œuvre les évaluations d’école et à prendre contact avec le syndicat pour faire valoir leur statut !

Lire le 4 pages spécial évaluations d'école
Télécharger une motion type pour le refus des évaluations d'école

Réunion publique sur l'inclusion

Le SNUDI FO 35, avec le SNFOLC 35, et le SDAS 35 organisent
une réunion publique sur l’inclusion dans le système scolaire français.

Jeudi 9 juin 2022 à 20h – Maison de Quartier à Villejean
(2 Rue de Bourgogne à Rennes)

Lire le tract

Grille indiciaire des AESH

Le rehaussement du minimum de traitement : Inacceptable !

Un décret est paru le jeudi 20 avril 2022. Il porte l’indice majoré minimum à 352 à compter du 1er mai, afin d’éviter que des agents ne perçoivent un traitement inférieur au SMIC.

Avec cette mesure, les AESH des 2 premiers échelons de la grille salariale, tant vantée par Macron et Blanquer en octobre, sont rémunérés en dessous du SMIC. La politique du saupoudrage et de tassement des grilles supprime l’évolution et la reconnaissance de l’expérience professionnelle pour les AESH. C’est inacceptable !

La FNEC FP FO revendique plus que jamais :
  •    l’augmentation de la valeur du point d’indice et une véritable grille salariale des AESH
  •    l'arrêt des temps partiels imposés et un temps plein pour 24h d'accompagnement

En Ille-et-Vilaine, la revalorisation du SMIC au 1er janvier qui porte l'échelon à l'indice 348 n'est toujours pas effective sur la fiche de paie des AESH. Les services du rectorat nous ont informés que cela devrait être régularisé au mois de mai voire juin. Ce délai de régularisation est trop important pour des personnels rémunérés sous le seuil de pauvreté !

Contactez le SNUDI-FO 35 pour toute question relative à votre rémunération.

Voir la nouvelle grille indiciaire

Tous les ineats-exeats doivent être accordés !

A l’issue des résultats du mouvement interdépartemental, le SNUDI-FO alertait : seulement 20,44% des personnels ayant participé ont obtenu satisfaction… Du jamais vu !

De nombreux collègues se retrouvent ainsi dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles. Le SNUDI-FO défend d’ailleurs au ministère tous les recours qui lui ont été confiés. C’est dans cette situation que la période d ’étude des demandes d’ineats-exeats par les IA-DASEN va prochainement s’ouvrir.
Or, que constate-t-on dans les départements ? Le recours aux enseignants contractuels, précaires, non-formés et sous-payés se multiplie, contribuant ainsi à l’Uberisation de l’Education nationale. Parfois il est même fait appel à des retraités ! Pour autant, bien souvent, les IA-DASEN ne parviennent pas à recruter de tels enseignants à hauteur des besoins, faute de candidats…

En Ille-et-Vilaine, ce sont 32 postes de contractuel
qui restent vacants !

Ces informations sont à mettre en parallèle : comment accepter aujourd’hui qu’un IA-DASEN qui recrute ou tente de recruter des enseignants contractuels refuse d’accueillir via des ineats des enseignants titulaires fonctionnaires d’Etat qui ne demandent qu’à enseigner dans le département ?

Alors que les fermetures de classes se multiplient lors des CTSD, alors que les remplacements d’enseignants absents ne sont plus assurés, comment expliquer à des personnels ou à des parents d’élèves qu’un IA-DASEN refuse d’intégrer dans le département un professeur des écoles titulaire du concours et préfère solliciter Pôle Emploi à la recherche d’hypothétiques contractuels sans aucune formation ?

Lire le communiqué du SNUDI-FO

Informations syndicales

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1er Mai 2022 : PAIN  PAIX  LIBERTÉ !

Tel est le slogan historique du mouvement ouvrier

PAIN  parce qu’il existe 2 mondes face à face : Celui de Carlos Tavares, PDG du groupe Stellantis qui prétend à une rémunération de 66 millions d’euros pour 2021 et celui des salariés, des retraités, des étudiants qui calculent euro par euro leurs dépenses pour survivre. Ceux aussi qui n’atteignent déjà pas aujourd’hui 62 ans et auxquels on promet la retraite des morts.

PAIX  parce que la guerre comme le disait Paul Valéry « c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Tout doit être fait pour que la guerre en Ukraine cesse, que le droit des peuples soit respecté et que la paix revienne partout dans le monde sur la base de la justice sociale.

LIBERTÉ  car les populations sont de plus en plus contrôlées, surveillées, formatées et au premier geste de résistance, censurées, menacées, réprimées.

C’est sur ce terreau mortifère socialement et démocratiquement que se diffusent les idées xénophobes, discriminatoires qui font le jeu des puissants en semant confusion et division.

Télécharger le tract de l'UD FO 35

Réunion d’Information Syndicale

Dans cette période d'incertitudes concernant le devenir de l'école républicaine (Loi Rilhac, évaluations d'école, inclusion, expérimentations diverses…), il est essentiel de rester informer de son actualité et de définir ensemble les revendications.

Nous vous invitons à venir nombreux aux RIS organisées par le SNUDI-FO 35 :

mardi 3 mai 2022 à partir de 17h00
à l'UL FO de Saint-Malo (8 rue Ernest Renan)

lundi 16 mai 2022 à partir de 17h00
à l'école primaire Les P'tis Pitaos de Müel

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures. Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Toutes les informations sur les modalités pratiques autour des réunions d'information syndicale sont disponibles ici.

Témoignage de la réalité de l'inclusion dans une école du département

MARDI 5 AVRIL 2022
Ce texte a été lu par toute l’équipe enseignante d’une école élémentaire lors d’un entretien demandé par ces mêmes enseignantes.

"Monsieur le Dasen, Monsieur l’Inspecteur

Nous sommes une école de 9 classes où travaillent 12 professeures des écoles et AESH/AVS pour aider 13 élèves reconnus par la MDPH sans compter ceux qui ont de gros troubles de comportement mais pas de dossier.
[…]
Nous sommes une école où les élèves tentent de se concentrer quand les cris de plusieurs enfants à besoins particuliers se répètent, plusieurs fois par jour, sur 9 demi-journées.
Nous sommes une école où une professeure des écoles, est obligée quand son AESH/AVS est absente, de maintenir un enfant autiste profond pour assurer sa sécurité, pendant que les 26 autres élèves regardent un film.
Nous sommes une école où une classe de 24 élèves remonte très difficilement de la récréation, parce qu’un élève avec troubles profonds scolarisé à mi-temps refuse systématiquement de remonter et n’a que 3 heures de présence AVS/AESH sur ses 13h45 de présence scolaire.
Nous sommes une école où des professeurs des écoles essuient les flaques d’urine pour que les autres élèves ne pataugent pas dedans quand l’AVS/AESH est absent.e ou ne peut pas le faire.
Nous sommes une école où 24 élèves, malgré les fenêtres ouvertes, doivent supporter 9 demi-journées par semaine, l’odeur d’excréments d’un élève probablement encoprésique…
"

Lire la lettre en intégralité

Retour de la semaine de 4 jours sur 36 semaines pour l’ensemble du pays

A ce jour plus de 92% des communes françaises ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours. Partout le SNUDI-FO intervient pour imposer aux municipalités cette organisation de la semaine scolaire :

  A Loire Authion (49), la mobilisation des personnels enseignants et territoriaux ainsi que des parents, avec l’aide du SNUDI-FO 49, a imposé à la mairie le retour à la semaine de 4 jours, 9 conseils d’école sur 10 ayant voté en ce sens et aucun n’ayant voté pour la semaine de 4,5 jours.
  A Villeurbanne (69), suite à une pétition lancée par le SNUDI-FO 69 et signée par plus de 500 personnels, la municipalité est contrainte de consulter personnels et parents. Ceux-ci, respectivement à 77% et à 66% se prononcent pour la semaine de 4 jours. La municipalité annonce donc le retour à la semaine de 4 jours... mais à la rentrée 2023. Le SNUDI-FO 69 poursuit ses interventions pour que cette décision soit effective dès la rentrée 2022.
  A Brest (29), la SNUDI-FO 29 a pris l’initiative d’une pétition signée par plus de 350 personnels pour le retour de la ville à la semaine de 4 jours et d’un rassemblement devant la mairie ; la municipalité maintient ses positions malgré la mobilisation. De nouvelles initiatives sont prévues après les congés. […]

En Ille-et-Vilaine, une pétition a été lancée à l'initiative d'une école de la ville de Rennes. Des collègues nous disent la signer dans toutes les écoles où nous effectuons des tournées.

Le SNUDI-FO revendique la mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles de France. Il soutient toutes les mobilisations dans les communes pour exiger le retour à la semaine de 4 jours.

Lire le communiqué du SNUDI-FO

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

Les agents publics comme l’ensemble des salariés voient leur pouvoir d’achat fortement impacté par l’explosion des prix. Le gouvernement reste sourd aux revendications des personnels. La FNEC FP-FO est aux côtés de l’ensemble des agents publics qui réclament des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans.

Le gel prolongé de la valeur du point d’indice paupérise l’ensemble des personnels, quel que soit leur corps et quel que soit leur statut ils tous sont impactés, titulaires et contractuels. Le calcul est simple, toutes les grilles indiciaires actuelles sont rattrapées et, pour certains corps, dépassées par le niveau du SMIC !

Quelques exemples
•  Un professeur certifié, un professeur des écoles, un conseiller principal d’éducation, un attaché d’administration, commencent leur carrière avec un salaire indiciaire qui correspond à environ 111 % du SMIC !
•  Un AESH doit travailler 39h par semaine et avoir atteint le 3ème échelon de sa grille pour atteindre le niveau du SMIC, soit 6 ans payés au SMICsans augmentation de traitement !

Pour la FNEC FP-FO, ces chiffres sont le résultat des politiques d’austérité des gouvernements successifs qui ont réduit les agents du Service public à des sources d’économies budgétaires, alors que les mêmes gouvernements versaient des milliards d’argent public sous formes d’aides sans contrepartie à des grandes entreprises ou de commandes auprès de cabinets d’expertise.

Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour la revalorisation de la valeur du point d’indice à hauteur de 22,68% pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat subies par tous les personnels, ainsi que la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A), offrant un véritable déroulement de carrière.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Lire le communiqué ISSR de la FNEC FP FO
Télécharger la Pétition pour la revalorisation de l'ISSR

Les AESH ne lâchent rien

Avec l’inflation galopante, le SMIC va être augmenté à hauteur de 9 points d’indice au 1er mai 2022. Soit presque l’équivalent du 3ème échelon de la grille des AESH, atteignable au bout de 9 ans de carrière ! C’est une énième illustration de la paupérisation qui touche les agents publics de l’Education nationale, en particulier les plus précaires.

Les personnels en ont assez de la misère et des bas salaires. Ils veulent une augmentation de salaire tout de suite. Les AESH veulent que leur temps de travail de 24h soit reconnu comme un temps plein.

Plus de 76 participants, personnels, parents d'élèves et AED à la 6 ème convention nationale des AESH ont décidé « de réunir, après les élections, une convention nationale très large ouverte aux AESH, AED et à tous les enseignants et parents concernés par nos revendications. » et posent la question « d’une nouvelle montée à Paris chez le nouveau ministre ». La FNEC FP FO 35 a participé à cette 6ème convention nationale des AESH. Notre collègue mandatée a rappelé les actions mises en place en Ille et Vilaine par Force Ouvrière : conférence de presse relayée par Ouest France, stage de formation syndicale des AESH, signature de la pétition FO FCPE, réunion publique à venir.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Pétition à télécharger, signer et renvoyer à snudifo35@orange.fr

La mobilisation s’organise pour ne pas mettre en œuvre les évaluations d’école !

Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise...) font largement écho aux propos du président-candidat Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service. Le SNUDI-FO appelle donc les enseignants à saisir le syndicat et à refuser collectivement de les mettre en place.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir dès le retour des congés avec le syndicat pour discuter des moyens de faire aboutir les revendications.
Le SNUDI-FO exige :
•  L’abandon des évaluations d’école et de toutes les contre-réformes contenues dans le Grenelle du ministre Blanquer !
•  Le retrait de l’accompagnement permanent PPCR !
•  L’abandon de l’expérimentation marseillaise, que le président-candidat M. Macron entend généraliser pour privatiser l’Ecole publique !

Lire le communiqué du SNUDI-FO