Pour le SNUDI FO 35, il ressort de ce courrier que toutes les réunions devant se tenir à distance et de manière dématérialisée, la présence lundi dans les écoles pour préparer la continuité pédagogique ne saurait en aucun cas être obligatoire.
De la même manière, il est clairement indiqué que l'accueil des personnels de santé ne peut être réalisé que par des agents volontaires.
Les dispositions relatives à la continuité pédagogique restent inchangées.
Le SNUDI FO 35 rappelle donc que toute modification importante des conditions de travail, impliquant notamment l'usage du numérique, impose une consultation préalable du CHSCT. Un CHSCT académique se tiendra mardi matin et un CHSCT départemental, vendredi. Aucun dispositif d'enseignement à distance ne saurait être mis en place avant la tenue de ces instances.
Par ailleurs, le télétravail dans la fonction publique est règlementé, et implique notamment le volontariat de l'agent, et la fourniture par l'administration du matériel nécessaire.
Au-delà, sur le fond, le SNUDI FO 35 conteste le principe même de continuité pédagogique que le ministère tente d'imposer : inégalitaire, puisque laissé à l'appréciation des familles. A quels élèves s'adressera réellement le dispositif ? Ceux qui en auraient potentiellement le plus besoin en bénéficieront-ils ? Quel est le sens d'un tel dispositif pour des élèves de maternelle ? Une fois mis en place, ne sera-t-il pas maintenu et généralisé une fois la crise passée, introduisant ainsi une nouvelle mission, et donc du travail supplémentaire ?
La continuité pédagogique n'entre aucunement dans les obligations de service des professeurs des écoles.
En conséquence, le SNUDI FO 35 appelle les enseignants du premier degré à ne pas mettre en place la continuité pédagogique, véritable machine à déréglementer, au bénéfice d'une partie seulement des élèves, entraînant ainsi une rupture d'égalité inacceptable.
Il les invite à contacter immédiatement le syndicat en cas de pression de la hiérarchie ou de parents d'élèves.
Pour le SNUDI FO 35, les priorités sont la santé
et les droits des personnels !
L’annonce par le président de la République de la fermeture, de toutes les crèches, écoles, collèges, lycées et universités, pour répondre selon lui à « la plus grave crise sanitaire que la France ait connue depuis un siècle », a finalement entraîné la plus grande confusion et aucune mesure n’a été mise en place pour protéger la santé des personnels.
Pire, dans un contexte où le premier ministre vient d’annoncer la fermeture des lieux recevant du public non indispensables et exhorte à généraliser le télétravail pour permettre à un maximum de personnes de rester à leur domicile, les enseignants sont sommés d’être présents dans les écoles dès lundi matin. (Il est même demandé aux directeurs d’organiser une permanence pour accueillir les familles ne disposant pas d’un accès internet dans le cadre de la continuité pédagogique.
Le SNUDI FO 35 appelle les personnels à exercer leur droit de retrait !
Le SNUDI FO 35 demande la fermeture réelle des écoles et établissements si la situation sanitaire le nécessite, ainsi que semblaient l’indiquer les propos du Président de la République : pas de demi-mesure, pas question d’exposer les personnels.
Il exige que les personnels AESH ne soient pas utilisés pour d’autres missions que celles figurant dans leurs contrats. En l’absence des élèves qu’ils accompagnent, l’administration n’a aucune raison d’exiger leur présence.
« 850 000 enseignants vont expérimenter l’enseignement à distance »
Alors que nulle part dans la communication de l’institution il n’est question de la protection de la santé des personnels, ceux-ci sont appelés, sauf dans les cas prévus par la réglementation (garde d’enfants de moins de 16 ans, personnels à risque, personnels régulièrement dispensés de service), à se rendre dans leur école ou leur établissement pour assurer la continuité pédagogique et mettre en place un service d’enseignement à distance.
Ce dispositif, associé à celui de garde des enfants des personnels de santé, constitue une rupture d’égalité inacceptable, puisque laissé à l’appréciation des familles.
Il n’entre en aucune façon dans les obligations de service des enseignants.
De la même manière, leur organisation ne saurait relever des missions des directrices et directeurs d’école qui ne sont pas personnels d’encadrement.
Par ailleurs, les consignes du recteur concernant l’accueil des enfants des personnels de santé, leur encadrement et la mise en œuvre la continuité pédagogique « sur la base des prescriptions pédagogiques des enseignants de ces enfants », apparaissent tout bonnement inapplicables.
Le SNUDI FO 35 rappelle également que le télétravail (à domicile) dans la fonction publique est réglementé (décret n°2016-151 du 11/02/16, arrêté du 3 avril 2018) et repose notamment sur le volontariat de l’agent et la fourniture de matériel. Il rappelle également que toute modification majeure de l’organisation du travail que suppose la mise en place de la continuité pédagogique doit faire l’objet d’une consultation préalable du CHSCT.
Deux CHSCT extraordinaires vont se tenir :
•CHSCT académique mardi 17 mars au rectorat •CHSCT départemental vendredi 20 mars à la DSDEN
Le SNUDI FO 35 appelle donc dans l’immédiat les personnels à ne mettre en place aucune mesure d’enseignement à distance sous quelque forme que ce soit.
Pour le SNUDI FO 35, cette déréglementation mise en œuvre à la faveur de la crise sanitaire risque, la crise du coronavirus passée, d’être maintenue et appliquée dans une multitude de situations. N’est-ce pas une mission, et donc du temps de travail supplémentaires, que le ministère tente d’imposer aux personnels ?
Le SNUDI FO 35 n’accepte pas les déclarations du ministre : « En cas de situation exceptionnelle, les textes réglementaires passent au 2nd plan ! »
Le SNUDI FO 35 condamnera toute tentative d’utiliser la crise sanitaire pour accélérer la déréglementation,remettre en cause les statuts et les libertés fondamentales. La priorité doit être de garantir la santé, la sécurité et les droits des personnels.
Inclusion : NON à l’inclusion systématique, NON à la destruction de l’ASH !
Réunions d’information syndicale
mardi 10 mars 2020 à partir de 16 heures
à l’école Les Mézières à BETTON
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des 108h. Il suffit pour cela d’informer l’IEN de votre participation à la RIS au moins 48 heures à l’avance.
STAGE de formation syndicale
Inscrivez-vous dès maintenant en nous envoyant un mail. Nous vous enverrons alors une convocation que vous joindrez à votre demande d’autorisation d’absence (à envoyer à l’IEN avant le 5 mai).
Alors que les collègues subissent chaque jour dans les écoles les conséquences désastreuses de la politique d’inclusion systématique instituée par la loi de refondation de 2014, alors que l’ASH voit au fil des années ses moyens se réduire à peau de chagrin, l’administration réquisitionne les enseignants spécialisés pour dispenser le bonne parole institutionnelle dans des formations programmées au printemps. Faites remonter au syndicat les dates, horaires et lieux des formations en présentiel.
Carte scolaire : CTSD le 2 avril 2020
Le CTSD qui se tiendra le jeudi 2 avril 2020 étudiera le projet de carte scolaire du DASEN pour la rentrée 2020, dans un contexte de baisse démographique, de suppressions de postes, de limitation des effectifs à 24 en cycle 2 et de dédoublement des GS en éducation prioritaire.
Continuez d'adresser vos prévisions d'effectifs au SNUDI FO 35, à l'aide de la fiche jointe.
Mouvement inter départemental : un taux de satisfaction toujours en baisse
Cette année, sur les 16 238 demandes de changements de département pour la rentrée 2020 , seules 3 790 ont obtenu satisfaction, soit un taux de 23,34 %. Si on revient plus de 10 ans en arrière, le taux de satisfaction des permutations était de 42,74 % (soit presque deux fois plus). Ces résultats, qui se dégradent d’année en année, sont le fruit des politiques d’austérité des gouvernements successifs.
De plus, les collègues qui n’ont pas obtenu leur mutation ne peuvent pas avoir d’explications sur la raison du refus de mutation. Les CAPD mutations ne se réunissant plus (de par la loi de Transformation de la Fonction Publique), les organisations syndicales n’ont pas pu jouer leur rôle de vérification et contestation des barèmes. C’est la porte ouverte à l’arbitraire.
Le ministère a néanmoins prévu une phase de recours. Nous invitons tous les collègues qui n’ont pas obtenu satisfaction lors de la phase de mouvement inter départemental à se rapprocher du SNUDI FO de leur département d’origine afin former un recours.
Rassemblement contre les évaluation nationales mercredi 11 mars
Parce qu’elles sont un outil de pilotage de l’enseignement par les évaluations et de mise en concurrence des écoles, qu’elles nient la liberté pédagogique et placent les PE en position de simples exécutants, qu’elles représentent une énorme perte de temps, qu’elles génèrent de l’angoisse chez les élèves et les enseignants, les évaluations nationales sont toujours massivement rejetées par les PE.
L’intersyndicale SNUDI-FO 35, de la CGT Educ’Action35, de SUD éducation 35 et du SNUipp 35 appelle :
- les conseils de maîtres des écoles à rédiger des motions présentant leur désaccord avec ces évaluations nationales ;
- les collègues qui ont fait passer les évaluations nationales ou qui ont saisi les résultats à rédiger des fiches SST (voir le lien ci-dessous) ;
- les équipes à s’adresser aux fédérations de parents d'élèves (voir modèle de courrier en lien ci-dessous) ;
- les PE à venir déposer les livrets d’évaluation CP et de CE1 de septembre et de janvier (voire même de l’année 2018-2019) pour construire un « mur de livrets » lors du :
rassemblement devant la DSDEN mercredi 11 mars à 14h30
- les parents d'élèves à se joindre au rassemblement.
Réforme des retraites : ne laissons pas passer le 49-3 ! Exigeons le retrait du projet de loi !
C’est un conseil des ministres prétendument destiné aux mesures contre le coronavirus qui a finalement décidé de l'application du 49-3, pour imposer une réforme rejetée par la majorité des Français et des salariés. Cette nouvelle provocation est surtout l’aveu de faiblesse d’un gouvernement isolé et aux abois.
Personne ne peut accepter la méthode, de même que personne ne peut accepter cette réforme des retraites, la baisse des pensions et le recul de l’âge de départ.
Les organisations syndicales ont dénoncé ce passage en force et quelques heures après l'annonce du 49.3 des milliers de salariés se sont rassemblés dans des manifestations spontanées dans tout le pays. A Rennes, FO a réagi en se joignant au rassemblement spontané qui a mobilisé 300 personnes hier après-midi.
L’intersyndicale FO-CGT-SUD-FSU appelle plus que jamais à se mobiliser pour bloquer la réforme :
Manifestations
lundi 2 mars à 18H, place de la République, Rennes
mardi 3 mars à 11h, MEDEF, 2b Allée du Bâtiment,Rennes (départ à 11h30 vers la préfecture)
vendredi 6 mars à 15H30, place de la mairie, Rennes
D’autres initiatives seront programmées dans les jours à venir : tenez-vous au courant de celles-ci en consultant régulièrement le blog du SNUDI-FO 35.
Les enseignants ne doivent pas se laisser berner par la promesse d’une hypothétique revalorisation promise pour compenser la baisse drastiques des pensions : c’est maintenant qu’il faut bloquer le gouvernement dans son entreprise de sabotage des droits acquis par nos anciens !
Ecole inclusive : 2 RIS et 1 stage pour s’informer et se mobiliser
La montée en puissance de la politique d'inclusion systématique, imposée par les lois successives (loi du 11 février 2005, loi de refondation de l'école de 2013, loi pour l'école de la confiance de 2019) a grandement contribué à la dégradation des conditions de travail des personnels. Après avoir longtemps été dans le déni, les autorités de l'Education Nationales ont commencé à reconnaître les difficultés rencontrées sur le terrain. Malheureusement, cela ne les conduit pas à remettre en cause, malgré l'épreuve des faits, l'idée qu'une "éducation inclusive est une forme de scolarisation plus efficiente que le recours à de la différenciation par structure". Cette approche idéologique, qui séduit tant les gouvernements successifs essentiellement par les économies qu'elle permet de réaliser, le SNUDI FO l'a toujours combattue. Il en a constamment dénoncé les conséquences désastreuses pour les personnels et pour les élèves. Il a toujours prôné des approches multiples permettant de répondre au mieux aux besoins de tous les élèves, afin de leur permettre d'être véritablement scolarisés.
"L'école inclusive est contradictoire avec l'existence de l'ASH". Ainsi parlait M. Devriès lors de la réunion de présentation des PIAL aux représentants des personnels en juillet 2019. Les enseignants spécialisés mobilisés pour animer les modules de formation "scolarisation inclusive" ont pris brutalement conscience de la menace qui pèse sur leurs métiers.
Aux modules de formation imposés par l’administration, qui suscitent le mécontentement des personnels de l’ASH réquisitionnés pour former leurs collègues et qui ne répondent, ni sur le fond, ni sur la forme, aux attentes des enseignants en classe ordinaire, le SNUDI oppose ses propres temps de formation :
- pour véritablement armer les collègues face aux cas d’inclusions problématiques
- pour construire la mobilisation qui obligera l’administration à revenir sur sa politique actuelle de destruction de l’ASH par l’inclusion systématique.
Réunions d’information syndicale
mercredi 4 mars 2020 à partir de 14 heures
à l’UD FO, 35 rue d’Echange, Rennes
mardi 10 mars 2020 à partir de 16 heures
à l’école Les Mézières à BETTON
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des 108h. Il suffit pour cela d’informer l’IEN de votre participation à la RIS au moins 48 heures à l’avance.
STAGE de formation syndicale
Inscrivez-vous dès maintenant en nous envoyant un mail. Nous vous enverrons alors une convocation que vous joindrez à votre demande d’autorisation d’absence (à envoyer à l’IEN avant le 5 mai).
COVID-19 : les personnels ne sont pas des marionnettes !
Directives incomplètes (voir les courriers envoyés par la FNEC-FP FO au ministre et le SNUDI 35 au DASEN), ordres et contrordres qui se succèdent (un jour on confine les personnels et les élèves revenant des zones à risque, 3 jours après on ne confine plus personne), injonction faite aux équipes d’assurer la « continuité pédagogique » (comme si, dans le cadre d’une épidémie, les personnels disposaient d’une ressource infinie de temps libre qu’ils pourraient consacrer au suivi des élèves confinés chez eux)…, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’administration gère de manière fébrile, et anxiogène pour les personnels, en particulier pour les directeurs, la situation engendrée par le COVID-19.
En cas de difficulté ou de pression pour mettre en œuvre telle ou telle mesure « évolutive », contactez le SNUDI.
A l'ordre du jour, la liste d'aptitude à la direction d'école, l'avancement accéléré (6ème au 7ème et 8ème au 9ème), mais aussi, en questions diverses, la formation "école inclusive", la réglementation relative à l'accompagnement des élèves en situation de handicap à la piscine, les enquêtes de grève, la circulaire mouvement, les ruptures conventionnelles…
Lors du groupe de travail du 13 février 2020, les prévisions d'effectifs des écoles ont pu être étudiées, parfois corrigées.
Le CTSD qui se tiendra le jeudi 2 avril 2020 étudiera le projet de carte scolaire du DASEN pour la rentrée 2020, projet qui se fait dans un contexte de baisse démographique, de suppressions de postes et d'annonces ministérielles, dont on ne sait pas précisément comment elles seront financées (limitation des effectifs à 24 en cycle 2, dédoublement des GS en éducation prioritaire).
Concernant la grande section de maternelle, le DASEN est prudent et annonce une mise en œuvre sur 3 ans (manque de places dans certaines écoles, nécessité de ne pas surcharger les autres classes). Il n'y aura pas de dotation spécifique et la mise en œuvre de la mesure s'appuiera en partie sur la baisse démographique.
Par ailleurs, le classement des écoles rurales est modifié, avec 10 écoles entrant dans la catégorie. La modification des règles concernant les écoles primaires (jusqu'à 3 classes maternelles au lieu de 2) permet d'intégrer plus de 50 écoles dans la catégorie. La prise en compte globale des effectifs étant plus favorable que la prise en compte séparée, maternelle-élémentaire, c'est une très bonne nouvelle.
Continuez d'adresser vos prévisions d'effectifs au SNUDI FO 35, à l'aide de la fiche jointe.
L’enquête concernant les grèves des mois de janvier et février débutera prochainement (début mars). Surveillez votre boîte professionnelle et contactez le syndicat en cas de difficulté (mail non reçu…).
Retraites : revalorisation bidon VS retrait du projet de réforme
Le 7 février, le gouvernement a présenté les différentes « pistes » de revalorisation censées compenser la baisse drastique des pensions des enseignants du fait de la réforme des retraites (plusieurs centaines d’euros par mois, jusqu’à moins 40 %) .
500 millions d’euros seraient dévolus au versement d’une indemnité (différente entre les professeurs des écoles, les certifiés et les agrégés). 4 scenarii sont envisagés :
- scenario 1 : prime allant de 156 € nets mensuels au 2e échelon à 64 € au 5ème échelon (14 % des enseignants) ;
- scenario 2 : prime de 128 € nets mensuels au 2e échelon à 50 € au 6ème échelon ;
- scenario 3 : prime de 114 € nets mensuels au 2e échelon à 14 € au 8ème échelon ;
- scenario 4 : prime de 93 € nets mensuels au 2e échelon à 14 € au 11ème échelon.
500 autres millions serviraient à rémunérer la formation des personnels sur le temps de vacances et des heures supplémentaires à effectuer pour remplacer les professeurs absents dans le 2nd degré !
Le SNUDI FO rejette ce système indemnitaire inégalitaire :
- c’est le point d’indice qui doit être augmenté de 18 % pour compenser la perte du pouvoir d’achat de tous ;
- c’est le projet de la réforme des retraites qui doit être retiré.
Agenda :
- mercredi 12 février, 14h : AG éducation, Rennes
- jeudi 13 février, 18h30 : manifestation nocturne, Rennes (esplanade Charles de Gaulle)
Inclusion : NON à l’inclusion systématique, NON à la destruction de l’ASH !
Réunions d’information syndicale
mercredi 4 mars 2020 à partir de 14 heures
à l’UD FO, 35 rue d’Echange, Rennes
mardi 10 mars 2020 à partir de 16 heures
à l’école Les Mézières à BETTON
Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des 108h. Il suffit pour cela d’informer l’IEN de votre participation à la RIS au moins 48 heures à l’avance.
STAGE de formation syndicale
Inscrivez-vous dès maintenant en nous envoyant un mail. Nous vous enverrons alors une convocation que vous joindrez à votre demande d’autorisation d’absence (à envoyer à l’IEN avant le 5 mai).
Evaluations CP : faisons savoir qu’on ne les accepte toujours pas !
Parce qu’elles sont un outil de pilotage de l’enseignement par les évaluations et de mise en concurrence des écoles, qu’elles nient la liberté pédagogique et placent les PE en position de simples exécutants, qu’elles représentent une énorme perte de temps, qu’elles génèrent de l’angoisse chez les élèves et les enseignants, les évaluations nationales sont toujours massivement rejetées par les PE.
Les collègues réunis mercredi 5 février en réunion d’information intersyndicale à l’initiative du SNUDI-FO 35, de la CGT Educ’Action35, de SUD éducation 35 et du SNUipp 35 ont réaffirmé leur opposition à ces évaluations et leur volonté de le faire savoir. Avec l’intersyndicale, ils appellent :
- les conseils de maitres des écoles à rédiger des motions présentant leur désaccord avec ces évaluations nationales ;
- les collègues qui ont fait passer les évaluations nationales ou qui ont saisi les résultats à rédiger des fiches SST (voir le lien ci-dessous) ;
- les équipes à s’adresser aux fédérations de parents d'élèves (modèle de courrier en cours de rédaction) ;
- les PE à conserver (dans la mesure du possible) les livrets d’évaluation CP et de CE1 de septembre et de janvier (voire même de l’année 2018-2019) pour construire un « mur de livrets » lors du :
rassemblement devant la DSDEN mercredi 11 mars à 14h30
- les parents d'élèves à se joindre au rassemblement.