Informations syndicales

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Réunions d'information syndicales

Situation sanitaire, formations en constellation, conditions de travail, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…

Réunion d'information syndicale
mercredi 25 novembre 2020 à 14h30 en visio

Inscrivez-vous par email: snudifo35@wanadoo.fr

Nous pouvons également tenir une RIS en fonction des besoins de chaque école, en respectant les mesures sanitaires ou en visio. N'hésitez pas à en discuter avec vos collègues et à nous contacter.

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).

Vous trouverez la marche à suivre auprès de votre l'IEN pour participer ici : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Audience auprès du DASEN

Le SNUDI-FO a été reçu lundi 16 novembre par le DASEN pour aborder les points suivants :

    •    Moyens d’enseignement 1er degré, recrutement de contractuels,
    •    Gestion de la crise sanitaire,
    •    Formation continue, constellations,
    •    Situations d’inclusions problématiques,
    •    Problèmes de communication en circonscriptions
    •    Rendez-vous de carrière, accès à la hors classe,
    •    Protection des personnels

Lire le compte-rendu de l'audience

Personnels vulnérables: un nouveau décret menace les autorisations d'absence dont ils doivent bénéficier

Les personnels vulnérables doivent actuellement tous bénéficier d'autorisations spéciales d'absence leur permettant de ne pas être exposés à une contamination dans le cadre de leur travail. Un nouveau décret, immédiatement suivi d'une circulaire qui en décline les dispositions dans la fonction publique, a été publié le 10 novembre et remet en cause la possibilité pour ces personnels de bénéficier d'ASA de façon systématique.

Le SNUDI FO 35 appelle tous les collègues concernés à le contacter pour défendre leur dossier, il appelle tous les adhérents à diffuser le communiqué ci-dessous auprès de leurs collègues.

Le SNUDI FO 35 ne laissera pas le gouvernement remettre en cause le droit aux ASA, mettant ainsi en danger la santé et la vie des personnes vulnérables.

Lire le communiqué du SNUDI-FO 35

Report du projet d'école

Le SNUDI FO 35 a écrit au recteur pour lui demander d'ajourner le travail sur les projets d'école, dont la présentation était prévue au second conseil d'école de l'année scolaire, à la fin du 2ème trimestre.

Le directeur de cabinet du Recteur nous a répondu : "Les courriers concernant les projets d'école et d'établissement avaient été rédigés avant la mi-octobre et ne se plaçaient pas dans le contexte du reconfinement partiel entré en vigueur le 30 octobre 2020. C'est pourquoi M. le Recteur vient d'autoriser le report de ce travail du 2ème au 3ème conseil d'école de l'année scolaire 2020-2021."

Alerte personnels vulnérables

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Un nouveau décret menace les droits des personnels vulnérables
Force Ouvrière continue d'exiger l'octroi systématique
d'autorisations spéciales d'absence

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 fixe les nouvelles modalités d'autorisation d'activité partielle pour les personnes vulnérables.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657
https://www.fonction-publique.gouv.fr/circulaire-10-novembre-2020-relative-a-lidentification-et-aux-modalites-de-prise-charge-des-agents

Si les critères de vulnérabilités restent globalement ceux du décret du 5 mai, c'est-à-dire ceux actuellement en vigueur, l'octroi d'autorisations spéciales d'absence sera conditionné au fait que l'agent ne pourra ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier de mesures de protection renforcées dont la liste est établie par le décret. En l'occurrence, pour les personnels de l'Education Nationale : "Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l'occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d'un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s'il est mouillé ou humide", c'est-à-dire les mesures contenues dans le protocole sanitaire Blanquer.

Les autorités de l'Education Nationale n'ont pas annoncé pour l'instant de restrictions dans l'attribution des ASA aux personnels vulnérables. Si ce devait être le cas, Force Ouvrière ne l'accepterait pas !
Les syndicats Force Ouvrière exigent l'octroi systématique d'ASA aux personnels répondant aux critères de vulnérabilité du décret du 10 novembre, ainsi qu'aux personnels ayant un proche vulnérable, selon les mêmes critères.
Les syndicats Force Ouvrière invitent tous les personnels concernés à les contacter en cas de remise en cause des ASA dont ils bénéficient actuellement; ils invitent leurs adhérents à informer tous les personnels de ces dispositions et à prendre contact avec eux pour toute information complémentaire.

Si les droits des personnels devaient être remis en cause, Force Ouvrière interviendrait à tous les niveaux pour les faire respecter. Elle apportera son soutien indéfectible à tous les collègues, usera de tous les moyens d'action à sa disposition : recours devant la médecine du travail, prévu par le décret, exercice du droit de retrait, grève, mobilisation collective dans les écoles et établissements... A l'heure où les autorités administratives et sanitaires semblent chercher à minimiser l'importance des contaminations, notamment en milieu scolaire, Force Ouvrière réaffirme : 

La sécurité, la santé, la vie des personnels sont une priorité absolue.
Personne ne doit perdre sa vie à la gagner !

Informations syndicales

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Réunions d'information syndicales

Situation sanitaire, formations en constellation, conditions de travail, salaires, retraites, direction, difficultés liées à l'inclusion…

Réunion d'information syndicale
mercredi 25 novembre 2020 à 14h30 en visio
Inscrivez-vous par email : snudifo35@wanadoo.fr

Nous pouvons également nous déplacer pour tenir une RIS d'école, en respectant les mesures sanitaires ou en vision. N'hésitez pas à nous contacter.

Chaque collègue peut participer à 9 heures d'information syndicale par année scolaire. Ces heures peuvent être déduites des heures annualisées (m@gistère, animations pédagogiques y compris celles décrétées "obligatoires" par l'IEN, concertation…) ou des heures de classe (3 heures maximum).
Vous trouverez la marche à suivre auprès de votre l'IEN pour participer ici : http://www.snudifo35.fr/2017/01/ris-information-syndicale.html

Postes, sécurité sanitaire, protection des personnels, revalorisation… assez de mépris, satisfaction des revendications !

Les personnels de l’Education Nationale, enseignants et non enseignants, titulaires, contractuels, ont répondu nombreux à l’appel à la grève de l’intersyndicale départementale FO, CGT, SUD, FSU, CNT ce mardi 10 novembre 2020. Ils étaient près 200 devant la DSDEN pour exiger :
  •  le recrutement massif de personnels sur liste complémentaire pour permettre de dédoubler les classes, de remplacer tous les collègues absents,
  •  une véritable protection sanitaire
  •  une véritable protection de l’institution face aux agressions, menaces, pressions, d’où qu’elles viennent
  •  une véritable revalorisation permettant les pertes de pouvoir d’achat depuis 2000.

Les personnels de l’action sociale, également en grève, qui subissent les mêmes conditions de travail dégradées, le même manque de reconnaissance, le même mépris institutionnel, étaient également présents.

Nous avons affirmé notre refus de l’escroquerie que constitue le Grenelle de l’Education, avec lequel le ministre cherche à nous faire avaler de nouvelles remises en cause de notre statut contre de maigres primes. Nous avons dénoncé la politique de recrutement sous contrat d’étudiants en M2, en lieu et place de fonctionnaires stagiaires recrutés sur liste complémentaire, nous avons eu une pensée pour notre collègue assassiné et rendu une nouvelle fois hommage à sa mémoire et au combat quotidien des personnels de l’Education Nationale pour les valeurs de la République.

Vendredi 13 novembre se tiendra le CTSD « bilan de rentrée ». Force Ouvrière y siègera et rappellera dans cette instance au DASEN que derrière les chiffres qu’il nous présentera, derrière les taux d’encadrement moyens, il y a une réalité de conditions de travail dégradées, de collègues qui deux semaines après la reprise n’en peuvent plus.

Cette réalité, nous en avons une image de plus en plus nette à travers les remontées des écoles : problèmes de remplacement, problèmes liés à la situation sanitaire, situations d’inclusion difficiles, pressions hiérarchiques diverses, mise en place imposée des nouvelles modalités de formation en « constellations »…

L’intersyndicale, en conclusion du rassemblement, a appelé de nouveau les personnels à se réunir dans leurs écoles, leurs établissements, à établir les cahiers de revendications et à les transmettre aux organisations syndicales.

Lors du CTSD du 13 novembre, opposons notre bilan, celui de nos véritables conditions de travail, et nos revendications, aux statistiques de l’administration. Le SNUDI FO 35 invite tous les collègues à faire remonter toutes les situations problématiques, notamment à travers les fiches SST, et à nous signaler toutes les situations de non-remplacement.

La FNEC FP FO a déposé nationalement un préavis de grève couvrant l'ensemble des personnels de l'Education Nationale jusqu'aux vacances. Le SNUDI FO 35 appelle tous les enseignants du premier degré à envoyer les déclarations préalables de grève pour la période. Il va reprendre contact avec les autres organisations syndicales départementales pour discuter des suites de la mobilisation.

Protocole sanitaire, conditions de reprise: signalez tous les incidents

Le protocole sanitaire mis en place par le ministère est à la fois non protecteur et intenable, mais il engage la responsabilité des équipes qui doivent l'appliquer. Tous les incidents, les dispositions qui ne sont pas appliquées, les situations qui vous semblent présenter un risque pour votre santé ou votre sécurité doivent être signalées. Informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre santé et sécurité au travail dématérialisé, qui permet de signaler le danger au supérieur hiérarchique et de lui transférer la responsabilité en cas d'incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions avoir connaissance de la situation sur le terrain, assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.

Nous avons proposé aux autres organisations syndicales de se joindre à nous pour demander à ce qu'un CHSCT départemental se tienne en urgence pour aborder la situation sanitaire.

Lien vers le registre santé et sécurité au travail dématérialisé dans l'application ARENA : https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils dans le bandeau de gauche, puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

Projet d'école

Alors que les équipes enseignantes devaient faire face à une nouvelle rentrée dans des conditions très difficiles, avec une succession d'injonctions et de revirements ministériels concernant l'hommage à Samuel Paty, la mise en œuvre en urgence d'un énième protocole sanitaire impliquant une lourde charge de travail supplémentaire, arrivait dans les écoles un courrier du Recteur demandant à ce que les équipes se réunissent rapidement pour élaborer le projet d'école. Partout, les collègues se disent déjà épuisés au bout de quelques jours d'école et sont contraints de réorganiser une fois de plus leur fonctionnement pour s'adapter au nouvelles consignes sanitaires. Cette injonction supplémentaire est inacceptable dans le contexte actuel. Le SNUDI-FO 35 s'est adressé au Recteur pour demander à ce que le travail demandé aux équipes sur le projet d'école soit ajourné. Nous invitons donc les collègues à différer ce travail.

Nous rappelons qu'il est essentiel de faire remonter toutes les incidents affectant les conditions de travail, ou occasionnant un risque pour la sécurité ou la santé par le biais du registre sécurité et santé au travail, avec copie au syndicat.

Lire le courrier du SNUDI FO 35 au recteur

Recrutement contractuels

Depuis la rentrée, des contractuels ont été recrutés pour faire face aux besoins de remplacement dans le premier degré. Il y a plusieurs semaines, une intersyndicale départementale s'est adressée au DASEN à ce sujet, pour demander un état des lieux précis de la situation et exiger la création de postes à hauteur des besoins, le recrutement sur la liste complémentaire, et le respect des droits des personnels contractuels. Le DASEN n'ayant toujours pas répondu à cette demande, le SNUDI-FO 35 va s'adresser à nouveau à lui. N'hésitez pas à nous faire remonter les situations de remplacement assurées par des contractuels dont vous avez connaissance pour nous permettre d'avoir un tableau plus précis de la situation.

Lire le courrier intersyndical

Continuité pédagogique : rappel de la réglementation

Le ministre a annoncé vendredi 6 novembre la mise en œuvre de l'enseignement "hybride" pour les lycées, autorisant à ce que la moitié des enseignements se déroulent en distanciel, et leur demandant d'établir un plan de continuité pédagogique. Dans le même temps, des collègues du premier degré nous ont informés de pressions qu'ils subissent pour préparer un retour à l'enseignement à distance.

Il est donc important de rappeler la réglementation en terme de télétravail dans la fonction publique : Lorsque les élèves sont accueillis, les personnels enseignants et les AESH ne sont pas éligibles au télétravail, ce qui a d'ailleurs contraint les personnels qui n'étaient plus considérés comme vulnérables à travailler obligatoirement en présentiel pendant toute la première période (et c'est encore le cas pour des proches de personnes vulnérables).

En cas de fermeture des écoles ou de classes, le télétravail peut être rendu possible par la législation mais repose sur le volontariat de l'agent et la fourniture par l'employeur du matériel nécessaire. D'autre part, l'enseignement à distance ne figure ni dans nos missions, ni dans nos obligations de service. Il ne peut donc en aucun cas être imposé. Quant à l'utilisation d'outils numériques, qu'il s'agisse de la communication avec les parents d'élèves par emails ou l'utilisation d'espaces de travail numériques, elle relève de la liberté pédagogique de chaque enseignant et ne peut pas non plus être imposée.

Nous soutiendrons tous les collègues qui subiraient ce type de pressions et refuseraient de s'engager dans ces démarches.

De l'aveu même du ministère, la continuité pédagogique mise en place lors du premier confinement a contribué à renforcer les inégalités scolaires. Imposée aux enseignants en dehors de tout cadre réglementaire, sans fourniture de matériel et sans qu'aucune mesure de prévention ne soit mise en place pour garantir leur santé face à ces nouvelles modalités de travail, elle a contribué à faire exploser le temps de travail et permis au ministère de poser les bases de la généralisation de l'enseignement à distance. Une proposition de loi a d'ailleurs été déposée pour le rendre obligatoire dans les écoles, les collèges et les lycées : nous demandera-t-on bientôt d'assurer une continuité pédagogique en cas d'absence, de non-remplacement, d'absence d'élèves, ou pour individualiser les apprentissages? Certains parents n'hésitent déjà plus à demander aux enseignants de fournir le travail à distance en cas d'absence de leur enfant… y compris en maternelle. Loin de nous rassurer, le document de présentation sur l'enseignement hybride publié sur eduscol présente les avantages de l'enseignement hybride: "s'affranchir des contraintes de temps et de lieux", "diversification des supports qui permet de prendre en compte tous les types d'élèves et d'individualiser les contenus et les activités".

Le SNUDI-FO 35 revendique :
- le respect de la réglementation en matière de télétravail, qui ne peut être imposé
- le maintien intégral de nos missions, de nos statuts, le respect de nos obligations réglementaires de service

Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

Autorisation d'absence pour pour test Covid et pour les personnels vulnérables

Nous rappelons que les personnels vulnérables répondant aux critères de vulnérabilité définis en mai doivent bénéficier d'une autorisation spéciale d'absence (en produisant un certificat d'isolement établit par leur médecin).

De la même façon, les personnels identifiés comme cas contact à risque ou présentant des symptômes évocateurs du Covid et devant réaliser un test de dépistage doivent bénéficier d'une autorisation d'absence en attendant le résultat du test. Si le test s'avère positif, les collègues sont alors placés automatiquement en congé maladie ordinaire et subissent alors un jour de carence. Le SNUDI-FO 35 continue de demander sa suppression.

Informations syndicales

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Alerte sociale : assez de mépris, satisfaction des revendications !

Mépris du ministre, manque de moyens, absence de réelle protection des personnels face à l'épidémie de COVID-19, refus du ministère de discuter d'une véritable revalorisation générale des traitements indiciaires, sans contrepartie (voir l'article sur le Grenelle de l'éducation)… au mépris du ministre, à la dégradation continue des conditions de travail, opposons les revendications, l'action commune pour les faire aboutir !

Le SNUDI FO 35  appelle les personnels à se saisir des appels intersyndicaux, à se réunir dès le lundi 2 novembre, pour faire valoir toutes leurs revendications, à participer aux réunions d'informations syndicales qu'il organise (prochaine réunion en visio, le 25 novembre 2020).

Dans les écoles, de nombreux collègues ont d'ores et déjà envoyé des déclarations préalables de grève et sont prêts à se mobiliser. La FNEC -FP FO a déposé un préavis national de grève jusqu'aux vacances, dans un premier temps, préavis couvrant l'ensemble des personnels de l'Education Nationale (y compris les AESH). Un préavis national couvre les personnels territoriaux, appelés à la mobilisation jeudi 5 novembre.

Dans le département, une intersyndicale de l'ensemble des organisations de l'Education Nationale va se réunir prochainement, à l'invitation du SNUDI FO 35 et du SNFOLC 35. L'heure est à la mobilisation pour la satisfaction des revendications !

Lire le communiqué de la FNEC FP FO
Lire l'adresse intersyndicale aux parlementaires
Lire le communiqué intersyndical "alerte sociale"
Lire le communiqué unitaire Education Nationale

Conditions de reprise: Faites-nous remonter la situation dans votre école

Pour pouvoir alerter et obtenir des réponses de l’administration, nous avons besoin de connaître précisément la situation dans les écoles : informez-nous de tous les incidents ou risques liés aux conditions de travail et remplissez le registre SST dématérialisé (dans Toutatice > ARENA – Portail des applications métiers > Intranet, référentiels et outils > Autres outils > Registre Santé et Sécurité au travail).

Les fiches SST permettent de signaler la situation dangereuse au supérieur hiérarchique qui a obligation d’apporter une réponse. La responsabilité est alors transférée à l’IEN en cas d’incident futur.

Envoyez-nous une copie de votre fiche afin que nous puissions assurer un suivi et interpeller directement l’administration si une réponse n’était pas apportée.

Lien vers le registre santé et sécurité au travail dématérialisé dans l'application ARENA: https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
Choisir la rubrique "Intranet, référentiels et outils dans le bandeau de gauche, puis "Registre santé et sécurité au travail (RSST)" dans la partie droite. Cliquer ensuite sur "ajouter un nouveau signalement".

Autorisations spéciales d'absence pour les personnels vulnérables

Le 15 octobre, le Conseil d'Etat a suspendu le décret du 29 août restreignant la liste des pathologies ouvrant droit au statut de personne vulnérable. C'est donc à nouveau le décret du 5 mai 2020 qui s'applique pour déterminer les critères de vulnérabilité.

Tous les personnels répondant aux critères suivants doivent bénéficier d'une autorisation spéciale d'absence, sur présentation d'un certificat d'isolement récent établi par le médecin. (Il ne doit pas faire état du détail des pathologies pour respecter le secret médical mais mentionner que vous devez bénéficier d'une mesure d'isolement).

1° - Etre âgé de 65 ans et plus ;
2° - Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
3° - Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
4° - Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
5° - Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
6° - Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
7° - Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
8° - Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
9° - Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
10° - Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
11° - Etre au troisième trimestre de la grossesse.

Le lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041849680/

Modèle de courrier à envoyer à l'IEN :

Madame l'inspectrice / Monsieur l'inspecteur
Le 15 octobre dernier, le Conseil d'Etat a suspendu le décret 2020-1098 du 29 août 2020 réduisant les critères de vulnérabilité des personnels à risques, et ainsi décidé du retour en vigueur du décret du 5 mai.
Par conséquent, je vous demande de bien vouloir me placer en ASA afin d'assurer ma protection.
Je vous joins à nouveau un certificat médical qui motive cette demande.
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, Madame l'Inspectrice / Monsieur l'inspecteur…

Le SNUDI-FO s'est adressé au DASEN pendant les vacances pour s'assurer que toutes les demandes d'ASA de personnels vulnérables soient accordées. L'administration aurait d'ailleurs dû s'assurer par elle-même que tous les personnels concernés bénéficient de ces autorisations et ne reprennent pas leur poste le 2 novembre.

Cas des personnels vivant avec un proche vulnérable :

Nous continuons de demander à ce que les ASA soient élargies aux personnes qui vivent avec un proche vulnérable et nous nous sommes adressés au DASEN en ce sens dès la semaine dernière. Nous appelons donc les collègues concernés à solliciter une ASA auprès de leur IEN et à nous contacter.

A défaut, il est possible de demander la fourniture de masques chirurgicaux ou un aménagement du poste de travail.

Extrait des informations mises à jour suite aux annonces gouvernementales de la semaine dernière (https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14380)

Dans la fonction publique d'État

Si vous vivez avec une personne considérée comme vulnérable, et si le télétravail est impossible, votre employeur doit vous assurer une protection complémentaire, notamment :
     •    mise à disposition d'un masque chirurgical à porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels ;
     •    aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (exemple : écran de protection de façon complémentaire au port du masque).

(A noter, les personnels enseignants sont considérés comme non éligibles au télétravail si les élèves continuent d'être accueillis.)

Hommage à Samuel Paty : le mépris

Quatre jours avant la rentrée, le ministre Blanquer décide unilatéralement, et sans se soucier le moins du monde des difficultés organisationnelles que cela suppose, de programmer 2 heures de concertation au retour des vacances, faisant ainsi montre du plus parfait mépris envers les directeurs mis en position de devoir gérer au débotté les problèmes posés par la non prise en charge des élèves avant 10 heures, un jour de reprise et dans le cadre d'un énième protocole sanitaire.

Puis, deux jours plus tard, alors que les équipes essayaient de trouver des solutions permettant de répondre aux exigences du ministre, après avoir fait travailler notamment les directrices et les directeurs pendant les vacances, les obligeant à contacter toutes les familles pour les informer de l'organisation particulière de cette rentrée, après avoir mis tout le monde sous pression, il décide de tout changer, le vendredi soir à 17h19, de déprogrammer le temps de concertation initialement prévu, faisant une fois encore preuve du plus total mépris envers les personnels de l'Education Nationale.

"C’est pourquoi, le lundi 2 novembre, (…) tous les élèves reprendront les cours comme à l’habitude. Une minute de silence sera observée lundi à 11h, après la lecture de la lettre de Jean Jaurès aux instituteurs, (…)

Ce temps pourra être précédé, d’un temps pédagogique, en classe, adapté bien sûr à l’âge des élèves, autour des valeurs de la République et de son École. (…). Ce temps pédagogique pourra, le cas échéant à l’appréciation du professeur, se tenir tout au long du mois de novembre afin de laisser aux professeurs qui le souhaitent le temps nécessaire pour préparer cette séquence. Aucune classe ni aucun établissement ne peut s’exonérer de cette heure de travail et d’échange dont chaque élève de France doit bénéficier".

Si le ministre Blanquer semble prendre en compte certaines des demandes des syndicats, en donnant l'impression de laisser à l'appréciation des enseignants la mise en œuvre d'un temps pédagogique autour des valeurs de la République, il ne peut en réalité se départir de l'autoritarisme qui le caractérise en imposant l'heure et la lecture d'un document (dans une version d'ailleurs "aménagée") qui n'était pas nécessairement adapté à tous les publics d'élèves. Il persiste ainsi dans l'erreur qui consiste à faire croire que la défense des valeurs de la République ne peut passer que par des temps solennels, institutionnels, imposés, alors qu'elle est au cœur de l'action quotidienne des personnels de l’Éducation Nationale. Pour ces derniers, révoltés, indignés par l'assassinat de Samuel Paty, lui rendre hommage n'était pas une opération de communication. Il s'agissait de pouvoir exprimer leur infinie tristesse, leur profond attachement à leur métier, à l'Ecole et à ses valeurs. C'est ce que le ministre a piétiné.

Défendre les valeurs de la République, c'est défendre les services publics et leurs agents, leur manifester en toutes circonstances soutien, reconnaissance et considération, leur donner les moyens d'accomplir leurs missions, au service des citoyens, c'est répondre à leurs revendications. Tout le contraire de l'action constante du ministre depuis sa nomination.

Nouveau protocole sanitaire: grand retour de la garderie nationale

En annonçant la semaine dernière le reconfinement du pays tout en maintenant les écoles ouvertes, la mise en place d'un protocole sanitaire renforcé tout en accueillant l'ensemble des élèves,  l'éducation nationale apparaissait plus que jamais réduite à l'état de garderie permettant de garantir le maintien de l'activité économique.

Encore une fois, le protocole sanitaire permet au ministre de donner l'illusion d'assurer la sécurité alors qu'il ne garantit en rien la santé des personnels. Encore une fois, il a été communiqué en toute hâte à quelques jours de la rentrée sans que le CHSCT ministériel ne soit consulté. Encore une fois, c'est aux personnels et aux collectivités que revient la charge de le mettre en œuvre dans la précipitation, sans aucun temps dédié. Dans ce nouveau protocole,  la limitation du brassage sera restreinte par les contraintes matérielles sur les temps scolaires et périscolaires, puisqu'il faut continuer à accueillir tous les élèves. Le renforcement du nettoyage dépendra des moyens mis à disposition par les collectivités, tout en sachant qu'ils faisaient déjà parfois cruellement défaut. La nouveauté réside principalement dans l'obligation du port du masque pour les élèves à partir du CP, alors que le ministre continue d'affirmer que les enfants ne sont ni contaminés ni contaminants. Mais nous ne sommes certainement plus à une contradiction près. De la même façon, avant les congés, le DASEN assurait qu'aucune contamination n'avait lieu dans le cadre scolaire. Pourtant, si l'on en croit les données de l'ARS de Bretagne, à cette période, près de la moitié des clusters identifiés dans le département l'étaient dans le milieu scolaire et universitaire (14 clusters sur les 32 identifiés au 14/10). Ce nouveau protocole promet donc de contribuer à rendre les conditions de travail encore plus intenables, tout en ne contenant aucune réelle mesure de protection pour les personnels, que nous revendiquons depuis le début de la crise sanitaire :

- Le dédoublement des classes
- des tests systématiques de dépistage pour les personnels et élèves
- une identification et une prise en charge précise et immédiate des cas contacts, avec éviction scolaire effective
- la fermeture des classes et des écoles en cas de circulation active du virus,
- la mise à disposition gratuite du matériel de protection pour tous les personnels et les élèves,
- le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas d’isolement,
- l’abrogation du jour de carence et le remboursement des jours de carence pour tous les personnels placés en congé maladie ordinaire depuis la rentrée scolaire
- le suivi médical des personnels par la médecine de prévention, le recrutement immédiat de médecins du travail en nombre suffisant

Le SNUDI-FO s'est adressé au DASEN pour obtenir des précisions sur les nouvelles consignes sanitaires :

Conseils d'école : le DASEN n'a pas donné d'autres consignes que l'exigence de la tenue des conseils d'école. Concernant la sécurité sanitaire, c'est la règle commune qui s'applique : mesures barrière, distanciation (1m de distance). "On ne réunira pas 25 personnes dans une salle de 15m²", ce n'est pas possible". De préférence, tenir les réunions en distanciel, dans la mesure du possible.

L'équation peut être sans solution, mais les pressions des IEN sont inacceptables. Le DASEN s'engage à faire passer le message. Le SNUDI FO interviendra partout où il y aura des pressions.

Piscine : ce sont des cours obligatoires, autorisés par les textes relatifs à la crise sanitaire, malgré l'impossibilité de faire respecter les mesures de distanciation et les mesures barrière, de par la nature même de l'activité. Le DASEN ne donnera pas de consigne pour l'annulation des cours d'EPS en général, de natation en particulier. En revanche, il indique qu'il ne fera pas pression si une école prend la décision, en concertation avec la piscine, d'annuler les séances programmées pendant la période de confinement.

Le SNUDI FO interviendra auprès des IEN en cas de pression pour imposer les séances de natation.

Personnels vulnérables : la consigne vient d'être donnée (le jour de la rentrée) aux IEN d'accepter sans attendre les ASA des personnels vulnérables qui en font la demande, certificat médical à l'appui. Cette décision est intervenue très tardivement, et l'employeur renvoie aux personnels ce qui relève de sa responsabilité : le suivi des personnels vulnérables par la médecine de prévention et le placement immédiat et automatique en ASA.

Constellations: continuer d'agir pour obtenir l'abandon du dispositif

Alors que le cadre réglementaire impose le volume horaire de formation obligatoire mais en aucun cas le contenu, les formations en constellation continuent d'être imposées aux collègues. Le ministère a confirmé que leur finalité était bien de permettre l’évaluation continue de tous les collègues tout au long de la carrière, malgré le discours officiel de l'administration qui tente de les faire passer comme des formations novatrices, "horizontales" permettant la "construction par l'acteur".

Nous appelons tous les collègues à agir dès maintenant pour s'opposer à la mise en place de ces modalités de formation imposées et obtenir leur abandon :

- En se réunissant, en adoptant une motion d'école en conseil des maîtres (modèle de motion) à adresser à l'IEN et au syndicat.

- En faisant savoir à leur IEN qu'ils ne se portent pas volontaires s'ils étaient désignés d'office avec copie au syndicat (modèle de courrier).

- En s'inscrivant aux animations pédagogiques de leur choix.

- En participant aux réunions d'information syndicale qui auront lieu les mercredis 4 et 25 novembre 2020, en visio-conférence. Nous rappelons qu'il est possible de participer à 9h de d'information syndicale par an, qui peuvent être déduites des 108h annualisées, y compris des 18h de formation. Nous invitons donc tous les collègues à participer massivement aux réunions d'information organisées par le syndicat ou à nous contacter afin qu'une réunion soit organisée dans l'école.

- En remplissant une fiche SST, le cas échéant, s'ils estiment que ces nouvelles modalités ont un retentissement sur leurs conditions de travail et leur santé (anxiété liée à ces visites par exemple) avec copie au syndicat.

Nous rappelons également que la présence d'un tiers ne peut jamais être imposée dans la classe.

Dans tous les cas, contactez le syndicat pour nous faire connaître votre refus des formations en constellation et construire l'action collective.

Télécharger le modèle de courrier à l'IEN
Télécharger le modèle de motion d'école
*  Lien vers le registre santé et sécurité au travail dématérialisé dans l'application ARENA : https://portail.ac-rennes.fr/arena/pages/accueill.jsf
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Lire le communiqué du SNUDI-FO suite à l'audience au ministère

Grenelle de l'Education : pseudo-revalorisation contre remises en cause statutaires bien réelles

Force Ouvrière a toujours exigé que les négociations sur la revalorisation indiciaire soient conduites, annuellement, sans contreparties statutaires. Rappelons que depuis 2000, on estime à 20 % les pertes de pouvoir d'achat des agents de la Fonction publique, que la valeur du point d'indice est gelée presque continuellement depuis 2010.

Or, avec le Grenelle de l'Education, comme ça avait été la cas avec PPCR, les ministres tentent d'imposer des remises en cause statutaires bien réelles en échange de maigres contreparties financières.

En l'occurrence, il s'agit pour le ministre Blanquer d'aller plus loin dans l'application de PPCR. Les documents préparatoires aux groupes de travail l'affichent clairement: "l'un des objectifs du Grenelle de l’Éducation est de transformer en profondeur la gestion des ressources humaines du ministère."

Il s'agit notamment de renforcer le volet évaluation-accompagnement de PPCR, accompagnement pouvant déboucher sur une réoriention, voire le licenciement pour insuffisance professionnelle. Compte tenu des conditions de travail actuelles, il n'est pas difficile d'imaginer que nul n'est à l'abri.

En échange, le ministère fait l'aumône à certains personnels de l'Education Nationale de primes dégressives qui sont loin de répondre aux revendications. Avec son Grenelle de l'Education, le ministre Blanquer tourne le dos à l'exigence d'une revalorisation générale des traitements indiciaires. Rien n'y fera, pas même une énième vidéo : il affiche une nouvelle fois son mépris pour les personnels dont il a la responsabilité, son mépris pour l’École de la République.

Le SNUDI-FO revendique :

•    L’ouverture immédiate de négociations pour une augmentation de 20% de la valeur du point d’indice afin de rattraper les pertes du pouvoir d’achat depuis 2000 ;
•    L’intégration de 49 points d’indice net supplémentaire dans la grille de tous les personnels titulaires, soit 183€, comme ce qui a été obtenu par les personnels hospitaliers, et 183 euros nets supplémentaires pour les contractuels, sans contrepartie ;
•    L’abandon des remises en cause de notre statut, des formations en « constellations », des mesures d’accompagnement PPCR ;
•    L’abrogation du décret PPCR et le rétablissement d’un déroulement de carrière basé sur l’ancienneté générale de service.

Lire le communiqué du SNUDI FO national du 22 octobre 2020
Lire les 4 scénarios ministériels concernant la "prime d’attractivité"

Informations syndicales

Publié le

Confinement ou non, une seule exigence, la protection des personnels

Le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 ont pris connaissance des annonces du Président de la République relatives à la situation sanitaire et de sa décision d'ordonner un nouveau confinement général au moins jusqu'au 1er décembre 2020.

Ce que l'on peut retenir de son discours, c'est que les salariés du privé comme du public devront aller au travail quoi qu'il leur en coûte !

Par conséquent, le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 tiennent à exprimer leur solidarité avec tous les travailleurs et font leurs l'ensemble des revendications, qui restent plus que jamais d'actualité : interdiction des licenciements pour les entreprises qui touchent des aides publiques, abandon définitif des funestes réformes de l'assurance chômage et de retraite par points, déblocage des moyens humains et financiers pour tous les services publics sans lesquels la République n'a ni corps ni cœur, augmentation immédiate des salaires à hauteur dans un premier temps de 183 euros nets mensuels.

Le ministre Blanquer rencontrait  hier soir à 20h les représentants nationaux des organisations syndicales représentatives. Les écoles, les collèges et les lycées resteront ouvertes et devront, accueillir tous les élèves en appliquant un nouveau protocole sanitaire. Si l'on en croit l'intervention du ministre d'hier soir, le seul changement majeur sera le port du masque rendu obligatoire dès le CP. Pour le reste, la limitation au maximum du brassage des élèves continuera de se heurter aux contraintes matérielles (configuration des locaux, temps périscolaire, cas du lycée où le groupe classe n'existe plus), le nettoyage que le ministre annonce renforcé dépendra des moyens mis en place par les collectivités locales et qui font déjà parfois cruellement défaut (salles de classe une fois par jour et surfaces fréquemment touchées plusieurs fois par jour). Le ministre annonce également que la distanciation physique sera maintenue, alors qu'elle n'était plus appliquée depuis septembre. Au lycée, l'enseignement à distance sera possible pour les élèves vulnérables ou des groupes d'élèves, ce qui pose le problème du respect de la législation sur le télétravail dans la fonction publique, et ce d'autant plus que les collègues devront assurer l'accueil des élèves en présentiel. Une fois de plus, les équipes auront la charge de mettre en place dans la plus grande précipitation, sur leur temps de congés, un nouveau protocole sanitaire qui promet d'être toujours aussi peu protecteur. Et tout cela alors qu'on leur demande dans le même temps et avec la même précipitation d'assurer l'organisation lundi matin de l'hommage à Samuel Paty.

Pour le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35, l'exigence demeure celle de la sécurité des personnels. C'est à l'employeur de prendre toutes les mesures de protection contre le risque de contracter le COVID-19 : fourniture du matériel de protection individuelle adapté (masques en nombre suffisant et véritablement protecteurs contrairement à ceux distribués jusqu'à présent par notre employeur et qui s'avèrent toxiques), nettoyage, désinfection, repérage des cas positifs, dépistage et isolement systématique des cas contacts, politique de recrutement massif sur liste complémentaire pour dédoubler les classes et permettre le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation, suivi médical de tous les personnels par une véritable médecine du travail et  le recrutement de médecins.

Le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 exigent la reconnaissance du COVID-19 comme maladie professionnelle et l'abrogation du jour de carence.

Le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 exigent le rétablissement intégral du régime d'ASA pour les personnels vulnérables, selon les termes du 5 mai 2020, le juge des référés du conseil d’État ayant suspendu, dans une décision du 15 octobre 2020, les articles du décret du 29 août 2020 relatifs aux critères de vulnérabilité.

Le SNUDI FO 35 et le SNFOLC 35 exigent que ces mesures s'appliquent également aux personnels ayant un proche répondant à ces critères. Il invite tous les personnels dans cette situation à solliciter une ASA auprès de leur IEN (1er degré) ou de leur chef d'établissement (2nd degré), sur la base d'un certificat médical préconisant le placement en isolement. Il les invite, dans tous les cas à informer le SNUDI FO 35 ou le SNFOLC 35, qui les appuieront autant que nécessaire dans leurs démarches.

*  A lire sur la page www.conseil-etat.fr : " Suspension des nouveaux critères de vulnérabilité au covid-19 ouvrant droit au chômage partiel "

Hommage à Samuel Paty : défendre les valeurs de la République et les personnels qui les portent en toutes circonstances

Le ministre a décidé d'une matinée d'hommage à Samuel Paty. L'assassinat de notre collègue avait suscité une profonde émotion et une immense indignation. L'hommage, autant que l'affirmation des valeurs de l’École, est nécessaire. Pour autant, le SNUDI FO 35 considère que le cadrage institutionnel de ce temps n'était pas souhaitable, d'autant moins qu'il va faire peser sur les personnels, notamment les directeurs, une charge de travail importante, alors même qu'ils devront organiser la mise en place d'un nouveau protocole sanitaire.

Le SNUDI FO 35 est attaché à ce qu'il soit rendu hommage à Samuel Paty, ainsi qu'à tous les personnels qui œuvrent quotidiennement à porter et transmettre les valeurs de la République. Il a participé aux rassemblements qui ont eu lieu depuis le 16 octobre pour dire des choses simples et importantes :
    
  Que nous pensons à notre collègue Samuel Paty ainsi qu’à ses proches, à ses collègues, à ses élèves.
   
  Que les personnels doivent être soutenus et protégés dans l’exercice de leur mission : trop souvent, nombre de nos collègues se retrouvent isolés face à des pressions et à des menaces extérieures à l’École.
      Que nous sommes attachés à la liberté d’expression, à la laïcité, et au rôle que l’école doit continuer de jouer pour forger l’esprit critique.

Pour le SNUDI FO 35, la rentrée doit être un temps de libre discussion entre les personnels, sans injonction de leur hiérarchie, ni instrumentalisation. C’est aux personnels de décider des formes pédagogiques appropriées. La défense des valeurs de la République, de la liberté d'expression, de la laïcité peut être l'objet de moments solennels. Elle est surtout un engagement quotidien des personnels.

C'est pourquoi défendre l’École publique, c’est défendre ses personnels, leurs statuts et leur autorité, et leur donner la considération et les moyens pour réaliser leurs missions.

Organisation de la rentrée du 2 novembre : le ministre finit de se décrédibiliser

Le ministre Blanquer, après avoir fait travailler les directrices et les directeurs pendant les vacances, les obligeant à contacter toutes les familles pour les informer de l'organisation particulière de cette rentrée, après avoir mis tout le monde sous pression, décide de tout changer le vendredi soir à 17h19 :

" C’est pourquoi, le lundi 2 novembre, dans toutes les écoles, tous les collèges et lycées de France, un hommage lui sera rendu. À travers cet hommage, c’est aussi l’unité de la communauté éducative tout entière autour des valeurs de la République, de la liberté d’expression et du principe de laïcité que nous affirmerons.

En pratique, tous les élèves reprendront les cours comme à l’habitude. Une minute de silence sera observée lundi à 11h, après la lecture de la lettre de Jean Jaurès aux instituteurs, dans des conditions respectueuses du protocole sanitaire applicable. Ce temps de recueillement se tiendra de préférence dans les salles de classe, et si les conditions sanitaires le permettent, dans la cour de l’établissement.

Ce temps pourra être précédé, d’un temps pédagogique, en classe, adapté bien sûr à l’âge des élèves, autour des valeurs de la République et de son École. Des ressources pédagogiques sont mises à disposition à cette fin : https://eduscol.education.fr/hommage-samuel-paty/. Ce temps pédagogique pourra, le cas échéant à l’appréciation du professeur, se tenir tout au long du mois de novembre afin de laisser aux professeurs qui le souhaitent le temps nécessaire pour préparer cette séquence. Aucune classe ni aucun établissement ne peut s’exonérer de cette heure de travail et d’échange dont chaque élève de France doit bénéficier ".

Si il tient compte des demandes des syndicats, dont le SNUDI FO, de laisser à l'appréciation des enseignants la mise en œuvre d'un temps pédagogique autour des valeurs de la République, il ne peut se départir de l'autoritarisme qui le caractérise en imposant cette heure, persistant ainsi dans l'erreur qui consiste à faire croire que la défense des valeurs de la République ne peut passer que par des temps solennels, institutionnels, imposés, alors qu'elle est au cœur de l'action quotidienne des personnels de l’Éducation Nationale.

Pour le SNUDI FO, ces injonctions demeurent inacceptables.

Défendre les valeurs de la République, c'est défendre les services publics et leurs agents, leur manifester en toutes circonstances soutien, reconnaissance et considération, leur donner les moyens d'accomplir leurs missions, au service des citoyens, c'est répondre à leurs revendications. Tout le contraire de l'action constante du ministre depuis sa nomination.

Reprise du 2 novembre dans les écoles : un déni de toutes les revendications portées depuis des mois par les personnels !

Le ministre a réuni jeudi 29 octobre les organisations syndicales concernant les conditions dans lesquelles vont se dérouler la rentrée scolaire suite aux déclarations du Président Macron. Alors que le gouvernement communique sur la progression et la dangerosité de l’épidémie, où en sommes-nous des revendications concernant la protection du personnel enseignant ?

Le ministre a publié un énième protocole où il est question de diminuer le brassage des élèves, renforcer le nettoyage, l’aération des salles et rendre le masque obligatoire pour les élèves à partir de 6 ans…

Mais, il reste toujours silencieux sur la mise en place de réelles mesures de protection pour les personnels,
revendiquées par le SNUDI-FO avec sa fédération :

  Le dépistage systématique des personnels et des élèves ;
  La mise à disposition gratuite et en nombre de masques FFP2 dans les écoles ;
  Le recrutement immédiat de médecins de prévention en nombre suffisant ;
  La reconnaissance du Covid 19 comme maladie professionnelle ;
  L’abrogation du jour de carence et le remboursement des jours de carence pour tous les personnels placés en CMO depuis la rentrée scolaire.

[...]

Lire l'ensemble du communiqué du SNUDI-FO

INSUPPORTABLE !

Suite à l’assassinat de Samuel Paty, le ministère avait annoncé dans les médias un dispositif particulier dans les écoles pour la rentrée lundi 2 novembre : rentrée des élèves à 10h, activités pédagogiques imposées autour de cet événement tragique, minute de silence…

Jusqu’aux derniers jours des vacances, aucune communication n’a été effectuée auprès des directeurs d’école sur les dispositions concrètes de mise en place de cette rentrée scolaire ! Faute d’instructions claires des IA-DASEN et des recteurs, nos collègues, sur leur temps de vacances, recevaient donc les informations par BFM TV !

Certains directeurs d’école ont commencé lors des derniers jours de congés à contacter les municipalités pour voir si une garderie était prévue jusqu’à 10h au sein de l’école, ils ont été submergés de questions légitimes de parents d’élèves sans pouvoir y répondre…

A cette situation s’est ajoutée la question du nouveau protocole et du « reconfinement ».

Aux directeurs d’école et aux personnels de mettre en place le nouveau protocole sanitaire publié le 29 octobre au soir par le ministre, protocole encore plus inapplicable que les précédents, faisant peser toujours plus la responsabilité de la propagation de l’épidémie sur les personnels : à eux d’organiser l’impossible non-brassage des élèves, de renforcer la ventilation, de veiller à ce que les élèves à partir de 6 ans (enfants qui paraît-il n’étaient pas vecteurs de transmission du virus) portent le masque en permanence… pendant que le ministre s’exonère de ses obligations de protéger les personnels !

Aux directeurs d’école également lors de cette impossible rentrée la responsabilité de signer les attestations aux dizaines ou aux centaines de parents d’élèves venant accompagner ou récupérer leurs enfants à l’école !

Aux directeurs d’école toujours de veiller à la mise en place du plan Vigipirate renforcé dans une période marquée par plusieurs agressions et assassinats dans le pays !

Comme si cela ne suffisait pas, le ministre vient d’annoncer ce vendredi 30 octobre que la rentrée du lundi 2 novembre, initialement prévue à 10h pour les élèves, aurait finalement lieu à l’heure habituelle… « En pratique, tous les élèves reprendront les cours comme à l’habitude » écrit-il… charge donc aux directeurs d’école de prévenir les familles durant le week-end, familles qu’ils venaient à peine d’informer d’une rentrée des élèves à 10h !

Avec ses ordres et contrordres permanents, le ministre est en train de faire exploser les personnels, et notamment les directeurs d’école ! Les limites de l’incurie et de l’incompétence sont largement dépassées !

Pour le SNUDI-FO, c’est inacceptable ! Le mépris des personnels, le mépris des statuts, le mépris de l’Ecole publique, ça suffit !

Le refus de satisfaire la moindre des revendications (postes, salaires…), ça suffit !

La volonté d’imposer coûte que coûte des réformes s’en prenant à nos statuts et nos conditions de travail, ça suffit !

Le SNUDI-FO appelle les personnels à se saisir de l’appel des fédérations FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’action, SUD Education et SNALC à se réunir dans les écoles dès le lundi 2 novembre, à lister toutes leurs revendications et à les faire remonter à leur hiérarchie, avec copie aux organisations syndicales.

Pour le SNUDI-FO, la question de la grève pour briser cette spirale infernale de dégradation de nos conditions de travail et obtenir une réelle augmentation de nos salaires est posée. La FNEC FP-FO a d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour couvrir toutes les initiatives jusqu’aux vacances de Noël.

Montreuil, le 30 octobre 2020

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