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Rythmes scolaires : avis adopté pour un retour à 4 jours

Lors du CSA F3SCT (ex CHSCT), la FNEC FP-FO 35 a mis au vote le vœu suivant :

« Considérant que la semaine scolaire de 4 jours est largement majoritaire dans les écoles, que le fonctionnement sur 5 jours engendre des inégalités de traitement entre les personnels (transport supplémentaire, temps de service supplémentaire, formation continue…), dégrade leurs conditions de travail, et entretient une confusion scolaire/périscolaire. La F3SCT d’Ille-et-Vilaine, réunie le 3 octobre 2024 demande que toutes les écoles fonctionnent sur une semaine de 4 jours. »

POUR : FO (1) – UNSA (1)
ABSTENTION : FSU (5) – CGT (1) – SUD (1) – CFDT (1)

Le DASEN a désormais 2 mois pour répondre à cet avis. FO attend qu’il pèse de tout son poids pour convaincre les dernières communes du département de revenir à la semaine de de 4 jours. Plusieurs sont déjà prêtes à le faire comme Vitré ou Vezin-le-Coquet.

Le SNUDI-FO 35 invite les écoles du département à prendre position par des motions de conseil des maitres avant les prochains conseils d’école où la question des rythmes scolaires sera à l’ordre du jour.

Télécharger un modèle de motion pour le retour à 4 jours

Non à l’acte 2 de l’Ecole inclusive
Signez, faites signer la pétition FO

Depuis la rentrée, la question de l’inclusion scolaire est sur le devant de la scène : articles de presse qui pointent le manque d’AESH, publication au BO d’un texte sur le déploiement des DAR, rapport de la cour des comptes sur l’inclusion scolaire…

Le gouvernement lui-même reconnait les difficultés, comme N. Belloubet qui rappelle les 24000 élèves à qui on refuse une scolarisation faute de place dans les établissements sociaux et médicaux-sociaux (ESMS), comme les IME, les IMPRO, les IEM, les ITEP…

Mais au lieu d’en tirer les conclusions qui s’imposent et de renforcer l’enseignement spécialisé, le gouvernement veut poursuivre la fuite en avant de l’acte 2 de l’Ecole inclusive qui aboutit à toujours moins de prise en charge pour les élèves et toujours plus de conditions de travail dégradées.

La cour des comptes dresse un constat fort juste…

Un rapport de la cour des comptes publié en septembre 2024 indique par exemple : « Les effectifs d’élèves en situation de handicap en milieu scolaire ont triplé : 155361 élèves à la rentrée 2006 et 436085 en 2022… Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH-MDA) prescrivent des affectations en établissements médico-sociaux qui n’aboutissent pas toujours, faute de places ou en raison du choix des familles. De telles situations conduisent les écoles et les établissements scolaires, en raison de l’obligation de scolarisation qui incombe au ministère de l’éducation nationale, à accueillir des élèves présentant des troubles face auxquels les intervenants éducatifs se sentent démunis. » On ne saurait mieux dire…

Et d’ajouter : « Il faut également relever le manque de travaux qui permettraient d’analyser en quoi la scolarisation des élèves en situation de handicap est bénéfique pour eux en termes de réussite scolaire et, plus largement, éducative, ainsi que l’impossibilité de distinguer les parcours ou les dispositifs les plus efficaces et efficients. Il en résulte qu’il n’est guère possible de se prononcer sur les performances du modèle français d’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. » Le véritable « bénéfice » ne serait-il donc pas plutôt pécunier, sachant qu’un élève scolarisé en classe ordinaire coûte entre 3 et 10 fois moins cher qu’un élève dans l’enseignement spécialisé ?

Concernant les AESH, le rapport relève « d’importants problèmes de recrutement et une insatisfaction de ces agents par rapport à leurs conditions de travail… La dispersion des services des accompagnants d’élèves en situation de handicap entre plusieurs établissements montrent les limites des pôles inclusifs d’accompagnement localisés qui font l’objet de critiques récurrentes. »

Forts de ces constats, on s’attend donc à ce que le rapport propose de recruter les enseignants spécialisés pour répondre aux notifications de la MDPH, de recruter les AESH nécessaire avec un Statut de la Fonction publique, un vrai salaire et l’abandon des PIAL… Et bien non ! Bien au contraire…

…Mais des préconisations désastreuses ! […]

Lire le communiqué en intégralité
Le rapport de la cour des comptes à télécharger
Signer la pétition FO

Rendez-vous de carrière : derniers jours pour contester l'appréciation finale du DASEN

L’évaluation finale est officiellement arrêtée par le recteur ; même si dans les faits, c’est bien l’appréciation finale du DASEN qui s’exprime sous la forme des 4 niveaux d’expertise possibles : à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent.

Cette appréciation finale a été adressée aux collègues concernés le 16 septembre. Vous avez 30 jours (donc avant le 15 octobre) pour demander la révision de cette appréciation via un recours.

Le SNUDI-FO 35 vous accompagne dans cette démarche. Le recteur (Le DASEN par délégation) dispose alors lui aussi ensuite d’un délai de 30 jours francs pour réviser l’appréciation finale de la valeur professionnelle. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Dans tous les cas, contactez le SNUDI-FO 35 qui vous conseillera dans vos démarches et vous aidera à formuler votre recours. Chaque année, nous obtenons satisfaction pour bien des collègues.

Stage syndical

Le SNUDI-FO 35 organise un stage de formation syndicale « connaitre ses droits »  à destination des personnels du 1er degré (professeurs des écoles, AESH, PSY EN) le mardi 10 décembre 2024 à l’UD FO à Rennes.

Connaître ses droits est un pré requis indispensable pour mieux les faire valoir et apprendre à connaître les rouages administratifs, le déroulement d’une carrière ou encore son statut particulier. Il s’agira également de comprendre les enjeux ​ des réformes ​actuelles.​

En partant de vos questions et problématiques, nous répondrons ​de manière concrète ​afin de vous donner les outils pour défendre vos droits et faire face à la dégradation de nos conditions de travail.

Les stages de formation syndicale sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non. Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le samedi 9 novembre 2024 au plus tard.

Au programme : 

​- ​Le statut général​, l​e statut particulier d​u​ corps​ ​ ​des PE, le contrat de travail ;

- La fiche de paie, le point d’indice, les primes et indemnités, l’action sociale ;

​- ​Nos obligations réglementaires de service​, les sureffectifs, la surcharge de travail ;

- Les conditions de travail,​​ la santé et la s​é​curité au travail​,​ l’arrêt de travail, l’accident de travail, le registre SST, la violence au travail, les problèmes liés à l’inclusion systématique, la protection fonctionnelle ; ​​

- ​PPCR : déroulement et RV de carrière (​avancement, ​promotions,​ hors classe,​ évaluations​).

​- Les mutations, le mouvement, ​les différents types de postes, le droit à temps partiel, la disponibilité, le détachement, la formation, la rupture conventionnelle.

​- ​L​es différentes instances ​des personnels​ encore existantes (CAPD, CSA, F3SCT, CDAS…)​ et leur utilité pour se défendre.

Stages syndicaux FO 2024-2025

Informations syndicales

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En grève et dans la rue le 1er octobre

Riposte sociale pour l’abrogation de la réforme des retraite,
nos salaires et les services publiques

Lire le communiqué intersyndical 35

[…] Alors qu’un budget d’austérité est en préparation, notre pouvoir d’achat continue de s’affaisser, nos services publics sont à l’abandon et nos conditions de travail se dégradent. Côté patronal, la fête continue : versements records aux actionnaires, soutenus par des aides publiques aux entreprises qui représentent deux fois le budget de l’éducation nationale !

Pourtant, ce sont bien nos revendications, les revendications sociales, qui sont majoritaires dans le pays ! Face à l’urgence économique, sociale et environnementale, pour vivre enfin dignement de notre travail, nous exigeons des réponses fortes. Nos organisations syndicales revendiquent :

L’abrogation de la réforme des retraites
L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux et l’égalité entre les femmes et les hommes
Le renforcement, le développement et des moyens pour nos services publics, notamment à la santé et à l’Éducation
Un projet radical de transformation sociale et environnementale par la planification et la démocratisation des choix de production

Le 1er octobre : organisons partout la grève !

Il n’y a que par la mobilisation que nos revendications seront entendues. Plus précisément, c’est par la construction de la grève, sur la base de nos réalités dans nos entreprises et services, que nous serons en capacité d’instaurer un rapport de force !

Le 1er octobre, c’est le premier jour du vote sur le budget à l’Assemblée. C’est également une journée de mobilisation des retraité·es pour un accès aux soins pour tous·tes.

Pour que gouvernement et patronat entendent enfin nos revendications, faisons du 1er octobre une grande journée de grèves et de mobilisations !

Manifestation à Rennes à 11H esplanade de Gaulle
à Redon 17H sous préfecture
St Malo et Fougères

Des ministres désignés pour maintenir le cap du démantèlement de l’École Publique

Près de trois mois après le résultat des élections législatives, l’insupportable déni de démocratie mis en œuvre par le président Macron se confirme. En dépit des mobilisations des salariés, en dépit du résultat des urnes, le président Macron entend coûte que coûte poursuivre sa politique d’austérité, de remise en cause des droits et garanties collectives, d’attaque contre les services publics. L’Éducation nationale n’échappe pas à cette logique.

La députée Genetet est ainsi nommée ministre de l’Éducation nationale. Elle a été membre de la commission Défense, et coordinatrice politique de la loi de programmation militaire 2024-2030 attribuant à l’armée un budget de 413 milliards d’euros au moment où les services publics manquent de tout, au moment où les salaires sont bloqués… Ce n’est donc pas étonnant qu’elle se soit déclarée « favorable à la généralisation du service national universel (SNU) pour nourrir “l’esprit de résilience" de la jeunesse ».

Anne Genetet n’a aucune compétence ni aucune expertise en matière d’enseignement : elle a exercé quelques années comme médecin, est devenue ensuite journaliste médicale, puis a travaillé pour une compagnie internationale d’assurances pour se pencher enfin sur les rapports entre les employeurs et les “gens de maison” en Indonésie (!) ; elle n’a jamais participé, en tant que parlementaire, à aucune commission liée à l’Éducation Nationale. Cela confirme qu’elle n’aura qu’un rôle de représentation et que les mêmes décisions continueront d’être appliquées par la haute administration de l’Éducation Nationale, dans la droite ligne de celles arrêtées ces dernières années.

D’ailleurs, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec Nicole Belloubet, en plus de mettre en avant ses parents enseignants, ses anciens enseignants et ses 4 enfants pour témoigner de sa grande connaissance de notre profession, la ministre Genetet déclare : « Le navire ne changera pas de cap ». Tout est dit, la nouvelle ministre sait ce qu’elle a à faire : Poursuivre la feuille de route de ses prédécesseurs, maintenir le cap de la casse de l’école Publique, continuer à démanteler…

La ministre sera accompagnée d’un « ministre délégué de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel. » Il s’agit du député Portier, connu pour avoir cosigné une tribune en défense « de l’enseignement privé indépendant ou sous contrat » et pour avoir reproché à l’ex-ministre Ndiaye, de ne pas réagir face à la « menace de l’entrisme islamiste à l’école ». Tout un programme… Artisan d’un rapport consacré à l’instruction des enfants en situation de handicap, il indiquait notamment : « Il faut arriver à intégrer le médico-social dans le scolaire et arrêter de les opposer. Profitons, par exemple, d’enregistrer une baisse de la démographie scolaire avec de nombreux locaux vacants et délocalisons certains dispositifs médico-sociaux dans l’école en y installant des professionnels. » Il est donc tout désigné pour poursuivre la politique des gouvernements précédents qui, dans le cadre de l’Acte 2 de l’École inclusive, se refusent à créer les places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux (estimées à 24 000 par le ministère) et au contraire dissoudre ceux-ci dans les écoles et les EPLE !

Ces nominations confirment le prolongement et l’aggravation de la politique de Macron de destruction de l’École publique et des droits des personnels. Le SNUDI-FO 35 estime ne rien avoir à attendre de ces nouveaux ministres et réaffirme l’intégralité de ses revendications, que nous pouvons obtenir par une mobilisation forte et unitaire.

•  Augmentation immédiate des salaires et sans contrepartie !
•  Annulation des suppressions de postes !
•  Création des postes statutaires nécessaires et urgents !
•  Stop à l’économie de guerre ! L’argent pour les services publics pas pour la guerre !
•  Fonds public à l’École publique ! Fonds privés à l’École privée !
•  Abandon de l’Acte2 de l’École inclusive, du choc des savoirs, du SNU, et de toutes les mesures qui cassent l’École !
•  Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
•  Abrogation de la réforme des retraites !

CAPD recours temps partiels

Certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2024 ont été refusées par le DASEN. Ces refus sont justifiés notamment par le manque d’enseignants dans le département. Tous les recours déposés lors de cette instance paritaire ont été accordés par le DASEN.

Si vous êtes concerné par un refus, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO pour être conseillé dans les démarches. Un refus n’est pas une fin en soit et chaque année nous obtenons satisfaction  lors de la la CAPD ou avant via les recours.

Pour FO, toutes les demandes de temps partiels et de disponibilités doivent être accordées. Rappelons tout de même que ces droits sont autofinancés par ces collègues qui acceptent une perte de salaire partielle ou complète pour pouvoir concilier vie professionnelle et personnelle.

Déclaration liminaire FO
Compte rendu de la CAPD

Réunions d’information syndicale

Le SNUDI-FO 35 dépose tous les ans et régulièrement un calendrier de réunions qui vous permet de participer et de déduire ces heures de votre temps de travail. N’hésitez pas à nous solliciter pour organiser une RIS dans votre école.

Mardi 8 octobre 2024 à partir de 17h00
à l’école primaire François Renaud à Saint-Lunaire

Mardi 19 novembre à partir de 17h00
à l'UL FO de Saint-Malo
(8 rue Ernest Renan)

 

Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.
Elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

Il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Pour toute question, contactez le syndicat : snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67

Informations syndicales

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Alors que l’école publique agonise, un rapport de l’Inspection préconise la fermeture de 2000 écoles !

Ce rapport réalisé par l’Inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche arrive juste avant l’étude du budget 2025. Ce rapport commandé par Matignon envisage plusieurs scenarii pour effectuer de nouvelles coupes budgétaires à l’Education nationale, sous prétexte de « déclin démographique ».

Alors que les personnels doivent faire face au chaos provoqué par les milliers de suppressions de postes que les gouvernements Macron ont imposé à coups de 49-3, le rapport publie des pistes de travail complètement hors-sol et d’une brutalité inouïe : répartir les élèves des classes dont les effectifs seraient trop bas dans les autres classes ; ou bien augmenter les effectifs des classes des écoles en REP ; ou encore revoir le maillage territorial en se basant sur le temps de trajet pour se rendre à l’école.

Le rapport indique la possibilité de fermer près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants. Cela serait une véritable hécatombe, en particulier en milieu rural où la fermeture d’une école signifie la mort du village.

Il s’agirait également de s’en prendre à l’Education prioritaire en remettant en cause les effectifs plus allégés dans les classes. Pourtant, le constat est unanime : cette rentrée se déroule avec des classes surchargées (allant jusqu’à près de 30 élèves par classe dans les écoles), des classes sans professeurs, un manque criant de remplaçants, des élèves sans AESH, sans infirmière, sans assistante sociale… l’école manque de tout !

Ce rapport est une nouvelle provocation inacceptable !

Le SNUDI-FO 35 appelle les personnels à se réunir, à établir leurs besoins en termes de postes et de moyens et à discuter des moyens à mettre en œuvre pour faire aboutir les revendications !

Le SNUDI-FO 35 permettra aux collègues de se réunir en RIS et se tient à disposition pour organiser ces réunions dans toutes les écoles du département.

Le rapport :
https://www.education.gouv.fr/revue-de-depenses-dispositifs-en-faveur-de-la-jeunesse-415289

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève

* La pétition en ligne
* La pétition à télécharger et à faire signer dans son établissement

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico-sociaux faute de places.

C’est donc 24 000 élèves dont le droit à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés et/ou à leur handicap sera bafoué pour des raisons d’économies budgétaires. Ces élèves sont bien souvent inscrits d’office en classe ordinaire, situation d’autant plus inacceptable que les conditions de travail des personnels dans les écoles et les établissements sont de plus en plus désastreuses. Bon nombre d’enfants sont également scolarisés quelques heures par semaine en enseignement ordinaire et finissent par vivre une déscolarisation totale.

L’Education nationale est d’ailleurs régulièrement sanctionnée suite à des recours de parents dénonçant le manque de moyens mis au service de la scolarisation de leurs enfants (ex : CAA de Nantes du 16 juillet 2024 sur le recrutement d’AESH au lieu de Codeurs LfPC).

Les gouvernements Macron ont poursuivi et amplifié l’entreprise de démantèlement des établissements sociaux et médico-sociaux ainsi que la casse des professions spécialisées ! Dans le cadre de l’Acte 2 de l’École inclusive, le gouvernement Attal a publié en juillet 2024 un décret visant à généraliser l’externalisation des établissements sociaux et médico-sociaux dans les écoles ou établissements ordinaires. Ce décret relatif aux modalités de fonctionnement en dispositif intégré laisse le choix des évolutions de scolarisation à la compétence de l’école. Ils tentent maintenant d’imposer la mise en place de pôles d’appui à la scolarité (PAS), visant à remettre en cause l’application des notifications de la MDPH et ainsi dégrader encore plus l’accompagnement dû aux des élèves en situation de handicap, alors que les AESH manquent partout. 100 PAS sont expérimentés dans 4 départements en cette rentrée et doivent être généralisés partout en 2 ans.

Le 25 janvier dernier, la FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO avaient pris l’initiative, soutenue par notre confédération, d’une journée de grève et d’une manifestation nationale en défense de l’enseignement spécialisé et adapté. Nous continuons de refuser en cette rentrée la politique destructrice de l’acte 2 de l’Ecole inclusive qu’entend poursuivre un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité.

La FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO invitent les personnels à signer massivement la pétition pour exiger :

•    La défense de l’enseignement spécialisé et adapté ;
•    Le maintien et la création des places dans les établissements sociaux et médico-sociaux ;
•    Le retrait du décret visant à généraliser l’externalisation des ESMS ;
•    Le recrutement d’enseignants spécialisés et d’AESH ;
•    Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH ;
•    Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’abandon des PAS et des PIAL ;
•    La reconnaissance, sécurisation et revaorisation de tous les professionnels en lien avec la scolarisation des élèves en situation de handicap : enseignants et éducateurs spécialisés, personnel médico-social, interprètes et interfaces en LSF, codeurs en LfPC… sans oublier les missions administratives et techniques supports !

Nos fédérations prendront toutes les initiatives pour porter ces revendications et les faire aboutir. Elles appellent dans l’immédiat leurs syndicats à mettre en place les actions nécessaires pour défendre les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.

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Abandon des évaluations nationales !

Plusieurs écoles refusent la mise en place des évaluations nationales dans le département. Elles étaient présentent devant la DSDEN mardi lors du rassemblement appelé par l’intersyndicale 35.

Le SNUDI-FO 35 rappelle qu’aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre des dispositifs d’évaluation des élèves. Le syndicat revendique l’abandon de toutes les évaluations nationales et exige qu’aucune pression ne soit effectuée sur les personnels qui décideraient légitimement de ne pas les mettre en place, de les faire passer, dans leur intégralité ou en partie, ou qui ne feraient pas remonter les résultats.

L’intersyndicale 35 soutient la démarche des écoles et des collègues qui souhaitent faire barrage à ce dispositif dont l’organisation apparaît comme hors sol, de l’aveu même du DASEN lors du CSA SD du 5 septembre. Un courrier type est proposé pour signaler votre opposition à ces évaluations à votre IEN.

Contactez le syndicat pour être conseillé.

Télécharger un exemple de courrier individuel
Télécharger un exemple de courrier école

Rendez-vous de carrière PPCR

1- Les collègues ayant eu leur rendez-vous de carrière PPCR en 2023-2024, recevront l'appréciation finale du DASEN en septembre 2024 (Il y aura ensuite 30 jours pour déposer un recours auprès du DASEN, le SNUDI-FO 35 pourra vous conseiller, vous accompagner).

2- Rendez vous de carrière 2024-2025 : sont éligibles à un rendez-vous de carrière cette année, les PE qui ont entre 12 et 24 mois d’ancienneté dans l’échelon 6, ou qui ont entre 18 et 30 mois d’ancienneté dans l’échelon 8, ou qui ont entre 12 et 24 mois d’ancienneté dans l’échelon 9. En cas de doute, contactez un représentant du SNUDI-FO.

3- L'avis final du DASEN, issu de ce rendez-vous PPCR, déterminera l’avancement aux échelons 7 et 9 ainsi que l’accès à la hors-classe

Lire la note détaillée

Remplaçant : tableau de récupération des heures de dépassement

Les remplaçants ne sont pas corvéables à merci : suivi et récupération des heures de dépassement

Le SNUDI-FO 35 met à votre disposition un tableau de suivi.

Pour rappel, les ORS (obligations réglementaires de service), pour les instits et PE  remplaçants ont été modifié en 2014 : c’est le décret n° 2014-942 du 20 août 2014 qui remet en cause le décret de 1990… A cela s’ajoute le décret n° 2017-856 du 9 mai 2017 qui tend annualise le temps de service des TR et permet des remplacements de plus de 24 heures/semaine.

Ce décret est la conséquence directe de la réforme des rythmes scolaires. (Rappelons au passage que FO n’avait pas voté pour ce projet de décret d’annualisation des ORS des remplaçants).

Aujourd’hui, et comme chacun sait, tous les PE sont visés par l’annualisation du temps de service en fonction des rythmes scolaires, des projets éducatifs territoriaux.

Le SNUDI-FO 35 rappelle qu’à la suite de l’annualisation du temps de travail des fonctionnaires hospitaliers, des millions d’heures supplémentaires n’ont pas été payées ou récupérées par manque de moyens de remplacement…

Pour le SNUDI-FO 35 aucune récupération (même pondérée) ne peut compenser la perte du maximum de 24 heures hebdomadaires d’heures d’enseignement.

Cette note du SNUDI-FO 35 s’adresse aux personnels enseignants du premier degré chargés :
•    de fonctions de remplacement
•    d’un service partagé entre plusieurs classes (agents affectés sur des postes fractionnés)

Aucune information concernant le décompte des heures ouvrant droit à récupération n’est transmise automatiquement. Pour connaître le décompte de vos heures, vous pouvez certes en faire la demande auprès du service des remplacements, mais le SNUDI-FO 35 vous conseille fortement de les noter régulièrement.

Lire la note du SNUDI-FO 35 en intégralité

Hors classe / Classe exceptionnelle

Le SNUDI-FO 35 rappelle que :

– les délais pour formuler des recours sont de 2 mois à compter de la signature de l’arrêté collectif et de la publication sur le site de la DSDEN (30 août 2024) ;
– la promotion est effective au 1er septembre (avec effet rétroactif).

Cette année, vous aurez jusqu’au 29 octobre pour formuler un recours. Les collègues non-promus peuvent solliciter le syndicat pour demander le réexamen de leur situation avec un recours.

Cette année, 236 collègues sont promus à la Hors-classe.
A télécharger, le tableau d’avancement 2024 (promotions HC)

Depuis cette année, il n'y a plus de vivier, et pas de barème pour l’avancement à la classe exceptionnelle.... PPCR est en vitesse de croisière, c’est désormais le fait du prince !
A télécharger, le tableau d’avancement 2024 (promotions classe exceptionnelle)

Les formations en constellation : pas d’obligation !

Si vous avez été inscrits aux formations dites en constellations pour l’année scolaire 2024-2025, voilà ce que vous devez savoir :

Formation–constellation, de quoi s’agit-il ?

Pour rappel, il s’agit d’une formation de 18 + 12h qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues et d’un CPC dans nos classes, dans le cadre de PPCR !

Cette formation serait proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants désignés d’office en « constellation » ne peuvent pas s’inscrire sur les animations pédagogiques au choix comme les années précédentes.

Participer aux constellations est-il obligatoire ?

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons « 18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu. Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui remet en cause la liberté pédagogique individuelle et qui consiste au final à de l’auto-formation ou à du formatage qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

Formation en « constellation » : Liberté de choix !

Si vous êtes inscrits d’office dans une constellation, nous vous invitons à prendre connaissance du courrier qui peut être envoyé à votre IEN.
Contacter le SNUDI-FO pour être conseillé dans votre démarche.

Courrier individuel pour la liberté de choix

Utilisez votre droit syndical :
les RIS se déduisent des animations pédagogiques

Rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014).

INFORMATIONS SYNDICALES

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Blocage des évaluations nationales du CP au CM2

L'intersyndicale d'Ille-et-Vilaine s'engage avec les personnels au blocage des évaluations nationales du CP au CM2. Elle propose différentes modalités d'action à définir au sein des écoles.

Une action collective est organisée le mardi 10 septembre à 13h devant la DSDEN à Rennes. Les professeurs des écoles sont invités à rapporter les livrets de leur classe.

L’intersyndicale soutiendra les enseignants dans les différentes actions qu'ils choisiront, particulièrement face aux pressions qu'ils pourraient subir.
 


* Lire le communiqué national
* Lire le communiqué de presse 35

* Flyer à diffuser

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