INFORMATIONS SYNDICALES

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Retour à 4 jours : En grève le 22 mai !

    Pour l’égalité de traitement des enseignants, AESH, ATSEM, animateurs (frais de garde et transports, temps partiels subis, temps de travail supplémentaire, impacts sur le mouvement…) ;
 
   Pour améliorer les conditions de travail face à l’épuisement des personnels avec des conséquences lourdes sur la santé (fiches RSST, arrêts maladie, accès aux soins et rendez-vous médicaux plus difficile) ;
 
  Pour mettre fin à l’annualisation du temps de travail des remplaçants ;
 
   Pour mettre fin aux inégalités d’accès aux propositions culturelles, sportives et de loisirs ;
 
   4,5 jours : c’est une sur-sollicitation des élèves qui conduit à l’épuisement et à la confusion scolaire/périscolaire.

Le SNUDI-FO 35 et le SE-UNSA 35 appellent tous les personnels, les parents d'élèves, les défenseurs de l'École Publique à se mettre en grève le jeudi 22 mai pour revendiquer le retour à 4 jours.

Rassemblement à Rennes
jeudi 22 mai à 12h30

(lieu à définir)

* Appel FO - UNSA à télécharger
* Déclaration préalable à la grève à envoyer à l'IEN (avant lundi 19 mai minuit)

Non à la fusion des différents types de remplaçants

Département après département, les IA-DASEN annoncent la fusion des différents types de remplaçants et leur affectaton au sein d’une zone unique de remplacement départementale. Ainsi disparaissent les fonctions de ZIL, de brigade REP+, de brigade formation…

Ces réorganisations, avec la suppression des spécificités des différents types de remplaçants, ne pourront que dégrader considérablement les conditions de travail de tous les personnels : enseignants remplaçants, adjoints ou directeurs et personnels administratifs.

En particulier, la suppression de brigades formation et de brigades REP+ fait peser de lourdes menaces sur la formation des personnels ou sur les 18 demi-journées de décharge d’enseignement en REP+.

Selon les IA-DASEN, ces mesures, répondant à une injonction ministérielle, permetraient d’améliorer l’efficacité du remplacement à l’aide d’un nouveau logiciel, « ARIA+ ». Quelle hypocrisie !

Si la situation du remplacement est aujourd’hui catastrophique dans la plupart des départements (jusqu'à 180 classes non remplacées certaines journées en Ille-et-Vilaine) est-ce dû à l’existence de différents types de remplaçants ou à un manque d’enseignants remplaçants ?

Avec les 670 suppressions de postes décidées par le gouvernement Bayrou-Borne, la situation du remplacement ne va aller qu’en empirant ! Dans ce contexte en effet, impossible pour les IA-DASEN de créer les postes de remplaçants à hauteur des besoins !

Dans cette situation, le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
 
•  Le maintien ou le retour de la distinction effective des différents types de remplaçants existant dans les départements (ZIL, brigade voire brigade formation, brigade REP+…)
 
•  L’abandon des suppressions de postes du gouvernement Bayrou-Borne et la création des postes nécessaires, en particulier de postes de titulaires remplaçants.

* Lire le Communiqué intégral

Mouvement intradépartemental 2025
La saisie des vœux est terminée.

Vous serez destinataires le 5 mai de votre accusé de réception des voeux réalisés sans les éléments de barème. Vous avez jusqu'au 12 mai pour demander la correction ou la modification de votre mouvement. Vous recevrez ensuite les éléments de barème le 19 mai.

Vérifiez bien toutes ces données et pour toute question vous pouvez joindre le syndicat.
Par mail : snudifo35@orange.fr ou par téléphone 06 43 03 93 67 / 02 99 65 36 63

Les résultats de la phase principale seront consultables le lundi 16 juin 2025.

INFORMATIONS SYNDICALES

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Un 1er mai sous le signe de la paix
et contre l'austérité !

" La mise en place d’une internationale réactionnaire autour de Trump, Poutine et Netanyahou notamment, soutenue par une partie du capital fait peser sur le monde du travail des risques inédits. 

La guerre détruit les vies de millions de personnes en Palestine, en Ukraine et dans tant d’autres champs d’horreurs. Partout où la guerre fait rage, nous demandons l’arrêt des combats et une paix juste et durable reposant sur le respect du droit international. Les logiques guerrières et impérialistes conduisent le monde du travail vers l’abîme. Les droits sociaux,démocratiques, environnementaux et syndicaux sont attaqués de toutes parts. Les services publics,piliers indispensables de la cohésion de nos sociétés, sont asphyxiés sous couvert d’effort de guerre. Plus encore, c’est l’idée même de paix, désormais revendiquée par l’extrême droite, qui est dénaturée. La paix n’a jamais été la loi du plus fort : c’est, au contraire, le respect du droit international, du droit à l’autodétermination, à la souveraineté des peuples et à la justice sociale. 

L’impératif de paix ne peut se penser sans la justice sociale, car c’est bien la soif de profits des classes possédantes, jamais étanchée, qui mène à la guerre sociale perpétuelle, à l’affaiblissement de la condition du monde du travail par la baisse des salaires, par la destruction de nos services public et par la crainte constante du chômage. C’est sur ce terreau que prospère l’extrême-droite. La guerre économique pour le partage du monde, prolongement de la guerre sociale, accentue systématiquement les risques de conflit armé. Plus que jamais, la logique de profit détruit le travail, la cohésion sociale et l’environnement. [...]"

Lire le tract intersyndical en entier

 

Article Ouest France

4 jours pour tous : en grève le 22 mai !

En Ille-et-Vilaine, ce sont désormais 96% des communes disposant d'une école publique qui ont adopté la semaine de 4 jours, défendue par la grande majorité des personnels et des parents d’élèves. A la rentrée prochaine, ce sont deux nouvelles communes (Vitré et Breteil) qui ont décidé de revenir à 4 jours. Quelques communes* maintiennent contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite une intense résistance à Rennes comme ailleurs.

Le SNUDI-FO 35 appelle tous les collègues, les parents d'élèves, les défenseurs de l'école Publique à refuser qu'un maire décide de l'organisation de l'Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à se mettre en grève le jeudi 22 mai.

Alors que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours, le SNUDI-FO 35 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres départements, comme à Brest, à Nantes, à Laval, à Pau, dans le Vaucluse, dans les Landes, en Vendée, dans la Vienne… où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !

*Liste des 13 communes à 4,5 jours : VEZIN-LE-COQUET, ACIGNE, FOUGERES, CESSON-SEVIGNE, CHASNE-SUR-ILLET, ERCE-PRES-LIFFRE, LIFFRE, MONTFORT-SUR-MEU, RENNES, MONTGERMONT, MELESSE, SAINT-MEDARD-SUR-ILLE, SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE,

* appel du comité national pour les 4 jours
* compte rendu audience ville de Rennes

Maintien de l'indemnisation à 100% en CMO
et abrogation du jour de carence

 

Signer en ligne

 

Pour télécharger et faire signer la version papier, c'est ici

Stage syndical direction d’école

La députée Rilhac est à l’origine de la loi du 21 décembre 2021 instaurant notamment pour les directeurs et directrices « une délégation de compétences de l’autorité académique », leur attribuant une « autorité fonctionnelle » et conférant un rôle décisionnaire aux conseils d’école. Cette loi avec ses décrets d’application dont nous voyons concrètement les effets dans les écoles, ne vise ni plus ni moins qu’à transformer les directrices et directeurs en managers chargés et contraints de mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles.

Stage syndical spécial « direction d’école »
mardi 17 juin 2025, de 9h30 à 16h30

dans les locaux du syndicat, 35 rue d'Echange à Rennes

Ce stage de formation syndicale est ouvert à tous (et pas uniquement aux directeurs et directrices). Il sera l'occasion d'envisager les conséquences de cette réforme sur le fonctionnement des écoles.

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée à l'IEN au moins un mois avant la date du stage soit le vendredi 16 mai au plus tard.

Informations syndicales

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4 jours pour tous : appel du comité national

Le SNUDI-FO 35 a participé à la réunion nationale organisée ce mercredi par les comités départementaux pour le retour à 4 jours de la Mayenne et d'Ille-et-Vilaine.

Plus de 50 participants, des collègues non syndiqués, mais aussi syndiqués SE-UNSA et SNUipp-FSU, ont pu discuter des situations dans leurs départements, et ont décidé d'un appel national à une grande journée de mobilisation nationale le jeudi 22 mai, pour mettre fin aux inégalités de traitement entre les personnels et pour obtenir l'organisation de la semaine à 4 jours partout.

Le SNUDI-FO 35 soutient totalement cet appel.

Appel à télécharger

D'ores et déjà, le SNUDI-FO 35 appelle à la mobilisation générale dans toutes les écoles du département le 22 mai, que l'on soit à 4 jours ou à 4 jours et demi, pour la défense de l'école publique, contre la territorialisation de notre école, pour un cadre national de l'organisation de la semaine scolaire, pour la semaine de 4 jours.

Le SNUDI-FO 35 fera connaître prochainement les modalités d'organisation de cette journée (grève, rassemblement, audience ...)

Formation et concours enseignant

Mercredi 2 avril, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé un "groupe de travail" pour présenter dans ses grandes lignes la réforme de la formation des enseignants, en premier lieu les modifications des décrets statutaires des différents corps d’enseignants et CPE.

Les lauréats des concours en fin de L3 seront certes élèves fonctionnaires durant leur année de M1, ce que la mobilisation de 2024 avait obtenu.

Mais le décret statutaire qui constitue l’ossature même de l’ensemble de la réforme maintient tous les défauts que nous avions pointés il y a 10 mois :

  Inégalité devant le concours, puisque les étudiants en licence « PE » seraient dispensés des épreuves écrites d’admissibilité, ce qui n’est pas le cas pour les étudiants de licence disciplinaire ; inégalité qui gangrène même la préparation aux concours, puisqu’il n’est pas du tout certain que toutes les universités auront les moyens de proposer une telle licence « PE ». La mise ne place d’une telle licence PE mettrait de plus en péril nombre de licences disciplinaires en lettres, sciences humaines et sociales ou en mathématiques, dont les effectifs risquent d’être happés par la licence PE.

  Aucune garantie réelle que l’année de M1 comme élève fonctionnaire (à 1400 € nets, ce qui n’est pas aussi « attractif » que le ministère semble le croire) soit prise en compte dans la pension ou dans l’avancement de carrière.

  Barrage entre le M1 et le M2, tous les lauréats étudiants de M1 taxés d’ « insuffisance manifeste » (selon des critères et des procédures discrétionnaires) se verraient interdits de poursuivre.

  Traitement inégal des lauréats déjà détenteurs d’un M1, certains ayant accès au M2 comme fonctionnaires stagiaires (en responsabilité devant les classes à 50 % et payés environ 1800 € nets), d’autres contraints de se réinscrire en M1.

•  Obligation d’un engagement de 4 ans pour les lauréats du concours, avec remboursement des sommes perçues pour ceux qui seraient expulsés ou qui partiraient avant la fin de cette période.

•  Maintien de la masterisation, source d’une surcharge de travail alors que les étudiants sont en formation professionnelle initiale et justifiant l’exigence d’avoir le diplôme de master pour être titularisé.
Dans ces conditions où le ministère utilise un « 49-3 » réglementaire en refusant toute négociation sur tous ces points, la FNEC FP-FO a refusé de poursuivre les échanges et a quitté la séance avec la majorité des organisations syndicales.

Télécharger le communiqué de la FNEC FP FO

INFORMATIONS SYNDICALES

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4 jours pour tous : appel du comité national

Le SNUDI-FO 35 a participé à la réunion nationale organisée ce mercredi par les comités départementaux pour le retour à 4 jours de la Mayenne et d'Ille-et-Vilaine.

Plus de 50 participants, des collègues non syndiqués, mais aussi syndiqués SE-UNSA et SNUipp-FSU, ont pu discuter des situations dans leurs départements, et ont décidé d'un appel national à une grande journée de mobilisation nationale le jeudi 22 mai, pour mettre fin aux inégalités de traitement entre les personnels et pour obtenir l'organisation de la semaine à 4 jours partout.

Le SNUDI-FO 35 soutient totalement cet appel.
* Appel à télécharger

D'ores et déjà, le SNUDI-FO 35 appelle à la mobilisation générale dans toutes les écoles du départements le 22 mai, que l'on soit à 4 jours ou à 4 jours et demi, pour la défense de l'école publique, contre la territorialisation de notre école, pour un cadre national de l'organisation de la semaine scolaire, pour la semaine de 4 jours.

Le SNUDI-FO 35 fera connaître prochainement les modalités d'organisation de cette journée (grève, rassemblement, audience...)
 

Formation et concours enseignant :
le ministère refuse toute négociation 

* Lire le communiqué en PDF

Mercredi 2 avril, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé un "groupe de travail" pour présenter dans ses grandes lignes la réforme de la formation des enseignants, en premier lieu les modifications des décrets statutaires des différents corps d’enseignants et CPE.

Les lauréats des concours en fin de L3 seront certes élèves fonctionnaires durant leur année de M1, ce que la mobilisation de 2024 avait obtenu.
Mais le décret statutaire qui constitue l’ossature même de l’ensemble de la réforme maintient tous les défauts que nous avions pointés il y a 10 mois :

       - Inégalité devant le concours, puisque les étudiants en licence « PE » seraient dispensés des épreuves écrites d’admissibilité, ce qui n’est pas le cas pour les étudiants de licence disciplinaire ; inégalité qui gangrène même la préparation aux concours, puisqu’il n’est pas du tout certain que toutes les universités auront les moyens de proposer une telle licence « PE ».

       - Aucune garantie réelle que l’année de M1 comme élève fonctionnaire (à 1400 € nets, ce qui n’est pas aussi « attractif » que le ministère semble le croire) soit prise en compte dans la pension ou dans l’avancement de carrière

       - Barrage entre le M1 et le M2, tous les lauréats étudiants de M1 taxés d’ « insuffisance manifeste » (selon des critères et des procédures discrétionnaires) se verraient interdits de poursuivre.

       - Traitement inégal des lauréats déjà détenteurs d’un M1, certains ayant accès au M2 comme fonctionnaires stagiaires (en responsabilité devant les classes à 50 % et payés environ 1800 € nets), d’autres contraints de se réinscrire en M1.

       - Obligation d’un engagement de 4 ans pour les lauréats du concours, avec remboursement des sommes perçues pour ceux qui seraient expulsés ou qui partiraient avant la fin de cette période.

       - Maintien de la masterisation, source d’une surcharge de travail alors que les étudiants sont en formation professionnelle initiale et justifiant l’exigence d’avoir le diplôme de master pour être titularisé.

Dans ces conditions où le ministère utilise un « 49-3 » réglementaire en refusant toute négociation sur tous ces points, la FNEC FP-FO a refusé de poursuivre les échanges et a quitté la séance avec la majorité des organisations syndicales.

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