Informations syndicales

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Carte scolaire : CSA SD d’ajustement fin juin

Depuis l’an passé, la carte scolaire est réexaminée fin juin pour effectuer des mesures d’ajustement. Il s’agit de revoir des décisions conditionnelles ou des situations d’école ayant changé de manière exceptionnelle. Certaines mesures pourraient être entérinées avant les congés d’été afin que les écoles puissent établir leur organisation de manière définitive pour la rentrée prochaine.

Un groupe de travail aura lieu le mercredi 19 juin, puis le CSA SD (instance décisionnaire) se réunira le jeudi 27 juin.  Comme les années passées, une instance se réunira à la rentrée pour les situations plus incertaines.

Nous vous invitons à nous envoyer les effectifs de votre école si vous espérez une ouverture, ou si vous craignez une fermeture. Le SNUDI-FO 35 défendra comme à son habitude toutes les situations qui lui sont confiées.

Pour toute question, contactez-nous !
06 43 03 93 67 ou snudifo35@orange.fr

Rythmes scolaires : 4 jours en Ille-et-Vilaine comme partout ailleurs !

Rassemblement Rennes
Mercredi 12 juin à 12h45
DSDEN 35

Ce sont désormais 96% des communes qui ont adopté la semaine de 4 jours, défendue par la grande majorité des personnels et des parents d’élèves. En Ille-et-Vilaine, 89% des communes disposant d'une école publique fonctionnent sur 4 jours. Davantage d'élèves des écoles publiques dans le département vont à l'école 4 jours par semaine. A la rentrée prochaine, ce sont deux nouvelles communes (Talensac et Saint-Briac-sur-mer) qui ont décidé de revenir à 4 jours par semaine. Quelques communes (1) maintiennent contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite une intense résistance à Rennes comme ailleurs.

Alors que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours à la rentrée 2025, le SNUDI-FO 35 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Le SNUDI-FO 35, rejoint par le SE-UNSA 35, appelle tous les collègues (profs et AESH), les parents d'élèves, les défenseurs de l'école Publique à refuser qu'un maire décide de l'organisation de l'Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant l’Inspection Académique à Rennes le mercredi 12 juin à 12h45.

Suite à l’appel des personnels à Rennes et Nantes, la mobilisation s’étend partout en France ! Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres villes, comme à Laval, à Brest, à Pau, dans les Landes, en Gironde, en Dordogne, dans la Vienne… où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !

En Ille-et-Vilaine, des personnels des communes de Montfort-sur-Meu, Breteil ou encore Melesse nous ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils seront présents au rassemblement.  Le SNUDI-FO 35 appelle les collègues des autres communes du département qui seront encore à 4,5 jours à la rentrée scolaire 2024, à venir représenter leur école, à prendre position via des motions pour montrer qu’il s’agit d’une volonté partagée par les personnels dans tout le département !

(1) Liste des 14 communes à 4,5 jours : VEZIN-LE-COQUET, ACIGNE, FOUGERES, CESSON-SEVIGNE, CHASNE-SUR-ILLET, ERCE-PRES-LIFFRE, LIFFRE, BRETEIL, MONTFORT-SUR-MEU,  MONTGERMONT, MELESSE, SAINT-MEDARD-SUR-ILLE, SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE, VITRE

Communiqué SNUDI-FO 35
Modèle de motion de conseil des maitres

Informations syndicales

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Rythmes scolaires : 4 jours pour tous, à Rennes comme ailleurs dans le département et partout en France !

Lire le communiqué en PDF

Ce sont désormais 96% des communes en France qui sont revenues à jours grâce notamment à la mobilisation organisée par FO. Le SNUDI-FO 35 rappelle que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours à la rentrée 2025. Dans la continuité de cette mesure, nous revendiquons toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires partout au plan national. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat.

Suite à la mobilisation du 9 novembre 2023 qui a rassemblée environ 200 personnels à Rennes, la colère ne s’est pas éteinte face à ces rythmes scolaires à 4,5 jours qui dégradent encore un peu plus les conditions de travail dans les écoles. Le SNUDI-FO 35, rejoint par le SE-UNSA 35, continue de soutenir  la revendication du collectif Rennes 4 jours.

Nous appelons tous les collègues (profs et AESH), les parents d'élèves, les défenseurs de l'école Publique à refuser qu'un maire décide de l'organisation de l'Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant l’Inspection Académique à Rennes le mercredi 12 juin à 12h45.

Le SNUDI-FO 35 appelle aussi les collègues des 14 communes (1) du département qui seront encore à 4,5 jours à la rentrée scolaire 2024, à venir représenter leur école, à montrer qu’il s’agit d’une volonté partagée par les personnels dans tout le département !

Mercredi 12 juin à 12h45
devant la DSDEN 35
(1 quai Dujardin à RENNES)

Tract Rennes 4 jours

Cette revendication sera partagée au même moment dans d’autres départements comme à Nantes ou à Brest où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière équitable !

Nous invitons les écoles du département à prendre position sur les rythmes scolaires via des motions de conseil des maitres et à nous les faire remonter. Nous ferons connaitre au DASEN les positions prises par les collègues dans les écoles.

* Motion de conseil des maitres en version modifiable

(1) Liste des 14 communes à 4,5 jours : VEZIN-LE-COQUET, ACIGNE, FOUGERES, CESSON-SEVIGNE, CHASNE-SUR-ILLET, ERCE-PRES-LIFFRE, LIFFRE, BRETEIL, MONTFORT-SUR-MEU,  MONTGERMONT, MELESSE, SAINT-MEDARD-SUR-ILLE, SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE, VITRE

Ni les directeurs ni les enseignants de cycle 3 n’ont l’obligation de constituer les groupes de niveau de 6ème

Seul contre tous, le gouvernement maintient pourtant la mise en place du tri social au collège. Et s’il fallait encore une preuve que les personnels du 1er degré sont concernés, il suffit de prendre connaissance du « vademecum » ministériel relatif au « choc des savoirs ».

Celui-ci précise : « Concernant les élèves de 6ème, à réception des prévisions d’effectifs, les chefs d’établissement réunissent les directeurs d’école en lien avec les IEN de circonscription en conseil de cycle 3 pour étudier la répartition potentielle des élèves dans les groupes, sur la base des évaluations et appréciations des professeurs des écoles intégrées dans le livret scolaire de l’élève. »

Ainsi, les directeurs d’école seraient réunis par les chefs d’établissement en conseil de cycle 3 de manière à les associer pour trier les élèves et constituer les classes de 6ème. Dans le même temps, dans des départements, les IEN commencent à réunir les enseignants de cycle 3 pour qu’ils uniformisent leurs évaluations et appréciations afin de faciliter la constitution des groupes.

Le SNUDI-FO rappelle d’une part que les professeurs des écoles de la petite section de maternelle au CM2 n’ont aucune obligation de trier leurs élèves mais seulement de les évaluer. Le décret du 1er août 1990 relatif au statut des professeurs des écoles précise ainsi : « Ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. »

* Lire le communiqué

Recours temps partiel 2024-2025

Il fait peu de doutes que certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2024 serontont refusées par le DASEN. Ces refus seront justifiés notamment pour raison de nécessité de service étant donné le manque d’enseignants dans le département. Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO 35 pour être conseillé dans les démarches. Un refus n'est pas une fin en soit et chaque année, des collègues obtiennent satisfaction avant même la réunion de la CAPD, via les recours et les audiences.

ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n'avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.

Le SNUDI-FO 35 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.
Si vous êtes concerné par refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD. Contactez le syndicat pour être conseillé.

1- Le recours gracieux vous permet de demander au DASEN (directeur académique), en qualité de représentant de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel
2- La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 35. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.

Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) au DASEN sous couvert de votre IEN. Si le DASEN avance des délais réduits sachez que le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).

Pour obtenir des modèles de courrier et être accompagné au mieux, dans la rédaction de vos recours, contactez nous et syndiquez-vous !

Les représentants du SNUDI-FO 35 sont joignables au 06 43 03 93 67 et snudifo35@orange.fr

Détachement des professeur·es des écoles : une mesure pour la mise en place des groupes de niveau

Les syndicats de l’éducation nationale en Ille-et-Vilaine, CGT éduc’action 35, FNEC FP-FO 35, FSU-SNUipp35, STE-CNT 35, SGEN-CFDT 35 SUD éducation 35 et SE-UNSA 35 alertent sur les modalités de la « Campagne exceptionnelle d’accueil en détachement des professeurs des écoles dans le corps des professeurs certifiés ».

Le « choc des savoirs » c’est aussi la destruction de nos statuts.

Les académies se sont lancées dans une campagne de détachement du corps de professeur·e des écoles vers le corps de professeur·es certifié·es.

Le détachement est accordé à titre provisoire pour 2 ans, soumis à l’avis du recteur au bout d’un an et assorti d’une interdiction de participer aux mouvements des 1er et 2nd degrés.

Ainsi, en faisant appel aux professeur·es des écoles volontaires et en s’appuyant sur les résultats catastrophiques des mutations interdépartementales dans le 1er degré (des PE en disponibilité notamment pour rapprochement de conjoint·e pourraient rejoindre leur académie de préférence via ce détachement), le ministère entend procéder à un recrutement d’enseignant·es du 1er degré au collège ! Nos organisations syndicales dénoncent le fait que le détachement des PE servent à la mise en place du choc des savoirs.

Nos syndicats luttent pour l'abrogation de la réforme du lycée professionnel et contre la réforme dite du « Choc des savoirs », tri des élèves, inclusion sans moyens, uniforme et SNU imposés, évaluations et manuels labellisés, nouveaux programmes catastrophiques, défiance généralisée envers notre jeunesse…

Dans le second degré comme dans le premier, les enseignant·es manquent. Ce n’est pas en déshabillant les écoles que le Rectorat comblera la pénurie en mathématiques et en français dans les collèges.

Nos syndicats demandent :
- l’abrogation de la réforme du « choc des savoirs »
- le recrutement de tous les personnels à hauteur des besoins
- la revalorisation des salaires

Communiqué en intégralité

AESH : Subrogation dans les académies, le ministère donne raison à FO

Lire le communiqué en PDF

La FNEC FP-FO a porté longtemps et à tous les niveaux cette demande essentielle pour les AESH. Nous sommes intervenus au ministère, en audience, dans les instances, qu’elles soient départementales, académiques ou ministérielles pour dire la nécessité impérieuse exprimée par ces personnels, déjà précaires, de pouvoir bénéficier de la subrogation.

Lors de congés maladie, certaines se retrouvaient piégées et se voyaient imposer des prélèvements, sans explication, en dehors de toute limite légale, qui les plongeaient encore plus dans la précarité. C’était inadmissible pour FO. Les remontées étaient unanimes et la revendication aussi.

Le ministère a finalement annoncé le passage de tous les services de gestion à la subrogation à compter du 1er janvier 2025. C’est une victoire pour Force Ouvrière.

Poursuivons la bagarre pour gagner sur les autres revendications : un statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL !

Informations syndicales

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La fusion des AESH et des AED est abandonnée !

Un groupe de travail concernant l’ « Ecole pour tous » s’est réuni lundi 13 mai. Les représentants du ministère reconnaissent que la question de l’Ecole inclusive systématique est sensible : « On ne cherche pas à minimiser. On est d’accord qu’il y a des insatisfactions, des insuffisances. » C’est un euphémisme ! La FNEC FP-FO a réuni des milliers de collègues lors de réunions syndicales. Le constat est le même partout. La politique d’inclusion systématique et forcée conduit à des situations catastrophiques ! Suite à la conférence nationale du 17 novembre 2023, plus de 5000 personnels ont participé à la manifestation nationale à Paris le 25 janvier 2024.

Un premier résultat : abandon de la fusion programmée des AESH et des AED

Le gouvernement avait annoncé vouloir fusionner deux fonctions totalement différentes (AED et AESH qui seraient devenus les ARE). Il prétendait ainsi lutter contre la précarité des personnels, en particulier AESH, pour effectuer en plus de leur fonction des fonctions d’AED. Cette annonce avait suscité la colère des personnels. Le gouvernement a décidé d’abandonner ce projet. La mobilisation des personnels, AESH en particulier, n’y est pas pour rien ! La FNEC FP-FO y a pris toute sa place ! Pour autant, les revendications des personnels AESH demeurent : un statut de fonctionnaire, un vrai salaire !

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Groupe de travail sur la « simplification » des tâches des directeurs d’école : Le ministère refuse de répondre aux revendications !

Jeudi 2 mai, un énième groupe de travail s’est tenu au ministère quant à la « simplification des tâches des directeurs d’école ».

Le SNUDI FO fait remonter les revendications des directrices et directeurs d’école

En préambule, le SNUDI-FO est intervenu pour rappeler que les directrices et directeurs d’école ne voulaient pas d'une vague « simplification » mais bien d’un allègement des tâches ! Simplifier une tâche, c’est donner lapossibilité à l’administration d’en ajouter toujours plus ! Le SNUDI-FO a également rappelé qu’actuellement les directrices et directeurs d’école voyaient leurs conditions de travail se dégrader du fait de l’inclusion scolaire systématique et forcée, de la gestion quotidienne du manque de remplaçant, des tâches chronophages (enquêtes, sorties scolaires, PPRE, REE, AFFLENET…) sans parler des nouvelles mesures dont ils portent l'entière responsabilité : protocole Phare, Pacte, sécurisation des écoles… Pour le SNUDI-FO, le ministère doit répondre aux revendications légitimes des collègues en augmentant les décharges de direction, en créant des postes statutaires d’aide administrative, en accordant une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous) et en abrogeant la loi Rilhac tout en rétablissant le décret de 1989 sur la direction d’école.

« Vis ma vie » de directeur d’école !

Refusant de répondre à la moindre revendication, le ministère a indiqué souhaiter mettre en place un nouveau cycle de discussions et de groupes de travail pour faire le point sur la question des tâches administratives…

Il propose même que des IEN ou des inspecteurs généraux passent plusieurs jours en immersion dans les écoles, pour apprécier le quotidien des directeurs d’école, déterminer les tâches utiles ou non ! Le ministère entend donc lancer une nouvelle opération de communication, une sorte de « vis ma vie » de directeur d’école, méprisant ainsi les organisations syndicales qui représentent les personnels !

Lire le communiqué

Recrutement des professeurs des écoles : une réforme qui remet en cause le statut et qui ne répond pas au manque d’attractivité du CRPE !

Alors que le ministère a indiqué que depuis la mise en place de la masterisation et le passage du concours de Bac+3 à Bac+5, il y avait 45% d’inscrits en moins au concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE), le projet Belloubet, qui place le CRPE à Bac+3, répond-il aux revendications ? En aucun cas !

Ce concours serait proposé aux étudiants inscrits (dès la terminale, après avoir postulé sur Parcoursup) dans la nouvelle pseudo-licence mise en place par le ministère, la licence « parcours préparatoire au professorat des écoles ». Pour être admis, il faudrait avoir validé des tests durant l’année de L3 et réussir les épreuves orales d’admission. Cette pseudo-licence serait une impasse pour ceux qui échoueraient aux tests ou au concours.

Quant aux étudiants qui auraient suivi une autre licence disciplinaire, ils devraient, eux, passer les épreuves écrites du concours ! Ainsi, un même niveau de diplôme n’ouvrirait pas les mêmes droits au concours !

Des lauréats du concours qui seraient contractuels et non stagiaires !

En M1, après leur réussite au concours, les étudiants seraient contractuels alternants avec une indemnité de 900€ par mois : une remise en cause du statut de la Fonction publique qui garantit aux lauréats d’un concours un statut de fonctionnaire stagiaire ! En M2, les étudiants deviendraient fonctionnaires stagiaires, en responsabilité de classe à 50%, avec une rémunération de 1800€ par mois.

C’est donc un véritable parcours du combattant qui se met en place pour devenir professeur des écoles !

Pour le SNUDI-FO, cette réforme ne satisfait pas les revendications des personnels et ne permettra pas de répondre au manque d’attractivité du CRPE.

Des résultats d’admissibilité au concours CRPE 2024
déjà en deçà des postes à pourvoir !

Les résultats de l’admissibilité au CRPE 2024 viennent d’ailleurs d’être rendus publics : seuls 744 candidats sont admissibles dans l’académie de Versailles alors que 1230 postes sont offerts ; à Créteil, ce sont 733 admissibles pour 1037 places et 61 pour 152 en Guyane. Déjà au moins 881 postes de professeurs des écoles non pourvus !

Lire le communiqué

FO et l’UNSA interpellent ensemble l’ARS sur le choc de l’inclusion en Ille-et-Vilaine

LE CHOC DE L’INCLUSION
L’UNSA Éducation et la FNEC-FP FO lancent
un SOS à l’ARS !

Combien de fois des élèves devront-ils brandir un couteau de cuisine dans une classe pour que l’on s’intéresse enfin à la santé mentale de nos élèves ?

L’ILLE-et-VILAINE est malade. L’ARS doit absolument AGIR !

En effet, comment qualifier autrement un système dans lequel on refuse les soins pendant des années à des élèves qui ont des troubles psychiatriques ? Rappelons que, dans le 35, il manque toujours 1200 places en structures médico-éducatives pour les accueillir ! 1200 places !  Ces élèves ont obtenu des droits ouverts par la MDPH ; en attente  d’un accueil en ITEP et/ou en IME, ils sont en grande souffrance et ont un besoin URGENT de soins. Pourtant, ils restent dans les classes en milieu ordinaire sans prise en charge adaptée à leur handicap, certain.es traumatisant et parfois violentant les enseignant.es, les  AESH  et/ou d’autres élèves !

Tous les jours, les personnels sont les témoins et les victimes de la situation de maltraitance et de mise en danger institutionnelle des élèves confrontés à une inclusion à marche forcée sans les soins auxquels ils ont droit.

Il y a urgence à prendre en compte la santé mentale des élèves, il y a urgence à ce que l’Ille-et-Vilaine bénéficie d’un rattrapage de places pour mettre en œuvre les notifications décidées par la CDAPH !

Télécharger le courrier adressé à l'ARS

La presse en parle :
Ouest France
Agendaou.fr

URGENCE ÉDUCATION / Grève les 23 et 24 mai

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Pour un choc des moyens et des salaires

Contre le choc des savoirs et le tri social

Amplifions la mobilisation de la maternelle au lycée

Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales (constitution du collectif éducation 35, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, collèges vides, nuits des écoles et des établissements) ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.

C'est en ancrant cette mobilisation dans la durée par exemple, par plusieurs jours de grèves consécutifs, que nous obtiendrons satisfaction de nos revendications :

  • •    le retrait des décrets sur le "choc des savoirs"
  •     l'abrogation de la réforme du lycée professionnel
  •     le recrutement de tous les personnels à hauteur des besoins
  •     la revalorisation des salaires

L’intersyndicale d’Ille-et-Vilaine soutient toutes les mobilisations et appelle à amplifier le mouvement par la tenue d’AG, d’HIS, de tractages, de mobilisations, de réunions publiques, de grèves, notamment à partir du 23 mai.

Dans ce contexte, le SNUDI-FO 35 invite les enseignant-es du 1er degré à déposer des déclarations d’intention à la grève pour les 23 et 24 mai. Ces déclarations préalable sont à envoyer à l'IEN au moins 48 h avant la grève (télécharger le modèle de déclaration si l'administration ne l'a pas envoyé) soit avant lundi 20 mai minuit.

Télécharger le tract intersyndical 35

informations syndicales

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Evaluation et formation des directeurs :
la ministre confirme son intention de transformer
les directeurs en managers dociles

Dans le droit fil de la loi Rilhac et du décret du 14 août 2023, le ministère vient de publier deux textes règlementaires relatifs à la direction d’école :
–  la circulaire du 20 mars 2024 relative aux modalités d’évaluation des directeurs d’école ;
–  l’arrêté du 21 mars 2024 portant organisation de la formation des directeurs d'école.

Lire le communiqué

Rythmes scolaires : 4 jours pour tous,
à Rennes comme ailleurs !

Depuis la publication des décrets Peillon en 2013, Hamon en 2014 et Blanquer en 2017, le SNUDI-FO n’a cessé d’organiser la résistance pour un rythme unique dans toutes les écoles du pays, la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines et la stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire.

C'est un fait : 93% des communes ont adopté la semaine de 4 jours, défendue par la grande majorité des personnels et des parents d’élèves. En Ille-et-Vilaine, 89% des communes disposant d'une école publique fonctionne sur 4 jours. Davantage d'élèves des écoles publiques dans le département vont à l'école 4 jours par semaine. A la rentrée prochaine, ce sont deux nouvelles communes (Talensac et Saint-Briac-sur-mer) qui ont décidé de revenir à 4 jours par semaine. Quelques communes maintiennent contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite une intense résistance à Rennes comme ailleurs.

En effet, pour rappel, près de 200 personnels, enseignants et AESH des écoles publiques rennaises étaient rassemblées le jeudi 9 novembre 2023 à l'appel du Collectif Rennes 4 jours soutenu par le SNUDI-FO 35. Plusieurs dizaines d'écoles étaient représentées pour demander d'une seule voix que la Ville de Rennes revienne à des rythmes scolaires sur 4 jours soucieux du bien-être de tous.

Lire le communiqué du SNUDI-FO national

Le SNUDI-FO 35 invite les personnels affectés dans une commune à 4,5 jours à se réunir avec le syndicat et à prendre toutes les initiatives pour le retour à la semaine de 4 jours !

Réunion d’information Syndicale

Jeudi 16 mai à 17h30
dans les locaux du syndicat,
35 rue d’Échange à Rennes

(5 min à pied métro Sainte Anne)

Important :
Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
–  Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
–  Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS de vos heures d’animation pédagogique que vous choisirez (départementales ou optionnelles).

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