Informations syndicales

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Covid 19 : école en danger !

La crise du COVID19 est une véritable aubaine pour le gouvernement qui amplifie les contre-réformes engagées à l’encontre de l’école publique républicaine et de ses personnels.

Les conditions de la reprise, avec une école à géométrie variable du point de vue des élèves (accueillis entre 0 et 4 jours), posent question quant au sens et à l’efficacité pédagogique du dispositif. Dans le département, seuls 50% d'élèves ont repris en présentiel et le ministre reconnaît lui-même que les décrocheurs sont massivement restés chez eux.

Du côté des personnels, la situation est alarmante. Ils ont assuré de nouvelles missions en dehors de tout cadre réglementaire, sans que les mesures de sécurité ne soient bien souvent garanties, qu’il s’agisse des mesures de protection des personnels vis-à-vis du COVID-19 ou des risques psychosociaux liés au télétravail et à la nécessité de répondre dans un temps très réduit aux injonctions ministérielles. Les équipes ont notamment dû assumer la responsabilité de la mise en œuvre du protocole sanitaire de réouverture en quelques jours au prix d’un stress énorme. La continuité pédagogique a contribué à faire exploser la charge de travail et la situation a pu se dégrader encore ces dernières semaines pour les collègues assurant à la fois l’accueil des élèves en présentiel et la continuité pédagogique. La médecine du travail est restée cruellement absente que ce soit pour assurer le suivi de tous les personnels (celui des personnels à risque ou des personnels travaillant en présentiel pouvant être exposés au COVID-19 dans le cadre de leur fonctions) ou pour assurer la prévention et le suivi liés aux nouvelles modalités de travail.

De plus, alors que les personnels ont toujours répondu présent dans ces conditions intenables, sans jamais compter leur temps, parfois jusqu’à l’épuisement, le gouvernement ne prévoit pas de revalorisation salariale, et pour la grande majorité même pas de prime covid !

Refusant d’assumer ses obligations en matière de protection des personnels (CHSCT méprisés, droit de retrait nié, protection individuelle non assurée), le ministère s’ingénie par ailleurs à entraver par toutes sortes de moyens l’action syndicale (interdiction des rassemblements et manifestations, représentants des personnels empêchés dans leurs différentes mandats…) et procède au démantèlement de l’école de la république :

 - le statut de directeur supérieur hiérarchique rejeté massivement par les personnels revient sur le devant de la scène (un projet de loi est déposé) ;
- la territorialisation de l’école de la république placée sous la coupe des collectivités devient une réalité ;
- le 2S2C, qui transforme une partie des enseignements (sportifs et culturels) en animations gérées par les communes, est avancé comme une solution nouvelle à pérenniser ;
- l’enseignement à distance est présenté comme innovant et à poursuivre après la crise, un projet de loi est même déposé pour le rendre obligatoire.

Le SNUDI-FO exige :

- le retrait du protocole 2S2C ;
- l’abrogation de la loi d’urgence sanitaire ;
- le maintien du cadre national de l’Education et le respect des statuts et des droits des agents ;
- l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires.

Nous rappelons en outre que :

- les collègues ayant repris leur service en présentiel ne sont pas tenus d’assurer la continuité pédagogique ;
- toutes les situations de travail présentant un danger pour la santé ou la sécurité doivent être signalées à l’aide de fiches SST et transmises au syndicat pour permettre le suivi de la situation (absence de moyens de protection, impossibilité de faire appliquer le protocole sanitaire, souffrance ou risques psychologiques...).

Le SNUDI FO 35 continue et continuera, dans la perspective de la rentrée prochaine, d’exiger que soient garanties la santé et la sécurité des personnels.

* Lire le compte rendu du CHSTCM du 25 mai
* Télécharger la fiche SST
* Répondre à l’enquête « Situation des écoles depuis le début du déconfinement »

Emploi fonctionnel de directeur d’école : hors de question !

Alors que le statut de directeur a été massivement rejeté par les personnels au moment du projet de loi pour l’ « école de la confiance », les députés proposent la création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école qui recèle les mêmes dangers.

En effet, en contrepartie d’une augmentation de l’indemnité de direction et d’une décharge totale pour les directeurs de 8 classes et plus - mais sans augmentation du temps de décharge pour tous et sans le moindre allègement des tâches -, le directeur disposerait d’un emploi fonctionnel (c’est-à-dire qu’il serait nommé pour une période déterminée par le DASEN) et serait « délégataire de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école ». Dans ce cadre, il deviendrait « décisionnaire lors des débats qu’il organise pour assurer le bon fonctionnement de l’école sur le plan pédagogique comme sur celui de la vie de l’école » et il aurait « autorité pour prendre des décisions en lien avec ses différentes missions ainsi que sur les personnels qui sont sous sa responsabilité durant le temps scolaire ».

En outre, il devrait entériner les décisions prises dans les conseils d’école et les mettre en œuvre. Or, aujourd’hui les conseils d’écoles ne sont pas décisionnaires : ils se contentent de donner leur avis.

De plus, la proposition de loi précise que « le directeur rend compte alors dans les meilleurs délais, à l’autorité académique, au Maire ou au Président de la collectivité territoriale compétente en matière d’éducation, des décisions et dispositions qu’il a prises. »

La proposition de loi signifierait donc un bouleversement du fonctionnement des écoles avec un directeur devenu manager au service des municipalités !

Le SNDUI-FO ne peut l’accepter : le cadre actuel de l’école et de son fonctionnement doivent être maintenus et les revendications des personnels doivent être satisfaites.

- NON à tout statut ou emploi fonctionnel de directeur visant à instaurer le management dans les écoles ;
 - OUI à l’augmentation des quotités de décharge de tous les directeurs ;
- OUI à l’augmentation significative des indemnités de direction ;
- OUI à une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans toutes les écoles ;
- OUI à l’allègement des tâches des directeurs.

Concours : l’oral de titularisation, c’est non !

Depuis le début de la crise sanitaire, FO réclame que l'admissibilité des candidats vaille admission.

Après avoir tout d'abord décidé de maintenir les épreuves orales contre l'avis de l'ensemble des organisations syndicales, le ministère vient d'annoncer leur annulation. Toutefois les admis des différents concours, externe et interne, seront soumis à un oral de titularisation au terme de l'année suivante, oral dont le cadre n'est pas précisé.

Les admis devront donc à la fois préparer la classe, enseigner, suivre leur formation, valider leur master et préparer l'oral de titularisation, tout en étant dans l'incertitude la plus totale.  Que se passera-t-il si les stagiaires échouent à l’oral ? Seront-ils licenciés ? Seront-ils repris ensuite comme contractuels ?

Là encore la dérégulation permise par l'état d'urgence sanitaire permet au ministre d'expérimenter pour les futurs professeurs le dispositif de pré-recrutement présenté dans le cadre de la très contestée loi pour l’« école de la confiance ». Le stage effectué dans ces conditions se rapproche de l’alternance que le ministre souhaite généraliser dans le cadre de sa réforme des concours qui menace le statut et la formation, comme ne cesse de le dénoncer FO.

Pour la FNEC FP-FO les lauréats des concours ne doivent pas être en période d’essai mais des stagiaires de l’éducation nationale, dès septembre. L’oral de titularisation, c’est non !

Information relative aux situations des personnels de l’Education nationale après le 2 juin

La FAQ du ministère a été actualisée le 3 juin et une fiche relative à la situation des personnels a été communiquée.

Personnels à risques
Seuls les personnels ci-dessous peuvent bénéficier encore du dispositif « personnels à risques » mis en place avant le 2 juin :

- les personnels qui relèvent de la catégorie des personnes présentant un risque de développer une forme grave d’infection de Covid-19 ;
- les personnels qui vivent dans le même domicile qu’une personne malade (pour une durée de quatorze jours à compter de l’apparition des symptômes) ;
- les personnels qui vivent dans le même domicile qu’une personne vulnérable.

Les personnels cités ci-dessus devront informer leur supérieur hiérarchique et transmettre « un certificat médical qui se bornera à attester la nécessité du confinement et sa durée ou faire une déclaration sur le site de l’assurance maladie (www.ameli.fr) ».

Femmes enceintes
« Concernant les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse, elles doivent solliciter l’avis de leur médecin traitant ou à défaut du médecin de prévention. En fonction de cet avis médical, un travail à distance est proposé par l’employeur. A défaut, en cas d’impossibilité de travailler à distance, une autorisation spéciale d’absence (ASA) est délivrée par le chef de service. »

Personnels dont les enfants ne peuvent pas être scolarisés ou être accueillis en crèche
Ces personnels ont la possibilité de travailler à distance ou, à défaut, de bénéficier d’une ASA pour garde d’enfant. Ils doivent obligatoirement transmettre à leur supérieur hiérarchique une attestation de non prise en charge remise par le directeur ou le chef d’établissement de l’établissement des enfants. Ces ASA ne seront accordées qu’à raison d’un responsable légal par fratrie.

A noter que, s’agissant des personnels enseignants, ils seront prioritaires pour l’accès aux crèches ainsi que pour l’accueil de leurs enfants dans les établissements scolaires.

Personnels qui ne souhaitent pas scolariser ou mettre à la crèche leurs enfants
Les enseignants « seront mobilisés par leur responsable hiérarchique pour la continuité pédagogique ». Ainsi, soit le DASEN/Recteur adopte une directive générale, soit la décision de travailler en distanciel/présentiel relèvera des IEN.

A noter que ni dans sa note, ni dans la FAQ, le Ministère ne fait mention des accueils organisés par certaines mairies lorsque l’école est fermée.

Informations syndicales

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Conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait…) et perspectives

Réunion d’Information Syndicale en visio-réunion

mercredi 3 juin à 14h

* S'inscrire à la RIS

Le SNUDI FO continue à appeler les collègues à :

- signaler tout problème lié au protocole sanitaire à  l'aide des fiches Santé et Sécurité au Travail ou Signalement de Danger Grave et Imminent

- renseigner l’enquête « Situation des écoles depuis le début du déconfinement »

 

Le virus ne doit pas tuer l’école de la république !

Alors que la reprise en présentiel se fait partout dans les écoles et les collèges, sur la base d’un protocole inapplicable et sans que les garanties sanitaires ne soient assurées (voir courrier au recteur), alors que le ministère traîne des pieds pour fournir des éléments statistiques sur le confinement et le déconfinement, le gouvernement avance ses pions pour organiser la fin de l’école de la république.

En effet, pour JM Blanquer, "l'école de demain", c’est le 2S2C, c’est-à-dire le recours à des animateurs communaux pour mener, sur temps scolaire, des activités sportives, artistiques ou culturelles (avec des groupes de 15 élèves maximum). La crise du Coronavirus est ainsi l’occasion pour le ministre de faire des économies de postes, tout en sortant le sport, l’art et la culture du champ scolaire. On attend avec hâte les autres « pistes » annoncées par le ministre : « juste place pour le numérique » et  « nouvelle organisation du temps » !

Quand ce n’est pas le gouvernement qui a des « idées » pour construire l’avenir de l’école, ce sont les députés. Après la proposition de loi créant une fonction de directeur d’école (voir informations syndicales de la semaine dernière), c’est une députée Les Républicains qui vient de déposer un projet de loi visant à « instaurer l’enseignement numérique distanciel dans les lycées, collèges et écoles élémentaires » pour « assurer aux élèves un enseignement distanciel comme une alternative au présentiel » .

Pour le SNUDI FO, il n’est pas possible d’accepter encore le désengagement de l’Etat. Nos revendications ne sont pas confinées et doivent être entendues !
C’est pourquoi il exige :

- le retrait du protocole 2S2C,
- l’abrogation de la loi d’urgence sanitaire,
- le maintien du cadre national de l’Education,
- l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires.

* Lire le communiqué du SNUDI-FO sur le 2S2C
* Lire le courrier adressé par la FNEC-FP FO 35 au recteur
* Lire le communiqué de la FNEC FP FO
* Lire le compte-rendu du Comité Technique Ministériel du 20 mai 2020

 

Prime Covid : à vot’ bon cœur m’sieurs dames !

En août ou septembre, la "nation reconnaissante" versera une prime aux enseignants… mais, fidèle à sa doxa, le gouvernement ne montrera pas une reconnaissance collective : comme d'habitude, seuls quelques happy few seront « reconnus ». Pas de prime donc pour les enseignants qui se sont "contentés" d’assurer « l’école à la maison » dans des conditions souvent difficiles, avec leur équipement personnel, des réseaux saturés, avec leurs propres enfants à garder, avec des obligations de service qui ont explosé et des heures supplémentaires qui ne seront pas payées. Seuls ceux qui ont assuré l'accueil des enfants de soignants et d'autres catégories professionnelles indispensables à la gestion de la crise seront concernés par la prime… et encore pas tous ! Voici le cadrage ministériel :
    • 0 € pour moins de 4 jours de présence ;
    • 330 € pour 4 à 9,5 jours ;
    • 660 € pour 10 à 15,5 jours ;
    • 1 000 € pour 16 jours et plus.

Loin des primes (même si elles sont bonnes à prendre quand on les donne) et médailles du mérite, la FNEC FP-FO revendique :

- l’abrogation de PPCR et la mise en place de grilles indiciaires attractives, permettant un déroulement de carrière porteur d’augmentations du salaire ;
- un démarrage de la grille à 120% du SMIC ;
- l’intégration des primes statutaires dans le traitement avec compensations des cotisations qui en découlent ;
- la suppression du jour de carence ;
- le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000 par l’augmentation immédiate de 18% de la valeur du point d’indice.

* Lire le communiqué de la FNEC-FP FO
* Lire le communiqué unitaire sur les salaires

 

Mouvement : continuez à faire appel au syndicat

Depuis la loi de transformation de la Fonction publique, les syndicats qui ont des élus en CAPD ne siègent plus sur le sujet des mutations.  Le SNUDI-FO 35 peut toutefois vous aider dans les étapes à venir du mouvement :

Phase

Date

Contacter le SNUDI FO

1er accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux (sans barème)

 

06 mai 2020 (après-midi)

Nous contacter en cas d’erreur dans vos vœux.

2e accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux avec barème initial

29 mai 2020 (après-midi)

Nous contacter pour vérifier votre barème et/ou pour le faire modifier par l’administration.

Nous contacter pour faire réviser priorité et bonification.

Date limite de demande de correction du barème et/ou d'une priorité et/ou d'une bonification

12 juin 2020

3e accusé de réception I-prof

Accusé de réception des vœux avec barème final

18 juin 2020 (après-midi)

Nous contacter pour faire

un recours.

Communication résultats SIAM et I-prof

22 juin 2020 (après-midi)

Phase d'ajustement

Juillet 2020

Phase d'ajustements de rentrée

Septembre 2020

Informations syndicales

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Réunion d’Information Syndicale : conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait...)

mercredi 3 juin à 14h

en visio-réunion

 * S'inscrire à la RIS

 

COVID 19 et réouverture des écoles : ne pas "faire au mieux", signaler toutes les difficultés par le registre SST et le registre de signalement de danger grave et imminent

La reprise s'est effectuée dans les conditions imposées par le protocole ministériel, décliné localement.
Le SNUDI FO et la FNEC FP FO n'ont eu de cesse de dénoncer ce protocole :

- l'insuffisance des garanties de protection sanitaire : pas de masque FFP2, les seuls reconnus suffisamment protecteurs par le code du travail, pas de dépistage systématique ;

- l'impossibilité d'appliquer strictement ses prescriptions : mesures barrières, règles de distanciation, conditions matérielles (salles trop petites...), manque de personnels (médecins, infirmières scolaires)...

Compte tenu de ces conditions, l'encouragement adressé aux personnels de l’Éducation Nationale, enseignants, AESH, à "faire au mieux" est inacceptable. Certes on leur assure qu'ils ne seront pas poursuivis en cas de problème, que l’État se substituera... on leur annonce aussi qu'ils sont susceptibles de sanctions disciplinaires s'ils n'appliquent pas, volontairement, le protocole. Qui fixera la limite entre le "faire au mieux" et la non application volontaire du protocole ? Pas question d'accepter cette épée de Damoclès !

Pour le SNUDI FO, il n'y a qu'une solution : signaler chaque problème : manque de matériel, locaux inadaptés, impossibilité de faire respecter les gestes barrières ou la distanciation par les élèves, insuffisance du nettoyage (le protocole en prévoit plusieurs, donc au moins deux, par jour)... à  l'aide des fiches Santé et Sécurité au Travail ou  Signalement de Danger grave et Imminent. Les enseignants et AESH ne seront pas responsables des problèmes qui surviendraient, à l’État employeur d'assumer sa décision de rouvrir les écoles sans apporter les garanties nécessaires de sécurité sanitaire!

 

Territorialisation de l'école, casse des statuts, autonomie des écoles et pseudo statut de directeur : la bonne aubaine de la crise sanitaire !

En imposant un protocole sanitaire à la fois insuffisant et inapplicable (absence de masques réellement protecteurs, de dépistage systématique, impossibilité de faire respecter strictement les gestes barrières), en laissant le libre choix aux parents de mettre ou non leurs enfants à l'école, en renvoyant aux municipalité la responsabilité d'ouvrir ou non leurs écoles, le ministère ne cherche en réalité qu'à dérèglementer les missions des enseignants et territorialiser l’école publique.

Car le président de la République et son ministre pouvaient faire d'autres choix. Ils pouvaient, dès l'annonce de la fermeture des écoles, préparer leur réouverture dans de bonnes conditions sanitaires, et donc dans des conditions de fonctionnement beaucoup plus normales (ne serait-ce qu'en faisant respecter l'obligation scolaire).

Les conditions de la reprise entrainent la remise en cause des obligations de service, des missions d'enseignement et du groupe classe, le télétravail imposé en dehors du cadre règlementaire ainsi que la territorialisation, la réouverture et le fonctionnement des écoles étant décidés par les mairies... Autant d' "innovations", en principe temporaires pour faire face à l’épidémie, mais dont le ministre indique déjà qu'elles constituent "l'école de demain".

De plus, profitant de la crise sanitaire, dans le droit fil de la politique du gouvernement qui organise la territorialisation/destruction de l’école publique et remet en cause le statut des enseignants, plusieurs députés ont déposé une proposition de loi créant une fonction de directeur d’école qui serait un premier pas vers la création d’un statut de directeur, et la mise en place d'écoles autonomes.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir et à faire valoir toutes leurs revendications :

- Non à la territorialisation de l’école

- Respect des statuts, des missions, des obligations de service, des conditions de travail et de la santé des personnels

- Des mesures de sécurité et de protection pour tous (dépistage systématique, masques FFP2, désinfection des locaux…), respect des droits notamment dans le cadre des CHS-CT

- NON au statut de directeur et à la mise en place d’écoles autonomes, OUI à la satisfaction des revendications sur la direction d’école :

- augmentation financière significative : 100 points d’indice pour tous

- amélioration des décharges pour tous les directeurs, y compris ceux exerçant dans les petites écoles

- aide administrative statutaire dans toutes les écoles

* Lire le communiqué direction du SNUDI FO

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

* Lire le courrier de FO au ministre de l’Education

 

Stagiaires : La FNEC FP-FO revendique toujours la titularisation pour tous

Lors du CHSCT ministériel du 21 avril, la FNEC FP-FO a déposé l’avis suivant : « Considérant que la carrière des personnels ne saurait être impactée par la crise sanitaire actuelle, considérant que les fonctionnaires-stagiaires ont travaillé comme tous les personnels, faisant preuve comme tous les personnels d’un dévouement sans pareil, malgré les conditions et les incertitudes qui pèsent sur eux, le CHSCTM demande que les titularisations de ces collègues soient prononcées en juillet, sans aucun retard au 1er septembre 2020.» (Pour : FO, UNSA ; Contre : FSU)

Après les premières réponses du ministère, la FNEC FP FO continue de revendiquer la titularisation de tous les stagiaires dès le mois de juillet, avec effet au 1er septembre.

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

 

Réforme des concours et de la «formation des enseignants» : un concentré de  territorialisation et de contractualisation

Dans ce domaine comme dans d’autres, la crise du Covid-19 n’a aucunement infléchi les projets du ministère : en effet la nouvelle présentation le 14 mai du projet d’arrêté «fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters MEEF» enkyste la «masterisation», accroît la contractualisation et constitue une attaque en règle contre les concours et les statuts.

* Lire le communiqué de la FNEC FP FO

 

Quand des hauts fonctionnaires du ministère stigmatisent ce que FO ne cesse de dénoncer depuis des années

Le 14 mai, un groupe d’une quinzaine de hauts fonctionnaires de l’Education nationale (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère), certains de « droite » et d’autres « de gauche », faisait parvenir une tribune à différents médias. Ils y déclarent observer « consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs ».
Les réformes réactionnaires et ultralibérales de l’école, le musellement de toute voix dissidente, la privatisation de l’enseignement ou le mépris des personnels, dénoncés dans cette tribune, sont autant de dérives contre lesquelles le SNUDI FO ne cesse de se battre depuis des années en alertant les collègues, en défendant les dossiers individuels et en oeuvrant à la construction d’un mouvement collectif nécessaire pour obtenir la fin de pratiques mortifères pour notre système éducatif.

* Lire le document de synthèse du SNUDI FO 35 relatif à la tribune du groupe Grenelle

Informations syndicales

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Réunion d’Information Syndicale : conditions de la reprise (sécurité sanitaire, droit de retrait...)

mercredi 20 mai à 14h
en visio-réunion

Si vous souhaitez participer à cette RIS, envoyez un mail au syndicat en indiquant vos nom, prénom, école, adresse mail (perso, pas académique) et un numéro de téléphone portable. Nous vous enverrons le lien pour participer à la visio-réunion.

 

CTSD et CHSCT D : des conditions de reprise inacceptables

Lors du CTSD du 11 mai, FO et CGT votent contre les conditions de la reprise.

FSU, UNSA Education et SGEN-CFDT s'abstiennent.

* Lire le compte-rendu du CTSD du 11 mai
* Lire de compte-rendu du CHSCT D du 5 mai

 

Réouverture des écoles : n’engagez pas votre responsabilité, ayez le réflexe "registres SST et DGI"

La réouverture des écoles, effective depuis le 11 mai, génère angoisse et colère chez les enseignants, tant il est vrai que la reprise en présentiel, organisée dans l’urgence par les personnels, sur la base d’un protocole aberrant et inapplicable, nie l’essence même de l’école : un espace qui accueille TOUS les élèves pour y dispenser des APPRENTISSAGES, dans un cadre SÉCURISÉ.

De son côté, la hiérarchie, qui depuis le début de l’épidémie brille par son incurie (quand ce n’est pas, hélas, par son acharnement à compliquer la situation par des injonctions aussi déplacées qu’anxiogènes) tient depuis quelques jours un double discours aux enseignants :

- d’un côté, il s’agit de « rassurer », de manière totalement cynique, en signifiant que l’école a « une obligation de moyen, pas de résultats » ;
- de l’autre, il importe de déployer le parapluie en indiquant que, si la responsabilité pénale des collègues ne pouvait être engagée (l’état se substituant), en cas de non  respect du protocole, les enseignants seraient en faute.

Dans ce contexte, nous appelons les collègues à la plus grande vigilance (il ne leur est pas permis d’aménager le protocole sans engager leur responsabilité). Pour tout incident relatif à la non observance des préconisations protocolaires, il est impératif de rédiger une fiche du Registre Santé et  Sécurité au Travail et/ou du Registre de Danger Grave et imminent, de les transmettre au syndicat et à l’IEN, acte qui transférera la responsabilité de l’enseignant ou du directeur vers la hiérarchie.

* Lire des exemples de formulations pour fiches SST
* Lire la liste exhaustive des préconisation du protocole sanitaire (sur 10 pages)

Informations syndicales

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"Si le protocole ne peut être respecté, l'école doit rester fermée." Jean-Michel Blanquer
Le protocole est inapplicable, aucune école ne doit rouvrir ! Le ministre doit tenir son engagement !

Aucune mesure efficace de protection n'est prévu par le protocole. Le respect de la distanciation et  des gestes barrières est impossible, les conditions de travail qu'implique l'application du protocole sont intenables tant pour les personnels que pour les élèves, l'accompagnement des élèves en situation de handicap est par nature contradictoire avec l'application du protocole.

A une semaine d’une réouverture irresponsable des établissements scolaires, Blanquer continue avec son protocole sanitaire inapplicable de se désengager de ses responsabilités,  en transférant directement la responsabilité de l'organisation de cette reprise aux directeurs et aux élus locaux.

Le SNUDI FO appelle donc les directeurs et tous les personnels à lister toutes les impossibilités à respecter le protocole sanitaire national et à les communiquer au syndicat, à leur IEN et au Maire de leur commune, ainsi qu’à saisir les CHSCT via le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) et/ou le Registre de Signalement de Danger Grave et Imminent (RSDGI). Il appelle les personnels à :

- Exercer leur droit de retrait, avec le syndicat (cf. tract "droit de retrait"),
- Faire valoir leur droit à une autorisation spéciale d'absence s'ils sont, eux-mêmes ou un de leurs proches, personnes à risques (cf. liste des pathologies),
- Faire valoir leur droit à une autorisation spéciale d'absence pour garder leurs enfants : Force Ouvrière exige que les personnels de l'Education Nationale bénéficient du même droit que les autres parents d'élèves à choisir de mettre ou non leurs enfants à l'école,
- Faire valoir si c'est nécessaire leur droit à congé maladie.

La FNEC-FP FO, qui aura demain à 12h45 un entretien téléphonique avec le DASEN, a déposé un préavis de grève jusqu'au 4 juillet.

* Lire le communiqué direction du SNUDI FO

* Télécharger le tract "droit de retrait"

* Signer la pétition de la FNEC FP FO : pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

* Télécharger le protocole sanitaire

* Télécharger le modèle de motion

* Consulter la liste des pathologies rendant les personnes fragiles face au covid-19 sur le site du ministère de la santé

 

Force Ouvrière agit à tous les niveaux contre la réouverture des écoles en l'absence de garanties de sécurité sanitaire

Au ministère, auprès de la préfète, du recteur, du DASEN, en CHSCT (ministériel, académique ou départemental), en s'adressant aux maires, que ce soit au niveau interprofessionnel, de l'Education Nationale, des personnels territoriaux, Force Ouvrière alerte sur le caractère dangereux et irresponsable de rouvrir les écoles à partir du 11 mai, en l'absence de garanties de sécurité sanitaire. Force Ouvrière a déclenché une procédure d'alerte auprès du ministère, du recteur et des 4 DASEN de la région pour permettre aux personnels de faire valoir leur droit de retrait. La FNEC FP FO va être reçue par le DASEN d'Ille-et-Vilaine dans le courant de la semaine. Le SNUDI FO 35 organise une réunion d'information syndicale en visio-réunion.

* Lire le courrier FNEC FP FO 35 - UD FO 35 - FO Territoriaux 35 aux maires

* Lire le compte rendu du CHSCT départemental du 30 avril 2020

Il appelle les enseignants à participer à la réunion d'information syndicale en visio-réunion organisée par le SNUDI FO 35 le mercredi 6 mai à 14h.
Si vous souhaitez participer à cette RIS, envoyez un mail au syndicat en indiquant vos nom, prénom, école, adresse mail (perso, pas académique) et un numéro de téléphone portable. Nous vous enverrons le lien pour participer à la visio-réunion.

Le SNUDI FO 35 appelle également tous les personnels à continuer de renseigner les enquêtes du syndicat relatives à la l'hygiène, la santé, la sécurité et aux conditions de travail, permettant d'intervenir en CHSCT :

* Compléter le questionnaire en ligne « Covid 19 : situation des écoles »

* Compléter le questionnaire en ligne  « Covid 19 : conditions de travail pendant le confinement »