Rythmes scolaires : 4 jours pour tous, à Rennes comme ailleurs dans le département et partout en France !
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Ce sont désormais 96% des communes en France qui sont revenues à jours grâce notamment à la mobilisation organisée par FO. Le SNUDI-FO 35 rappelle que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours à la rentrée 2025. Dans la continuité de cette mesure, nous revendiquons toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires partout au plan national. Ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat.
Suite à la mobilisation du 9 novembre 2023 qui a rassemblée environ 200 personnels à Rennes, la colère ne s’est pas éteinte face à ces rythmes scolaires à 4,5 jours qui dégradent encore un peu plus les conditions de travail dans les écoles. Le SNUDI-FO 35, rejoint par le SE-UNSA 35, continue de soutenir la revendication du collectif Rennes 4 jours.
Nous appelons tous les collègues (profs et AESH), les parents d'élèves, les défenseurs de l'école Publique à refuser qu'un maire décide de l'organisation de l'Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant l’Inspection Académique à Rennes le mercredi 12 juin à 12h45.
Le SNUDI-FO 35 appelle aussi les collègues des 14 communes (1) du département qui seront encore à 4,5 jours à la rentrée scolaire 2024, à venir représenter leur école, à montrer qu’il s’agit d’une volonté partagée par les personnels dans tout le département !
Mercredi 12 juin à 12h45
devant la DSDEN 35
(1 quai Dujardin à RENNES)
* Tract Rennes 4 jours
Cette revendication sera partagée au même moment dans d’autres départements comme à Nantes ou à Brest où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière équitable !
Nous invitons les écoles du département à prendre position sur les rythmes scolaires via des motions de conseil des maitres et à nous les faire remonter. Nous ferons connaitre au DASEN les positions prises par les collègues dans les écoles.
* Motion de conseil des maitres en version modifiable
(1) Liste des 14 communes à 4,5 jours : VEZIN-LE-COQUET, ACIGNE, FOUGERES, CESSON-SEVIGNE, CHASNE-SUR-ILLET, ERCE-PRES-LIFFRE, LIFFRE, BRETEIL, MONTFORT-SUR-MEU, MONTGERMONT, MELESSE, SAINT-MEDARD-SUR-ILLE, SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE, VITRE
Ni les directeurs ni les enseignants de cycle 3 n’ont l’obligation de constituer les groupes de niveau de 6ème
Seul contre tous, le gouvernement maintient pourtant la mise en place du tri social au collège. Et s’il fallait encore une preuve que les personnels du 1er degré sont concernés, il suffit de prendre connaissance du « vademecum » ministériel relatif au « choc des savoirs ».
Celui-ci précise : « Concernant les élèves de 6ème, à réception des prévisions d’effectifs, les chefs d’établissement réunissent les directeurs d’école en lien avec les IEN de circonscription en conseil de cycle 3 pour étudier la répartition potentielle des élèves dans les groupes, sur la base des évaluations et appréciations des professeurs des écoles intégrées dans le livret scolaire de l’élève. »
Ainsi, les directeurs d’école seraient réunis par les chefs d’établissement en conseil de cycle 3 de manière à les associer pour trier les élèves et constituer les classes de 6ème. Dans le même temps, dans des départements, les IEN commencent à réunir les enseignants de cycle 3 pour qu’ils uniformisent leurs évaluations et appréciations afin de faciliter la constitution des groupes.
Le SNUDI-FO rappelle d’une part que les professeurs des écoles de la petite section de maternelle au CM2 n’ont aucune obligation de trier leurs élèves mais seulement de les évaluer. Le décret du 1er août 1990 relatif au statut des professeurs des écoles précise ainsi : « Ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. »
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Recours temps partiel 2024-2025
Il fait peu de doutes que certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2024 serontont refusées par le DASEN. Ces refus seront justifiés notamment pour raison de nécessité de service étant donné le manque d’enseignants dans le département. Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO 35 pour être conseillé dans les démarches. Un refus n'est pas une fin en soit et chaque année, des collègues obtiennent satisfaction avant même la réunion de la CAPD, via les recours et les audiences.
ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n'avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.
Le SNUDI-FO 35 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.
Si vous êtes concerné par refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD. Contactez le syndicat pour être conseillé.
1- Le recours gracieux vous permet de demander au DASEN (directeur académique), en qualité de représentant de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel
2- La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 35. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.
Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) au DASEN sous couvert de votre IEN. Si le DASEN avance des délais réduits sachez que le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).
Pour obtenir des modèles de courrier et être accompagné au mieux, dans la rédaction de vos recours, contactez nous et syndiquez-vous !
Les représentants du SNUDI-FO 35 sont joignables au 06 43 03 93 67 et snudifo35@orange.fr
Détachement des professeur·es des écoles : une mesure pour la mise en place des groupes de niveau
Les syndicats de l’éducation nationale en Ille-et-Vilaine, CGT éduc’action 35, FNEC FP-FO 35, FSU-SNUipp35, STE-CNT 35, SGEN-CFDT 35 SUD éducation 35 et SE-UNSA 35 alertent sur les modalités de la « Campagne exceptionnelle d’accueil en détachement des professeurs des écoles dans le corps des professeurs certifiés ».
Le « choc des savoirs » c’est aussi la destruction de nos statuts.
Les académies se sont lancées dans une campagne de détachement du corps de professeur·e des écoles vers le corps de professeur·es certifié·es.
Le détachement est accordé à titre provisoire pour 2 ans, soumis à l’avis du recteur au bout d’un an et assorti d’une interdiction de participer aux mouvements des 1er et 2nd degrés.
Ainsi, en faisant appel aux professeur·es des écoles volontaires et en s’appuyant sur les résultats catastrophiques des mutations interdépartementales dans le 1er degré (des PE en disponibilité notamment pour rapprochement de conjoint·e pourraient rejoindre leur académie de préférence via ce détachement), le ministère entend procéder à un recrutement d’enseignant·es du 1er degré au collège ! Nos organisations syndicales dénoncent le fait que le détachement des PE servent à la mise en place du choc des savoirs.
Nos syndicats luttent pour l'abrogation de la réforme du lycée professionnel et contre la réforme dite du « Choc des savoirs », tri des élèves, inclusion sans moyens, uniforme et SNU imposés, évaluations et manuels labellisés, nouveaux programmes catastrophiques, défiance généralisée envers notre jeunesse…
Dans le second degré comme dans le premier, les enseignant·es manquent. Ce n’est pas en déshabillant les écoles que le Rectorat comblera la pénurie en mathématiques et en français dans les collèges.
Nos syndicats demandent :
- l’abrogation de la réforme du « choc des savoirs »
- le recrutement de tous les personnels à hauteur des besoins
- la revalorisation des salaires
* Communiqué en intégralité
AESH : Subrogation dans les académies, le ministère donne raison à FO
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La FNEC FP-FO a porté longtemps et à tous les niveaux cette demande essentielle pour les AESH. Nous sommes intervenus au ministère, en audience, dans les instances, qu’elles soient départementales, académiques ou ministérielles pour dire la nécessité impérieuse exprimée par ces personnels, déjà précaires, de pouvoir bénéficier de la subrogation.
Lors de congés maladie, certaines se retrouvaient piégées et se voyaient imposer des prélèvements, sans explication, en dehors de toute limite légale, qui les plongeaient encore plus dans la précarité. C’était inadmissible pour FO. Les remontées étaient unanimes et la revendication aussi.
Le ministère a finalement annoncé le passage de tous les services de gestion à la subrogation à compter du 1er janvier 2025. C’est une victoire pour Force Ouvrière.
Poursuivons la bagarre pour gagner sur les autres revendications : un statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL !